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Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
À la fin du dernier épisode, je vous disais qu'une chose ne peut pas s'élever elle même, sinon elle serait déjà élevée.
Ce qui veut dire que c'est ce que tu vas te laisser t'arriver qui va t'élever.
...
Tu t'en fous de ne pas savoir comment tu vas t'y prendre,
tu t'en fous si c'est audacieux par rapport à ce que tu sais faire,
tu t'en fous si tu n'es pas encore à la hauteur,
c'est là tout le piment de la vie que de prendre des chemins qui ne peuvent que nous faire grandir.
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 71, notre perception du monde et de la vie est taillée pour notre territoire de vie.
Et par conséquent la seule manière radicale de faire évoluer notre perception, c'est de faire évoluer notre territoire de vie.
L'environnement mental et physique dans lequel on évolue.
C'est tout autant eux que notre volonté individuelle qui supportent le processus de notre changement.
...
Comme je vous l'ai déjà dit, la narration suit l'action.
À partir du moment où tu arrêtes d'écouter la narration pessimiste de ton cerveau et que tu passes à l'action et que tu prends des risques.
C'est comme si ton subconscient se disait
"putain mais il est sérieux, il va le faire ce con, il va le faire, il va tenter"
"Il faut que je l'aide à trouver des solutions parce que sinon il va me foutre dans la merde ce con !"
...
Et c'est à partir de là que ta perception s'ouvre à des informations que ton cerveau filtrait complètement.
...
Et donc il faut arriver à devenir complètement à l'aise avec le fait de sortir de sa zone de confort pour aller dans la zone de courage.
...
Rien ni personne ne vous retient de tenter des choses si ce n'est votre anxieté.
Il faut assumer pleinement les possibilités que vous offre votre libre-arbitre.
Sans ça vous pouvez rater plein plein de choses.
...
En fait l'anxiété qu'on a vis-à-vis de certaines choses,
et avec laquelle on naît à l'intérieur est une sorte de bête que l'on a peur d'approcher.
Notre stratégie de base c'est d'attendre qu'elle parte pour faire les actions qu'il y a eu delà.
Mais il arrive un moment donné dans sa vie où on se rend compte qu'elle ne s'en va jamais d'où elle est cette bête.
On est coincé.
Partout où on va, on la porte avec nous.
...
Si on veut aller au delà de cette bête, il faut s'armer de courage et d'audace et aller l'attaquer de front.
Et recommencer jour après jour, encore et encore.
Ça ne sera pas forcément évident au début, mais avec des années de pratique, ça le deviendra.
Ça fera partie de votre identité.
D'être capable de dompter la bête sur commande.
...
Elle ne disparaîtra jamais vraiment cette bête de l'anxiété,
elle sera toujours au rendez-vous, aux mêmes endroits que d'habitude ;
mais elle ne vous empêchera plus d'agir et d'aller au delà.
Parce que vous saurez que vous pourrez la confronter avec succès.
...
En fait il faut bien comprendre qu'en dépit des apparences externes,
les personnes qui avancent et évoluent efficacement dans la vie ne sont pas des êtres sur-humains dénués de failles mentales.
Elles sont victimes des mêmes sentiments négatifs que les autres.
L'anxiété, l'incertitude, le doute, la résistance, le manque d'assurance à l'avance que ça puisse marcher.
Quand elles envisagent un plan d'action hors de leur zone de confort.
Elles ne sont pas en train de se dire que c'est dans la poche.
À l'inverse, elles se demandent si c'est vraiment possible.
Parce que ça leur paraît surréel que ça puisse marcher.
...
Mais la différence par rapport aux autres personnes, c'est qu'elles agissent en dépit de ces sentiments négatifs.
Elles ne les laissent pas les arrêter, elles se lancent quand même.
Elles sont devenues fortes pour faire barrage à leur propre esprit et se confronter à cette anxiété et à cette résistance.
Donc il ne faut pas attendre que votre anxiété et votre résistance disparaissent pour agir,
parce qu'elles ne disparaîtront jamais.
Il faut agir malgré elles.
..
Le truc qu'il faut réaliser c'est que bien souvent l'appréhension de l'inconfort est un ressenti pire que l'inconfort lui même.
La résistance et l'anxiété que l'on ressent sont en elles-mêmes des expériences négatives.
En gros vous vous sentirez plus mal en étant anxieux de faire quelque chose d'inconfortable et en y résistant,
qu'en le faisant vraiment.
C'est le principe fonctionnel de l'anxiété et de la résistance.
De rendre certaines choses pires qu'elles ne le sont pour qu'on en reste éloigné et que l'on se préserve, que l'on évite toute forme de risque, et de perte d'énergie.
...
Et ce qu'il faut comprendre aussi c'est que tenter des choses qu'on n'a jamais faites,
aller dans la zone de courage.
C'est déjà réussir.
Même si on n'arrive pas au résultat escompté.
Parce qu'au moins ça conditionne à agir, ça nous fait engranger de l'exprience,
et ça nous met dans une dynamique d'évolution.
...
Moi de base , je n'ai pas de capacités intellectuelles ou physiques spécialement élevées,
mais j'ai une forte propulsion émotionnelle,
je reste allumé du matin au soir.
Et les émotions, comme je vous le disais c'est des histoires en devenir.
...
Depuis que je suis tout petit une chose qui fait partie de mon identité c'est de me lancer dans des chemins un peu fous qui sont bien au delà de mes capacités et de ne jamais lâcher l'affaire,
même si ça prend des milliers d'essais,
même si ça prend des années et des années d'apprentissage.
...
Ce qui fait que j'ai développé plein plein de choses pour surmonter les obstacles et une certaine adaptation générale à ce genre de situation.
C'est une identité et un schéma narratif qui ne rendent pas forcément la vie facile au début,
mais ça forge le caractère et ça finit par bien payer,
d'avoir un caractère forgé.
...
Ce n'est pas par hasard que mon projet s'appelle l'école des Héros du Monde Réel,
et que j'invite les gens à ne pas avoir peur de se placer en héros de leur propre vie.
À ne pas avoir peur de prendre au sérieux leurs chances avec la vie.
Et à ne pas rejeter ces idées et les trouver ridicules et malaisantes.
...
Parce qu'encore une fois, il ne faut pas croire que ce rejet est très considéré,
c'est juste des réactions d'insécurités primitives,
presque aussi automatiques que le réflexe rotulien quand on tape dans votre genou.
Sauf que c'est une réaction émotionnelle quand une idée tape dans votre cerveau !
...
Clairement pour moi ce qui limite le développement personnel c'est tout l'aspect identitaire, narratif et émotionnel de la cognition,
le fait d'avoir la capacité ou pas de croire que l'on peut changer de rôle,
et d'agir et de se lancer dans des chemins audacieux et d'y rester jusqu'à la réussite.
Ce que j'appelle la propulsion émotionnelle ou de manière plus métaphorique la flamme intérieure.
Et la propulsion émotionnelle elle dépend du paradigme existentiel,
de la façon dont on approche le monde et la vie de manière générale.
Tout le reste est secondaire.
Même vos capacités physiques et intellectuelles.
C'est votre vision du monde et de votre vie qui conditionnent le gros de votre existence.
Parce que comme je vous le disais dans l'épisode 71, c'est un véhicule mental.
...
Et il vaut mieux avoir une petite machine avec une bonne propulsion, une bonne direction, qu'une grosse machine sans direction.
Il vaut mieux avoir un petit potentiel et être un héros qu'avoir un grand potentiel et être un pleutre.
...
C'est par l'action, par l'expérience que l'on développe efficacement son esprit et ses connaissances,
et c'est par l'émotion que l'on passe à l'action.
La propulsion émotionnelle est la source du développement humain.
...
C'est pour ça que la plupart des personnes qui ont réussi de grandes choses dans leur vie ont bien souvent une grande force de caractère et ce "grit", ce "drive" de réussir.
C'est un trait qui est assez reconnu dans les activités sportives,
mais vraiment c'est aussi valable pour les activités intellectuelles.
Ce qui différencie essentiellement les gens spéciaux c'est le temps qu'ils passent, concentrés, à agir, à faire des choses que les autres n'osent pas faire.
En d'autres termes ce qui différencie les gens spéciaux c'est qu'ils prennent leurs chances de réussir au sérieux.
...
Si ça, ce n'est pas spécial.
Alors autant dire que je n'ai absolument rien de spécial comme garçon.
Parce que le seul truc qui me différencie beaucoup de la plupart des gens dans les activités intellectuelles et physiques c'est ça.
Je suis un sacré foutu téméraire,
je ne lâche jamais l'affaire ;
j'ai une très forte propulsion et persistance émotionnelle.
à un niveau qui fait presque peur en fait.
Un niveau presque pathologique haha !
...
Et la propulsion émotionnelle, la flamme intérieure, le caractère, ça se développe hein,
c'est une sorte de muscle mental.
...
Et on en reparle dans le prochaine épisode !
...
En attendant,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
c'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
...
On dit souvent que c'est important chaque jour d'avoir sa dose de fruits et légumes pour être en bonne santé.
Mais c'est aussi important d'avoir sa dose quotidienne de mouvements pour être en bonne santé.
Et donc c'est important d'avoir un système pour motiver le mouvement dans sa vie, un système pour avoir des raisons de bouger.
...
Mais avant d'aller plus loin, si vous ne me connaissez pas et que vous vous demandez pourquoi m'écouter, je suis docteur en sciences cognitives.
Les sciences cognitives qu'est-ce que c'est, c'est grosso-modo l'étude moderne du fonctionnement de l'esprit.
Ça ne veut pas dire que tout ce que je dis est forcément vrai ;
Non, c'est juste un indicateur que je prends la recherche et la compréhension au sérieux.
Mais personne ne peut prétendre dire que des choses vraies à part les personnes qui sous-estiment leur ignorance.
Vous devez toujours garder un esprit critique.
...
Je suis également passioné d'arts martiaux et du bon fonctionnement du corps et de ses relations avec l'esprit.
Et c'est de ça qu'on va parler dans cet épisode.
...
On entend souvent dire que faire de l'exercice physique ça booste notre humeur et notre énergie.
Mais en fait ce n'est pas tellement vrai.
En fait c'est plutôt que quand on ne bouge pas on entre dans une forme légère de déprime.
On est diminué, notre corps s'éteint.
...
Si tu ne donnes pas de raisons à ton corps de rester allumé et en bonne forme, il ne va pas se maintenir, il va entrer dans une forme d'hibernation.
Et le problème c'est que quand ton corps est à moitié endormi, ton cerveau l'est aussi.
Et à notre époque la plupart des personnes ont beaucoup de périodes dans leurs journées où ils ne bougent pratiquement pas ;
et ce n'est pas bon du tout, c'est toxique, ce n'est pas mieux que de manger régulièrement de la malbouffe ou que de fumer régulièrement par exemple.
Parce qu'on a besoin de mouvements pour que certains processus fonctionnent normalement, notamment niveau élimination.
Par exemple, la circulation lymphatique ne fonctionne pas du tout correctement si tu ne bouges pas ton corps dans la journée, parce qu'elle n'est pas pompée par le coeur.
Et de toute façon le coeur lui-même n'est pas au top quand il n'est pas stimulé, et donc la circulation sanguine aussi est affectée.
Si tu veux être régulièrement éveillé, déterminé, productif, passioné, créatif et et de bonne humeur dans ta vie tu ne peux juste pas te passer de faire de l'exercice régulier.
Peu importe quel système de mouvement tu utilises, il t'en faut un dans ta vie si tu veux te maintenir à ton meilleur.
...
Vous savez parfois je reçois des messages pour savoir pourquoi on devrait écouter ce que je dis, qu'est-ce qui prouve que je m'y connais mieux qu'un autre.
Ma réponse c'est toujours : utilisez votre esprit critique, analysez et testez mes conseils.
Si vous avez besoin d'une preuve sociale pour évaluer et juger la valeur de ce que quelqu'un dit, vous êtes mal barrés.
Parce que de 1 / ça veut dire que vous allez aveuglement accorder du crédit à des personnes bidons juste parce qu'elles sont connues. Vous allez vous faire bullshiter le cerveau.
Et de 2 / ça veut surtout dire que votre esprit n'est pas assez ouvert et que votre manière de filtrer, traiter et évaluer les informations ne fonctionne pas d'une manière efficace et objective pour extraire de la connaissance et tirer partie de ces informations.
...
Mais si vous voulez des raisons plus précises pour justifier que je sais de quoi parle,
durant ces trois dernières années j'ai mené à bien mon doctorat de sciences cognitives,
j'ai écrit une thèse, j'ai donné des cours, j'ai encadré des étudiants, j'ai lu des centaines d'articles scientifiques, j'ai lu des centaines de livres et j'ai développé cette chaîne.
Pour cette chaîne, j'ai écrit 600 scripts d'épisodes
J'en ai tourné et publié pratiquement 200.
Ce qui m'a demandé beaucoup de pratique parce que parler ce n'était pas mon fort.
...
Ma thèse est construite sur un sujet original et personnel, ce qui est plus l'exception que la norme pour une thèse moderne, parce que pour réussir à faire ça tu dois être très convaincant dès la fin de ton master.
Elle contient 6 expérimentations utilisant des paradigmes complètement originaux, et si tu regardes le niveau de la programmation des expérimentations, tu verras que c'est très largement au dessus de ce qui se fait habituellement.
Niveau programmation c'est dans le top 1% de ce qui se fait en pyschologie.
...
Bref, tout ça pour dire que niveau concentration, productivité mentale et créativité je suis bien rodé.
J'ai très peu de baisses de régime.
La raison principale étant que je sais me garder éveillé, j'ai une compréhension avancée de ce qu'on appelle l'état de flow,
à savoir l'état de conscience et de concentration dans lequel on se sent à notre meilleur et on performe à notre meilleur.
Je sais comment ça marche au niveau des neurotransmetteurs à l'intérieur du cerveau,
je sais quels déclencheurs l'activent et le maitiennent dans notre vie, etc.
Et donc j'adapte mes stratégies de vie pour maximiser l'émergence et le maintien de cet état de flow.
Et l'un des éléments cruciaux qui me permet de maximiser le flow dans ma vie, c'est l'exercice physique.
Je ne suis pas juste un geek qui reste coincé dans sa tête,
parce que si je restais coincé dans ma tête je ne pourrais plus l'utiliser aussi bien ma tête.
...
Le problème de la plupart des intellectuels de nos jours c'est qu'ils sont coincés dans leur tête, déconnectés de leur corps, déconnectés de leur bestialité.
Si tu veux devenir une bête, il faut la réveiller.
Tout ce qui est drive, motivation, énergie ça se joue essentiellement dans les parties primitives et animales du cerveau.
Et le meilleur moyen de stimuler ces parties là, c'est à travers l'expression du corps.
Tu peux difficilement l'invoquer à travers la pensée.
Si ton expression est coincée du cul, ton énergie sera coincée également.
...
Physiquement je suis très en forme
et intellectuellement je suis très créatif et productif.
Ce n'est pas une coïncidence.
Ton niveau d'inspiration, ta façon de percevoir la réalité et les opportunités, tes croyances sur ce qui est possible ou pas pour toi, tout ça ça dépend de fluctuations physiologiques.
C'est pour ça que les personnes déprimées se sentent souvent à plat physiquement.
On est rarement déprimé quand on est en forme.
Et inversement.
Énergie déployée dans le corps = inspiration dans la tête.
Le problème de beaucoup de gens c'est qu'ils croient que c'est binaire.
Ils croient que la déprime est un état à part, alors que non c'est juste une position sur une échelle.
Si tu fais peu attention à ta santé, si tu utilises peu ton corps, tu n'es peut-être pas déprimé certes,
mais tu peux parier que ton état normal est engourdi relativement à l'éveil que tu peux atteindre.
...
À notre époque il y a plein de personnes qui négligent leur sommeil, qui ne font pas d'exercice physique, qui bouffent n'importe comment, qui ne s'expriment pas avec leur coprs et qui en conséquence se retrouvent pratiquement toute la journée dans le brouillard à l'intérieur, mentalement engourdi, dans un état d'hébétement très très loin du flow et de l'inspiration de faire des choses.
Le mouvement est essentiel pour rester la meilleure version de soi-même.
Moins tu bouges, plus ton mental dérive vers le blasement, l'apathie, l'atonie, la déprime, la négativité, l'aigreur, la sous-performance, la torpeur, etc
...
Il y a donc une synergie énorme entre les activités physiques et mentales.
Une synergie entre ce qui maitient ton cerveau éveillé et ce que tu peux faire de ton cerveau.
Je veux dire rien que de prendre du café suffit à certaines personnes pour passer en mode inspiration et productivité et faire plein de choses dans leur journée.
...
Comme pour la méditation, beaucoup de personnes se disent ouais mais je n'ai pas le temps de faire du sport.
Mais c'est de la bêtise.
Parce que ça part du principe que le temps est une ressource stable.
Alors que ce n'est pas du tout le cas.
Deux heures dans un état de flow, dans un état de haute conscience peuvent être plus productives que 10 heures dans un état de conscience moyen.
...
Et donc comme je le disais au début de cette vidéo, c'est important d'avoir au moins un système dans sa vie pour motiver le mouvement, un système pour avoir des raisons de bouger.
C'est à chacun de trouver le système qui lui convient.
Personnellement il y a beaucoup de choses qui ne me conviennent pas.
Par exemple, je ne comprends pas comment certaines personnes peuvent courir régulièrement,
je trouve ça beaucoup trop ennuyant pour pouvoir garder ça sur le long terme dans ma vie.
Mentalement ça ne me convient pas, c'est inconcevable que j'en fasse régulièrement plus d'un mois d'affilée.
Mais c'est pas grave car je remplis ma dose de mouvements par la boxe pieds-poings et par le Kung-Fu.
Ça ça me stimule mentalement.
Je fais aussi de la musculation mais je ne considère pas vraiment ça comme une source de mouvements.
Le corps ne bouge pas assez et ce n'est pas assez aérobique.
Je vous conseille aussi de faire de la musculation, c'est bon pour la santé physique et mentale, mais pour d'autres raisons que l'apport en mouvement.
…
Bref tout ça pour annoncer que je vais justement commencer à faire des vidéos de Kung-Fu sur cette chaîne, dans lesquelles on va apprendre un mouvement par vidéo pour que ça soit accessible.
Cela dit notez bien que le Kung-Fu ce n'est pas pour se battre.
Il faut plus voir ça comme une forme particulière d'expression du corps, de gymnastique et de danse que comme une forme d'entraînement au combat.
Certes ça va indirectement aider pour le combat car vous serez beaucoup plus en possession de votre corps, mais c'est tout.
Ça ne va pas vous aider plus que ça.
Si vous voulez apprendre à combattre il faut apprendre une forme de boxe pieds poings qui va à l'essentiel.
Tout le reste pour moi c'est du bullshit en comparaison.
Y compris la self-defense bien sûr.
…
Du coup avec ce type de vidéos je vais vous proposer un système pour avoir une raison de faire des mouvements.
Mon but n'est pas de faire de vous des experts en Kung-Fu qui ont une exécution parfaite des mouvements traditionnels.
Je me considère moi-même être très loin d'un modèle idéal,
parce que ça ne m'a jamais vraiment intéressé d'apprendre plein de séquences de mouvements comme ça,
vu que ça ne sert pas vraiment à se battre.
c'est pas poour le kung-fu que je fais ça, c'est pour promouvoir le mouvement.
Il y aura donc probablement plein d'imprécisions dans les mouvements de Kung-Fu que je vous montrerais.
Mais franchement on s'en fout, le but n'est pas de devenir de parfaits modèles des mouvements traditionnels.
Le but est d'apprendre, de bouger et de comprendre l'importance de bouger, et de développer le contrôle de son corps.
...
Les avantages du Kung-Fu c'est déjà qu'on peut le pratiquer à plusieurs intensités.
On peut moduler l'expression.
On peut pratiquer calmement et posément pour s'échauffer, pour apprendre et pour les jours où on est fatigué.
Et on peut pratiquer plus brutalement et de manière explosive pour réveiller l'énergie et tirer sur l'organisme.
Quand on y met de l'intensité non seulement ça fait bien travailler le corps mais en plus ça éveille l'esprit combatif.
Aussi étant donné le langage du corps et le retour que ça a sur le cerveau,
ça aide à développer sa confiance en soi, à se sentir plus fort, plus en contrôle, etc.
Donc ça peut être très efficace pour se débarasser de certains troubles mentaux, certaines anxiétés, qui sont liés à un manque de possession de votre corps.
Je pense que beaucoup de personnes de nos jours ont des problèmes mentaux à cause de ça, la connexion avec leur corps est pourrie.
Et pour mieux comprendre pourquoi je vous invite à regarder les épisodes 92 et 93 sur le langage du corps.
...
Sur ce, on s'arrête là pour aujourd'hui.
La première vidéo de Kung-Fu devrait arriver assez rapidement.
On y verra le premier mouvement, et de vidéo en vidéo, on apprendra des nouveaux mouvements qui s'enchaînent derrière.
Je veux vraiment rendre ça accessible pour minimiser la friction mentale.
Encore une fois il n'y a aucune prétention de devenir des experts en Kung-Fu.
Le but de ces vidéos sera avant tout de promouvoir l'importance de bouger.
Car beaucoup de gens à notre époque ont vraiment besoin de réaliser à quel point c'est important.
Acutellement on est dans une certaine crise de la sédentarité et de la déconnexion avec le corps.
Donc les buts primordiaux de ces vidéos ça sera juste de bouger et de se reconnecter à son corps et aux parties primitives de son cerveau.
Ce qui manque à beaucoup de personnes.
...
En attendant la prochaine vidéo, si vous ne l'avez pas lu j'ai publié un nouvel article exclusif sur le blog de la chaîne,
je vous mets le lien en dessous en commentaire.
Comme d'habitude, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour la visibilité.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
Dans les cinq derniers épisodes j'ai commencé à vous introduire le modèle des Dynamiques Développementales en Spirale.
Pour bref rappel le modèle des Dynamiques Développementales en Spirale s'intéresse à l'évolution dynamique du fonctionnement de l'esprit humain, de sa vision du monde, de ses valeurs, de ses priorités en relation avec l'évolution des conditions de vie.
Ce modèle il cartographie huit stades développementaux de l'esprit humain adulte,
chaque stade étant associé à une couleur,
et chaque stade étant en gros un mode de fonctionnement.
Et dans l'épisode d'aujourd'hui et le prochain on va utiliser ces différents stades développementaux comme une grande carte pour guider notre développement personnel.
L'idée de ces deux épisodes c'est que pour devenir un être humain complet et équilibré, il faut bien intégrer à son être et incarner de manière saine tous les stades de ce modèle.
Le problème en fait c'est que quand on passe naturellement d'un stade dominant à l'autre, on a tendance à négliger les priorités et les forces du stade précédent.
Trop souvent on n'a pas bien intégré les leçons de ce stade. Alors qu'il y a du bon à garder dans tous les stades.
...
Bref commençons le guide.
...
Pour rappel le premier stade du modèle des Dynamiques Développementales en Spirale c'est le Beige.
Et les priorités de ce stade Beige, c'est la survie individuelle.
Avoir une expression saine de Beige, pour résumer ça consiste à garder ton corps en bonne santé et pleinement "allumé".
Et déjà là dans notre société moderne beaucoup de personnes ne sont pas du tout au point.
La première chose que tu dois intégrer à ton mode de vie pour être au point niveau Beige, c'est de bien dormir.
L'essentiel est de dormir suffisamment.
En moyenne on a tous besoin entre 7 et 8h de sommeil.
Ça peut être plus, ça peut être moins. Ce qui compte c'est d'avoir la quantité optimale pour que ton corps se recharge pleinement.
Ensuite au niveau du sommeil, le deuxième paramètre le plus important c'est d'avoir un bon lit.
Si tu n'as pas un bon lit, tu fais vraiment une erreur stratégique stupide.
Avec tout le temps qu'on passe dans notre lit, il faut vraiment investir dans de la qualité.
La qualité de ton lit ça peut faire une très grosse différence sur la qualité de ton sommeil et sur la qualité de ta santé en général.
Avoir un matelas de merde ça peut te niquer le dos, ça peut t'empêcher d'avoir une bonne récuparation et ainsi avoir un impact négatif sur ton humeur, ton énergie, ta productivité, etc.
...
Troisième paramètre d'un bon sommeil, la régularité.
Il faut essayer de te coucher à la même heure et de te lever à la même heure,
de sorte à ce que ton horloge biologique trouve un rythme stable sur lequel se caler.
...
Du reste il faut essayer de maximiser le silence et enlever toute source de lumière, aussi petite soit-elle.
Ça peut vraiment aider à avoir un sommeil profond et récupérateur.
Et si vous ne savez pas pourquoi c'est stupide de négliger son sommeil, je vous conseille vivement le livre "Pourquoi nous dormons" de Matthew Walker.
...
Ça c'était pour le sommeil, ensuite au niveau du stade Beige il y a aussi l'alimentation.
Pareil l'alimentation je pourrais en faire des vidéos et des vidéos donc je vais m'arrêter à l'essentiel.
Tu dois essayer de manger bien, et je pense qu'on sait tous plus ou moins ce que c'est au fond.
En gros éviter au maximum la bouffe transformée, éviter de grignoter, éviter les carrences, éviter au maximum la bouffe de merde, limiter le sucre,
faire tout un tas de tests avec ton corps pour trouver ce qui te convient et ce qui ne te convient pas,
faire des jeûnes de temps en temps et/ou du jeûne intermittent,
pour permettre à ton corps de se soigner.
En fait si tu manges tout le temps ton corps n'a jamais le temps d'entrer dans des processus d'élimination profonds.
Et tu augmentes tes chances de déglinguer ton corps et de développer des cancers.
Pareil l'alimentation tu en as pour jusqu'à la fin de ta vie, et c'est les fondations de ta santé physique et mentale ;
donc même si c'est clairement la merde pour s'y retrouver dans ce qui est bon et ce qui n'est pas bon dans toutes les informations contradictoires sur la nutrition,
ça serait une erreur stratégique stupide de ne pas expérimenter et d'investir pour trouver ce qui est optimal pour toi.
...
Aussi il ne faut pas oublier de rester hydraté et de boire beaucoup d'eau.
Ça peut faire une sacrée différence sur la stabilité de notre niveau d'énergie.
Bien boire beaucoup d'eau le matin au réveil,
puis toujours avoir une bouteille proche de soi pour ne pas oublier de boire quand on est occupé.
C'est très facile de tomber dans le piège et de se retrouver fatigué inutilement à cause de ça.
...
Ensuite bien sûr, faire de l'exercice physique régulier pour ne pas que ton corps s'éteigne.
Beaucoup de personnes disent que faire de l'exercice ça booste notre humeur et notre énergie.
Mais en fait ce n'est pas tellement vrai.
En fait c'est plutôt que quand on ne bouge pas on entre dans une forme légère de déprime.
On est diminué.
Si tu ne donnes pas de raisons à ton corps de rester allumé et en bonne forme, il ne va pas se maintenir, il va entrer dans une forme d'hibernation.
Et à notre époque la plupart des personnes ont beaucoup de périodes dans leurs journées où ils ne bougent pratiquement pas ;
et ce n'est pas bon du tout, c'est toxique, ce n'est pas mieux que de manger régulièrement de la malbouffe ou que de fumer régulièrement par exemple.
Parce qu'on a besoin de mouvements pour que certains processus fonctionnent normalement.
Pareil ton corps c'est pour la vie, donc ce serait une erreur stratégique stupide de ne pas trouver des moyens de l'entretenir qui te plaisent un tant soit peu.
...
Et pour en finir sur les recommendations associées au stade Beige.
Ferme ta bouche :)
Respire autant que possible lentement et par le nez. Diminue ta ventilation.
Beaucoup de personnes l'ignorent mais respirer moins c'est en fait bien meilleur pour la santé que de respirer beaucoup.
Parce que le volume d'air qui passe dans ton corps conditionne tout un tas de processus qui s'y passent,
et quand tu respires trop, ben tu es dans un état de stress chronique en fait.
...
Ensuite toujours au niveau du stade Beige, fais des petites séances de méditation régulières. Minimum 2 minutes par jour.
Ça va te stabiliser et t'optimiser mentalement et énergétiquement.
Bannis le porno et évite complètement de te masturber si tu es dépendant.
Le porno c'est beaucoup beaucoup trop stimulant et addictif pour le cerveau,
si tu en consommes régulièrement ça va te dérégler notamment au niveau de la dopamine,
et tu vas devenir une sous-version de toi-même, une larve ;
Et comme c'est extrêmement difficile d'avoir une consommation saine et contrôlée de porno étant donné que ça atteint directement des zones primitives du cerveau,
que ça se renouvelle à l'infini, que ça te fait rentrer dans des boucles, que c'est addictif,
ben le plus simple c'est vraiment de le bannir complètement et d'en rester éloigné pour ne plus y penser.
...
La masturbation sans porno par contre c'est ok de temps en temps,
mais seulement si tu arrives à te contrôler et faire ça avec la bonne énergie comme je l'expliquais dans l'épisode 145.
Et évite d'éjaculer trop souvent surtout.
Comme je vous le disais il y a quelques épisodes,
ce n'est pas du tout gratuit et anodin d'éjaculer, ça fout le désordre d'un point de vue de l'équilibre hormonal,
qui lui même fout le désordre dans l'équilibre de ton humeur et de ton énergie mentale.
Ça va être difficile d'être au top de manière stable si tu te vides à tout va.
...
En revanche avoir de vrais rapports sexuels complets et multi-dimensionnels peut être très bon pour ta santé,
pour plein de raisons différentes.
C'est difficile de se sentir particulièrement fier après une branlette, aussi épique eut elle été cette branlette.
En revanche après avoir fait l'amour de manière épique, tu vas te sentir victorieux et ça va booster ton humeur.
Au delà de ça bien sûr d'un point de vue émotionnel, du contact humain, des calins, etc il y a plein de bonnes choses pour la santé avec les rapports sexuels ;
recevoir et exprimer de la tendresse ça fait du bien,
exprimer de l'animosité ça fait du bien aussi.
...
Mais en fait rien que sur le plan physique les rapports sexuels c'est top.
Parce que de 1 / ça amène beaucoup de sang dans la zone du bas du ventre, et avec toutes les secousses et les va et vient ça fait beaucoup de bien à la circulation.
De 2 / pour durer ça fait travailler ton contrôle de toi et de ta respiration dans des conditions où c'est plus difficile vu que l'excitation va naturellement monter. Franchement il n'y a rien de tel pour mesurer ses progrès en méditation.
Et de 3 / ça fait travailler ton cardio sans que ce ne soit chiant.
Mais encore une fois pour avoir tous les bénéfices il faut faire durer et rendre ça épique ;
si ça dure 5 minutes et que tu éjacules ça ne sert à rien ;
ça va plutôt faire l'effet inverse en fait.
Et si tu n'arrives pas à durer,
bien souvent ça veut dire que mentalement tu te fais dominer par ton énergie sexuelle et donc que tu as du travail de contrôle de toi à faire
pour intégrer le sexe de manière saine à ta vie.
...
Donc tout ça c'était pour le stade Beige.
Le premier stade.
Dans le prochain épisode on traitera les recommendations pour les 7 stades suivants de manière plus synthéthique.
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
Pour bref rappel le modèle des Dynamiques Développementales en Spirale s'intéresse à l'évolution dynamique du fonctionnement de l'esprit humain, de sa vision du monde, de ses valeurs, de ses priorités en relation avec l'évolution des conditions de vie.
Ce modèle il cartographie huit stades développementaux de l'esprit humain adulte,
chaque stade étant associé à une couleur,
et chaque stade étant en gros un mode de fonctionnement.
Et dans l'épisode d'aujourd'hui et le précédent on va utiliser ces différents stades développementaux comme une grande carte pour guider notre développement personnel.
L'idée de ces deux épisodes c'est que pour devenir un être humain complet et équilibré, il faut bien intégrer à son être et incarner de manière saine tous les stades de ce modèle.
Le problème en fait c'est que quand on passe naturellement d'un stade dominant à l'autre, on a tendance à négliger les priorités et les forces du stade précédent.
Trop souvent on n'a pas bien intégré les leçons de ce stade. Alors qu'il y a du bon à garder dans tous les stades.
...
Dans l'épisode précédent j'ai déjà traité les recommandations pour le premier stade, le stade Beige,
et dans l'épisode d'aujourd'hui je vais traiter les recommandations pour les 7 stades suivants.
...
...
Donc après le stade Beige on passe au stade Violet.
Pour rappel le Violet c'est grosso-modo le stade de la tribu.
Avoir une expression saine de Violet ça consiste à être quelqu'un sur qui on peut compter.
On pourrait aussi dire que c'est savoir avoir des relations humaines proches et solides.
Et donc ça ne veut pas dire avoir plein de relations superficielles, être en permanence avec du monde, etc
Non tu peux être hyper sociable en surface et en même temps être incapable d'avoir des relations proches et solides qui tiennent le choc.
Les relations superficielles ça ne compte pas pour le stade Violet.
Là on parle de relations dans lesquelles les personnes ont confiance en toi, sont authentiques avec toi et sont contentes d'interagir avec toi quand elles interagissent avec toi en gros.
Tu peux être relativement solitaire ET avoir une expression saine de Violet.
...
On pourrait aussi ajouter à Violet avoir de bonnes relations avec ses parents et avec sa famille.
...
Ensuite on passe au stade Rouge.
Pour rappel, le Rouge c'est grosso-modo le stade de la volonté individuelle et de la détermination.
Le stade du pouvoir déraisonnable et impulsif.
Ce qui est marrant c'est que le Rouge est souvent très mal vu par beaucoup de personnes, comme si c'était un stade toxique.
Alors que non c'est un des stades les plus importants.
Avoir une expression saine de Rouge ça consiste à savoir s'affirmer, à se faire une place dans le monde, à être un individu autonome, indépendant, déterminé, en pleine possession de ses pouvoirs, qui n'hésite pas à utiliser sa force mentale pour défendre ses causes.
Une des grosses caractéristiques de Rouge (par rapport à Orange notamment) c'est la capacité d'être brute et désagréable, et d'en accepter les conséquences.
La capacité de s'émanciper de la tribu (~ Violet) et de rester fort.
La capacité de ne pas se retenir, la capacité de ne pas prendre de pincettes, la capacité de prendre des coups et d'encaisser.
La capacité de faire face à l'adversité.
La capacité de faire des actions au risque de s'opposer à beaucoup de critique, et de le faire sans broncher.
En gros avoir une expression saine de Rouge, ça consiste à devenir le héros de sa propre vie
Et c'est très lié à tout ce que je vous ai raconté dans des épisodes passés sur la mentalité du champion et sur l'arrogance envers la vie.
Ne pas se laisser enfermer dans la raison, ne pas attendre d'avoir le bon plan, aller vers ce qu'on veut, et être inébranlablement optimiste, ne laisser rien ni personne nous arrêter, ça c'est du Rouge.
Et de nos jours, le Rouge c'est clairement le stade sur lequel la plupart des gens doivent travailler.
Parce que le Rouge est complètement réprimé ou refoulé chez la plupart des individus, à un niveau presque pathologique.
En grande partie à cause du conditionnement social moderne.
Et ce n'est pas bien c'est de la faiblesse.
Une société qui manque de Rouge c'est une société faible et passive qui se laisse aller à des dérives sans jamais passer à l'action.
Comme je vous le disais dans l'épisode 90, de nos jours beaucoup de gens ne sont pas assez impulsifs, ils raisonnent trop avant de passer à l'action.
Et généralement tout ce que ça fait, c'est les dissuader d'agir.
Le truc à comprendre c'est qu'il n'y a pas toujours besoin d'une raison logique pour passer à l'action.
Si vous voulez, ne pas passer à l'action parce qu'on ne trouve pas ça logique,
c'est comme ne pas faire l'amour parce qu'on n'a pas envie d'avoir d'enfant ou qu'on sait qu'on ne pourra pas avoir d'enfant.
Sans réaliser que l'expérience en soit vaut le coup d'être vécue et que ça fait partie de ta nature.
Un autre exemple.
Admettons que les problèmes du monde sont objectivement insolubles.
Est-ce qu'on doit pour autant arrêter d'essayer de les résoudre ?
Ben non parce qu'il y aura toujours une partie de nous qui voudra essayer de les résoudre.
Parce que c'est pour ça qu'elle existe cette partie de nous !
...
Bref, ça c'était pour le stade Rouge, ensuite on passe au stade Bleu.
Pour rappel, le Bleu c'est grosso-modo le stade de l'ordre et des règles.
Avoir une expression saine de Bleu ça consiste à vivre sa vie selon des principes et des valeurs, à avoir des codes de conduites, de la discipline, des rituels, des habitudes, etc
Une personne qui a un Bleu faible, en gros elle vit à la zeub et elle ne sait pas vraiment ce qu'elle fait ici sur Terre, sa vie n'a pas vraiment de sens.
Une personne qui a un Bleu faible, il y a plein de facteurs externes qui peuvent impacter ce qui se passe dans sa vie, c'est une feuille dans le vent, elle n'est pas ancrée.
Elle ne contrôle pas son divertissement, elle ne contrôle pas ses indulgences, elle ne contrôle pas les distractions,
et donc ça bouffe la plupart de ses ressouces et ça lui ramollit l'esprit.
À l'inverse une personne qui a un Bleu fort, elle a donné une direction à sa vie et elle fait en sorte de structurer ses activités.
Elle a déterminé ce qui est bien et ce qui est mal pour sa vie, et elle ne se laisse pas aller.
Elle est responsable et se sent mal quand elle dévie trop du "bon" chemin. Et elle se sent bien quand elle reste dans le "bon" chemin.
Par exemple, en ce qui me concerne quand j'ai l'impression de gâcher mon temps, c'est mal pour moi.
Car mon temps est précieux et je me suis promis à moi-même de tout donner pour réussir ma vie.
Alors dès que je me rends compte que je me laisse un peu trop aller, j'ai tendance à me sentir mal vis-à-vis de cette promesse.
...
Ensuite on passe au stade Orange.
Pour rappel, l'Orange c'est grosso-modo le stade de l'individu qui prend son succès en main et qui est le directeur de sa vie.
Avoir une expression saine de Orange ça consiste à dépendre le moins possible de quelqu'un d'autre ou d'un système,
à prendre sa vie en main, à faire des plans, à s'efforcer de devenir la meilleure version de soi-même et d'accomplir de grands objectifs, à avoir plus de valeur en tant que personne, à avoir du succès dans sa vie.
Ça consite à réfléchir de manière analytique à comment on va se faire un chemin dans le monde pour se faire la meilleure place possible.
Ça consiste également à avoir une pensée rationnelle suffisamment développée de sorte à être pragmatique et à calculer ses croyances et ses actions si on peut dire.
Au niveau de la pensée, l'expression malsaine d'Orange en gros c'est être une personne hyper-rationnelle, hyper-critique, anti-spirituelle,
qui ne jure que par la science, qui ne perd jamais une occasion pour empêcher l'expression de ce qui n'a pas été prouvé,
qui d'ailleurs ne croit pas au libre-arbitre parce qu'on n'a pas la preuve scientifique qu'il existe,
qui voit l'amour et les autres sentiments comme de simples réactions chimiques
et qui est globalement pessimiste et déprimée sur les bords en fait.
...
Ensuite on passe au stade Vert.
Pour rappel, le Vert c'est grosso-modo le stade du bien-être, de la paix intérieure , de la connexion humaine et des idéaux.
Avoir une expression saine de vert ça consiste à être conscient des limites toxiques de l'ambition, ça consiste à savoir mettre le pied sur la pédale de frein.
À savoir s'accepter comme on est, savoir arrêter toute cette activité sans fin de temps en temps et accepter le présent.
Ça consiste également à prendre le temps de faire de l'introspection et de mieux se connaître intérieurement.
Ça consite aussi à aider les autres, à faire preuve d'empathie, à contribuer à des causes sociales, à être concerné par l'état du monde, et être conscient et responsable de son impact sur l'environnement, et à vouloir un monde meilleur.
...
Ensuite on passe au stade Jaune.
Pour rappel le Jaune c'est grosso-modo le stade de la pensée complexe, de la réflexion par soi-même et de la vision hollistique, intégrative et multi-perspectives.
Avoir une expression saine de Jaune, ça consiste à être capable de prendre plusieurs perspectives, et de faire preuve d'empathie idéologique envers les différentes positions et les différents stades, d'être capable de les comprendre.
Ça consiste également à augmenter sa capacité d'avoir plusieurs variables en même temps dans la tête, en exerçant sa pensée.
Un Jaune bien développé ne va jamais se contenter d'une vision simpliste et se laisser emporter dans des émotions négatives quand il sera confronté à des visions différentes de la sienne.
Quand il sera confronté avec des personnes qui sont coincées dans un stade, il va adopter leur langage et aller avec leur flot.
Avoir une expression saine de Jaune, ça consiste également à prendre et intégrer ce qu'il y a de bon dans toutes les perspectives, de sorte à être le plus fonctionnel possible.
Une Jaune bien développé ne va jamais causer du mal si c'est inutile, il va chercher la meilleure solution pour lui et pour les autres.
Avoir une expression saine de Jaune, ça consiste également à devenir un penseur qui ne se contente pas de se plaindre des problèmes du monde, mais qui s'efforce de les comprendre à un niveau systémique.
C'est à dire de comprendre tous les éléments qui contribuent à un problème, pour comprendre comment ce problème fonctionne, de sorte à développer les meilleures solutions.
...
Et enfin on passe au stade Turquoise.
Pour rappel le Turquoise c'est grosso-modo le stade de l'unification avec le Tout.
Et avoir une expression saine de Turquoise, ça consiste à avoir un éveil spirituel quasi-permanent,
être capable de se réaliser comme le tout, sortir de la perspective humaine egoïque,
et opérer mentalement depuis une forme d'Amour absolu.
...
Voilà avec tout ça, vous avez une super carte mentale pour guider votre développement personnel.
Sur cette carte, vous avez sûrement des points forts et des points faibles.
Et en gros tous vos points faibles ben c'est ça que vous devez travailler le plus.
C'est en développant et en intégrant sainement tous les stades que vous aurez les fondations pour avoir une vie épanouie.
Si vous avez un stade qui est à la ramasse et mal intégré, vous pouvez être sûr que vous allez le payer d'une manière ou d'une autre.
Après peut-être que vous n'avez pas encore débloqué toutes les couleurs.
Le Jaune en particuler il y a très peu de personnes qui l'ont vraiment débloqué, et le Turquoise il n'y a quasiment personne.
Ce qui compte surtout c'est de bien intégrer les stades en dessous du dernier stade que vous avez débloqué,
et de faire ce qu'il faut pour aller vers les nouveaux stades.
...
Aussi dans cette vidéo je n'ai que très peu abordé l'aspect toxique des stades qui sont non pas sous-développés en nous,
mais surdéveloppés en nous.
C'est un autre genre de problèmes et c'est très important aussi.
Et j'en reparlerais sûrement un de ces quatre, mais en attendant vous pouvez les deviner assez facilement avec les deux vidéos précédentes,
étant donné que l'émergence d'un stade arrive quand un stade est devenu toxique et crée trop de problèmes,
et que j'ai brièvement décrit ces problèmes.
...
Sur ce je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
À la fin du dernier épisode, je vous disais que pour évoluer, il faut accepter et embrasser le risque et l'incohérence vis à vis de sa réalité individuelle.
Il faut un peu débrancher son cerveau et tout ce qu'on a construit depuis qu'on est né quoi.
C'est le seul moyen de sortir des boucles identitaires et narratives.
...
Je vous disais que pour moi ça fait partie des clés essentielles pour faire évoluer sa mentalité de manière perpétuelle.
C'est vraiment deux trucs qui m'ont fait évoluer de manière astronomique ces 10 dernières années,
et qui me font faire des choses que personne ne fait.
J'irais jusqu'à dire que c'est un moyen naturel de débloquer son intelligence, sa créativité et ses possibilités.
...
Beaucoup de gens me considèrent intelligent comme gars,
mais moi je ne me considère pas intelligent du tout dans le sens conventionnel du terme intelligent.
Ça m'arrivait souvent d'être à la ramasse par rapport aux autres pour comprendre les choses à l'école.
Je suis vraiment nul et lent dès qu'il s'agit de raisonner sur des problèmes nouveaux, je me sens perdu.
Je suis obligé de faire un foutu chantier de réflexion pour réussir le moindre truc,
ça ne me vient pas du tout tout seul.
Et au début de ma vingtaine, je me suis souvent demandé mais c'est bizarre cette histoire,
comment ça se fait que beaucoup de personnes me considèrent intelligent,
parce que moi je n'ai pas du tout cette expérience là à l'intérieur.
...
Et comment ça se fait que souvent les mêmes personnes qui me considèrent intelligent,
ben moi je les vois comprendre et apprendre pratiquement tout beaucoup plus vite que moi.
Il y a un truc qui colle pas.
...
Mais en fait si ça collait, c'était parfaitement logique.
Parce que j'ai remarqué que systématiquement,
les gens ils me considèrent intelligent non pas par rapport à ce qui se passe dans ma tête, mais par rapport à ce qui peut en sortir.
Autrement dit ils me considèrent intelligent par rapport à certains de mes résultats qu'ils voient,
et non par rapport au processus qui m'a mené à ces résultats,
qu'ils ne voient pas.
...
Ils infèrent que parce que j'arrive à produire certaines choses qu'ils n'arrivent pas à produire,
je dois forcément être intelligent, c'est à dire que dans ma tête je dois fonctionner comme eux ils fonctionnent mais en plus poussé en gros.
Ils pensent que pour produire ce que je produis je dois avoir des autoroutes mentales super efficaces et bien structurées dans la tête,
que je dois savoir où je vais,
que je dois faire des opérations logiques super complexes et ordonnées là haut, etc
C'est ça l'identité qu'ils projettent de moi.
Je l'ai constaté à répétition et à répétition cette image.
...
Mais en fait moi ça me fait marrer parce que c'est exactement le contraire.
Je suis devenu tellement fort à être stupide,
à débrancher tous les construits de mon cerveau,
à ne pas suivre de structure ou de plan "logique",
à me perdre dans mon esprit,
à passer du temps à tenter n'importe quoi jusqu'à ce que ça marche,
sans me questionner si c'est possible ou pas,
sans me questionner si c'est cohérent ou pas,
ce qui fait que paradoxalement j'arrive à sortir des choses intelligibles un peu folles qui sortent complètement des conventions de la réalité partagée.
...
Pour moi le principe est simple.
Si tu veux produire des trucs de fous dans ta vie, il faut penser comme un fou,
sinon ça ne marchera pas.
...
Paradoxalement le fait que j'ai des difficultés et que je me sente perdu quand je raisonne sur des problèmes nouveaux,
que je ne sâche pas du tout où aller,
ben ça a développé en moi une ouverture,
ça a développé en moi une façon de fonctionner et une flexibilité qui m'aident sur le long terme.
C'est ça qui m'a conditionné à raisonner sans conditonnements en fait.
Sans a priori.
Et par conséquent je suis devenu à l'aise avec le fait d'être perdu au lieu d'être anxieux.
Parce que j'ai remarqué que quand je suis perdu, ben j'explore et je crée sans cesse de nouveaux chemins.
Sans me faire influencer par toutes les constructions de mon passé.
...
Sur le court terme ce n'est pas très efficace parce que trouver et créer de nouvelles routes c'est beaucoup plus lent et moins sûr que d'emprunter des routes déjà aménagées.
Mais sur le long terme ça ouvre à des possibilités de développement plutôt que de les fermer.
Parfois je me perds tellement dans les chemins tordus que je trace que je tombe sur beaucoup de choses inattendues et intéressantes.
...
Une personne qui arrive à s'orienter rapidement et qui ne se sent pratiquement jamais perdue,
elle va avoir du mal à être flexible et à sortir de sa façon de penser si elle ne fait pas l'effort de se perdre.
...
Quand tu te permets de te perdre, tu te permets en fait de redevenir flexible,
d'explorer et de créer librement des nouvelles routes, des nouvelles connexions sans jamais t'enraciner dans les routes déjà créées.
...
Et beaucoup de personnes ont du mal à se perdre en fait.
parce qu'elles ont été conditionnées à la fois par leur nature et par leur éducation,
à ne pas se perdre.
Elles voient ça comme quelque chose de négatif qui n'a aucun bénéfice.
Elles se sentent mal à l'aise quand elles sont perdues,
elles ont l'impression d'être bêtes et incompétentes par rapport à ceux qui ne se perdent pas.
Et donc elles essaient de le cacher et de se forcer à avancer le plus vite possible pour que personne ne le remarque.
Et bien sûr le système scolaire n'aide pas du tout à ça,
parce que quand tu es évalué tu as un temps très limité pour rendre ta copie,
et donc tu n'as pas le temps de te perdre, il faut avancer.
Tu n'as pas le temps de vraiment réfléchir aux possibilités il faut rapidement que tu utilises un plan à suivre et que tu t'y tiennes.
...
Même moi pendant une grande partie de ma vie,
je n'aimais pas du tout être perdu parce que personne ne m'avait dit que c'était bénéfique de se perdre,
et que je n'avais pas encore eu les conditions pour me rendre compte de moi-même de l'avantage que ça me conférait sur le long terme.
Mais durant ma vingtaine, durant mes études supérieures, ça a fini par devenir frappant.
Le nombre d'idées intéressantes et de solutions originales que je produisais au cours de l'année était largement au dessus des autres,
et les autres me considéraient intelligent du coup ;
alors qu'en même temps moi ben je voyais bien que les autres comprenaient et apprenaient pratiquement tous les nouveaux trucs beaucoup plus vite que moi en cours,
j'étais à la ramasse sur la plupart des critères de performances classiques.
Donc ça me faisait me poser des questions ce contraste.
Il y a un truc qui ne collait pas.
...
Et à force d'observations et d'échanges avec les autres,
j'ai fini par avoir une révélation et réaliser qu'en fait c'est précisément parce que je galérais plus qu'eux,
qu'éventuellement je produisais des trucs qu'ils trouvaient intelligents.
L'ironie haha
En fait ils ne se perdaient pratiquement jamais comparé à moi.
Ils apprenaient et ils avançaient tellement vite qu'ils n'avaient pas le temps de prendre du recul et d'envisager toutes les possibilités alternatives.
Ils n'avaient pas le temps de penser profondément.
Et c'est ça qui leur faisait manquer d'ouverture et de flexibilité.
La même ouverture et la même flexibilité qui me permet de connecter des choses différentes ensemble, de trouver des solutions originales à des problèmes,
et au bout du compte, de paraître intelligent.
...
Bien sûr quand on présente les choses comme ça
ça paraît assez logique ces relations de causes à effets,
mais pour moi ça a été long à comprendre.
...
Et depuis ce temps là, eh bien j'ai compris que ça ne servait à rien de me comparer avec les autres et de me sentir mal à l'aise quand je vois qu'ils vont beaucoup plus vite que moi et que je suis à la ramasse.
J'ai compris que la plupart des indicateurs court-terme ne voulaient rien dire sur le long terme.
...
...
Croyez moi à notre époque il n'y a pratiquement personne qui comprend de manière nuancée comment fonctionne vraiment l'intelligence et le potentiel intellectuel.
L'intelligence est pour moi un des termes les plus galvaudés qui soit,
il y a encore beaucoup de malentendus à ce niveau.
Et les nuances sur l'intelligence et le potentiel intellectuel que je vous explique là,
et surtout celles que je vais vous expliquer dans le prochain épisode,
et dans des épisodes qui viendront plus tard dans le futur,
il y a des chances que vous n'en entendiez parler nul part ailleurs.
...
Quand une personne est très intéressée par des domaines que l'on associe à des personnes intelligentes,
et passe beaucoup de temps dans ces domaines "intellectuels",
on va tout de suite inférer qu'elle est intelligente.
Alors qu'en fait ça peut être juste une question d'intérêts.
Ça se trouve cette personne elle galère pas mal,
mais comme ça l'intéresse énormément ça ne la dérange pas de galérer.
...
De la même manière, quand une personne produit des choses particulièrement intelligentes au cours de sa vie,
on a naïvement tendance à inférer que ça doit se transcrire dans toutes les mesures d'intelligence que l'on peut prendre d'elle sur le court terme,
et que donc si elle passe des tests de QI par exemple, elle va avoir un score très élevé.
Mais c'est absurde.
Si vous m'avez bien suivi alors vous comprenez bien qu'avec des tests d'intelligence classiques,
quand on a un cerveau qui fonctionne et procède comme le mien il va peut-être y avoir une ou deux mesures pour lesquelles on va bien performer, et tout le reste sera plutôt médiocre.
Et ce n'est pas parce que le test de QI est fondamentalement nul,
non il mesure très bien certains aspects importants de l'intelligence.
C'est juste que prendre des mesures n'est pas l'équivalent d'évaluer en totalité.
C'est impossible de mesurer certains aspects de l'intelligence avec un test que l'on puisse vraiment appeler un test.
...
Il y a plein de raisons pour ça mais pour moi la principale c'est que l'échelle temporelle et les conditions dans lesquelles certains aspects de l'intelligence peuvent être mesurés convenablement sont pratiquement incompatibles avec le concept même de test.
Tous les tests vont par défaut éliminer ces aspects ou être myopes à ces aspects.
Seule la vie peut tester ces aspects.
...
C'est un peu comme d'essayer d'évaluer le potentiel de fertilité d'un terrain une semaine après avoir planté une graine.
Ou encore d'extraire un échantillon de cellules d'un poumon et d'analyser leurs fonctions.
Tu ne pourras jamais comprendre et évaluer toutes les fonctions du poumon.
...
On met tellement de limite de temps dans les tests
que l'on néglige l'importance de facteurs nuisibles à la performance à court terme mais bénéfiques sur le long terme.
Par exemple la lenteur, qui est associée à la profondeur de traitement, à l'analyse et au brassage de nombreuses informations.
Sur un test à court terme toutes les personnes qui sont lentes parce qu'elles traitent la situation plus profondément que nécessaire
ou qu'elles utilisent une partie de leurs ressources temporelles et attentionnelles pour brasser beaucoup d'informations et faire des recoupements qui ne sont pas nécessaires pour "marquer des points",
eh bien ça donnera l'impression qu'elles ne sont pas efficaces ou qu'elles ont des déficits de concentration, des déficits de filtrage, des déficits à engager les bonnes ressources.
...
Mais le truc c'est que dans la vie réelle toutes les situations sont connectées et distribuées.
Et un traitement supplémentaire qui parait inutile pour la situation présente,
peut en fait avoir des bénéfices qui se transférent dans le temps
et être à la source d'une adaptation conséquente sur le long terme.
...
Au delà de ça, la plupart des capacités de synthèse de notre esprit nécessitent au moins des jours pour s'exprimer,
car on a besoin de bien digérer les informations qu'on a traité.
Et donc pareil la capacité de synthèse, et je dirais même sa cousine la capacité de vision d'ensemble,
ce sont des capacités qui passent largement à la trappe dans les évaluations.
...
Bref sur ce, on continue de parler de toutes ces dynamiques pour débloquer notre potentiel et nos possibilités dans le prochain épisode !
En attendant, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
Pour la douzième et dernière partie de la série sur la loi d'attraction, l'optimisme et la psychologie humaine.
À la fin du dernier épisode, je vous disais qu'en fait,
on n'a pas tellement besoin d'attirer les bonnes choses dans sa vie.
On a surtout besoin de les percevoir.
D'y porter attention.
De sorte à pouvoir agir vis-à-vis de ces choses.
Ce qui est beaucoup moins évident qu'il n'y paraît.
Ça demande de la préparation interne.
Il y a plein de choses qui sont là mais qui sont complètement en dehors de notre champ de conscience parce qu'elles sont en dehors de notre narration.
Et une fois que l'on change notre narration et qu'elles entrent dans notre champ de conscience, on a l'impression qu'on les a attiré.
Mais non, en fait c'est juste qu'on a porté attention dessus.
...
En fait quand quelque chose va prendre de l'importance dans votre vie,
vous allez avoir l'impression de le voir beaucoup plus qu'avant.
Vous allez avoir l'impression que c'est anormal,
et que le monde a changé.
Mais en fait non.
Parce que le fait que cette chose a pris de l'importance pour vous va changer le système de filtrage attentionnel de votre cerveau dont je vous parlais dans l'épisode 12.
...
Par exemple si une personne que vous connaissez bien et que vous voyez souvent achète une nouvelle voiture.
Ben par la suite il se peut que vous aillez l'impression que d'un coup ce modèle de voiture est devenu beaucoup plus commun.
Tout simplement parce que vous ferez beaucoup plus attention dès que vous verrez la même voiture ailleurs.
Vous la remarquerez davantage.
...
De la même manière une fois que vous allez intégrer un nouveau mot à votre vocabulaire,
vous allez avoir l'impression de l'entendre un peu partout alors que vous aviez l'impression de ne l'avoir jamais entendu avant.
Et ça va vous paraître bizarre.
Comme une sorte de coïncidence invraisemblable que tout le monde utilise ce mot juste quand vous venez de l'apprendre.
Mais en fait c'est tout simplement qu'avant d'intégrer son sens,
ce mot vous passait complètement hors de la conscience dès que vous l'entendiez.
...
Ce n'est pas de l'attraction à proprement parler,
c'est un effet d'amorçage attentionnel inconscient très complexe.
...
Imaginez que vous rentrez dans une librairie et que vous tombez sur un livre qui correspond parfaitement à vos pensées.
Vous croyez que vous aurez attiré ce livre dans votre vie ?
...
Non vous aurez tout simplement porté attention sur ce livre parmi tous les autres livres disponibles.
...
Pratiquement toutes les librairies du monde ont des rayons remplis de livres qui peuvent vous apprendre plein de choses sur le monde et la vie.
...
Et donc si vous avez envie d'apprendre ces choses,
vous n'avez pas besoin d'attirer ces livres,
vous avez juste besoin de les percevoir, d'aller vers eux et de les ouvrir.
...
Mais ces livres sont comme invisibles pour tous les gens qui n'ont pas en amont une profonde intention d'apprendre ce qu'ils renferment.
Car pour ouvrir un livre, il faut être soi-même ouvert à l'ouvrir.
Si on n'y est pas ouvert, on passe à côté sans les remarquer.
Alors même que beaucoup de ces livres pourrait bien avoir le pouvoir de changer notre vie.
...
Et bien sûr de manière plus abstraite on peut imager le monde comme une librairie géante,
et les livres que contient cette librairie comme des personnes, des idées, des projets, des opportunités, des solutions à des problèmes, etc.
...
Encore une fois, il n'est pas tellement question d'attirer les bonnes choses dans sa vie,
il est question d'y porter attention et d'aller vers elles.
...
Et ça, ça passe par un travail d'amorçage et de préparation interne, en amont de l'expérience.
...
Du coup, dit autrement,
penser, de manière générale,
c'est calibrer sa perception, son identité, et sa narration du monde.
C'est calibrer son rêve.
...
Ce qui domine votre esprit va dominer votre rêve de la réalité.
C'est en ça qu'il y a manifestation.
...
Au delà du problème conceptuel de l'attraction,
un des problèmes pragmatiques que j'ai avec la loi d'Attraction,
c'est qu'entre l'entrée "Je pense" et la sortie "Je reçois ce qui correspond à ma pensée",
il y a juste "je ressens et je crois ce que je pense".
Donc,
1 / "Je pense",
2 / "je ressens et je crois ce que je pense",
3 / "je reçois ce qui correspond à ma pensée".
...
Alors que pour moi c'est plutôt,
1 / "Je pense",
2 / "je perçois, je fais et j'incarne ce que je pense",
3/ "je reçois ce qui correspond à ma pensée".
...
Tout commence par la pensée, certes, mais ce n'est pas la pensée qui produit directement les résultats.
C'est plutôt la perception, les actions et la façon d'être mis en accord avec la pensée.
Vos pensées peuvent vous faire voir ou ne pas voir certaines choses.
Vos pensées peuvent aussi vous faire faire ou ne pas faire certaines actions.
Et ce sont cette perception et cette non perception,
ces actions et ces inactions qui construisent votre façon d'être et d'exister.
...
Et c'est cette façon particulière d'exister que vous avez,
qui conditionne ce que vous "attirez", ce que vous "manifestez",
ou plus précisément ce qui vous arrive.
...
Bref sur ce voilà qui clos cet épisode et cette série sur la loi d'attraction, l'optimisme et la psychologie humaine.
...
Avec cette série, j'ai apporté un regard différent sur les phénomènes qui se cachent derrière la loi d'attraction.
Encore une fois mon but n'est pas de dire que la loi d'attraction, c'est faux et ça sert à rien,
écoutez ce que je dis, c'est mieux.
Non.
Pas du tout.
La loi d'attraction, ça compacte plein de phénomènes dans une seule idée, et en ce sens, c'est génial,
et ça le restera pour cette raison.
Parce que rendez-vous compte, il m'a fallu 12 vidéos pour expliquer tout ce à quoi cette idée renvoie.
Et croyez moi il y a encore beaucoup de choses à dire, on a juste gratté la surface.
Si tu vis ta vie en respectant cette unique idée de la loi d'attraction,
tu respectes plein de trucs sans t'en rendre compte.
....
Bref la loi d'attraction est un outil métaphorique plus simple à utiliser et à comprendre que les outils que je propose.
Et donc qui convient davantage aux débutants ou aux gens qui n'ont pas envie de tout comprendre.
...
Il y a de la place pour plusieurs modèles dans ce monde.
De sorte à ce que chacun utilise celui qui lui convient le mieux vis-à-vis du stade de conscience auquel il se situe actuellement.
...
Ici sur ma chaîne,
on va pousser assez loin dans les détails et dans la compréhension,
parce que moi c'est ce qui me correspond et qui m'intéresse de comprendre le monde en profondeur.
Et si vous appréciez le contenu que je propose,
c'est que c'est sûrement votre cas aussi.
...
Sur ce,
Je vous dis à bientôt pour une prochaine série de vidéos.
Qui sera encore plus profonde que celle là.
On va parler davantage des biais du cerveau, de la perception existentielle, de la prédiction et du rêve de la réalité par l'esprit, et de tout ce que ça implique.
...
Pour l'instant si vous êtes rationnel ça peut sûrement vous paraître complètement woowoo que j'assimile la perception de la réalité à du rêve.
Mais vous allez comprendre qu'en fait ça n'a rien d'aberrant, au contraire.
En fait techniquement c'est beaucoup moins aberrant que l'idée naïve qu'on a de comment marche notre perception.
...
Bref, en attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout et je vous dis à très bientôt,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
Pour le troisième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
...
Question.
Quand on rêve la nuit.
On est où ?
Dans notre rêve en train de vivre des expériences ? Ou dans notre lit en train de dormir ?
...
Ce n'est pas évident d'y répondre.
...
Mais cette question, gardez la bien en tête, ça va vous aider à comprendre ce que je vais raconter.
...
...
Vous savez,
la raison pour laquelle quand on rêve la nuit on n'arrive pas à voir que c'est un rêve,
c'est parce qu'on n'arrive pas à prendre de recul sur la scène que l'on vit.
Quand on dort, à chaque instant de notre rêve, notre cerveau ne produit que la scène que l'on perçoit.
Mais ça on ne le réalise pas, parce qu'on est trop happé dans cette scène pour réaliser qu'il n'y a rien d'autre.
Quand on vit ce rêve, on infère que cette scène que l'on vit et qui évolue,
est une perception subjective d'un monde objectif beaucoup plus grand qui est en mouvement.
On infère que cette scène que l'on vit et qui évolue,
est une petite ouverture sur ce monde beaucoup plus vaste dans lequel on se trouve.
...
Cela dit si on pouvait prendre du recul, on se rendrait compte que ben en fait non,
à chaque instant,
il n'y a que la scène que l'on vit qui existe, il n'y a pas de monde.
Autrement dit on se rendrait compte que cette scène existe dans du vide et que notre cerveau joue un jeu avec nous.
Et donc c'est précisément parce qu'on ne voit pas au delà des bordures de la scène que l'on vit dans notre rêve,
que l'on croit à ce rêve.
On infère que les bordures de chaque scène n'existent pas.
...
Si on voyait ce que notre cerveau ne nous montre pas, le rêve tomberait à l'eau.
Mais évidemment notre cerveau a évolué pour ne pas nous montrer ce qu'il ne nous montre pas,
bien au contraire !
...
C'est seulement quand on se réveille, quand on change de perspective,
et que l'on repense au rêve dans le contexte hors du rêve,
que l'on se rend compte que l'on s'est joué un sacré numéro !
...
Et ça qu'est-ce que ça nous indique ?
Ben ça nous indique que notre cerveau est plutôt un expert pour jouer des numéros capables de nous convaincre.
...
Quand on voit un film au cinéma c'est un peu pareil.
Il n'y a que les scènes du film qui existent, on est d'accord.
Le monde dans lequel se passe le film n'existe pas vraiment.
Mais comme on passe de scène en scène, on a l'impression que le monde du film existe au delà de la scène que l'on perçoit.
On rentre dans le jeu.
On infère que les bordures de chaque scène n'existent pas,
et que ces scènes sont juste des petites ouvertures sur un monde beaucoup plus grand dont on suit le déroulement.
Par exemple quand un personnage n'est plus présent dans une scène,
on infère que ce personnage il est toujours ailleurs, quelque part dans le monde du film.
Et c'est toutes ces inférences qui permettent à notre esprit de quitter le monde réel, et de rentrer dans le monde du film,
de lui accorder du sens.
Si on voyait les bordures des scènes,
et donc que ce serait bien visible que ce ne sont que des scènes qui sont cousues sur une autre réalité,
c'est comme pour le rêve, le monde du film tomberait à l'eau,
où tout du moins on serait beaucoup moins investi dedans.
L'immersion dépend d'un ajustement bien pensé de ce qui est montré et de ce qui n'est jamais montré.
Et qui donne cette sensation que tout ce qui est projeté existe.
...
...
Et donc pourquoi je vous raconte ça ?
Eh bien je vous raconte ça parce que même si le monde réel existe bel et bien,
on en fait exactement la même chose.
...
...
De base, le monde réel, on l'aborde aussi scène par scène.
Fragment par fragment.
Petite perspective par petite perspective.
Et de ces scènes, on en fait un film à notre propre sauce.
Notre esprit est comme une sorte de projecteur.
Et d'une certaine manière, notre capacité naturelle à apprécier les films doit d'ailleurs être liée au fait que notre perception de la vie est déjà une sorte de film.
...
On conceptualise le monde réel, comme étant celui que l'on voit dans les scènes de notre perception.
Et on ne réalise jamais les bordures des scènes que l'on perçoit.
Alors que les scènes de notre perception sont tout aussi cousues sur une autre réalité que les scènes d'un film.
Chaque scène que l'on perçoit est chargée de présupposés sur l'existence.
Des présupposés que l'on ne questionne jamais.
Et tout ce que l'on perçoit de la vie, ce sont ces scènes de notre vie.
Pour la plupart, on ne quitte jamais cette interface utilisateur de la réalité pour explorer ce qui produit cette expérience utilisateur.
...
Et c'est ça qui fait qu'on ne réalise pas ce qu'est profondément la réalité.
En elles-mêmes, les scènes de notre perception de la vie sont toujours décontextualisées vis-à-vis de la nature profonde de la réalité.
Et c'est aussi ça qui fait que le théâtre de la vie fonctionne.
Sans toutes ces limitations, ces présupposés, et ces recontextualisations, il tomberait à l'eau lui aussi.
Si tout le monde voyait ce que nos cerveaux ne nous montrent pas, la vie sur Terre n'aurait rien à voir.
En fait, d'une certaine manière, on fait partie d'une sorte de grand jeu cosmique.
...
...
...
Au début de cette série d'épisodes, je vous disais que l'on vivait dans une matrice de notre propre création.
Une matrice à plusieurs niveaux.
Je vous avais brièvement expliqué à quoi ça correspondait de sortir du premier niveau,
et à quoi ça correspondait de sortir du deuxième niveau.
...
Et donc sortir du deuxième niveau de la matrice,
ou autrement dit sortir de la matrice de la perception existentielle,
c'est sortir de ces limitations, de ces présupposés et de ces recontextualisations là.
C'est sortir du jeu.
Et c'est vraiment très très troublant.
À partir de là tout change, et en même temps, rien ne change.
...
C'est un peu comme si vous étiez un personnage dans un film.
Un personnage qui pense qu'il y a quelques décennies de ça,
tout a commencé pour lui ;
il est né, il est rentré en scène dans le monde dans lequel il se trouve et il a commencé à vivre sa vie en suivant sa propre volonté.
...
Et dans ce film la seule chose à laquelle vous avez accès ce sont les scènes dans lesquelles vous êtes.
Dans certaines scènes vous vous rappelez de votre histoire.
Oh vous ne vous rappelez plus trop du début de votre vie,
mais malgré tout vous avez l'impression de savoir qui vous êtes et de savoir dans quel genre de monde vous êtes.
...
Mais, plus loin dans une scène du film, vous réalisez qu'en fait vous êtes dans un film ;
Que depuis le début, vous jouez votre rôle parfaitement comme vous deviez le jouer.
Que vous allez continuer à le jouer parfaitement comme vous devez le jouer.
Et que vous n'avez absolument aucun moyen de sortir de ce film.
Parce qu'au fond, vous êtes le film, et non le personnage.
...
Vous êtes ce qui écrit, dirige, réalise, projette et joue tout ce qui se passe dans le film dans lequel ce personnage est présent.
Vous n'avez jamais été à proprement parler ce personnage individuel dans le film.
Vous étiez juste identifié à lui.
...
Ce personnage dans le film, ce petit moi individuel auquel vous pensiez que votre existence se limitait,
étant d'une certaine manière un masque de l'intelligence beaucoup plus globale dont vous faites partie.
Comme une sorte d'acteur que l'on voit sur le devant de la scène,
mais derrière qui se cache le travail de réalisation de toute une équipe dont il est le réceptacle final.
Un acteur n'ayant au final qu'une responsabilité limitée dans la pièce qui se joue,
un acteur ayant pour seul rôle de jouer au mieux le rôle qui a été fait pour lui.
Une sorte d'enveloppe immatérielle qui est projetée dans le film,
pour identifier un ensemble d'éléments disparates et de processus hypercomplexes et impermanents, qui eux ne sont pas montrés dans le film.
...
Une enveloppe immatérielle qui est essentielle à la réalisation du tout, mais qui est finalement complètement vide en elle-même ;
une sorte de marionnette holographique, une sorte de hologramme, faisant office de porte-parole pour tout ce que vous êtes vraiment,
mais qui en elle-même ne sait pas grand chose, et serait bien incapable de tout réaliser toute seule.
Autrement dit, juste l'un des nombreux éléments de l'hyper-complexe composition de votre existence.
...
Encore une fois, ce personnage pense qu'il est né, qu'il est rentré dans le monde dans lequel il se trouve et qu'il a commencé à vivre sa vie en suivant sa propre volonté.
Et quelque part c'est vrai.
C'est vrai de dire que depuis sa naissance, chaque acteur du grand théâtre de la vie enacte le rôle pour lequel il est fait, le rôle qui sied la volonté qui est active en lui.
Mais il est également vrai de dire que ce rôle et cette volonté ne sortent pas de nulle part,
qu'ils sont dans la continuité de l'héritage qui leur a donné naissance,
et qu'ils sont ainsi parfaitement connectés avec la grande pièce qui se joue dans ce grand théâtre de la vie.
La volonté de chaque acteur est à la fois sa volonté et la volonté du tout.
...
Ainsi, la naissance de l'individu est en soi un concept assez théâtral.
Notre seul moyen de naître et d'exister en tant qu'individu,
notre seul moyen d'entrer en scène dans le théâtre de la vie,
notre seul moyen de faire cette expérience de la vie humaine,
c'est de jouer un jeu et d'oublier qui on est vraiment.
...
D'un instant à l'autre de notre existence, notre ancien moi a toujours donné naissance au nouveau moi.
En vérité, avant ce que l'on croit être notre naissance, on n'avait pas moins de pouvoir sur notre détermination qu'après.
C'est juste qu'à petite échelle, on ne garde aucune trace de ce qu'est notre existence à grande échelle.
...
Comme je vous le disais au début de cette série d'épisodes,
la condition humaine est très étrange dans le sens où c'est très difficile pour nous de voir à quel point elle est étrange.
Notre personnage évolue dans le film de sa vie.
Et il n'a aucun sentiment d'être le masque de quelque chose d'autre.
Il n'a aucun réel sentiment d'être limité dans son évaluation de lui-même.
Il n'a aucun réel sentiment que quelque chose le retient de percevoir certaines choses.
...
Et c'est ça qui rend si difficile notre évolution.
On a une image extrêmement pauvre et biaisée de ce qu'on est et de nos limites.
...
Bref, quand vous commencez à sortir de la matrice du film de votre vie,
vous réalisez que les petites scènes auxquelles vous avez accès,
ne sont pas comme elles sont pour refléter une forme d'objectivité externe permettant à votre personnage de s'orienter dans le monde.
Non, vous réalisez que les petites scènes auxquelles vous avez accès sont intelligemment créées comme elles sont pour animer le théâtre de la vie,
et faire évoluer ce grand phénomène dans une certaine direction.
Vous réalisez que vous êtes grosso-modo le système de guidage très complexe d'un phénomène naturel hors du commun.
Vous réalisez très clairement que vous n'êtes pas simplement cet ego que vous sentez dans les scènes dont vous faites l'expérience,
mais que vous êtes l'expérience en elle-même.
Et notamment cette lumière émotionnelle qui inspire et guide le voyage de votre personnage dans le film.
Et qui vous fait penser, valoriser, agir, choisir, répondre et évoluer de la manière dont vous le faites ;
lumière émotionnelle, qui mène activement le personnage là où il ne sait pas encore où il va, mais où il doit aller ;
lumière émotionnelle, qui d'une certaine manière précède complètement la naissance et l'existence du personnage,
et qui progressivement le destine à son destin ;
lumière émotionnelle, qui est née du tout,
qui est héritée par différentes individualités,
mais qui dépasse et traverse complètement toute individualité de passage dans le flux continu de l'existence.
...
Encore une fois, à partir de cette réalisation tout change, et en même temps, rien ne change.
Parce que en réalisant tout ça, on réalise que ce que l'on vient de réaliser était en place et en marche depuis tout ce temps.
Et que donc seule notre perception a changé.
...
Et surtout rien ne change parce que comme je vous le disais dans l'épisode 57,
le jeu de la vie, il fonctionne comme il fonctionne en partie parce qu'on ne regarde pas comment il fonctionne.
Ça fait partie du jeu.
À un niveau inconscient, l'intelligence en activité dans notre organisme sait que la vie est un putain de théâtre.
Elle sait que tout repose sur une manipulation artistique de la réalité.
Elle sait que si tous les acteurs regardent derrière les rideaux, la vie ne sera plus la même.
Parce qu'on a besoin d'au moins deux joueurs pour jouer à un jeu.
Et c'est pour ça la plupart des acteurs n'essaient même pas de regarder derrière les rideaux alors même qu'ils incarnent des êtres conscients.
Ils ne le font pas par pur biais de survie.
...
Je veux dire regardez autour de vous, personne ne le fait.
C'est excessivement rare.
La plupart des acteurs de l'humanité sont complètement pris dans le jeu qu'ils jouent.
Ils suivent leur inspiration et énactent la grande pièce de théâtre sans vraiment savoir qu'ils le font.
Et ce n'est pas du tout un hasard.
...
On peut se demander mais pourquoi ?
Pourquoi toute cette manipulation d'informations, pourquoi toute cette dissimulation, pourquoi tout ce jeu.
Pourquoi ne pas nous donner la vérité telle quelle ?
Pourquoi notre esprit nous fait lui même vivre dans une matrice, ça n'a aucun sens.
...
Mais en fait si, c'est parfaitement logique.
Ne pas accéder à la vérité.
C'était notre seul moyen d'exister.
...
Et sur ce, on en reparle dans le prochain épisode,
En attendant, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
À la fin du dernier épisode je vous disais que la propulsion émotionnelle, la flamme intérieure, le caractère, la détermination qui te fait avancer au jour le jour,
ça se développe, c'est une sorte de muscle mental.
...
Moi j'ai eu de la chance par la malchance, je l'ai développé très tôt ce caractère.
..
Les gens qui ont des difficultés à surmonter dans leur vie, souvent c'est le cadeau qu'ils en tirent,
ils deviennent beaucoup plus forts et déterminés mentalement parce que la fonction crée l'organe ;
la pression à laquelle ils ont été contraint a complètement augmenté certains de leurs traits mentaux.
Et ça leur sert toute leur vie.
Plus t'en baves, plus t'évolues mentalement, c'est proportionnel.
C'est pour ça que rétrospectivement ce n'est pas si dramatique d'en chier dans sa jeunesse,
parce que ça permet de construire des bases mentales bien solides que d'autres n'ont pas,
et qui vont permettre d'améliorer l'histoire que l'on peut écrire.
...
Rendez-vous compte, de nos jours, avoir beaucoup de difficultés à surmonter,
c'est un des rares moyens efficaces pour devenir un individu fort à la peau dure,
dans un monde d'individus relativement faibles et fragiles.
...
Les temps durs de la vie c'est des occasions exceptionnelles de se réveiller et d'apprendre à maîtriser son esprit.
Parce que c'est là que toutes ses failles se révèlent.
C'est là que le travail sur soi paye vraiment.
...
Vous savez les futurs aviateurs,
lors des épreuves d'évaluation ils sont mis en situation de stress,
pour voir s'ils sont capables de piloter et conduire leur véhicule dans les pires conditions.
C'est ça le test ultime pour savoir s'ils sont aptes.
Dans la vie, c'est pareil, si vous êtes capables de conduire votre véhicule malgré les épreuves difficiles,
ben vous allez pouvoir réussir à passer toutes les épreuves de la vie.
Il n'y a rien qui pourra vous arrêter.
...
Si vous arrivez à vous en sortir malgré un max de difficultés et de souffrance,
mais vous serez un putain de gangster comparé à la plupart des personnes !
...
Si vous souffrez dans votre vie, rendez-vous bien compte de ça,
et faites tout votre possible pour en tirer des avantages,
et transmuter ça en feu sacré qui propulsera votre futur.
Faites en sorte que cette souffrance en vaille la peine.
...
Et à chaque souffrance qui s'ajoute dites vous que c'est comme les enchères,
qu'il va falloir miser encore plus haut pour équilibrer tout ça,
et que votre réussite finale aura d'autant plus de valeur.
...
Comprenez bien aussi que c'est tellement facile d'oublier sa motivation première à partir du moment où il y a un peu de confort qui s'installe dans ta vie.
Au moins la souffrance te permet de ne pas oublier et t'en rappeler.
...
Il y a plein plein de gens de nos jours,
c'est ça qui leur manque.
Ils commencent des projets et ils arrêtent assez rapidement,
parce qu'il n'y a rien en eux qui les poussent à pousser sur la durée.
...
Encore une fois, dans le monde moderne, toutes les portes sont ouvertes.
Mais pour faire ce qu'il faut sur la durée pour réussir,
et dire non à toutes les distractions qui sont plus nombreuses que jamais,
il faut avoir un sacré levier émotionnel à l'intérieur.
Ce qui est exactement ce que la souffrance et la frustration développent.
...
La frustration elle te donne faim.
Et la souffrance elle t'entraîne à ne pas céder.
Et jusqu'où tu peux aller sans céder, ça va conditionner beaucoup de choses ça.
Beaucoup beaucoup de choses.
...
...
Toute facilité vient avec des difficultés,
et toute difficulté vient avec des facilités.
...
Moi, je n'arrive même pas à en vouloir à la vie pour toutes les difficultés, tous les problèmes que j'ai eu a surmonter jusqu'à maintenant.
Et croyez moi j'en ai chié pas mal.
Quand il n'y en avait plus, il y en avait encore !
Mais en fait je lui en suis plutôt reconnaissant à la vie, car sans ça je ne serais pas un dixième de l'homme que je suis actuellement.
Elles m'ont forcé à évoluer ces difficultés, à chercher des solutions et découvrir des trésors de puissance insoupçonnables qui dormaient en moi et dans le monde.
...
Et à 28 ans, j'ai encore plein de choses à apprendre bien sûr,
et encore plein de baffes à prendre,
mais honnêtement sur certaines dimensions de mon être,
j'ai l'impression d'avoir l'expérience d'un type qui est arrivé à la fin de sa vie,
d'être une machine à résoudre les problèmes, une machine à surmonter les obstacles.
...
J'ai l'impression d'être allumé là où la plupart des gens sont éteints.
Et j'ai le sentiment profond que rien ne pourra m'arrêter dans le futur.
Parce que rien n'est parvenu à m'arrêter dans le passé.
...
Si quelque chose d'autre que la mort pouvait m'arrêter.
Ça m'aurait arrêté quand j'étais jeune, paumé et immature.
Et j'ai bien cru que ça allait m'arrêter d'ailleurs.
...
Mais maintenant c'est trop tard.
Mon esprit a la peau trop dure.
Le monde il a raté sa chance de m'écraser.
Maintenant, ce n'est plus pareil, je le connais trop bien.
Et je suis trop pote avec la souffrance.
je sais trop bien que chaque souffrance est une chance de devenir encore plus fort.
Une chance de creuser en soi.
Une chance de faire grandir le feu intérieur.
Une chance de se prouver qu'on peut être au dessus de tout ça.
...
La souffrance elle ne peut plus rien me faire de fondamentalement négatif maintenant.
Elle n'a plus aucune autorité dans mon domaine la pauvre :)
...
...
Si le monde s'acharne sur toi comme pour t'écraser,
et que tu résistes, que tu le fais rater son coup,
ça va être de plus en plus difficile pour lui de t'écraser.
Parce qu'il n'aura fait que te rendre plus fort, plus préparé à en découdre.
...
...
Vous savez certains matériaux, si vous les chauffez un peu, et que vous laissez la température redescendre avant de les rechauffer.
Il n'y aura pas de réaction de transformation.
Ces matériaux ils se transforment seulement à partir d'une certaine température.
Et le caractère bah c'est un peu pareil avec les difficultés.
...
En fait tout ça, ça renvoie à ce que j'appelle le principe de la loterie inversée.
Plus tu es malchanceux et que tu as de problèmes et d'obstacles qui te tombent sur la gueule,
plus tu as de chances d'évoluer, parce que tu es obligé d'évoluer pour les résoudre, pour les surmonter.
Tu ne peux pas rester à ton niveau normal.
Tu es obligé de trouver des moyens d'évoluer.
Tu es obligé d'optimiser ta vie et ton esprit.
Tu es obligé d'apprendre à interpréter tout ce qui t'arrive de manière positive par exemple.
...
Bien sûr, ce n'est pas automatique,
et certaines personnes vont complètement s'écrouler sous le poids des problèmes et des obstacles et ne jamais en revenir.
Mais d'autres vont parvenir, parfois miraculeusement,
à les surmonter et atteindre un niveau qu'elles n'auraient jamais pu atteindre sans ça.
...
....
Aujourd'hui mon optimisme, il me fait ouvrir plein de portes dans la réalité,
il me sert à plein de choses.
Il est inébranlable.
Mais quelque part je l'ai développé en réaction cet optimisme.
C'est la réponse que mon organisme a développé pour ne pas s'écrouler quand tout s'écroulait.
Pour faire abstraction des difficultés que je n'avais pas choisi, et continuer d'avancer.
...
J'avais toutes les raisons de déprimer, d'être pessimiste et de lâcher l'affaire avec la vie.
Pendant longtemps.
J'étais désespérement en recherche de quelque chose qui me donne une raison de ne pas.
Juste un petit quelque chose putain allez quoi.
Souris-moi un peu le monde,
j'en ai vraiment besoin là.
...
Mais ce n'est jamais arrivé.
...
Bon ben si c'était comme ça,
s'il n'y avait aucune raison d'aller de l'avant
alors en toute logique,
il me fallait un esprit dont l'optimisme est complètement indépendant de la raison.
Et c'est pour ça qu'il est comme ça aujourd'hui.
...
On n'est bien incapable de savoir à l'avance si une chose est bonne ou mauvaise dans la balance globale de notre vie.
On n'en est bien incapable.
...
Ouais quand une grosse merde nous tombe sur la gueule,
quand on a de grosses difficultés, etc
sur le moment, et surtout quand on manque de maturité,
on se dit qu'on aurait bien pu s'en passer.
Qu'on aurait préféré avoir une vie moins merdique quand même.
...
Mais en fait il faut bien comprendre que la vie ce n'est jamais noir ou blanc.
...
Dans la balance globale, de nos jours,
tout le monde n'a pas la chance d'avoir une jeunesse difficile et formatrice qui permet de se réveiller une bonne fois pour toute,
et prendre en main son futur.
Il n'y a plus de rites de passages de nos jours,
la société nous a volé les opportunités de grandir spirituellement,
de ne plus être des enfants.
Les opportunités de faire naître un feu à l'intérieur.
...
Et c'est pareil les rites de passages,
je pense qu'à l'époque personne n'avait envie de les faire.
Parce que l'ancien toi ne voit pas l'intérêt.
Parce que justement l'intérêt c'est de faire naître un nouveau toi.
...
...
Tout le temps que j'ai eu l'impression d'avoir perdu dans le contexte narratif de mon passé,
en fait je me rends compte que c'est ça qui m'en fait gagner dans la narration présente,
c'est ce qui fait ma différence aujourd'hui,
je suis paré à tous les obstacles.
...
Et la vie qu'on le veuille ou non, est pavée d'obstacles.
Donc en fait c'est une très bonne chose d'apprendre à savoir comment les gérer le plus tôt possible.
...
"Le caractère ne peut se développer dans la facilité et la tranquillité. Ce n’est que par l’expérience de l’épreuve et de la souffrance que l’âme peut être renforcée, l’ambition inspirée, et le succès obtenu.",
Citation de Helen Keller qui était une putain de badass sourde, aveugle et quasi-muette,
et je vous conseille d'aller lire ses autres citations connues, elles sont toutes craquées.
...
Bref, sur cette citation,
Je vous dis à bientôt pour le prochain épisode, dans lequel on va attaquer des trucs encore plus fous sur la réalité dont on fait partie.
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
À la fin du dernier épisode, je vous disais que
si je n'étais pas arrogant envers la vie et au clair avec ma détermination de réussir je suis sûr que
mon processus de création, de réflexion, de vision, etc n'aurait rien à voir,
et surtout je suis sûr que je me serais fait écraser par l'impuissance apprise,
j'aurais déjà abandonné parce ce que je fais encore maintenant n'a de sens qu'en tant que le début d'un très très long chemin.
Ce qui veut dire que je pars du principe que je vais aller jusqu'au bout de ce chemin.
Je suis très au clair à ce niveau.
...
Encore une fois, comme je vous le disais dans l'épisode 44, il faut regarder loin devant pour avoir un bon équilibre.
Je sais que dans 10 ans, dans 20 ans, dans 30 ans je serais toujours là à avancer.
Je ne ferme pas les yeux sur le futur lointain.
Je ne vis pas dans le brouillard.
Et donc dans le présent je pense comme le genre de personne qui sera toujours en train d'avancer dans les décennies à venir.
Je ne me stresse pas inutilement.
Je suis serein.
Je fais ce qu'il faut pour avancer dans la bonne direction, c'est tout.
...
Je pratique mon approche méditative à la détermination axée sur le développement de fond,
que je vous ai explicitée à partir de l'épisode 19.
Parce que je suis convaincu qu'à long terme, le travail de fond ça paie.
Ouais pendant les premières années, quand tu fais tes armes,
ça ne paie pas c'est sûr.
Tu as l'impression de travailler dans le vide.
Mais à un moment donné, quand tu as bien forgé tes armes,
ça fait une différence quand même.
Ça fini par te démarquer.
Je le vois bien maintenant, sans vouloir me la péter,
En termes d'idées, le contenu que je produis il est dans une autre catégorie que la plupart des contenus que l'on trouve sur YouTube.
C'est moins superficiel on va dire.
Et la raison derrière ça, c'est tout le travail de fond qu'il y a derrière.
Il y a une forme d'artisanat dans mon contenu,
parce que personnellement je n'aime pas vraiment le contenu qui n'a pas été bien pensé à l'avance.
Après c'est la mode, c'est dans l'air du temps, de produire des vidéos à la volée un peu à l'arrache,
mais moi ce n'est pas vraiment mes valeurs.
Le seul avantage indéniable c'est que c'est plus authentique en termes de communication on va dire.
Mais en termes de contenu, je trouve ça assez limité en fait.
Et je préfère le contenu sérieusement réfléchi et travaillé à l'avance.
Après ne vous méprenez pas, je ferais sûrement des vidéos en freestyle dans le futur, mais elles ne remplaceront jamais les vidéos bien écrites à l'avance.
Parce que je me considère davantage comme quelqu'un qui écrit et met en forme des idées que comme quelqu'un qui fait des vidéos.
...
Bien sûr le contenu moins superficiel ça ne veut pas dire que c'est du contenu qui va attirer les masses.
Non. Pas du tout.
Je vous ai déjà expliqué que ce n'est pas comme ça que ça marche la communication mainstream dans les épisodes 68 à 70.
Mes vidéos les plus profondes c'est justement celles qui sont les moins vues d'ailleurs,
parce que ça vole complètement au dessus du paradigme de la plupart des gens,
il n'y a pas grand monde qui arrive à s'attacher à ce qui y est dit, à comprendre à quoi ça sert, et à en extraire de la valeur.
Au bout du compte, la valeur ne dépend pas de ce qui est émis, mais de ce qui est interprété.
Mais ce n'est pas grave, en fait c'est quelque chose qui me fascine qu'il puisse exister des secrets qui se gardent d'eux-mêmes,
alors qu'il n'y a plus aucune limite technologique à la communication si ce n'est celle de la conscience humaine.
Et d'ailleurs dans la prochaine série d'épisodes, on va attaquer du très très lourd à ce niveau,
alors accrochez vous bien !
...
Bref, travailler en profondeur mon contenu, ça ne veut pas dire que ça va faire du contenu qui va facilement attirer les masses,
mais ce n'est pas vraiment ma stratégie.
Ma stratégie en gros c'est de devenir le plus abouti possible dans ce que je fais,
de sorte à ce que sur le court terme,
à chaque fois qu'une personne qui a le potentiel d'apprécier la façon dont je développe mes idées tombe sur une de mes vidéos,
ce que je raconte fait tellement résonner quelque chose en elle,
qu'elle comprend assez rapidement d'elle-même qu'il y a de la valeur,
et elle s'abonne ;
sans avoir besoin de savoir qui je suis, sans avoir besoin de savoir si je suis quelqu'un de réputé, sans avoir besoin d'être sûr que j'ai des compétences, etc.
En gros sans avoir besoin de connaître ma valeur sociale.
Juste en interprétant la valeur de ce que je dis.
...
Et sur le long terme, c'est à dire d'ici plusieurs années, ma stratégie c'est que ce travail de fond me permette d'atteindre un niveau de développement me permettant d'installer une certaine autorité,
à savoir une valeur sociale ;
et que donc des personnes accèdent à mon contenu juste parce que j'ai une autorité dans ce que je fais.
...
Dans le réseau humain, c'est à partir du moment où tu deviens une autorité que l'aspect communication devient facile pour toi.
D'une part parce que la plupart des gens ne feront l'effort de s'attarder sur ce que tu fais que quand ils seront sûrs que ce que tu fais à de la valeur.
Par principe d'économie.
Et d'autre part parce que notre capsule de conscience collective est très limitée,
et que donc seules les têtes d'affiche de chaque domaine ont le privilège de rentrer dans cette conscience collective.
Il n'y a juste pas de place pour les poissons plus petits.
Et donc c'est un avantage inconsidérable en termes de communication d'être reconnu comme étant l'un des meilleurs dans son domaine.
Vous n'avez même pas idée.
Pratiquement tout le monde peut citer des noms de personnes qui sont au top de différents domaines, dans le cinéma, dans le sport, dans la musique, etc.
même pour des domaines dont on ne connaît rien, on peut souvent citer un ou deux noms.
Limite on n'a pas le choix de connaître ou pas ces noms, ça nous rentre dans le crâne d'une manière ou d'une autre.
Ça fait partie de notre conscience collective.
C'est dire encore une fois à quel point la transmission de l'information dans le réseau humain est extrêmement biaisée et pondérée par différentes choses.
...
Bref,
Peut-être que je me trompe, mais ça me semble vraiment improbable de produire par exemple 1000 vidéos avec un contenu travaillé,
et de rester une chaîne relativement peu connue.
...
Internet c'est comme une sorte d'océan.
C'est tellement vaste.
Et donc ouais j'arrive facilement à imaginer des chaînes avec du contenu très travaillé mais peu de vidéos et qui restent relativement inconnues pendant des années et des années,
comme des perles cachées dans l'océan.
Ça ça me paraît tout à fait possible.
Mais en revanche je n'arrive pas à imaginer des chaînes avec à la fois du contenu travaillé et une énorme quantité de videos
et qui restent inconnues pendant des années et des années.
Je pense qu'au bout d'un moment si tu n'arrêtes pas la production, tu deviens trop gros, et la visibilité se fait assez naturellement.
Il faut juste être régulier, et laisser le temps au temps.
Si je continue à mon rythme dans maximum 5 ans je serais arrivé à 1000 vidéos.
Sachant que j'ai déjà 400 scripts d'épisodes non publiés ébauchés en stock.
Parce que comme je vous le disais dans l'épisode 21,
je construis les textes de mes vidéos ensemble comme une espèce d'univers interconnecté.
C'est extrêmement bénéfique à la créativité de s'habituer à faire ça.
De s'habituer à mélanger plein de continuités mentales ensemble.
...
Et donc d'ici quelques années,
mon paquet de scripts va s'élargir,
et ma compétence orale sera vraiment pas mal aussi je pense ;
Depuis que j'ai commencé il y a déjà du mieux à ce niveau,
à tel point que je n'arrive plus à regarder certaines de mes anciennes vidéos parce que j'ai horreur des défauts que j'entends dans ma façon de parler.
Et ça c'est carrément bon signe,
ça veut dire que je m'améliore, et j'espère que je ressentirais la même chose dans les années à venir ;
parce que je sais que j'ai encore du chemin à faire à ce niveau ;
contrairement à l'écriture de contenu, c'est quelque chose pour lequel je n'avais pas vraiment fait de chemin avant ce projet.
Je n'ai pas du tout la même expérience derrière, et ça se sent.
Surtout en termes d'efforts.
Même si j'essaie de m'améliorer aussi vite que je peux.
...
Ça fait à peu près 2 ans et demi que j'ai crée ce projet.
Et depuis que j'ai commencé je m'entraîne tous les jours sans exception à mieux parler.
J'écris tous les jours sans exception aussi.
Je ne me laisse absolument aucune chance de ne pas m'améliorer sur la durée.
Encore une fois, s'il n'y a pas une météorite qui va s'écraser sur moi en chemin.
Il n'y a rien qui va m'arrêter,
et progressivement je vais le mener où je veux le mener ce projet.
Il faut juste se laisser le temps et accepter que progresser, c'est lent.
...
Et du coup le truc, c'est qu'étant donné le travail de fond qu'il y a derrière cette stratégie,
c'est très peu probable que quelqu'un d'autre propose le même contenu que moi.
Et c'est en ce sens que je suis serein, même si c'est une stratégie relativement lente.
Parce que oui il y a plein de chaînes sur le développement personnel qui émergent dans le présent,
et qui émergeront dans le futur.
En apparence il y a un max de concurrence et toutes les raisons de se précipiter.
Mais combien de personnes démarrent avec des années et des années de travail effectué en amont ?
Combien de personnes auront la même façon de travailler que moi ?
Pratiquement personne je pense, parce qu'on vit à une époque où on ne valorise plus vraiment cet artisanat dans la production.
On valorise la rapidité.
Et ça se sentira toujours.
On ne peut pas gruger l'attention au détail, le temps que ça prend et l'expérience qui se développe avec.
Sur le long terme, je suis convaincu que c'est toujours elle qui fait la différence.
Il y a quelque chose d'inimitable dans l'expérience.
...
Cela dit, si quelqu'un arrive à faire pareil que moi en ayant commencé après moi,
ben je lui tire mon chapeau parce que moi je me donne bien du mal,
je n'y vais vraiment pas à moitié et ça me coûte beaucoup de temps et d'énergie.
Mais encore une fois je pense que ça n'arrivera tout simplement pas.
...
Et donc c'est un conseil stratégique que je vous donne là pour entreprendre des choses.
On vit à une époque où on peut se sécuriser une voie par sa façon unique de travailler et d'investir son temps et son énergie.
Bien sûr, allez dans des domaines qui marchent, ou tout du moins des domaines qui ont du potentiel.
Efforcez vous de produire de la valeur.
Mais ne soyez pas un compétiteur.
Ne prenez pas les sentiers battus.
Faites ce qu'il faut pour vous créer un chemin unique.
Prenez le temps de faire attention à des détails auxquels personne d'autre ne fait attention.
Faites un travail de fond unique et original pour créer un cocktail de compétences et de connaissances que l'on ne retrouve nul part ailleurs.
Soyez un entrepreneur artisan.
...
Sur le court terme, c'est une stratégie qui demande énormément d'investissement.
Vous n'allez jamais gagner rapidement avec cette stratégie.
Mais sur le long terme, le retour sur investissement est énorme.
Perdre le long jeu, ça sera quasiment impossible.
Parce que vous allez finir par créer votre propre voie.
Et tout le monde sera libre d'entrer en compétition sur votre voie bien sûr.
Mais cela dit le seul moyen d'être vraiment compétitif dans cette voie ça sera de faire le même travail de fond que vous.
Et à ce niveau c'est très très improbable que quelqu'un puisse vous détrôner.
Parce que l'humanité est une structure beaucoup plus solide qu'on ne le croit.
...
Et sur ce on reparle de cette stratégie dans le prochain épisode,
En attendant,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
c'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Dans cet épisode on va voir pourquoi tu ne vas jamais réaliser tes rêves.
Et en fait on va voir pourquoi tu ne devrais tout simplement pas garder de rêves.
Parce que garder des rêves c'est pour les losers.
Les rêves c'est pour les personnes qui ont une très faible compréhension de ce qu'ils veulent réaliser.
C'est une forme de procrastination déguisée en quelque chose de positif.
...
Le problème avec les rêves c'est que ça induit une distance et une déconnexion.
Un rêve par essence, c'est quelque chose qui ne fait pas partie de ta vie réelle.
Quelque chose de lointain, dans les nuages.
Quelque chose de trop gros pour être vrai, quelque chose de fantaisiste, quelque chose que tu ne considères pas sérieusement.
Quelque chose que tu ne peux pas vraiment avoir.
Quelque chose que tu ne comprends pas comment réaliser.
Quelque chose de dissocié de ta réalité et de ta compréhension personnelle.
Et c'est là tout le problème.
Les personnes qui gardent des rêves c'est les personnes qui ne réalisent jamais ce qu'elles veulent réaliser,
parce que le concept même de rêve crée une dissociation avec la réalité
qui nous empêche de rentrer en mode créateur.
...
La vérité c'est que tu ne pourras jamais réaliser tes rêves.
Jamais.
Pour réaliser tes rêves, tu dois arrêter de les considérer comme des rêves.
Tes rêves doivent devenir des attentes standards,
réliées à des choses que tu comprends parfaitement.
Et donc tes rêves ne doivent plus être des rêves distants mais au contraire être quelque chose de très proche de toi, quelque chose de très normal pour toi.
Quelque chose de terre à terre et non quelque chose qui reste dans les nuages.
...
Garder des rêves ça veut dire te maintenir déconnecté de ce que tu veux réaliser.
Ça veut dire ne jamais les amener dans ta réalité.
Ça veut dire ne jamais chercher à les comprendre au delà de l'image du rêve.
Ça veut dire préserver la fantaisie au détriment de la réalité.
Garder des rêves c'est comme une sorte de conditionnement pour maintenir une distance entre toi et leur contenu.
C'est de la procrastination déguisée.
...
Un rêve est quelque chose que tu peux avoir quand tu es endormi.
Si tu es éveillé tu ne peux pas avoir de rêves.
Pour garder des rêves, il faut rester endormi et immature.
Je suis sûr que ça vous est déjà arrivé de sortir d'un rêve la nuit et de vour dire mais comment est-ce que j'ai fait pour trouver crédible ce rêve complètement insensé ?
La réponse est très simple quand on est endormi certaines parties de notre cerveau sont éteintes et donc c'est comme si on avait un esprit d'enfant.
Et vous savez quand on est enfant on peut regarder des films pourris complètement insensés et pourtant les trouver très crédibles.
Eh bien c'est pareil avec les rêves quand on dort.
Sauf que quand on se réveille les parties adultes de notre cerveau se réactivent et on se demande comment on a pu trouver ce rêve crédible.
Dites vous que la logique est grosso-modo la même pour les rêves que l'on veut réaliser dans la réalité.
Pour considérer des projets comme des rêves il faut être endormi,
il faut penser comme enfant qui fonctionne de manière émotionnelle et non rationnelle.
...
Vous savez les rêves on a l'impression que c'est un concept positif.
Mais la vérité, c'est que c'est un concept très limitant.
La vérité c'est que derrière le rêve se cache de la peur et de la fermeture d'esprit.
Il n'y a pas de rêve sans peur et sans fermeture d'esprit.
...
La plupart des gens n'essaient pas de se lancer dans des entreprises globales et grandioses car ils leurs donnent trop d'importance par rapport à eux.
Ils se distancient de certaines choses du monde, n’envisagent pas une seconde pouvoir avoir un impact dessus.
Comme si ces choses étaient déconnectées d’eux, immuables, hors d'atteinte.
C'est la cour des autres peut-être, mais certainement pas la leur.
Leur esprit est fermé à la possibilité qu'ils puissent vraiment rentrer dans cette cour.
Alors ils restent à leur place, dans leur petite bulle, et se projettent seulement dans des rêves.
Pourquoi ? Parce qu'ils ont peur de cette grandeur.
Ils sont intimidés.
Ils ne sont pas prêts du tout à ce que cette grandeur fasse partie de leur vie.
Ils se conceptualisent comme ne méritant pas tout ça.
Ils se conceptualisent comme situés à des niveaux de réalité bien en dessous.
Comme des enfants qui ont l'impression que le monde des adultes est à part de leur monde, des enfants qui ont l'impression que les adultes sont tellement grands.
...
Et donc en fait ils seraient surpris de réaliser ces rêves.
Surprise qui montre qu'ils n'étaient pas prêts, que leur compréhension était faible, qu'ils n'étaient pas en mode créateur et qu'ils ne s'y attendaient pas.
Mais ce qu'il faut bien réaliser c'est que ces hauteurs qu'ils considèrent comme des rêves,
d'autres personnes considèrent ça comme des standards.
Et pour ces personnes il n'y a pas de surprise quand ça se réalise c'est normal,
ils s'y attendent.
La surprise serait que ça ne se réalise pas.
...
La différence entre les deux personnes c'est que pour la première c'est trop gros pour elle, et elle ne comprend pas comment c'est possible que ça se réalise.
Alors que pour la deuxième ce n'est pas du tout trop gros pour elle,
et elle comprend parfaitement comment ça se réalise.
...
...
En général les personnes qui démarrent en bas dans la vie se sont conditionnées dès l'enfance à voir certaines choses comme des rêves au dessus d'eux.
...
Et par la suite, de continuer à considérer ces rêves comme des rêves à atteindre un jour lointain,
plutôt que des standards minimums,
eh bien ça les empêche de voir clair, ça les empêche de comprendre ces choses,
ça maintient leur conditionnement de personne qui est en bas, au lieu de réduire la distance.
Autrement dit, c'est contre-productif.
...
La bonne stratégie pour s'élever, c'est de réduire la distance mentale.
De se désensibiliser.
Et donc d'arrêter d'avoir des rêves.
Comme je vous le disais dans l'épisode 50,
il faut avoir le mental adéquat au plan d'existence que l'on veut atteindre, avant d'y être réellement.
Il faut avoir la réalité interne qu'il faut avant d'avoir la réalité externe.
C'est à dire avant de la vivre.
...
Par exemple moi il y a presque dix ans maintenant, je me suis dit que j'allais devenir quelqu'un dans le monde,
en partant de zéro et en utilisant mes propres moyens.
J'ai planté la graine.
Au début je n'y croyais pas vraiment, ça paraissait être une situation tellement distante de la réalité.
"Moi, devenir quelqu'un de grand dans ce monde ?"
Il y avait un décalage, une discordance, et j'étais encore trop sensible à l'idée pour la considérer clairement.
Puis jour après jour, je m'y suis habitué, et ça a fini par devenir une évidence et je vis aujourd'hui ma vie avec le sentiment de certitude que cela va arriver.
Ce qui augmente radicalement les probabilités que ma vie se développe dans cette direction,
parce qu'il n'y a pas de hasard dans ce monde,
et parce que je n'ai pas de résistance consciente et inconsciente vis-à-vis de l'idée que ça se réalise.
Je n'ai plus de sensibilité vis-à-vis de cette idée et donc ça me permet de la considérer clairement et sérieusement.
...
Quand tu regardes quelqu'un dans les yeux, si tu es trop sensible ça va faire monter des sensations en toi et tu vas tourner le regard.
Comme s'il y avait une sorte de force externe.
Alors que non c'est juste quelque chose d'interne.
Et avec tes rêves c'est pareil.
Si tu es trop sensible à la grandeur que tu peux atteindre, ça va faire monter trop de sensations et tu vas tourner le regard.
Autrement dit tu ne vas jamais rester aligné avec.
Tu ne vas jamais les voir clairement, et donc tu ne vas jamais pouvoir les comprendre clairement.
C'est vraiment essentiel à comprendre.
Pour comprendre clairement quelque chose, alors tu dois d'abord la voir clairement.
Si une idée te trouble l'esprit alors tu es baisé.
C'est comme si tu étais bourré, tu ne pourras pas la considérer sérieusement.
...
Une chose que j'ai remarqué chez les gens et sur moi-même quand j'étais plus jeune, c'est qu'on se laisse intimider par la grandeur.
Il y a des choses qui nous semblent hors de portée.
Des choses pour lesquelles on se dit qu'on n'a pas la valeur pour, que ce n'est même pas la peine d'essayer.
On ne se le permet pas.
Et ça nous empêche de commencer à rentrer dans les bonnes dynamiques,
qui pourront un jour nous faire atteindre naturellement ces hauteurs.
Ça nous empêche de monter la première marche de l'escalier et de nous intéresser à comment on fait pour réaliser ce genre de choses.
Ça nous empêche de nous intéresser au mode d'emploi parce qu'on présuppose que de toute manière on y comprendra rien.
...
À un certain stade de ma vie j'ai perdu cette limite.
Quand je voyais quelque chose de grand,
je me disais que c'était à ma portée.
Je me disais que je pouvais entrer dans la compétition.
Je voyais cette grandeur non pas avec les yeux du spectateur, mais avec les yeux du compétiteur.
...
J'ai eu ça quand je faisais des combats quand j'étais plus jeune, je me suis dis que j'allais pouvoir battre les types les plus balaises avec le bon entraînement et la bonne stratégie.
Je n'étais pas impressionné.
Ensuite j'ai eu ça durant ma carrière d'informatique au début de ma vingtaine.
Je me suis dit que j'allais pouvoir réaliser des gros projets comme ceux qu'avaient réalisés d'autres personnes, que c'était à ma portée.
Et je les ai fait.
Et c'est devenu banal en fait.
Il y a plein de choses dans votre vie actuelle qui sont des évidences alors que ça ne l'était pas forcément avant.
Par exemple votre voiture, votre ordinateur, votre job, etc.
Quand vous vous réveillez le matin c'est normal pour vous tout ça,
vous n'êtes pas stupéfait à l'idée de réaliser que vous avez votre voiture, votre ordinateur, etc.
Non c'est des évidences maintenant.
Pareil quand le soleil se lève le matin, pareil quand vous respirez de l'air, etc.
Et donc c'est cette attitude là qu'il faut arriver à développer avec ce que vous voulez réaliser.
...
Tout cela commence par le fait de considérer sérieusement l'idée.
Sérieusement dans le sens, sans ressentir le moindre sentiment de gêne, de distance ou d'absurdité.
D'envisager que c'est tout à fait possible, que c'est à notre portée,
que les personnes qui ont réussi le genre de choses que l'on vise ne sont en réalité pas si différentes de nous.
Des grandes choses ont été développées et inventées par des gens comme vous et moi.
...
Et d'ailleurs au passage, les idoles c'est comme les rêves.
Tu ne devrais ni garder de rêve, ni garder d'idole.
Tu ne devrais pas avoir d'idoles, tu devrais avoir des inspirations.
Tu devrais te demander comment ces personnes ont fait pour arriver à cette hauteur,
pour toi aussi faire pareil qu'eux.
Et non pas les mettre sur un piédestal comme si c'était des dieux séparés des hommes.
Tu ne devrais pas les regarder avec les yeux de l'admirateur mais avec les yeux du compétiteur.
La clé est d'activer dans ton esprit le mode créateur.
...
Le problème des rêves c'est également qu'on fantasme sur le processus de réalisation qui va avec.
On idolâtre le chemin au lieu de le ramener dans l'ordinaire et de le comprendre.
Pour certaines personnes c'est aussi extaordinaire, mystique et incompréhensible de s'imaginer réaliser certains rêves que de s'imaginer pousser des ailes d'ange.
Et c'est vraiment un virus cette mystification du processus, parce que ça fait qu'on a l'impression que ce n'est pas accessible pour nous,
ça renforce la séparation entre nous et ces rêves.
Alors qu'il faut ramener la grandeur dans la réalité.
Et réaliser que finalement ce n'est pas si fou, c'est juste un ensemble de petites choses modestes qui finissent par mener à ces résultats.
Des personnes comme nous actuellement ont réussi à atteindre des hauteurs qui semblent hors de portée.
Qui nous semblent hors de portée car notre compréhension du processsus est trop limitée et fantasmagorique.
...
Bref, habituez vous à vos rêves les plus fous jusqu'à ce que ce ne soient plus des rêves mais des standards minimum.
Désensibilisez vous à cette distance que vous mettez entre leur hauteur et la vôtre.
C'est en étant convaincu que ces rêves sont à votre portée et vous reviennent de droit que vous adopterez la vision et le comportement qui permettra de les réaliser.
C'est grosso-modo de la loi d'attraction en fait.
Ce que tu attends de toi, c'est probablement ce que tu vas obtenir.
Penser comme si vous aviez déjà et que c'était normal.
Faites comme si c'était naturel et le monde s'ouvrira à vous.
...
Ce principe marche très bien pour les relations humaines.
Si tu te dis qu'une fille est trop belle pour toi, et que tu rêves quand tu imagines de pouvoir toi être avec une fille pareille.
Si tu te dis ça, même si tu as tout ce qu'il faut, c'est foutu.
Parce que tu vas trop charger ton esprit, tu vas créer de la distance.
C'est comme si tu te disais "je ne suis pas prêt, je ne suis pas à la hauteur", etc, etc
Mentalement, c'est comme s'il y avait grand fossé entre elle et toi et que pour l'approcher tu devais faire une grand saut risqué.
Forcément s'il faut faire un grand saut risqué tu ne vas pas le faire à la légère.
Et donc tu ne vas jamais te comporter d'une manière qui va faire que ça se réalise.
Tu vas te comporter de manière trop spéciale parce que tu considères que c'est spécial.
Rien que d'y penser, ça va trop te déséquilibrer émotionnellement, ça va te stresser.
Quelque part tu t'attends à ce que ça ne marche pas en fait, tu as de la résistance interne.
Alors que si tu fais comme s'il n'y avait aucun fossé, que c'est tranquille, que tu as juste à mettre un pied devant l'autre, ben ça va pouvoir passer crème.
...
Et les filles réagissent de manière spectaculaire quand tu te comportes comme si c'était normal pour toi d'aller vers elles et d'être avec elles.
Si tu ressens la moindre gêne en revanche, si tu n'interragis pas avec elles comme si c'était des personnes normales, elles vont le détecter et ça va coincer.
Comme si c'étaient de véritables détecteurs pour savoir si c'était normal ou pas pour toi d'être avec une fille comme elle.
Tes attentes ont un gros impact sur le déroulement des choses.
...
Actuellement ta résistance émotionnelle est précisément ce qui condamne tes chances de réussir tout un tas de choses.
Il faut te développer jusqu'à pouvoir agir comme si tu méritais ce que tu veux avoir.
Il faut progressivement réduire la distance mentale.
...
Il faut mettre à ta portée les choses que tu veux faire entrer et garder dans ta vie.
Si tu les vois hors de ta ligue c'est mort.
...
Donc encore une fois les rêves ce n'est pas un concept vraiment positif.
C'est de la pensée limitante.
Les rêves sont en fait un concept typique de ce que j'appelle la matrice du cerveau par défaut, dont je vous ai beaucoup parlé dans les épisodes passés.
De se dire que les gens qui réussissent sont dans une ligue différente que nous.
Pareil.
Il n'y a rien de mal à avoir des rêves à certains moments de notre vie,
quand on veut évoluer et qu'on commence à imaginer les possibilités qu'on pourrait réaliser,
mais ces rêves doivent être transitoires et rapidement se transformer en quelque chose de différent et de plus sérieux.
Ce n'est pas les rêves que tu as qui vont créer ta réalité.
Ce sont les standards que tu te mets qui vont créer ta réalité.
...
Sur ce, voilà qui clos cet épisode.
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Dans le dernier épisode je vous parlais d'un concours auquel j'ai participé récemment,
mais que je n'ai pas gagné.
Je vous parlais de l'importance de la préparation de fond.
Je vous disais que perdre ou gagner un petit jeu ne change rien à la progression dans le long jeu.
...
Ce que je vous expliquais en gros c'est que ça ne sert à rien de se mettre la pression, de se faire du mal et de sprinter comme un fou pour atteindre un objectif particulier qui est hors de portée.
Comme si ça pouvait radicalement changer quelque chose.
...
Je sais bien que quand une occasion importante rentre dans notre viseur,
on a tendance à rentrer en mode vision tunnel
et à tout donner pour ne pas échouer.
Mais si le niveau de cet objectif est vraiment loin de notre niveau actuel,
le prendre hyper au sérieux cet objectif et se mettre la pression ne raccourcira pas pour autant la distance que l'on doit parcourir.
...
Faites bien tourner ça consciemment dans votre tête pour que ça rentre,
parce que sinon vous pouvez être sûr que vous allez retomber dans le piège.
Et ça vous fera plus de mal que de bien.
...
S'il y a trop de distance entre vous et une occasion qui a une limite dans le temps,
vous n'allez probablement pas réussir à la saisir avec succès ;
parce que vous n'aurez pas le temps de combler toute cette distance qu'il vous manque dans le temps imparti.
Mais cela dit, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas essayer de combler cette distance.
Parce que cette distance elle ne concerne pas juste cette occasion particulière.
Non.
Elle concerne tout un tas d'autres occasions futures.
Pensez à l'inertie de vos efforts.
...
"Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles."
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 86,
certaines personnes disent que cette citation est stupide parce que la Lune est beaucoup plus proche que les étoiles.
Mais en fait bien souvent dans la vie, tu es obnubilé par une "lune",
c'est ta lune, c'est celle là que tu veux,
et tu fais des efforts de fou pour l'atteindre.
Mais malgré cela tu ne l'atteins jamais.
Ça semble triste comme histoire.
Mais en réalité pourchasser cette "lune" ça t'as mis en chemin vers une étoile encore plus éloignée,
dont tu ne connaissais même pas l'existence, et que tu atteindras un jour.
Même si pour l'instant tout ça n'est pas encore dans ton champ de conscience.
...
D'une certaine manière, la victoire et la défaite dans les petits jeux ce sont des illusions,
parce que dans le long jeu, vous êtes toujours en train de progresser.
...
Typiquement on devient bon dans le long jeu en faisant tout ce qu'on peut pour réussir des petits jeux, mais en les échouant quand même.
Encore une fois la stratégie gagnante d'échouer ce qu'on s'efforce de réussir,
dont je vous parlais à partir de l'épisode 22.
...
À chaque occasion importante je me donne à 100% pour réussir,
et si j'échoue,
je me reconnecte aussitôt que possible à la vision d'ensemble.
Et je me dis que je n'étais pas encore tout à fait prêt,
et que ce n'était en fait que de l'entraînement.
Ce n'était pas encore la mienne celle là.
Le long jeu n'est pas terminé.
...
On peut vraiment avoir des bonnes raisons de stresser pour une occasion particulière.
Comme si c'était l'occasion de notre putain de vie.
Et que la rater serait l'équivalent de rater sa vie.
Mais il faut bien comprendre qu'en fait, bien souvent, on se fait du mal pour rien.
Et que quitte à ce que ça ne change rien au final, que l'on se stresse ou que l'on ne se stresse pas en avancant,
autant apprendre à lâcher prise et faire le voyage sans stresser.
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 20,
plutôt que d'être obsédé et hyper-attaché d'atteindre un objectif et sprinter comme un fou-furieux,
il faut plutôt se mettre en tête d'être régulier dans ses efforts pendant une durée beaucoup plus étendue que prévue,
de persévérer sereinement avec un rythme soutenable,
et de cueillir tout naturellement les résultats qui correspondent à notre stade d'avancement.
...
Une attitude mature et paradoxalement assez insouciante et infantile.
...
Encore une fois, moi je me mets la pression pour accumuler de l'expérience, être actif, bouger, faire des choses, progresser,
mais je ne me mets pas de pression pour des résultats particuliers.
...
En fait ce que je veux dire avec cet épisode et le précédent,
c'est qu'il est essentiel de se placer au dessus de cette perception de la réussite et de l'échec vis-à-vis des occasions particulières.
À chaque fois l'entraînement que vous avez fait pour une occasion ratée,
il va créer de l'inertie qui va profiter aux occasions suivantes.
Et petit à petit, si vous restez sur le chemin du développement,
Vous allez arriver devant les nouvelles occasions avec un putain de bon niveau.
Et il n'y aura absolument aucun moyen qu'elles ne vous échappent.
Vous serez beaucoup trop bon pour ça.
C'est ça qu'il faut chercher à atteindre.
Un niveau tellement bon que ça sera un accident si vous échouez.
...
Si vous êtes comme moi, c'est à dire que vous n'êtes vraiment pas doué de base.
Quand vous décidez de réussir dans un domaine,
il faut que ça devienne très clair dans votre tête que
vous allez rester nul à chier pendant assez longtemps,
que vous n'allez pas vous améliorer rapidement,
parce que vous n'avez pas ce qu'il faut que ça vienne rapidement ;
et que donc la seule manière que vous allez avoir d'atteindre un bon niveau et avoir les résultats satisfaisants qui vont avec,
c'est de travailler plus dur que tout le monde sur la durée,
d'ajuster progressivement un à un tout ce qui ne va pas,
et de devenir bon à l'usure.
Si vous êtes comme moi, il y a juste beaucoup de travail de fond à faire, c'est comme ça.
Ça ne sera pas une correction rapide.
Il faut l'accepter.
Et ne pas se défiler pour autant.
...
Quelque part, tout ce que vous faites maintenant il faut vous dire que c'est juste de l'échauffement pour votre futur,
que ça ne compte pas encore vraiment.
Ça comptera seulement quand vous finirez par gagner.
Et ça va soulager votre périple cet état d'esprit.
...
Si vous vous assurez déjà de créer de l'inertie dans les bonnes directions dans votre vie,
alors tout ce que vous pouvez faire pour vous faciliter la vie,
c'est d'enlever le stress et la culpabilité inutiles durant le voyage, plutôt que de les rajouter.
...
Par exemple quand je tourne mes vidéos certains jours je ne suis pas spécialement en forme,
parfois je suis fatigué, mais je me dis aller il faut que je le fasse.
Et donc j'installe tout, je commence à tourner et au bout d'un moment ça marche mal, et je n'arrive plus à bien parler, ça part en couilles.
Parfois dès le début je n'y arrive pas.
Mais plutôt que de râler, de me laisser m'énerver, de tout arrêter, de considérer cette séance comme un échec, de me dire que j'ai perdu mon temps
et de passer une mauvaise journée ou une mauvaise nuit si je fais ça le soir,
en me disant "
mais bordel ça fait déjà plus de 2 ans d'entraînement intensif et j'ai toujours des échecs comme ça, c'est pas possible.
Est-ce que je ne suis pas en train de me planter en investissant dans ces vidéos.
Est-ce que ça ne va pas toujours être aussi galère ?
Peut-être que je ne suis vraiment pas fait pour ça.
Ça paraît tellement plus simple pour d'autres personnes de faire des vidéos."
...
Et donc dès que je sens toute cette merde qui monte dans ma tête.
Dès que je sens l'énervement, la frustration et l'envie d'arrêter qui arrivent quand je galère.
Je m'attrape et je me recentre.
Et je continue la vidéo, je continue de parler en redoublant de conscience.
...
Et en même temps, à mesure que je parle, je m'observe et j'apprends à voir que malgré la fatigue,
je m'en sors plutôt bien par rapport à quand j'ai commencé les premières vidéos.
J'arrive presque à dépasser la fatigue alors qu'il y a quelques temps c'était tout bonnement impossible.
Il y a plein de petits trucs que j'arrive à bien faire parce que j'ai appris des clés pour bien les faire.
Je fais bien attention de voir ça.
Et à partir de là mon but ce n'est pas de me forcer à finir correctement la vidéo.
Non mon but c'est simplement de prendre conscience que globalement je progresse, je suis dans la bonne direction.
Et donc même si au final je n'aurais sûrement pas de vidéo à la fin de la journée,
ben je ne vais pas pour autant passer une mauvaise journée et m'endormir en étant frustré et en ayant l'impression d'avoir perdu mon temps.
J'ai appris à voir dans la défaite, les micro-changements positifs et durables qui sont à peine perceptibles.
Et je ressors de l'expérience en ayant le sentiment que je suis dans la bonne direction.
Le sentiment que si je continue d'accumuler ces micro-changements durables comme ça,
sur la durée ça va payer, c'est inéluctable.
...
Ne pas s'énerver face à la difficulté.
Ne pas s'énerver pour une occasion ratée.
Savoir apprécier les petites progressions.
C'est la marque d'un joueur qui va s'élever dans le long jeu.
...
En fait ce qui compte le plus ce n'est pas d'être efficace quand on joue.
Non ce qui compte le plus c'est tout simplement de rester dans le jeu.
Donc il faut mettre en place une mentalité qui soit viable, qui soit soutenable sur la durée.
...
Et puis encore une fois rassurez quand on part de loin,
ça ne veut pas dire que le niveau maximum qu'on atteindra sera automatiquement moins bon que le meilleur niveau des personnes qui partent dès le début avec un bon niveau.
Non, rassurez vous.
Bien souvent ceux qui partent de très loin, quand ils commencent à monter,
il n'y a rien qui les arrête.
...
C'est comme une fusée.
Ça met beaucoup de temps et d'énergie à prendre de la vitesse.
Mais une fois que ça a pris de la vitesse, ça va dans l'espace !
...
Et le pourquoi du comment il se trouve essentiellement dans deux raisons.
La première je vous en parlais dans l'épisode 88.
À savoir que quand tu es coincé en bas tu finis par avoir vraiment faim.
Une faim que la plupart des personnes ne connaîtront jamais.
Et tu deviens prêt à tout à cause de cette faim.
Comme une sorte d'immigré qui doit gagner sa place dans un nouveau pays
et qui travaille beaucoup plus dur que la normale.
Et quand tout le monde va s'arrêter parce qu'ils n'auront plus faim ou que ce sera trop dur.
Toi tu vas continuer.
Et tu vas les dépasser.
...
Comprenez bien que la plupart des individus de notre société sont "softs".
Le confort, les medias, le divertissement, tout ça,
ça ne fait pas pousser des individus plein de détermination et de résolution.
Au contraire, ça tendance à produire des individus "softs".
Qui ne vont pas pousser et se faire du mal pour dépasser leurs limites.
C'est très vite pénible pour la plupart des gens de se dépasser.
Parce que d'un côté ils n'ont jamais connu ce que c'est que d'être coincé en bas.
Et de l'autre côté, ils savent qu'ils peuvent faire tout un tas de choses pour se divertir sans se faire de mal.
Et ceux là, sur la durée, c'est assez facile de les dépasser si tu es motivé.
Dès qu'ils vont tomber ou se prendre un mur ils vont arrêter.
Ils vont s'énerver et céder très facilement face à la difficulté.
Et ils vont céder aussi à toutes les tentations de divertissement que notre société produit en masse.
Et donc ils vont stagner.
...
Alors que toi peu importe le nombre de fois où tu tombes en chemin.
Peu importe le nombre de murs qui te font barrage sur le chemin.
Tu vas continuer de travailler et d'avancer.
Tu n'as pas besoin de récompense superficielle en chemin.
Parce que tu sais que tu vas aller jusqu'au bout.
Tu sais que tu auras la récompense finale.
Et tu as appris à apprécier le chemin.
Tu sais qu'au fond, il n'y a rien de plus épanouissant que te développer et être ce que tu peux être de mieux.
Et donc il n'y a rien qui va t'arrêter.
...
...
Et la raison numéro 2, je vous en parlais dans l'épisode 12.
À savoir qu'une fois que vous commencez à sortir de votre niveau de merde et à avoir des améliorations,
c'est souvent le signe que vous commencez à comprendre clairement comment devenir bon,
et que vous êtes rentré dans le processus gagnant.
Et si vous restez dans ce processus gagnant, votre évolution va continuer encore et encore.
Tous les ans vous allez devenir un peu meilleur que l'année précédente.
Et sur la durée vous finirez par devenir un champion.
C'est inéluctable !
....
Et sur ce je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
...
Quand je parle d'optimisme dans mes vidéos,
je ne parle pas simplement d'optimisme dans le sens un peu niais de la personne gentille qui pense que tout va bien aller,
qui essaye de voir le bon côté des choses qui se passent,
qui essaye de se rassurer parce qu'au fond elle a peur, etc.
...
Ça pour moi c'est plutôt être positif qu'être optimiste.
Pourquoi ? Tout simplement parce que l'optimisme est pour moi fondamentalement lié à la création et à l'action.
...
Et donc je parle davantage d'optimisme dans le sens de voir le bon côté des choses qui n'existent même pas encore.
C'est à dire, les choses qu'on va faire dans le futur.
...
Je parle de l'optimisme de la personne conquérante dont l'esprit est calibré pour activement trouver des ouvertures et des opportunités inattendues pour avancer dans sa vie et surmonter tous les obstacles qui sont sur son chemin.
...
L'optimisme de la personne audacieuse qui n'a pas peur de viser plus grand qu'elle même,
qui n'a pas peur de viser une cible se situant à des années et des années dans le futur par rapport à sa position actuelle.
L'optimisme de la personne téméraire qui n'attend pas d'être à la hauteur,
qui n'attend pas de permission,
qui n'attend pas d'avoir un diplôme ou un statut social pour se donner le droit d'ouvrir des portes dans la réalité.
L'optimisme de la personne visionnaire, qui voit loin, et qui comprend qu'en alignant ses actions et ses comportements à travers le temps,
et en ne lâchant rien, elle pourra révolutionner son propre futur.
L'optimisme de la personne entreprenante qui ne perçoit pas les problèmes à éviter, mais les situations à résoudre.
Qui avance en présupposant qu'elle va trouver une solution,
même quand il s'agit d'un problème encore complètement inconnu pour l'humanité.
...
L'optimisme de la personne pragmatique, dont l'esprit fait abstraction du négatif parce que ça ne ferait qu'entraver sa progression.
L'optimisme de la personne instoppable qui va tout mettre en œuvre pour avancer,
qui va épuiser toutes les options possibles pour lever les obstacles qui sont sur son chemin.
L'optimisme de la personne adaptative qui n'essaie pas à l'avance de déterminer comment elle va faire pour réussir,
qui ne s'inquiète pas des détails de son plan avant d'avancer,
parce qu'elle sait que les détails vont justement se dessiner en avançant.
L'optimisme de la personne adaptative qui s'adapte aux circonstances autant qu'elle adapte les circonstances à sa vison globale.
L'optimisme de la personne adaptative qui tente une approche, et qui change d'approche si elle se plante et que ça ne marche pas ;
et qui répète ce processus,
jusqu'à ce qu'elle apprenne de ses erreurs comment s'y prendre.
...
L'optimisme de la personne patiente qui ne se ferme pas, qui reste ouverte et à l'affût, même quand c'est la misère pour elle et qu'elle enchaîne échec sur échec.
L'optimisme de la personne patiente qui fait de son mieux pour avancer dans la vie, construire le fond d'opération de son existence et ajuster sa trajectoire à mesure qu'elle accumule de l'expérience.
...
L'optimisme de la personne stratège qui choisit responsablement ses actions et ses comportements dans le présent pour préparer son succès futur.
L'optimisme de la personne stratège qui passe tellement de temps à se préparer et à comprendre à l'avance la façon dont fonctionne le monde,
qu'elle sait déjà comment gérer une situation particulière avant même que cette situation ne se manifeste.
L'optimisme de la personne stratège qui par sa compréhension, ses actions et son attitude, crée les circonstances.
L'optimisme de la personne inébranlable qui reste droite même quand tout le reste s'écroule ou s'est s'écroulé autour d'elle.
L'optimisme de la personne téméraire et persévérante qui croit toujours qu'elle peut réussir une chose après des années et des années à se prendre des murs et se faire écraser par les bottes de la vie.
L'optimisme de la personne téméraire et persévérante qui quand l'univers tout entier lui indique à répétition que
"ça n'a aucun sens,
que ce n'est pas possible ce que tu veux faire,
qu'il n'y a aucune chance que ça puisse marcher"
lui répond
"Va te faire foutre !
Va te faire foutre bien profond l'univers.
Ça ne sert à rien d'essayer de m'écraser avec tes grosses bottes.
Tu ferais mieux de te les carrer dans le cul.
Parce que là tu perds ton temps."
...
Aucun sens ce que je fais ?
Aucune chance que ça puisse marcher ?
...
Mais va te faire foutre.
Je vais les créer ces putains de chances et ce sens qui n'existent pas.
Ça va peut-être être long. Ouais. Mais je vais les créer.
Et si tu me bloques le chemin que j'essaie de prendre l'univers,
eh bien j'en créerais un autre.
Peu importe comment.
Peu importe quoi.
Au bout du compte le chemin que tu me forces à prendre n'a pas d'importance,
Car dans ma tête, j'avance toujours exactement sur la même route.
La route de la victoire.
Et peu importe si cette route a une fin ou pas.
Ce qui compte c'est que l'arpenter fait de moi un battant.
...
...
Et donc pour moi avoir cette attitude, c'est l'une des plus grandes choses que l'on peut faire en tant qu'être humain.
On peut se rendre compte que l'on va mourir.
Que peu importe ce qu'on fait, un jour on n'aura plus aucun souvenir de tout ce qu'on a fait.
Tout le monde aura oublié.
Et donc on peut se rendre compte que quelque part ça ne sert à rien de braver la difficulté et de se casser le cul à faire des choses de sa vie.
...
On peut se rendre que la vie n'a pas vraiment de but en elle-même.
Et qu'au final on est que des petites crottes dans l'univers.
Que pour nous la vie peut se terminer d'un instant à l'autre sur un accident à la con.
Comme une mauvaise blague.
...
Et donc ce qui est grand à propos de nous autres êtres humains,
c'est que malgré tout ça.
On peut s'en battre les steaks et quand même aller de l'avant.
On peut décider de ne pas se laisser aller.
Et de combler cette absence de sens.
Par nos choix.
Par nos actions.
Par notre manière d'être.
...
...
Bref,
Au sens fonctionnel, c'est principalement tout ça être optimiste pour moi.
Ce n'est pas chercher le bon dans la vie comme un petit enfant qui cherche sa maman.
C'est définir le bon et le faire exister soi même.
Ce n'est pas attendre de la réalité qu'elle ait du sens, c'est lui donner le sens qu'on aimerait qu'elle ait.
...
C'est manufacturer soi-même tellement de sens que le monde n'a plus besoin d'en avoir.
...
Ce n'est pas positiver sur ce qui s'est passé ou ce qui est en train de se passer.
C'est projeter d'une manière positive et vibrante ce qui va se passer.
...
C'est activer et maintenir toutes les prédispositions mentales de son esprit pour faire des choses, partir gagnant, adapter son plan aux circonstances, et réussir.
...
Autrement dit de manière résumée,
l'optimisme c'est l'orientation effective vers le futur,
indépendamment de tout ce que le présent peut être ou ne pas être.
...
...
Du coup, je ne parle pas d'optimisme comme d'un truc pour les niais.
Non.
Je parle d'optimisme comme l'une des armes mentales les plus puissantes dont on dispose.
L'arme qui te fait aller vers le futur que tu vises.
L'arme du créateur.
L'arme du visionnaire.
L'arme du champion.
Et on en reparle davantage bientôt,
Sur ce,
merci de m'avoir écouté,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Dans les deux derniers épisodes, je vous disais que
Si vous partez vraiment de zéro.
Si vous êtes tout seul.
Que vous voulez entreprendre de grandes choses dans votre vie.
Vous croyez vraiment que vous pouvez vous permettre de ne pas être "arrogant" envers la vie et ne pas assumer pleinement votre détermination ?
Avec toute la compétition qu'il y a de nos jours ?
Vous pensez que vous pouvez vous taper la compétition de votre propre esprit en plus ?
Non.
Assumer pleinement votre détermination,
quand vous partez de zéro,
C'est un des seuls moyens que vous pouvez développer pour augmenter les chances de vous en sortir.
C'est une sorte d'anti-virus contre l'impuissance apprise qui va inélucatablement s'installer quand vos efforts ne paieront pas.
...
...
Vous savez ça fait 10 ans que j'ai commencé à écrire et publier des trucs à propos de l'esprit, du monde, de la vie, etc sur internet.
J'ai toujours travaillé ça très sérieusement.
J'ai créé un blog.
Qui n'a mené à rien.
J'ai publié un livre.
Qui a complètement bidé.
J'ai essayé de faire lire ce que j'avais écrit à certaines personnes intelligentes.
Et ce n'était pas très encourageant,
la plupart m'ont ignoré,
d'autres m'ont dit d'arrêter, que ça ne me mènerait à rien.
D'autre mon remis à ma place, du genre eh gamin arrête de rêver, tu vises beaucoup trop gros là, ça marche pas comme ça le monde.
...
...
Pendant au moins les 8 premières années.
Chaque jour qui passe j'aurais pu abandonner.
Et ça n'aurait absolument rien changé.
...
Je pense qu'il n'y aurait pas eu une seule personne qui aurait remarqué en fait.
...
Parce qu'il n'y avait pas une seule personne qui en avait vraiment quelque à foutre de ce que j'écrivais à l'époque.
Il n'y avait aucun signe extérieur pour me dire "eh Bertrand continue".
...
C'est triste hein ? :p
..
J'étais déjà assez costaud mentalement quand j'ai commencé,
mais toujours est-il que je n'avais pas anticipé à quel point
ça allait être dur à encaisser de travailler très sérieusement sur quelque chose,
et de n'en retirer absolument aucune reconnaissance.
...
C'est une douleur à laquelle je n'étais pas habitué étant donné que je n'avais encore jamais rien produit à l'époque.
Et on ne va pas se mentir, les premières années, tu le vis très mal.
En fait c'est un principe assez global,
tu as beau être endurci dans certaines dimensions de ton être,
chaque douleur que tu ne connais pas encore bien te fera redevenir un enfant pendant les premières annnées.
...
Et donc en fait jusque là j'avais toujours été un loup solitaire.
Et quand tu n'essaies pas de te connecter avec le monde,
quand tu n'en attends rien,
tu ne ressens pas vraiment le poids de la solitude.
Par contre quand tu essaies de te connecter,
et que tu as du vide en retour.
Ça déclenche en toi un profond sentiment de déconnexion avec le monde,
un sentiment de solitude très nocif.
Tu sens que même si tu es là sur cette planète,
en fait c'est exactement comme si tu étais sur une planète inhabitée,
comme si tu étais un fantôme.
...
C'est triste.
Tu as une petite larme qui coule en toi.
...
Mais d'un autre côté, tu finis par réaliser que cette difficulté émotionnelle.
Il n'y a aucune raison que tu sois le seul à y être confronté.
Tu finis par réaliser que cette difficulté émotionnelle.
C'est précisément la raison pour laquelle pratiquement personne dans le monde ne fait ce que tu fais.
Et que donc c'est la raison pour laquelle tu peux faire ce que tu fais,
parce que c'est cette difficulté qui libère le marché.
Tu finis par réaliser que cette indifférence c'est une sorte de test que le monde te fait passer.
Un test pour voir si tu as ce qu'il faut pour aller loin dans cette direction.
...
Tu finis par réaliser que tous les efforts que tu fais te font progresser malgré tout.
Tu finis par réaliser que le besoin de reconnaissance est un frein.
Tu finis par réaliser que si tu tues cette partie de ton ego qui a besoin de reconnaissance,
et que tu t'habitues à faire des efforts juste pour progresser,
c'est le début du chemin de la maîtrise.
Parce que quand ton travail devient indépendant de toute forme de reconnaissance externe,
tu as développé le terrain mental idéal pour devenir un maître sur le long terme.
...
En effet,
si tu peux travailler très sérieusement pendant des années sans rien dépendre en retour,
devines-quoi,
tu vas finir par devenir sacrément bon.
...
...
Actuellement je ne suis pas arrogant parce que je suis brillant.
Non je ne suis pas brillant.
Je travaille énormément pour pouvoir produire ce que je fais,
ça fait 10 ans que je me casse le cul à développer divers projets,
et je n'ai pas encore réussi à en faire décoller un seul.
...
Je ne suis pas arrogant parce que je suis brillant.
Je suis arrogant parce que je suis persévérant.
Parce que je sais que peu importe mes limites actuelles,
le produit de ma persévérance et de mes modestes capacités permet de belles percées sur la durée.
Parce que je sais que je ne laisserais jamais rien m'arrêter et entraver ma progression.
...
Quand tu as tenu 10 ans sans résultats externes.
Tu es hyper habitué.
Tu es capable de tirer toute ta motivation et ton courage de l'intérieur.
Tu as eu le temps de trouver comment faire pour être à l'aise avec ça.
Tu as trouvé comment cultiver de la motivation et du courage à partir de rien.
...
10 ans de plus, 20 ans plus, tu sais que tu vas tenir,
ça ne change rien à cette échelle.
Si ça allait te briser, ça t'aurais brisé avant.
C'est quand t'as commencé et que tu étais fragile que tu as pris cher.
...
...
Donc ouais, je suis arrogant maintenant.
Mais encore une fois c'était quoi l'alternative ?
...
Si vous développez des idées et des projets auquels vous tenez.
Qu'est-ce qui va se passer.
Vous allez y aller petit à petit,
en mode bisounours
vous allez croire que c'est possible de réaliser ce projet en y allant mollo mais sérieusement.
Vous allez croire que votre projet sera reconnu à sa juste valeur parce que vous y mettez beaucoup de coeur.
Comme c'est mignon ! :D
...
Mais en fait si votre projet et votre vision sont assez particuliers,
vous allez vous rendre compte que les gens s'en battent un peu les couilles.
Au fond, vous êtes tout seul.
Et éventuellement vous allez être confronté à un mur, vous allez être confronté à de l'indifférence, etc.
Et si vous n'avez pas encore développé une bonne maîtrise émotionnelle,
vous allez avoir du mal à supporter les réactions que ça va engendrer en vous.
Le bisounours qui est en vous, il va être sacrément triste et blessé.
Parce que c'est difficile de voir ses projets échouer.
Ce qui est la raison pour laquelle la plupart des gens abandonnent leurs projets qui ne donnent aucun signe de vie encourageant.
C'est trop de poids psychologique à supporter de s'infliger de continuer à les voir échouer.
...
Bref, petit à petit, vous allez vous rendre à l'évidence que non,
ça ne va pas être possible de réussir si vous continuez comme ça.
Donc vous augmentez votre niveau.
Vous passez à l'étape supérieure.
...
Et exactement la même chose se repète.
Encore et encore et encore.
Jusqu'à ce que vous arrivez à ce que vous pensez être vos limites.
Mais qui sont en fait les limites du bisounours.
...
À partir de là vous allez être confronté à deux options.
Option 1 / Vous restez un bisounours. Vous vous faites à l'idée que ça ne va pas le faire,
que vous avez fait tout ce que vous avez fait pour rien, et vous abandonnez.
Vous passez à autre chose. Vous lâchez prise sur vos ambitions.
Vous emmenez votre vision au cimetière. Et vous en faites le deuil.
Il va sans dire que cette option, c'est la fin de la plupart des projets qui sont démarrés dans le monde.
...
Option 2 / Vous entrez petit à petit dans une phase de dépression.
Vous contemplez cette idée que vous avez de l'ambition et de la vision mais que vous n'avez pas ce qu'il faut pour les mettre en oeuvre, que c'est trop dur.
Que ça ne prend pas à l'extérieur malgré vos efforts.
...
Vous restez assez indéfini, dans cette phase de dépression pendant un certain temps.
Puis un moment donné, il faut bien prendre une décision.
Et donc soit vous passez à l'option 1, c'est à dire que vous lâchez prise, vous passez à autre chose.
Soit vous passez à l'option 3.
...
Et c'est quoi l'option 3.
Eh bien l'option 3 c'est très simple.
...
Face à cette réalisation que vous n'avez pas ce qu'il faut pour atteindre vos ambitions.
Vous vous relevez.
Vous contemplez de nouveau cette montagne que vous n'avez pas réussi à gravir.
Et vous vous dites.
...
Ok. Ok. Puisque c'est comme ça.
Je vais développer ce qu'il faut pour la grimper.
...
Je vais devenir tellement fort,
tellement putain de fort,
que je vais être capable de faire tout ce qu'il faut tout seul pour porter ma vision,
et la mettre en oeuvre à la hauteur de mes ambitions.
Je ferais en sorte que ça marche.
Parce que non, je ne l'abandonnerais pas.
C'est définitif.
Teste moi tant que tu veux le monde.
Teste moi tous les jours.
Je ne ferais pas partie de ceux qui abandonnent.
...
Et c'est comme que tu deviens un petit peu arrogant.
En tuant à tout jamais le bisounours qui est en toi.
En réalisant que la vie est dure et que tu vas devenir plus dur encore.
Et que tu ne vas jamais la laisser t'écraser.
...
C'est pour ça que je disais qu'on ne peut pas feindre cette arrogance dans l'épisode 95.
Tu tellement sûr de toi parce que
cette sûreté, tu es allé la chercher au plus profond de toi.
Tu as du tuer qui tu étais avant pour l'obtenir.
...
C'est un chemin très très spirituel d'entreprendre des projets.
Comme je vous le disais dans ma série de vidéos sur la stratégie gagnante d'échouer ce qu'on s'efforce de réussir,
je suis tellement content d'avoir échoué tous les projets personnels que j'ai entrepris dans mon passé.
Bien sûr sur le moment je ne voyais pas les choses comme ça,
j'étais immature,
je voulais réussir, pas échouer.
C'est ça qui m'intéressait.
...
Mais le travail de fond qui se passe en arrière-plan quand tu avances sur ce chemin,
ce travail d'évolution de ton être,
c'est ça qui est le plus intéressant en fait.
Et c'est pour ça que vous devez vous lancez dans des projets au risque d'échouer,
de sorte à démarrer ce processus d'évolution intérieur.
Parce qu'en vous en sortirez grandi.
Et avec le recul vous serez bien content d'avoir évolué ;
vous ne pourrez plus considérer vos échecs comme des échecs,
parce que vous les verrez comme les marches essentielles de l'escalier vers la personne que vous êtes actuellement.
Et son état d'esprit.
Comme une belle citation le dit si bien, la sagesse n'est rien d'autre qu'une blessure guérie.
...
Bref,
Moi ce que j'en dis c'est que si vous n'êtes pas arrogant et que vous n'avez pas un projet qui marche tout seul.
Vous allez tenir comme ça quelques années,
mais vous n'allez clairement pas tenir comme ça sur le long terme, sans changer.
....
Si vous ne vous nourrissez pas de l'intérieur, vous allez tout simplement mourrir de faim.
Et on en reparle dans le prochain épisode.
En attendant,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Aujourd'hui on va parler d'une propriété assez contre-intuitive de l'humanité,
à travers une explictation de la stratégie de contenu que j'utilise.
À la fin du dernier épisode,
je vous disais qu'étant donné le travail de fond qu'il y a derrière la stratégie de contenu que j'emploie,
c'est très peu probable que quelqu'un d'autre propose le même contenu que moi.
Et c'est en ce sens que je suis serein, même si c'est une stratégie relativement lente.
Parce que oui il y a plein de chaînes sur le développement personnel qui émergent dans le présent,
et qui émergeront dans le futur.
En apparence il y a un max de concurrence et toutes les raisons de se précipiter.
Mais combien de personnes démarrent avec des années et des années de travail effectué en amont ?
Combien de personnes auront la même façon de travailler que moi ?
Pratiquement personne je pense, parce qu'on vit à une époque où on ne valorise plus vraiment cet artisanat dans la production.
On valorise la rapidité.
Et ça se sentira toujours.
On ne peut pas gruger l'attention au détail, le temps que ça prend et l'expérience qui se développe avec.
Sur le long terme, je suis convaincu que c'est toujours elle qui fait la différence.
Il y a quelque chose d'inimitable dans l'expérience.
...
Cela dit, si quelqu'un arrive à faire pareil que moi en ayant commencé après moi,
ben je lui tire mon chapeau parce que moi je me donne bien du mal,
je n'y vais vraiment pas à moitié et ça me coûte beaucoup de conscience, de temps et d'énergie.
Mais encore une fois je pense que ça n'arrivera tout simplement pas.
...
Et donc c'est un conseil stratégique que je vous donne là pour entreprendre des choses.
On vit à une époque où on peut se sécuriser une voie par sa façon unique de travailler et d'investir sa conscience, son temps et son énergie pour produire de la valeur.
Bien sûr, allez dans des domaines qui marchent, ou tout du moins des domaines qui ont du potentiel.
Efforcez vous de produire de la valeur.
Mais ne soyez pas un compétiteur.
Ne prenez pas les sentiers battus.
Faites ce qu'il faut pour vous créer un chemin unique.
Faites un travail unique et original pour créer un mélange de compétences et de connaissances que l'on ne retrouve nul part ailleurs.
Prenez le temps de faire attention à des détails auxquels personne d'autre ne fait attention.
Sur le court terme, c'est une stratégie qui demande énormément d'investissement.
Vous n'allez jamais gagner rapidement avec cette stratégie.
Mais si vous décidez de jouer le long jeu, le retour sur investissement est énorme.
Perdre le long jeu, ça sera quasiment impossible avec cette stratégie.
Parce que vous allez finir par créer votre propre voie.
Et tout le monde sera libre d'entrer en compétition sur votre voie bien sûr.
Mais cela dit le seul moyen d'être vraiment compétitif dans cette voie ça sera de faire le même travail de fond que vous.
Et à ce niveau c'est très très improbable que quelqu'un puisse vous détrôner si vous continuez d'avancer.
Parce que l'humanité est une structure beaucoup plus solide que l'on ne le croit.
Et c'est ça cette propriété contre-intuitive que je veux que vous réalisiez dans cette vidéo.
Donc encore une fois,
Allez dans des domaines qui marchent.
Efforcez vous de produire de la valeur.
Mais ne prenez pas les sentiers battus.
...
La majorité des gens qui entrent dans un domaine,
se placent en tant que compétiteur ;
et en faisant ça, d'une certaine manière ils signent dès le début leur perte ou tout du moins ils signent dès le début pour des galères,
parce qu'ils vont se synchroniser sur la compétition et suivre les mêmes chemins que leurs compétiteurs.
Quand tu es dans cette dynamique, d'une part les places sont limitées,
mais en plus tu fais jouer ton propre cerveau contre toi.
Parce que toute ta créativité va se développer pour être meilleur et non pour être original.
...
Ce qui est marrant c'est que quand on prend les sentiers battus, on a l'impression que tout change super vite dans l'humanité,
et qu'il faut être à l'affût parce que d'un jour à l'autre beaucoup de choses peuvent changer.
Alors que quand on ne prend pas les sentiers battus, on a le sentiment inverse ;
l'humanité paraît complètement figée, c'est à peine si le changement est visible d'année en année.
...
Et l'explication derrière ça c'est que l'humanité ne change activement que là où la conscience change activement.
Et que globalement tout le monde a ancré sa conscience aux mêmes endroits.
Il y a plein d'endroits où c'est le calme absolu.
Globalement, toute le monde butine aux mêmes endroits.
...
Comprenez bien que si vous ne suivez pas les sentiers battus,
ça sera plus long d'avancer,
mais si vous persévérez,
vous allez développer une expertise unique,
vous allez créer un chemin sur lequel vous êtes la seule personne à être avancée,
et personne n'aura jamais le temps de retracer ce chemin qui a mené à votre expertise.
C'est techniquement impossible, même en y mettant toute leur volonté,
ça leur prendra des années et des années de retracer ce chemin.
Et durant ces années vous aurez le temps d'avancer encore plus.
...
Autrement dit si vous tracez lentement votre propre chemin.
Vous n'aurez pas à vous soucier de la concurrence.
Parce que si quelqu'un veut faire mieux que vous dans ce que vous faites,
il faudra qu'il devienne vous avant.
...
En effet, tout ce que vous faites dans le présent, va dépendre de votre chemin passé
et de l'inertie que vous avez accumulée.
Autrement dit vous-même quand vous serez bien avancé sur votre chemin, si on vous reprojette il y a quelques années, vous étiez incapable de produire ce que vous êtes capables de produire.
Parce qu'il y a un processus de maturation incompressible qui se passe là haut.
Et donc personne ne pourra avoir les mêmes capacités que vous sans reproduire avant ça le même chemin que vous.
Ce qui est hyper improbable, et de toute manière leur prendra beaucoup de conscience, de temps et d'énergie.
...
Par exemple, si un expert en arts martiaux a pratiqué une technique des milliers de fois sur plusieurs années et que cette technique lui permet d'être redoutable.
N'importe qui est libre d'essayer de copier sa technique.
Mais ils ne pourront jamais copier sa capacité d'exécuter cette technique sans les milliers de répétitions et les années d'entraînement.
...
Si tu as passé des années à tracer ton propre chemin,
la conscience, le temps et l'énergie sont de ton côté.
Et ce sont parmi les ressources les plus précieuses.
En ce moment je m'en rends bien compte personnellement vu le travail que je fais pour développer ma capacité de lecture orale.
J'ai fait tout ce que j'ai pu pour développer cette capacité depuis deux ans,
et je me rends compte que je ne pourrais jamais atteindre mon meilleur niveau
sans en rajouter plusieurs autres derrière pour bien intégrer tout ça.
Ça prend vachement de conscience, de temps et d'énergie de développer une capacité,
même si tu as une motivation infaillible, tu ne peux juste pas y échapper.
Et donc encore une fois, si tu as passé des années à intégrer une expertise unique, la conscience, le temps et l'énergie sont de ton côté.
La motivation des autres à te rattraper ne changera rien à ça.
Parce qu'encore une fois l'humanité est une structure solide qui ne peut pas changer de forme sans investir de la conscience, du temps et de l'énergie.
D'un jour à l'autre, il n'y a pratiquement rien qui change en nous et dans les autres êtres humains.
...
Quand on entreprend quelque chose d'original, on peut avoir cette peur qu'on peut se faire copier.
Mais encore une fois quand on a créé un chemin unique dans sa vie, cette peur elle est complètement irrationnelle.
Parce que comment quelqu'un pourrait copier notre chemin alors que nous on a mis toute notre vie pour le créer ?
On ne peut juste pas copier comme ça un être humain.
On doit le devenir, à travers un processus de développement très long et très coûteux en énergie et en conscience.
On peut assez rapidement copier certains résultats isolés oui,
mais on ne peut pas copier ce qui produit les résultats et qui les connecte ensemble.
On ne peut pas copier la maîtrise.
Et croyez moi, sur le long terme, c'est ça qui compte.
...
Plus j'avance dans mon propre chemin dans la vie,
plus je me rends compte que sur le long terme,
cette stratégie de créer son propre chemin est vraiment imbattable en fait.
C'est un investissement énorme de créer un chemin unique qui soit bien développé, c'est sûr,
mais la sécurité que ça t'assures derrière en vaut carrément le coût.
...
Et plus je me rends compte aussi que pratiquement personne n'en a conscience.
Parce que la plupart des gens sont focalisés sur la stratégie du mouton.
Quand tu traces ton propre chemin, que tu es au début et que tu es loin d'en avoir fait quelque chose de remarquable,
la plupart des gens tout ce qu'ils voient à ce stade, c'est une lubbie bizarre et un potentiel misérable.
Ils n'y croient pas du tout, ils ne voient rien venir.
Ils se demandent pourquoi tu traces ton propre chemin plutôt que d'en prendre un qui marche bien.
Alors que pourtant quand tu étudies l'histoire, et même quand tu fais attention aux personnes influentes d'aujourd'hui, ça saute aux yeux.
Il n'y en a quasiment aucune qui a utilisé la stratégie du mouton.
La plupart des personnes qui sont au top de leur jeu, depuis le début en fait elles jouent à leur propre jeu.
Et quand elles perçent,
le temps que les autres réalisent le jeu auquel elles jouent pour essayer d'avoir les mêmes résultats,
elles ont déjà tellement d'avance que c'est devenu illusoire de les ratraper.
Vous arrivez à imaginer quelqu'un qui est au top de son propre jeu se faire copier ?
Nan, ça paraît tellement impossible vu tout ce que ça impliquerait d'être capable de faire exactement la même chose que lui !
Je veux dire c'est physiquement impossible.
Tu es protégé par les lois de la Nature à ce niveau.
On a qu'une seule vie et ça lui a pris toute sa vie de devenir ce qu'elle est cette personne.
...
Et pas besoin d'être totalement unique de partout pour que cette stratégie marche hein.
Encore une fois moi par exemple j'essaie de créer mon propre chemin dans un des domaines les plus bondés et les plus explorés qui soit sur Internet.
À savoir le développement personnel.
...
Peut-être que je me plante dans mes calculs,
et si je me plante ben par exemple sur le long terme,
moi ça ne m'aidera pas du tout d'avoir essayé de créer mon propre chemin,
ou alors quelqu'un d'autre arrivera à copier ce que je fais,
de telle sorte à ce que je devienne remplaçable et qu'il n'y a pas de valeur en plus dans ce que je produis.
...
Mais si je ne me plante pas dans mes calculs,
alors plus ça va aller plus ça deviendra un avantage d'avoir tracé mon propre chemin,
et il n'y aura personne qui copiera si fidèlement mon style de telle sorte à ce je sois remplaçable.
Parce qu'encore une fois l'humanité est une structure solide et qu'elle ne peut changer de forme sans conscience, sans temps et sans énergie,
et que la conscience, le temps et l'énergie de chaque individu sont des ressources limitées.
Si moi ça m'a pris toute cette conscience, ce temps et cette énergie,
alors ça en prendra grosso-modo la même quantité à d'autres personnes de faire pareil.
...
Encore une fois la stratégie dont je vous parle, elle part du principe que l'atout le plus précieux que l'on puisse avoir de son côté,
c'est l'investissement de sa conscience, de son temps et de son énergie pour faire un travail unique.
Et tant que l'on continue de miser là dessus et de développer son expertise unique,
on ne fait que solidifier le succès à long terme de cette stratégie.
...
La seule chose essentielle dont j'ai à me soucier donc, c'est de continuer de produire de la valeur en traçant mon chemin unique et d'avoir confiance dans le retour sur investissement qu'offre cette stratégie.
Tout le reste,
à savoir la lenteur de la progression,
la concurrence,
la façon dont je communique,
etc,
je n'ai pas vraiment à m'en soucier étant donné que je joue le long jeu.
Parce qu'au final, dans le long jeu, la valeur unique associée au chemin unique que je trace,
c'est le seul paramètre de l'équation que je ne peux pas ré-improviser.
Et sur le long terme, c'est le seul paramètre de l'équation qui fait vraiment la différence.
Autrement dit, durant ta carrière tu peux bidouiller plein de paramètres de l'équation pour accélérer sur le court terme la diffusion de la valeur que tu as à offrir.
Mais sur le long terme, le temps jouera son rôle d'égalisateur, et c'est les limites de ce que tu as à offrir d'unique qui vont jouer.
Et donc si tu n'as pas suffisamment avancé dans ton chemin unique, c'est ça qui bloquera ta démarcation et ton expansion.
Autrement dit, tout le temps que tu investis dans ton chemin unique sera rentabilisé tôt ou tard quand il sera combiné avec les bons paramètres.
...
Et sur ce on reparle de stratégie à long terme et de mental dans le prochain épisode.
En attendant,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
"Pourquoi les généralistes triomphent dans un monde spécialisé."
C'est le sous-titre d'un livre que je viens de lire récemment et que j'ai trouvé très intéressant, le livre "Range" écrit par David Epstein.
...
Et ce qui est intéressant avec ce livre c'est qu'il casse beaucoup d'idées reçues sur ce qu'il faut faire pour devenir le meilleur dans un domaine et créer des résultats extraordinaires.
Et plus généralement beaucoup d'idées reçues sur la maîtrise, la compétence et l'expertise que l'on retrouve dans beaucoup de livres.
Notamment il casse cette idée que ce qu'il y a de mieux pour devenir le meilleur dans un domaine,
c'est de commencer le plus tôt possible à se spécialiser dans ce domaine,
de pratiquer très sérieusement,
de rester consacré et concentré à 100% sur ce domaine pendant des années et des années,
afin d'amasser les milliers d'heures de pratique spécifique qui vont régler notre cerveau.
La fameuse règle des 10 000 heures de pratique délibérée pour devenir expert.
...
Au début de ce livre l'auteur compare le début de parcours de Tiger Woods et de Roger Federer,
deux grands champions qui ont réussi à être très dominant dans leur domaine respectif.
...
Tiger Woods dès le tout début de sa vie il a été immergé et spécialisé à 100% dans le golf, il a été hyper suivi et entraîné.
Il a pratiquement été designé dès le début pour devenir un champion de golf en fait.
Il représente le stéréotype de la spécialisation précoce, de la règle des 10 000 heures.
Et étant donné ses résultats, il est une illustration classique pour dire que ce modèle,
à savoir le modèle de choisir une voie particulière le plus tôt possible dans sa vie,
de se concentrer comme un laser dessus,
et de ne jamais sortir de sa voie.
C'est valide, c'est comme ça qu'on atteint un niveau d'élite.
...
En revanche, Roger Federer en comparaison,
au début de sa vie il a eu une période d'exploration au cours de laquelle il a essayé plusieurs sports différents,
en mode amateur.
Il ne s'est pas spécialisé dès le début dans le tennis, et il n'a pas été rigoureusement suivi.
Il n'a pas du tout été designé dès le début pour devenir un champion de tennis.
Au contraire je crois que ses parents l'ont plutôt incité à ralentir sur le tennis quand il a commencé à y passer beaucoup de temps.
...
Et donc en fait l'auteur défend l'idée que parmi les champions, le parcours de Roger Federer est beaucoup plus commun que celui de Tiger Woods.
Essentiellement parce qu'on a besoin d'une phase d'exploration et d'expérimentation dans différents domaines pour à la fois développer un cerveau et des capacités flexibles,
mais aussi pour se construire et se découvrir en tant que personne,
avant de pouvoir identifier le domaine qui nous correspond le mieux et dans lequel on va se spécialiser et s'investir à fond.
D'une certaine manière Tiger Woods a juste gagné au loto en tombant dès le début de son chemin de vie sur un domaine qui lui correspondait très bien et qu'il allait maîtriser.
Mais trouver sa voie comme ça, ce n'est pas du tout typique comme chemin.
C'est sauter toute une grande étape du chemin normal de la vie.
Une étape d'exploration et de découverte de soi.
...
On en reparlera en détails, mais on peut en effet diviser le chemin de la vie normale en quatre grandes phases.
La grande phase 1 quand on est enfant, c'est la phase du jeu, de l'imitation et de l'éducation fondamentale.
La grande phase 2, qui s'étend typiquement de l'adolescence à la fin de la vingtaine, c'est la phase de découverte de soi, d'exploration des possibilités et d'exploration des différentes voies.
La grande phase 3, au milieu de notre vie d'adulte mature, c'est la phase de dédication à une voie à laquelle on a choisi de se dédier.
Et la grande phase 4, c'est la phase de la retraite
Les gens comme Tiger Woods qui sautent la phase 2 et tombent directement sur une voie dans laquelle ils vont réussir,
dès le début de leur chemin de vie, ce sont des exceptions.
C'est comme de gagner au loto.
Il ne faut pas se baser sur leur modèle pour réussir sa vie.
Ce n'est pas réaliste du tout comme chemin.
En fait même les personnes qui trouvent assez rapidement leur voie au début de leur vingtaine, sans vraiment essayer sérieusement différentes voies,
ce n'est pas des modèles réalistes pour beaucoup de personnes.
Et ce n'est pas un indicateur qu'ils vont être les meilleurs dans cette voie non plus d'ailleurs.
Ce n'est pas parce que tu es là depuis le début dans un domaine que tu as automatiquement le plus de chances de faire les plus grosses contributions à ce domaine.
...
Dans le livre l'auteur met en avant l'exemple du peintre Vincent Van Gogh comme contre-exemple de Tiger Woods.
Van Gogh il est devenu une grosse pointure dans son domaine,
ses tableaux ont beaucoup de valeur.
Mais il a mis beaucoup de temps avant de trouver sa voie.
Sa phase 2 elle a été assez longue.
Avant d'entrer dans sa phase 3 et de se fixer sur la peinture, il a dérivé d'une voie à l'autre.
Marchand d'art, pasteur, professeur, libraire.
Et à chaque fois il y allait sérieusement, il pensait que c'était la bonne voie et s'est bien investi.
Mais au final il les a abandonné pour en explorer une autre.
Et ces expériences de sa phase 2, elles n'ont pas servi à rien, elles ont contribué à développer et définir son style particulier.
Ça a été une période de gestation identitaire de son être au sein du monde.
...
Une clé importante que met en avant ce livre, c'est qu'il ne faut pas se sentir à la ramasse.
Que l'on ait l'impression d'être en retard par rapport à d'autres,
ça ne veut rien dire.
Parce que la phase 2 de la vie, la phase de découverte et d'exploration est essentielle à notre développement et à notre adaptation au monde.
Pourquoi ?
Mais parce que le monde évolue tellement que notre organisme ne peut pas savoir à l'avance la place idéale de notre vie dans ce monde.
On doit partir en reconnaissance et absorber plein d'informations afin d'avoir une idée de l'état actuel du monde dans lequel on est arrivé, des différents domaines qui existent, etc.
Et par conséquent pour avoir une bonne phase 3, la phase de dédication, c'est essentiel que la phase 2 n'ait pas été faite à moitié,
de sorte à ce qu'on l'on trouve sa place idéale au sein du monde actuel.
Du coup ce n'est pas grave si elle est assez longue la phase 2.
Parce que durant cette phase on est encore en gestation.
Je vous en reparlerais dans une autre vidéo mais en fait quand on sort du ventre de notre mère ben en fait on est toujours comme un bébé dans le ventre de notre mère.
Sauf que le ventre dans lequel on est, c'est le monde, c'est notre environnement.
Et le processus de gestation de notre adaptation à ce monde peut être assez long.
...
Et donc de la même manière quand on abandonne une voie pour en essayer une autre,
et que l'on répète pendant assez longtemps ce schéma de dériver d'une voie à l'autre sans jamais vraiment se fixer,
il ne faut pas se dire que c'est parce qu'on a un problème de persévarance et de dédication, qu'on est une girouette et qu'on est incapable de s'investir et de se fixer sur la même voie sur la durée.
Non.
Il faut d'abord réaliser qu'on est peut-être différent.
Certaines personnes ont besoin plus que d'autres de voyager à travers les domaines.
Notre personnalité est certes loin d'être inchangeable mais malgré tout on a quand même des prédispositions.
Rester toute sa vie dans un même domaine pour certaines personnes, ça va être de la torture.
...
Et ne croyez pas que ça va empêcher ces personnes de construire de grandes choses.
Bien au contraire, c'est souvent la marque des grands innovateurs d'avoir une variété d'expériences et d'intérêts à son actif.
Vous savez c'est marrant sur Internet,
on voit tellement d'entrepreneurs vénérer Steve Jobs, l'ancien boss d'Apple,
comme le modèle ultime.
Le problème c'est que ces mêmes personnes vont vous dire que pour atteindre la vie de ses rêves, il ne faut pas mettre de délai, il faut toujours rester concentré sur son projet, il faut rester sur son chemin jusqu'à la réussite.
Le problème c'est que Steve Jobs, toutes les bonnes idées qu'il a eu avant la compétition,
c'est justement parce qu'il a exploré plein de chemins différents dans sa vie et qu'il en a fait un synthèse.
De plus Steve Jobs était connu pour mettre du délai et attendre de développer les bonnes idées plutôt que se précipiter.
...
Bref,
Ensuite même si on est "normal",
il faut réaliser que pour trouver la meilleure voie pour la phase 3 de notre vie,
celle qui nous correspond le mieux,
ça peut quand même être essentiel dans la phase 2 d'en essayer pas mal et de dériver d'une voie à l'autre jusqu'à tomber sur la bonne.
C'est le processus d'optimisation et de raffinnement.
Une des raisons pour lesquelles à un moment donné dans leur vie,
beaucoup de personnes trouvent une voie qui leur correspond vraiment vraiment bien,
c'est parce qu'elles en ont essayé et quitté d'autres.
Si elles étaient resté, la voie ultime n'aurait jamais pu arriver.
...
Beaucoup de personnes qui ont trouvé leur voie rapidement vont avoir tendance à vous donner de mauvais conseils.
Ils vont vous dire que la clé pour réussir, c'est de se fixer un objectif,
de ne pas se disperser avant d'être allé jusqu'au bout,
de ne pas se disperser avant d'avoir fini et atteint vos objectifs.
En revanche les personnes qui ont mis du temps à trouver leur voie vont vous dire que la clé pour réussir c'est de savoir abandonner aux bons moments.
Ils vont vous dire que la clé pour réussir c'est justement de se disperser, d'essayer plein de choses différentes pour avoir une chance de découvrir ce qui vous correspond le mieux.
...
Pour en revenir aux quatre phases de la vie.
Le conseil de ne pas se disperser avant d'avoir réussi vaut surtout quand on est entré dans la phase 3 de la vie et qu'on est sûr de notre destination.
Quand on est encore dans la phase 2, il n'y a rien de mal à changer de destination en cours de route si on réalise que ce n'est pas la bonne.
Parce que quand tu es dans la phase 2,
ton but c'est d'explorer ton potentiel et celui du monde.
D'accumuler des données,
d'essayer plein de choses,
d'apprendre à te connaître,
De trouver qui tu es,
de trouver quelles sont les valeurs fortes qui vont porter ta vie,
et quelle est ta place idéale dans tout ce joyeux bordel qu'est le monde.
Ce que tu ne peux pas savoir sans t'être essayé à diverses expérimentations assez poussées.
Tu ne peux pas savoir à l'avance si ta vision, tes buts et tes valeurs sont vraiment les bons tant que tu n'as pas été confronté à des obstacles et à des situations difficiles qui vont les mettre à l'épreuve.
Si ta vision, tes buts et tes valeurs actuelles ne sont pas optimaux, ils ne vont pas supporter la confrontation.
Pendant un certain temps tu vas te donner à 100 % pour eux ouais.
Tu vas te battre 1 an pour eux, tu vas te battre 2 ans pour eux,
peut-être plus.
Mais tu ne vas pas bêtement te battre toute ta vie à 100% pour eux s'ils n'en valent pas la peine !
Si ce n'est pas les bons, l'accumulation d'obstacles et de difficultés vont finir par te les faire abandonner, car au bout du compte, ils n'en vaudront pas la peine ;
ils sont un peu trop faibles et superficiels pour supporter ta vie de manière globale.
Tu vas être arrivé à un point d'échec interne.
Et donc tu vas te rediriger et essayer autre chose.
...
Vraiment, il n'y a rien de tel qu'une situation qui tourne à l'échec pour mettre en évidence les limites de notre vision, de nos buts et de nos valeurs actuels.
Quand ta situation tourne progressivement à l'échec, c'est comme si le monde te faisait participer à une ventes aux enchères et n'arrêtait pas de monter le prix de l'offre pour laquelle tu es engagé ;
pour être sûr que tu réalises bien dans quoi tu t'investis.
Et bien souvent on finit par se rétracter parce que ça va trop loin.
Et donc quand tu en arriveras à cet échec interne dans ta vie, quand tu toucheras le fond, tu réévalueras assez naturellement ta vision, tes buts et tes valeurs pour les approfondir.
Et ce raffinage qui vient après un échec interne,
il va pouvoir se répéter plusieurs fois, jusqu'à ce que ta vision, tes buts et tes valeurs deviennent vraiment profonds et optimaux.
Quand tu en seras arrivé au bout de ce processus dans ta vie, ta vision, tes buts et tes valeurs en vaudront toujours la peine et rien ne te fera abandonner.
Ils te donneront de l'énergie qui portera ta vie de manière stable et non pas de manière sporadique.
...
Les personnes qui sont très épanouies dans leur vie certes elles vont quelque part,
elles ont défini une vision à long terme inspirante qu'elles poursuivent.
...mais cela dit, elles ont développé et formulé cette vision seulement après une période de découverte et de gestation.
On a besoin d'expérience pour définir qui on est et ce qu'on veut faire de sa vie.
Essayer de directement définir et poursuivre une vision à long terme,
alors que tu ne sais même pas qui tu es, c'est stupide.
Ce dont tu peux rêver, n'est pas forcément ce qui te correspond vraiment.
Avant d'entrer dans la phase 3,
tu as besoin de te confronter à la réalité, d'essayer plein de choses et de compléter la phase 2.
Tu as besoin de te faire naître.
...
Et d'ailleurs c'est le même schéma avec les relations.
Quand on est jeune, on ne sait pas vraiment quel type de personnes on aime vraiment.
Et si on se case directement avec la première personne à laquelle on trouve certaines qualités sans avoir appris à la connaître et sans avoir exploré d'autres options,
il y a beaucoup de chances que ça se termine mal.
...
...
Bref.
Si vous êtes une personne qui va avoir un chemin de vie comme celui de Vincent Van Gogh.
C'est à dire une personne qui va galérer pendant longtemps avant de trouver sa voie mais qui au bout du compte va faire de grandes choses quand il l'aura trouvé.
Eh bien tant que vous n'aurez pas encore la sensation d'avoir enfin trouvé et débloqué votre voie et mis de l'ordre dans votre vie.
Autrement dit tant que votre vie ne se résumera encore qu'à une succession de galères et un sacré désordre,
et que vous n'aurez pas encore atteint l'étape où ça va enfin se débloquer et se clarifier.
Vous pourrez grosso-modo interpréter votre situation de deux manières.
Soit vous pourrez vous dire que vous faites n'importe quoi avec votre vie.
Que vous faites tout de travers depuis le début.
Que vous êtes à la ramasse.
...
Ou soit vous pourrez vous dire à l'inverse, que depuis le début vous faites exactement ce qu'il faut pour arriver à votre destination finale.
Que vous êtes sur le bon chemin.
Que vous êtes en train de vous construire et de la jouer fine.
Et que ça va payer un jour.
...
Dans tout les cas vous ne pourrez pas savoir à l'avance si vous avez raison ou pas.
Mais indépendamment de la raison,
la perspective pessimiste va vous enlever du pouvoir,
alors que la perspective optimiste va vous donner du pouvoir.
...
Et l'interprétation que vous allez avoir, elle ne dépend pas du tout de votre situation objective.
Quand vous en êtes au milieu du chemin,
que vous choississez l'interpétation optimiste qui vous valorise, ou l'interprétation pessimiste qui vous dévalorise.
Ça ne dépend pas de vos circonstances objectives.
Ça dépend de votre perception subjective.
...
Et pour développer la perception optimiste qui vous valorise et qui vous donne du pouvoir.
Il faut apprendre à voir au delà du court terme.
Il faut apprendre à voir la vie comme un ensemble.
Et ne pas se laisser aveugler par les apparences du présent.
Ce n'est pas évident du tout de savoir si une chose qui arrive dans notre histoire est vraiment bonne au mauvaise tant qu'on n'a pas encore vécu toute l'histoire.
Ce qu'on croyait être une bonne chose pour notre vie peut se réveler mauvaise sur la durée,
et inversement.
...
Bref,
Vous allez pouvoir vous dire ok, c'est bien beau cette histoire,
mais opposer Tiger Woods à Vincent Van Gogh,
ce n'est pas comparable.
L'un était un maître dans une activité sportive et l'autre dans une activité artistique.
Et oui c'est exactement ça.
Ce n'est pas comparable.
Et c'est ça l'autre gros argument de ce livre.
En termes d'expertise,
tous les bénéfices de la spécialisation pure et dure et de la concentration à 100%,
cela ne s'applique qu'à certains domaines restreints.
Notamment les jeux avec des règles bien définies.
Dans certains domaines, passer tout son temps à se spécialiser est un handicap.
Ça crée beaucoup de grosses lacunes, d'angles morts et un manque d'innovation, de flexibilité, et d'originalité.
Le coût d'opportunités de la spécialisation est énorme.
Au contraire, dans beaucoup de domaines relativement ouverts, abstraits et complexes,
c'est d'avoir plusieurs influences différentes et de distribuer l'investissement de ses ressources dans plusieurs intérêts et disciplines différents qui va créer une expertise.
Une expertise unique qui plus est.
...
Dans un sport, le jeu est déjà inventé et il est fixe.
Tout le monde joue avec les mêmes règles, avec les mêmes outils,
ta performance va être évaluée selon des critères objectifs bien définis, etc
C'est super concret.
Et dans ces conditions passer tout ton temps à te préparer et à maîtriser ces contraintes prédéterminées,
ouais, c'est ça qui va te faire devenir le meilleur et produire des résultats exceptionnels.
Mais la question c'est pourquoi ?
Et la réponse c'est justement parce que dans ces conditions c'est le seul levier que tu as pour faire la différence.
Tout le reste est fixe et prédéfini.
Et quand tu prends du recul tu te rends compte que c'est très artificiel comme conditions.
Parce que comme je vous le disais dans l'épisode 102,
dans la vie rien ne vous empêche de créer et de jouer à votre propre jeu pour réussir votre vie.
Et si vous faites ça, ben vous serez imbattable parce que personne d'autre n'aura la même expertise que vous.
Personne n'aura pu se préparer à votre jeu.
Vous serez le jeu.
De plus il n'y aura pas de critères objectifs bien définis pour évaluer votre performance.
...
En fait le truc qu'il faut bien comprendre c'est qu'en jouant au jeu de la vie on change les règles du jeu de la vie.
Et indéniablement, plus le temps passe plus notre monde devient complexe, évolutif et dynamique.
Et donc cette histoire des 10 000 heures de préparation, de la maîtrise, de la spécialisation à 100 %, tout ça.
Il faut faire très attention et bien comprendre dans quelles conditions c'est productif et dans quelles conditions c'est contre-productif pour créer des résultats exceptionnels.
Il faut nuancer tout ça.
Et ce livre "Range", le fait très bien.
...
Sur ce je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
À la fin du dernier épisode,
je vous disais qu'actuellement,
personne ne comprend vraiment comment notre esprit/cerveau gère le futur.
Et que ça vaut carrément le coup de s'y intéresser pour savoir comment tirer profit de cette capacité tout en évitant ses limites.
...
De manière générale bien connaître ses propres limites c'est extrêmement important.
Pour moi pour devenir un vrai maître, il faut maîtriser ce qu'on ne peut pas maîtriser.
Car c'est seulement en ayant une connaissance et une conscience parfaite de ses propres limites que l'on peut comprendre comment les pallier et les dépasser,
et concevoir des stratégies de développement optimales s'articulant autour de ces contraintes.
...
Et donc pour ce qui est de la gestion du futur, pour faire simple disons que l'esprit humain adulte a d'une part un système d'anticipation du futur,
et d'autre part un système d'ancrage du futur.
...
Le système d'anticipation il permet de raisonner, d'imaginer et designer des futurs possibles,
alors que le système d'ancrage il permet de se diriger vers un futur particulier qui servira de guide pour contrôler notre existence.
Là par exemple dans votre vie vous êtes mentalement ancré sur un futur particulier que vous avez designé.
Un futur que vous pensez que vous pouvez atteindre en contrôlant suffisamment votre existence dans ce monde.
Cet ancrage mental du futur, il permet de réduire l'incertitude de notre histoire en la prédéterminant à l'avance.
Et quand on prend du recul, c'est déjà incroyable que l'on puisse faire ça.
....
En gros s'ancrer sur un futur, c'est comme se mettre enceinte de son propre futur.
C'est faire exister une version de soi-même à travers une vision prédictive de ce qu'on allait être.
Et même plus qu'une version de soi-même, c'est mettre en route une future version du monde dans lequel on vit.
Une future version du monde que l'on visionne, dans laquelle notre situation sera telle ou telle, dans laquelle certaines choses auront changé, etc
Certes le futur auquel on va réellement arriver ne sera jamais exactement celui qu'on a imaginé, mais il va fortement en dépendre.
Donc c'est génial ce mécanisme d'ancrage du futur, mais le problème c'est qu'on ne va jamais s'ancrer sur un futur à la fois grandiose ET réalisable si ce futur a été designé par notre système d'anticipation du futur.
On va probablement s'ancrer sur un futur limitant.
Parce que le système d'anticipation du futur a des limites assez grosses,
il y a plein de choses qu'il ne prend pas en compte,
dont la capacité de se développer drastiquement grâce aux conditions de vie moderne.
Notre système d'anticipation du futur nous sous-estime, il est techniquement incapable de designer un futur qui puisse nous pousser à tirer partie de notre véritable potentiel, puisqu'il n' a aucune idée de l'étendue de notre potentiel.
S'il en avait une idée, il nous designerait un futur différent.
...
Dans les faits on se voit comme un produit relativement figé et fini,
on n'arrive pas à anticiper qu'on raisonnera différemment sur notre vie une fois qu'on aura réussi certaines choses et engrangé plus d'expérience.
Et donc on se ferme à l'expérience qui ne semble pas correpondre à notre identité et ses limites actuelles,
en croyant ne rien perdre au change vu qu'on se croit figé et fini.
...
Si on pouvait anticiper à quel point l'expérience peut nous faire changer,
on y serait beaucoup moins fermé.
On démultiplierait l'expérience sans réfléchir.
Car en démultipliant l'expérience, on démultiplie notre vitesse de maturation et nos possibilités d'évolution.
...
Donc si on veut tirer le maximum de sa vie, on a tout intérêt à designer le futur qu'on met en route de manière plus consciente, réfléchie et détachée de nos limites actuelles.
Un futur assez ouvert.
Histoire de ne pas se mettre enceinte d'un futur qu'on va regretter plus tard.
...
Et je vous donnerais des stratégies plus précises à ce niveau, dans une série de vidéos ultérieure.
...
Franchement plus ça va, plus j'arrête de raisonner sur ce que je suis capable de faire ou de ne pas faire,
et moins j'arrive à anticiper les trucs que j'arrive à vraiment faire et plus je suis sur le cul haha
Notre capacité de raisonnement a des angles morts tellement énormes.
Qu'est-ce que le futur me réserve ?
Je n'en sais foutrement rien mais j'y suis ouvert.
Et avec la mentalité débridée que j'ai développé je pense qu'il pourra se passer des trucs assez dingues dans le reste de ma vie.
...
Bref, encore une fois pour vivre une existence moderne responsable il est nécessaire de surclasser la logique de base de son cerveau par défaut.
Parce qu'au cas où vous ne l'aurez pas encore remarqué notre cerveau par défaut c'est un sacré attardé mental.
Il est à la ramasse vis-à-vis de beaucoup de choses, et si on le laisse faire on risque fortement de se faire baiser.
Notre cerveau il faut lui apprendre comment ça marche le monde moderne.
Il faut lui donner des preuves.
Il faut l'apprivoiser.
On a tellement de paramètres qui sont pré-calibrés pour vivre dans un environnement qui ne ressemble plus du tout à l'environnement moderne,
et dont la logique fonctionnelle s'articulait à une échelle de temps beaucoup plus limitée..
...
Notre cerveau par défaut est à la ramasse parce que la biologie, par essence, elle vit toujours en retard par rapport au présent.
Et l'écart devient de plus en plus grand à mesure que les innovations culturelles fleurissent et permettent des choses qui jusque là n'étaient pas permises.
Et de nos jours, ben l'évolution culturelle va infiniment plus vite que l'évolution biologique.
Mais cela-dit, on n'est pas juste des automates inconscients, victimes de leur héritage.
Non.
La biologie elle nous a offert deux capacités pour prendre en main notre destin.
D'une part, la capacité d'auto-réflexion consciente.
Cette capacité qui me permet de vous parler et vous raconter tout ça.
Et d'autre part la capacité de self-control.
Cette capacité qui permet de réguler consciemment notre comportement,
et se faisant de changer progressivement le câblage de notre cerveau.
Deux capacités dont le bon usage permet de palier ce retard inhérent du pré-câblage biologique du cerveau par défaut.
...
On peut comprendre de manière acquise ce qui est adapté et ce qui n'est pas adapté à notre époque,
on peut comprendre que notre façon de raisonner changera une fois qu'on aura réussi telle ou telle chose,
on peut comprendre les notions dont je vous parlais dans l'épisode précédent,
à savoir les notions de développement distribué et partitionné,
les notions de constructions d'avantages,
les notions de retours sur investissement à travers le temps.
...
On peut comprendre les notions d'anticipation limitante,
de potentiel biologique inexploré,
les notions d'obsolescence des biais avec lesquels on démarre la vie,
parce que l'évolution est techniquement incapable de nous faire naître parfaitement adapté.
...
L'évolution elle fait ce qu'elle peut avec les contraintes qu'elle a.
Et après c'est à nous de faire le reste du boulot.
Pour sculpter les êtres que l'on veut devenir avec la matière qui nous est donnée.
...
On peut comprendre tout ça si on fait des efforts,
et ajuster délibérément notre comportement en accord avec cette compréhension.
Et donc on serait bien bête de ne pas les utiliser judicieusement ces capacités.
Parce que c'est du bon usage de ces capacités que l'homo-sapiens pourra passer au stade d'évolution supérieur.
Ce que j'appelle moi, l'homo-magister.
...
Après je ne vais pas vous mentir, même si ça en vaut largement la peine c'est super dur et super long de reconditionner son cerveau,
de réapprendre à apprécier les choses qui nous font grandir,
de mettre en alignement ses pensées,
ses émotions et ses actions.
De développer profondément sa perspective.
....
Il ne suffit pas de savoir quoi faire,
il ne suffit pas de dire les choses une fois,
il ne suffit pas non plus de mettre un pied dans l'eau.
Il faut vraiment prendre ça au sérieux.
Et dédier sa vie à ce travail sur soi.
...
Tout développement de soi qui en vaut la peine, que ce soit une compétence, une habitude, une attitude, etc.
C'est beaucoup d'investissement.
C'est long.
Très long.
Mais vous savez ce qui est encore plus long ?
C'est la vie meilleure que vous mènerez avec ces outils que vous aurez développés.
...
Et si vous voulez sérieusement prendre ce chemin de vie, c'est plus facile d'avoir du support pour tenir le processus sur la durée.
Parce qu'inévitablement à certains moments vous en aurez marre, vous allez stagner, voire régresser et vous n'aurez plus le moral de continuer.
Donc c'est assez important d'avoir quelque chose dans son environnement pour s'accrocher.
Et c'est pour ça qu'Internet c'est cool, on peut choisir nos influences.
Et c'est en partie à ça que sert ce projet de Fondation MAGister.
Suivre ce type de chemin, c'est quelque chose que j'essaie de faire dans ma vie et je vais vous partager tout ce que je peux pour vous donner
les moyens et l'équipement psychologique de faire ce voyage de votre côté.
...
Et puis au bout du compte même si en s'efforçant de contrôler notre évolution,
on n'arrive pas à sauver le monde de nous-mêmes,
ce n'est pas si grave,
je suis certain qu'au moins, on aura vécu des vies beaucoup plus conscientes et épanouies.
Ce qui serait déjà super.
...
Sur ce,
je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout,
Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
c'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
La detox de dopamine est une pratique en vogue en ce moment.
Elle consiste à se priver de la plupart des stimulations du monde moderne et vivre une vie plus sobre et minimaliste,
pour remettre son cerveau à zéro et le resensibiliser à des stimulations de plus basse intensité.
C'est je pense une pratique essentielle à notre époque de supra-stimulations.
Et dans cet épisode je vais vous expliquer la logique qui explique pourquoi c'est essentiel.
...
Mais tout d'abord,
si vous ne me connaissez pas et que vous vous demandez pourquoi m'écouter,
je suis docteur en sciences cognitives.
Les sciences cognitives qu'est-ce que c'est, c'est grosso-modo l'étude moderne du fonctionnement de l'esprit.
Ça ne veut pas dire que tout ce que je dis est forcément vrai.
Non, c'est juste un indicateur que je prends la recherche et la compréhension au sérieux.
Mais personne ne peut prétendre dire que des choses vraies à part les personnes qui sous-estiment leur ignorance.
Vous devez toujours garder un esprit critique.
La dopamine est la molécule de la récompense et de l'anticipation de la récompense.
C'est une molécule qui nous fait nous sentir bien et qui nous fait canaliser notre attention et notre énergie.
Elle est grosso-modo à la source de notre motivation à faire des comportements.
Quand elle est libérée dans notre système nerveux elle nous stimule, elle nous engage.
Le truc avec le fonctionnement de la dopamine c'est qu'il est global, adaptatif et relatif.
Ce que ça veut dire en gros, c'est que peu importe ce que tu vis,
peu importe si tu vis comme un gueux ou comme un roi,
tes niveaux internes de dopamine seront grosso-modo les mêmes.
Seules les sources d'activation de dopamine vont varier.
Donc en gérant tes sources d'activation, tu peux gérer sur quoi va être utilisée tes réserves de dopamine.
Mais tu ne vas pas avoir plus ou moins de dopamine dans le système.
Justement tu en auras toujours autant.
C'est le principe d'homéostasie : on maintient l'équilibre du milieu interne peu importe les fluctuations du milieu externe.
Et cet équilibre est à la source de tous les problèmes liés à la dopamine.
Parce que si tu utilises toute ta dopamine sur des sources hyper-stimulantes,
tu n'arriveras plus à être stimulé sur des sources sobres.
Pour mieux comprendre tout ça je vais vous illustrer des expérimentations typiques pour étudier le système dopaminergique.
Dans ces expérimentations des chercheurs ont appris a des singes que quand ils appuient sur un levier dix fois, ils obtiennent un raisin en récompense.
Les singes adorent les raisins.
À chaque fois qu'un raisin arrive, leur cerveau libère dix unités de dopamine au niveau de la zone du noyau accumbens.
Puis au bout d'un moment surprise, les singes appuient dix fois sur le levier comme d'habitude,
mais là ce n'est pas un, mais deux raisins qui arrivent.
Et en conséquence ce n'est pas dix unités de dopamine, mais vingt unités de dopamine que leur cerveau va libérer.
Double récompense objective externe, donc double sentiment de récompense interne.
Jusque là c'est logique.
...
Mais qu'est-ce qui va se passer si on continue de leur donner deux raisins à chaque fois ?
Est-ce que leur cerveau va toujours libérer le double de dopamine ?
Non.
Plus ça va aller, plus la réponse dopaminergique va se normaliser et considérer que deux raisins correspond à une récompense normale.
C'est à dire que pour deux raisins, leur cerveau va libérer 10 unités de dopamine.
À savoir le montant qu'il libérait auparavant pour un seul raisin.
...
Et à partir de là qu'est-ce qui va se passer si on arrête de leur donner deux raisins mais qu'on revient à un seul raisin ?
Est-ce que ça va être comme au début au niveau de la dopamine ?
Non.
Pour un raisin leur cerveau va libérer quelque chose comme 5 unités de dopamine.
Comme si les raisins étaient deux fois moins bons maintenant, alors que non.
C'est juste que leur cerveau s'était accoutumé à recevoir plus pour la même quantité d'efforts,
et qu'il s'attend toujours à avoir plus pour être bien.
Parce que maintenant qu'il a été accoutumé, il sait que c'est possible d'avoir plus,
alors il n'acceptera pas facilement de revenir à moins.
Le système dopaminergique fonctionne relativement à ce qui est possible,
et non de manière absolue.
Il fait constamment des statistiques sur la distribution des possibilités pour se tenir à jour des références de ce qui a de la valeur.
Recevoir un raisin dans un monde où les possibilités de recevoir deux raisins n'existent pas,
c'est une bonne récompense.
Mais recevoir un raisin dans un monde où les possibilités de recevoir deux raisins existent,
ce n'est pas une bonne récompense.
Donc les singes ne vont pas se satisfaire d'avoir un raisin comme au début.
Pour leur cerveau, recevoir moins que deux raisins, c'est se faire arnaquer.
Ce n'est pas un salaire suffisant dans un monde où c'est possible d'avoir le double pour la même quantité d'efforts.
Autrement dit il y a toujours une sorte de comparaison implicite de nos expériences présentes avec nos expériences passées,
pour déterminer si les expériences présentes ont de la valeur ou pas.
...
Ce qui entraîne une escalade de tolérance et d'accoutumance qui fait qu'on a toujours besoin de plus que ce qu'on a déjà eu dans le passé.
On a toujours besoin d'escalader pour avoir de meilleures sensations.
Parce que nos sensations actuelles, peu importe leur intensité, deviennent la norme.
...
Et c'est logique quand on y pense parce que sans ça on ne se lasserait jamais de certaines choses malgré la répétition,
et on n'aurait donc aucune incitation à passer au niveau supérieur,
ou tout simplement de passer à autre chose.
C'est essentiel d'avoir un système dopaminergique qui s'habitue à ce qui est répété,
afin de pouvoir évoluer et avancer.
...
Le véritable problème dans cette histoire de fonctionnement relatif ce n'est pas qu'on s'habitue aux récompenses offertes par le monde naturel.
Non le véritable problème c'est que grâce à nos capacités créatives et industrielles,
on a inventé et manufacturé en abondance des expériences, des sensations et des plaisirs beaucoup plus intenses que ce qu'offre le monde naturel normal,
et on peut accéder à tout ça à la demande.
Autrement dit on a créé des conditions pour pirater et dérégler notre système dopaminergique.
Pensez aux drogues, pensez au porno, pensez à la malbouffe, pensez aux séries télé, etc
Tout ça c'est designé pour évoquer des grosses libérations de dopamines.
Et de la même manière que les singes qui ont été habitué à deux raisins redéfinissent leur norme et n'arrivent plus à apprécier l'ancienne norme quand ils recoivent un seul raisin.
Eh bien cette supra-stimulation constante redéfinit la norme et diminue voire annule l'appréciation des choses censées être normales.
Tous les petits plaisirs de la vie disparaissent.
...
Dans le passé nos ancêtres avaient des vies composées de grandes périodes de privation,
parsemées de plaisirs subtils et durement gagnés.
Paradoxalement leur vie était censée être plus vide que la nôtre,
mais étant donné le fonctionnement relatif de la dopamine,
subjectivement c'est l'inverse.
...
C'est le revers de l'explosion brutale et contre-nature d'expériences, de sensations et de plaisir synthéthiques,
cela vient avec une brutale accoutumance toute aussi contre-nature qui annule le plaisir lié aux sensations normales de la vie.
Une accoutumance brutale qui fait qu'on n'est plus capable d'apprécier les sensations de plaisir liées au moment présent, à la contemplation de la nature, aux interactions sociales tranquilles,
ou encore à la promesse de récompense d'une tâche difficile, mais digne.
...
Et l'ironie c'est que tout ce déluge de sensations synthéthiques intenses devient normal.
Et on désire toujours plus.
Ce qui était un plaisir inattendu hier, devient la norme d'aujourd'hui, et ne sera plus suffisant demain.
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 179,
une grande partie de la population de notre société moderne a sans s'en rendre compte entraîné son cerveau à recevoir du plaisir par le divertissement et par la vitesse.
Notre société est pornographique pourrait-on dire.
Tout s'est tellement accéléré en termes de stimulations, de produits, de contenu, de sorties, de livraisons, de vitesse de connexion, de confort, etc
et le divertissement a tellement escaladé que notre cerveau a développé une tolérance.
Il s'est habitué à tout ça.
C'est devenu normal pour lui ce rythme et ce niveau de stimulation.
Et ça a un coût très malicieux sur le reste de la vie.
Ça dérègle tout.
Parce que tout est connecté.
Ça entraîne un conditionnement du cerveau qui fait que c'est beaucoup plus difficile d'être patient et de prendre du plaisir dans le travail, dans la lecture ou encore dans l'apprentissage par exemple.
Parce que les seuils du cerveau se sont élevés et donc il est désensibilisé à tout ça.
Il s'attend à ce que tout soit hyper-stimulant, confortable et instantané pour être bien.
Sinon il est anxieux, il s'ennuie, il s'énerve, il déprime, etc.
De la même manière que la consommation de porno peut faire que tu n'arrives plus à avoir d'érection stable sans porno,
eh bien la société moderne dans son ensemble, internet, les smartphones, netflix, etc
peut faire que tu n'arrives plus à avoir d'attention stable sans stimulations.
Autrement dit ça peut causer une impuissance générale du cerveau.
...
Certaines personnes sont tout bonnement incapables de se concentrer, de lire un livre, etc
Pour elles c'est incompréhensible ce que font les personnes productives.
Elles n'arrivent pas à rester engagées et donc elles s'imaginent que les personnes productives sont des sortes de surhumains qui sont nés avec un super pouvoir.
...
Beaucoup de personnes se disent même qu'ils ont un trouble de déficit de l'attention ou de la motivation et que c'est pour ça qu'ils n'arrivent pas à se concentrer et à sa motiver.
Mais dans la plupart des cas, c'est des grosses conneries.
La raison pour laquelle l'attention des gens ne tient pas,
notamment dans les nouvelles générations,
c'est parce que le cerveau est depuis l'enfance conditionné de la mauvaise manière,
et n'arrive plus à être stimulé par des choses aussi sobres et lentes que la lecture, l'écriture, et compagnie.
Bref, sans s'en rendre compte on se rend la vie plus difficile,
notre cerveau est psychologiquement déréglé pour ne pas dire malade.
Merci Instagram, Netflix et compagnie.
...
C'est pour ça que c'est une bonne idée de réduire les sources de stimulations dans sa vie,
non pas pour ne plus être stimulé,
mais pour se conditionner à être stimulé par les bonnes choses.
Pour créer une sorte de remise à zéro.
Peu importe ce que vous faites de vos journées, votre cerveau va s'arranger pour avoir une distribution d'excitation dopaminergique normale.
Donc quand vous rajoutez ou que vous sortez des activités dans votre vie,
votre cerveau va ré-hausser ou rabaisser l'excitation des activités restantes qui composent votre vie pour avoir des niveaux équilibrés.
Toute baisse et toute élévation interne est temporaire.
Parce que toute élevation interne est au mieux suivie d'une phase d'adaptation si la stimulation externe est maintenue,
et au pire suivie d'une phase de crash interne si la stimulation externe n'est pas maintenue.
Pensez à ce qui se passe chez les consommateurs de drogue.
Et bien sûr c'est pareil à l'envers avec la baisse et la perte, on finit par s'habituer.
....
Comme je vous le disais dans l'épisode 199,
il n'y a pas de mystère là dessus, peu importe ce que tu vas faire de ta vie : tu vas passer l'essentiel de ton temps à être excité ou à chercher à êxtre excité.
La seule inconnue, c'est : par quoi ?
Par quoi tu vas être excité ou tu vas chercher à être excité ?
...
Peu importe ce que tu choisis comme sources d'excitation,
la quantité d'excitation sera grosso-modo la même.
À cause des mécanismes d'accoutumance dont on vient de parler.
C'est ça que beaucoup de gens ne réalisent pas.
Globalement, tu n'auras pas plus d'excitation à passer ta vie sur du divertissement qu'à poursuivre un travail qui t'excite,
parce que ton cerveau va s'adapter et développer une tolérance.
La privation est illusoire.
Tout ce que tu vas gagner en étant excité par des choses super-stimulantes
tu vas le perdre dans ta capacité d'apprécier les choses plus sobres.
C'est la justice de la nature pourrait-on dire.
Rien n'est gratuit.
...
Sur ce, voilà qui clos cet épisode.
Comme d'habitude, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour la visibilité.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel,
À la fin du dernier épisode, je vous disais que la narration identitaire ne s'arrête jamais.
Toute pensée dont vous avez eu conscience, est venue en relation à une autre, qui est venue en relation à une autre, etc, etc.
Donc c'est techniquement impossible d'avoir des gros sauts de conscience.
...
Le stade de réalisation auquel vous êtes actuellement,
vous avez mis tout votre vie pour y arriver.
...
Du coup ce n'est pas si con ce que certains disent,
que tout arrivera au bon moment dans votre vie.
On ne découvre les choses de ce monde que lorsqu'on est prêt à les recevoir dans notre histoire.
Parce qu'on n'accède jamais au monde extérieur.
On ne fait qu'accéder à soi-même.
...
L'interprétation que vous faites de mes paroles en ce moment même dépend de votre identité, de vos connaissances, de vos routes cérébrales, de votre paradigme existentiel et de la narration de votre vie,
qui vous servent de cadre d'interprétation.
Je ne peux pas prédire les conséquences qu'elles vont avoir sur vous, mes paroles.
...
Et bien souvent ce que je dis est très mal interprété.
Il y a plein de gens avec mes premières vidéos qui ont sincèrement pensé que ce que je disais ne voulait objectivement rien dire.
Que ça n'avait aucun sens.
Et qui me l'ont dit avec une assurance très forte.
Sans penser une seule seconde, qu'ils n'avaient pas - ou tout du moins pas encore - les capacités de comprendre le sens qui est véhiculé par mes mots.
Ce qui d'ailleurs s'inscrit complètement dans une attitude d'encapsulation et de cerveau par défaut.
De remettre en question l'autre plutôt que soi-même.
Pour ne pas se confronter à sa propre ignorance.
...
Les sentiments de rejet, de ridicule, d'absurdité, de condescendance et de malaise que l'on peut ressentir quand ce que raconte une personne nous semble être du grand n'importe quoi.
Il ne faut pas se méprendre, c'est une réaction primitive d'encapsulation de notre part.
Pour nous pousser à nous éloigner de tout ça et rester dans notre petit monde idéologique.
...
Souvent quand on est exposé à des idéologies et des contextes étrangers dont on ignore pratiquement tout, l'encapsulation de notre conscience y est hyper hermétique.
On se met au dessus de tout ça,
on essaie même pas de s'en rapprocher mentalement,
comme si c'était idéologiquement puant.
...
Mais quand on maintient notre exposition à ces idéologies et que l'on s'ouvre à leur valeur,
notre cerveau commence à tapisser un contexte d’interprétation sensé,
il se connecte progressivement avec le sens qui est véhiculé.
Et plus ça va plus notre perception change et plus on parvient à interpréter
ce qui est dit positivement, sans réaction émotionnelle d'interférence.
...
...
Et tout ça, ça renvoie à des principes hérmétiques qui sont vieux comme l'histoire de l'homme.
"Les lèvres de la sagesse sont closes excepté aux oreilles de l'entendement."
C'est méga-cliché mais c'est tellement vrai.
Encore une fois,
Parfois tu donnes des solutions aux gens et c'est comme s'ils ne la voyaient pas.
Parfois tu dis exactement la même chose à plusieurs personnes et tu te rends compte que chacun l'interprète vis-à-vis de son identité et son paradigme existentiel.
Donc je ne m'attends aucunement à ce qu'elles vous fassent nécessairement réagir dans le bon sens mes paroles.
Il n'y a que les personnes qui dans leur identité et leur narration actuelle,
sont prêtes à recevoir ce que je dis,
que ça peut faire réagir dans le bons sens.
Les autres ne vont pas trop comprendre ou trouver ça bizarre et farfelu ce que je dis,
ça ne va pas s'intégrer à leur narration, ni venir compléter leur idéologie.
Ce qui est tout à fait normal.
Il faut être stupide et égocentré pour en vouloir aux gens de ne pas vous comprendre.
...
La communication ce n'est pas évident.
...
Encore une fois on rêve le monde.
Deux personnes c'est deux rêves différents.
Et ce n'est pas forcément évident de les synchroniser s'il n'y a aucun points d'ancrage.
Parce qu'on peut rapidement s'échanger des croyances oui,
mais pas les paradigmes, les cadres, la cohérence, les routes mentales qui nous permettent de bien les comprendre ces croyances.
...
Plus ça va plus je suis convaincu qu'on ne peut vraiment comprendre les choses que quand on les a déjà ressenties avant,
sans qu'elles ne soient articulées.
C'est à dire que si vous comprenez la valeur de ce que je dis en ce moment,
la seule chose que j'arrive à faire,
c'est connecter des points qui n'étaient pas connectés,
et ainsi articuler logiquement la valeur qui est déjà en vous.
C'est à dire que mes mots font echo avec certaines de vos expériences et les font résonner de telle sorte que cela génère du sens.
...
...
Tout a déjà été dit dans le passé.
Toute la sagesse de ce monde a déjà été découverte.
Il suffit de lire des vieux livres spirituels, ou même des foutues citations comme il en existe tant.
...
Mais cette sagesse... même si elle est là.
Même si on l'a déjà entendue.
On ne peut la comprendre et l'écouter pleinement que quand on est prêt à la recevoir dans l'histoire de sa vie.
Elle ne peut véritablement pénétrer notre esprit que quand on a l'expérience passée pour l'absorber.
Et ainsi chaque individu doit se réapproprier la sagesse du monde à travers son propre vécu.
La sagesse n'est pas quelque chose que l'on peut véritablement diffuser.
C'est pour ça encore une fois que les medias généraux, le "mainstream", c'est tout à fait normal que ce ne soit pas le reflet de ce que l'humanité peut faire de plus profond, loin de là.
Et ce n'est pas la faute des gens qui dirigent les médias.
Parce que la popularité est son propre directeur.
Les gens qui dirigent les medias mainstream ne font que suivre la direction de la popularité.
...
Et on en reparle dans le prochain épisode !
En attendant,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour un guide simple et sans bullshit sur comment méditer.
Et si vous voulez savoir à quoi ça sert de méditer, je vous renvoie à l'épisode précédent qui explique les bénéfices principaux de la méditation.
...
Maintenant en quoi consiste la méditation.
Eh bien concrètement ça consiste à réduire le plus possible les mouvements de pensées de son esprit.
Ou dit autrement ça consiste à calmer intentionnellement son esprit.
À le faire rester immobile.
C'est une sorte d'exercice d'équilibre de l'esprit en fait.
...
On va pouvoir vous dire mais non la méditation ça consiste à se concentrer sur sa respiration.
Eh oui typiquement c'est ce qu'on fait quand on pratique la méditation.
On met sa conscience sur sa respiration, et le but c'est de faire rester notre esprit sur la respiration.
Mais se concentrer sur la respiration c'est juste une manière de rendre l'esprit immobile.
Et c'est celle que je vous conseille pour commencer.
Pendant toute la séance de méditation, tout ce que vous avez à faire c'est de rester immobile pendant une durée fixe,
et d'observer et de suivre avec votre attention l'air qui rentre par le nez et remplit en douceur le bas du ventre,
et l'air qui sort en douceur de votre nez.
Et comme je vous l'expliquais dans l'épisode 105, je vous conseille de faire des petites pauses de quelques secondes à la fin de chaque inspiration et de chaque expiration.
Autrement dit une pause quand vous êtes à plein et une pause quand vous êtes à vide.
Et donc indirectement en se focalisant sur la respiration,
on fait rester son esprit sur la même chose,
on cesse de nourrir les mouvements de pensées, et ainsi on calme son esprit.
Autrement dit on garde un équilibre.
...
Après durant votre séance de méditation,
alors que vous essayez de rester calme et concentré,
il y a forcément des pensées qui vont vous traverser l'esprit.
C'est tout à fait normal, il faut simplement les laisser passer ces pensées qui traversent votre esprit
et ne pas se laisser emporter par elles.
Prévoyez un carnet et un crayon à côté de vous,
au cas où vous avez un truc très important qui vous vient à l'esprit ;
comme ça vous pourrez le noter pour ne pas l'oublier et revenir sereinement à la méditation.
Durant toute la séance, il faut rester à la meta-conscience et à la respiration.
La meta-conscience comme je vous l'expliquais dans l'épisode précédent,
c'est tout simplement quand on est conscient d'avoir conscience.
C'est ce que certaines personnes appellent aussi la présence.
En gros c'est quand on observe notre propre expérience avec un certain recul mental.
Dès que vous vous rendez compte que vous avez dévié de la meta-conscience et de la respiration
et que vous étiez parti avec les pensées qui sont passées.
Ne vous blamez pas, c'est tout à fait normal et c'est très bien.
...
Encore une fois reprenez l'image que je vous ai donné dans l'épisode précédent,
l'image du cerveau qui est comme un petit singe agité qui ne tient pas en place et qui veut sans cesse aller partout pour voir ce qui se passe.
Le petit singe vous allez lui dire ne ne pas bouger.
Et il y a des pensées qui vont entrer et passer dans votre monde intérieur et qui vont attirer l'attention du petit singe.
Mais non vous allez lui dire de rester en place et ne pas bouger au petit singe.
Au début vous allez faire bien attention à ce qu'il reste en place.
Mais forcément un moment donné vous allez baisser votre vigilance ;
et quand il y a des pensées qui vont passer et qui vont attirer l'attention du petit singe,
boum il va partir les pourchasser.
Et donc au bout d'un moment vous allez revenir à la meta-conscience
et vous allez vous rendre compte que le petit singe était parti avec les pensées.
Et là vous allez prendre le petit singe et le ramener à sa place.
Et lui redire de ne pas bouger.
Et le schéma va se repéter encore et encore durant toute la séance.
De nouveau, un moment donné le petit singe va repartir. Et vous allez le ramener à sa place.
De nouveau, un moment donné il va repartir. Et vous allez le ramener à sa place.
etc, etc.
C'est essentiellement ça le travail de méditation.
Et avec l'entraînement ben le petit singe il va finir par être bien dressé.
Et davantage rester à sa place comme un bon p'tit singe haha
...
Il faut bien comprendre que le travail de la méditation consiste à la fois
de garder le petit singe en place
mais aussi à le ramener quand il est parti.
Les deux sont hyper importants.
Si vous voulez chaque fois que vous ramenez le petit singe à sa place,
ça compte comme une répétition d'un exercice de musculation.
Donc plus vous faites de répétitions mieux c'est quelque part.
...
Chaque fois que vous vous décentrez et que vous vous recentrez,
c'est de l'entraînement pour le monde réel.
Parce que le monde réel il va vous décentrer.
Que ce soit par toutes les stimulations à la con qui vont aspirer et accrocher l'attention de votre petit singe comme du fumier attire une mouche à merde.
Ou que ce soit par les événements émotionnels qui vont vous faire entrer dans des boucles émotionnelles duquel il faudra se décrocher au lieu de s'accrocher.
...
Si vous avez déjà essayé de dresser un chien vous savez qu'il faut être strict, très patient et s'attendre à ce qu'au début le chien ne tienne pas en place,
pleurniche de frustration parce qu'il en a marre et qu'il n'a pas envie de se plier aux règles du jeu,
voire n'en fasse qu'à sa tête.
Et vous savez que si vous laissez ça vous atteindre et vous arrêter,
c'est fini,
le chien il va comprendre qu'il y a moyen de créer les règles,
et c'est lui qui va dicter les choses.
C'est le chien qui sera le maître et pas l'inverse.
Avec votre cerveau c'est pareil.
Au début il ne faut pas s'attendre à ce que quand vous méditez,
votre petit singe intérieur reste en place sans résister.
Et il ne faut pas vous dire que ça ne marche pas et que vous n'arrivez pas à méditer à cause de ça.
C'est absurde.
...
De la même manière, un chien dressé reste un chien.
Ne vous attendez pas à ne plus avoir de pensées et à rester parfaitement en place à l'intérieur.
Ce serait illusoire.
...
Bref.
Si vous prenez du recul sur cette métaphore.
Vous allez réaliser que pour beaucoup de personnes, c'est leur petit singe qui leur dicte la vie.
Vous allez réaliser qu'en fait si on est sérieux avec sa vie et qu'on veut se faciliter les chances de réussir,
c'est complètement stupide et inconscient de ne pas méditer et dresser ce petit singe.
...
Je veux dire si vous avez un chien qui n'a jamais été dressé,
je suis sûr qu'il est mignon, que vous l'adorez et tout,
mais si vous l'emmenez à un concours où il faut faire preuve de contrôle,
ben le pauvre il va faire n'importe quoi.
Ça ne sera pas un champion le canin.
Et vous ne serez pas étonné qu'il n'y arrive pas.
...
Si tu n'as jamais pris le temps de méditer et de dresser ton singe intérieur,
et qu'au cours de ta vie tu fais plein de conneries et tu foires plein de choses.
Est-ce que c'est vraiment étonnant ?
Est-ce que c'était raisonnable de s'attendre à quelque chose de différent ?
Ben pas vraiment en fait.
...
Nous les êtres humains on est assez présomptueux,
on croit qu'on est naturellement au dessus de tout ce dressage,
on croit qu'on est naturellement bien en contrôle de nous-mêmes et qu'on n'a pas besoin d'être dressé,
on a juste à penser à se contrôler comme on veut se contrôler et on va se contrôler comme on veut se contrôler.
No problem.
...
Mmm ! La bonne blague.
...
La méditation c'est plus important que jamais dans un monde bourré de produits et de stimulations addictives qui sont designés pour aspirer l'attention de notre petit singe intérieur.
Si tu ne l'as pas dressé ton petit singe, mais tu vas forcément en subir les conséquences,
c'est inévitable.
D'une manière ou d'une autre, tu vas être une victime de tous ces systèmes.
Espérer l'inverse, c'est de l'inconscience.
Et inversement si tu l'as bien dressé ton petit singe, bah tu vas t'élever naturellement,
parce que très peu de personnes prennent ça au sérieux,
donc tu auras un avantage.
..
Voilà donc en gros la méditation dans la pratique, ce n'est ni plus ni moins qu'entraîner son esprit à ne pas bouger, à ne pas se laisser emporter et à se reposer.
Tout le reste, la respiration, la posture, etc c'est secondaire dans le sens où c'est simplement fait pour nous aider à garder notre esprit en équilibre pendant la pratique.
Donc j'ai fait exprès de ne pas en parler beaucoup dans cette vidéo pour épurer et rendre beaucoup plus clair le propos de la méditation.
Mais cela dit, vu que ça peut aider, ben va en reparler dans l'épisode suivant !
On reparlera également de la durée de vos séances de méditation, mais sachez que ce qui est important ce n'est pas tant la durée que la régularité.
Il vaut mieux faire 2 minutes chaque jour que 20 minutes les jours où ça nous chante.
...
Sur ce voilà qui clos cet épisode.
Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
Pour la septième partie de la série sur la loi d'attraction, l'optimisme et la psychologie humaine.
...
En fait, si vous prenez le temps d'y réfléchir, vous vous rendrez compte que consciemment on ne fait quasiment aucun travail pour réaliser tout ce qu'on fait dans nos vies.
Et pourtant on en réalise des choses !
Ne serait-ce que parler, et sortir tous ces mots de notre bouche.
...
Mais quand ce sont des choses "communes" et répétées,
ça ne nous choque pas, on ne cherche pas d'explication.
On ne cherche pas à comprendre d'où ça sort et comment on parvient à manifester tous ces comportements.
...
En revanche quand c'est quelque chose de peu commun qui se manifeste dans notre vie.
Là on se dit qu'il y a quelque chose de puissant qui nous a aidé.
...
...
Bref là où ma pensée rejoint parfaitement celle de la loi d'attraction,
c'est dans cette idée que l'on est comme guidé par une intelligence qui nous dépasse.
...
Mais encore une fois, il n'y a pas besoin que cette intelligence qui nous guide soit une intelligence mystique de l'univers,
y compris pour expliquer comment c'est possible que l'on puisse manifester des scénarios grâce à la pensée.
...
Parce que notre esprit, il émerge de notre ADN.
Et l'ADN est scientifiquement ce qui se rapproche le plus d'une forme d'intelligence mystique,
c'est le fruit de millions d'années d'évolution en connexion avec l'environnement.
...
Notre ADN, pratiquement personne ne jauge l'étendue de ce qui est embarqué là dedans.
La plupart des gens pensent que l'ADN ça contient simplement les informations permettant de construire notre corps.
Alors que l'ADN contient aussi les informations permettant de construire notre vie dans ce monde, de construire notre perception de la réalité, de modeler nos traits de caractères, etc.
Et ce à tous les instants de la vie.
Ça ne s'arrête jamais.
...
L'ADN est par nécessité un miroir du monde qu'il a traversé au cours des âges.
Absolument tous les moyens qui, de situation en situation, ont guidés la vie de nos ancêtres dans ce monde.
Que leur vie ait été misérable ou exceptionnelle.
Ils sont dans notre ADN.
...
Notre ADN, il a d'inscrit en lui une connaissance implicite du monde et de la vie qui dépasse largement notre entendement.
Une connaissance implicite qui justement a permis au fragment de vie que l'on représente d'être là aujourd'hui.
...
La vérité c'est que notre esprit n'a aucunement besoin d'envoyer des ondes d'énergie à l'univers pour se faire guider.
Il a tout simplement besoin d'entrer en communication avec une partie de l'intelligence de notre ADN,
qui avant même notre naissance,
connaît par coeur comment le monde fonctionne et comment se repérer dedans.
...
À partir du moment où consciemment, on se donne des buts, à partir du moment où en envisionne intensément des choses.
Ce n'est pas l'univers qui manifeste ces choses.
C'est notre ADN qui manipule notre perception de la réalité, qui manipule notre attention et qui nous guide en utilisant son savoir.
Parce que notre ADN, pour déterminer comment utiliser tout le savoir qu'il a pour nous guider,
il répond aux conditions globales dans lesquelles on se trouve.
...
Et donc, à partir du moment où l'activité consciente de notre esprit commence à être blindée de pensées vers une chose en particulier.
Autrement dit quand on pratique la loi d'attraction.
Ça crée les conditions pour que notre ADN puise dans ses connaissances ce dont on a besoin pour avancer.
...
On a juste besoin d'accéder au savoir implicite qui est inscrit en nous.
Ouais, il y a des systèmes qui sont un peu périmés dans cette intelligence biologique,
comme je vous l'ai déjà expliqué dans certains épisodes passés.
Mais il y a aussi des systèmes hyper-puissants dont on peut tirer énormément si on réalise qu'on les a et qu'on s'y prend comme il faut.
...
...
Ce qui est marrant avec tout ça, c'est qu'on en vient à la plus grande ironie de la vie.
À savoir que ce que l'on cherche, est en fait à l'intérieur de nous-même depuis le début.
La nature nous a donné à tous des moyens super puissants.
La mauvaise blague c'est qu'elle ne nous a pas donné la conscience pour les voir,
et encore moins les clés pour les utiliser correctement.
...
Ça semble être une mauvaise blague, mais il y a des raisons biologiques pour lesquelles c'est ainsi.
C'est loin d'être un bug.
À vrai dire, on peut dire que notre ADN fonctionne parfaitement et que l'on doit développer et mériter la conscience et les clés pour utiliser correctement le pouvoir qu'il renferme.
Et si on n'y arrive pas, ça veut dire qu'on n'est tout simplement pas prêt et qu'il vaut mieux que l'on reste inconscient.
...
...
La vérité c'est que le monde évolue beaucoup trop lentement pour que tous les organismes vivants puissent être pleinement conscients.
Autrement dit c'est plus avantageux pour certains organismes de rester relativement inconscients, à un niveau de conscience assez bas.
...
D'une certaine manière, le niveau de conscience de chaque individu est parfaitement ajusté pour fonctionner dans son milieu actuel, avec les contraintes qui s'imposent à lui.
Notre ADN est tellement connecté avec le monde qu'il ajuste automatiquement la proportion de conscience de chaque organisme par rapport à ce qui est optimal pour lui.
...
Si vous sentez que votre conscience "déborde",
c'est que votre ADN auto-détecte que ça pourrait vous être utile pour évoluer.
...
Bref on en reparlera ultérieurement de tout ça.
C'est super intéressant et il y a pas mal de littérature à la fois sur les différences d'activation épigénétiques qui vont conditionner le développement de notre psyché vers tel ou tel stade de conscience,
et ainsi nous diviser en plusieurs profils d'êtres humains,
chaque profil ayant une sorte de rôle fonctionnel particulier dans le grand ordre des choses.
Donc on reparlera de ça,
et aussi de l'évolution globale de la conscience à travers les époques,
à mesure que le monde se transforme et permet des proportions différentes dans la quantité d'individus se situant à chacun des stades de conscience que notre ADN peut supporter.
...
...
Bref,
Actuellement, la plupart des personnes sont encore prises dans le cours de la vie.
Elles sont trop occupées pour regarder à l'intérieur d'elles-mêmes et prendre le temps d'apprendre à utiliser ce qu'elles renferment en eux.
Elles n'ont pas le temps.
Elles ont trop de pression.
Trop d'occupations.
Autrement dit elles sont relativement inconscientes.
Et la plupart le resteront jusqu'à la fin de leur jours.
...
Et ainsi, ce qui fait la différence entre les personnes qui réussisent leur vie ce n'est pas les moyens techniques.
Puisque chacun de nos organismes renferme une intelligence qui nous dépasse.
Ce qui fait la différence c'est est-ce qu'on l'utilise correctement, et plus largement, est-ce qu'on l'a dompté.
Et ça, vraiment, ce n'est pas si facile.
...
Et la loi d'attraction est une sorte de facilitateur pour ça.
Je me répète par rapport à ce que j'ai déjà dit,
mais la loi d'attraction c'est un peu comme une introduction à la maîtrise de l'esprit quand tu en es a un stade de conscience assez bas.
Pour beaucoup d'être humains, c'est ou ça a été leur porte d'entrée vers la spiritualité.
...
La loi d'attraction, c'est ça qui va te pousser à faire certaines choses et à accéder à des capacités que tu avais depuis le début.
C'est comme une clé pour utiliser cette intelligence que tu as en toi.
...
Mais quand tu va atteindre un stade conscience plus élevé.
Tu n'en auras plus besoin.
Parce que tu vas transcender la séparation entre ton ego et l'intelligence de l'univers.
Tu réaliseras que cette loi d'attraction qui t'a tant aidé,
c'était juste toi qui t'aidait toi-même.
...
Tu réaliseras que ta perception était assez trompeuse.
Tu réaliseras que dans le monde, tout est beaucoup plus confondu qu'il n'y paraît.
Tu réaliseras que tu es toi même une partie de l'intelligence de l'univers.
...
Mais avant ça, tant que ta perception est trompeuse,
on doit utiliser cette perception trompeuse pour te guider dans la bonne direction.
....
Et donc tu auras besoin de la loi d'attraction pour croire en ton pouvoir et te lancer.
...
Un peu comme un enfant stressé avant une épreuve,
et à qui on donnerait de la potion magique placebo pour qu'il se sente invincible et passe à l'action.
...
Sur ce, on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode de cette série de vidéos sur la loi d'attraction, l'optimisme et la psychologie humaine.
Je vous dis donc à bientôt pour la huitième partie qui va arriver rapidement.
En attendant, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
Et je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
c'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Tout d'abord, si vous ne me connaissez pas et que vous vous demandez pourquoi m'écouter,
je suis docteur en sciences cognitives.
Les sciences cognitives qu'est-ce que c'est, c'est grosso-modo l'étude moderne du fonctionnement de l'esprit.
Ça ne veut pas dire que tout ce que je dis est forcément vrai.
Non, c'est juste un indicateur que je prends la recherche et la compréhension au sérieux.
Mais personne ne peut prétendre dire que des choses vraies à part les personnes qui sous-estiment leur ignorance.
Vous devez toujours garder un esprit critique.
...
Je vous parle souvent de l'état de flow sur ma chaîne et on me demande plus d'informations à ce propos.
Sachez que je compte vous faire une série de vidéos complète traitant du sujet à l'avenir.
Mais ce n'est pas pour tout de suite, donc déjà avec cette vidéo je vais vous présenter quelques clés essentielles sur cet état.
...
Déjà pour ceux qui ne savent pas du tout de quoi je parle, c'est quoi l'état de flow ?
L'état de flow, c'est un état de conscience et de concentration assez primal dans lequel on se sent à notre meilleur et on performe à notre meilleur.
Quand on est dans le flow, notre motivation, notre créativité, notre acuité mentale et notre capacité d'apprendre sont hyper-éveillées.
Et de manière inverse notre résistance interne est inexistante.
On a l'impression de faire un avec notre activité, on est sur un petit nuage, comme possédé par une sorte de grâce divine.
Et en conséquence, notre productivité est décuplée.
C'est un état qui se déclenche typiquement quand on est immergé dans une activité excitante, quand on est super bien lancé et qu'on oublie tout le reste.
La plupart des activités qu'on kiffe le plus nous mettent dans le flow.
Ce n'est pas vraiment les activités en elles-mêmes qu'on kiffe, c'est l'état dans lequel elles nous mettent.
...
Il y a quatre grands types d'activités qui nous mettent dans le flow :
1 / Les activités intenses ayant une haute pression temporelle, notamment les activités sportives intenses comme les sports de combat par exemple
2 / Les activités qui nous font créer et cogiter en profondeur
3 / Les activités qui nous font nous concentrer sur nos sensations et nos mouvements énergétiques, par exemple la danse, le yoga, la méditation ou le sexe en pleine conscience
4 / Les activités sociales dans lesquelles on crée du flow. Ça peut être quand on joue le rôle du chef d'orchestre, par exemple donner un spectacle comique, donner une conférence.
Mais ça peut aussi être quand on joue le rôle d'un instrument et que l'on contribue au flow de l'orchestre en même temps que de se nourrir du flow de l'orchestre. Par exemple quand on s'amuse à une fête avec des amis et qu'on participe et contribue à "l'ambiance".
...
L'une des marques du flow est la perte de la notion du temps.
C'est à dire qu'en général quand vous allez sortir du flow vous allez être étonné de l'heure qu'il est, vous n'aurez pas vu le temps passer.
Cela dit ça peut créer l'effet inverse aussi, notamment durant les activités à haute pression temporelle, par exemple celles qui engagent le corps de manière risquée, on peut avoir l'impression que le temps s'est arrêté ou étiré, et que les secondes sont interminables.
...
L'état de flow est un état assez primal parce que quand tu es dans le flow,
paradoxalement le cerveau est globalement moins actif et non plus actif.
Vous savez il y a ce mythe comme quoi on utilise que 10% de notre cerveau et que si on pouvait utiliser plus alors, on serait plus performant.
Ben c'est bidon.
En fait c'est l'inverse, la clé pour être super performant est d'éteindre les circuits du cerveau qui ne servent à rien pour l'activité dans laquelle on est engagé,
et d'allumer uniquement les circuits utiles afin que toutes les ressources soient allouées à ces circuits.
Et quand on est dans le flow, toute la couche du cerveau moderne associé à l'ego, au voyage mental temporel (c'est à dire au fait de penser au passé et au futur), à la petite voix intérieure, qui juge, qui critique, qui doute, qui résiste, qui fait sans cesse des reflexions négatives, qui veut être ailleurs, qui pense à des distractions, qui rumine, etc, elle est pratiquement débranchée et éteinte dans cet état de flow.
Paradoxalement, quand on est dans le flow on se sent bien parce qu'on ne se sent plus,
on n'est plus là pour se sentir, on ne fait plus attention au fait qu'on existe, parce que les circuits associés sont éteints.
On est sorti de nous-même et de tous les tracas associés à notre existence et à notre survie, on est dans un état d'extase, qui veut littéralement dire être hors de soi-même.
Ce qui est pourquoi la méditation aide à entrer dans le flow.
...
L'énergie qui est libérée par la déconnexion de tous ces circuits cérébraux,
elle se verse dans le reste du cerveau et permet une expression puissante de notre subconscient,
qui se traduit par une sorte d'éveil des sens, une créativité accrue et une concentration fluide sans aucun parasitage mental.
D'où le nom de cet état.
Flow en anglais ça renvoie à tout ce qui s'enchaîne très fluidement comme s'il y avait un puissant courant porteur derrière.
Du coup le flow c'est un état dans lequel on se sent bien, dans lequel on est bon, dans lequel on s'oublie, dans lequel on est pleinement éveillé, dans lequel on est captivé, absorbé, bien lancé, dans la "zone", complètement en phase avec ce qui se déroule, comme porté par un courant magique.
...
Étant donné la modulation de l'activité cérébrale, on se retrouve avec un courant éléctrique cérébral particulier, entre les ondes alpha et theta.
Pour la faire courte quand vous êtes dans votre état d'éveil et de conscience normal, votre courant éléctrique est en mode beta.
Quand vous êtes en train de décrocher de l'environnement et de penser à quelque chose d'autre dans votre tête vous êtes en mode alpha.
Quand vous êtes en train de vous endormir ou de rêver, et que c'est votre subconscient qui prend le relais, vous êtes en mode theta.
Et donc le flow vous met dans un courant entre l'alpha et le theta, ce qui explique pourquoi la créativité augmente.
En effet quand on dort on est tous hyper créatif.
Je veux dire certains rêves qu'on fait c'est des trucs de fous, n'est-ce pas ?
De plus les croisement entre les oscillations des ondes theta peuvent créer des ondes gamma, qui sont la signature des illimunations, quand on réalise quelque chose d'important.
...
...
Le flow est un état très addictif que l'on peut également résumer par tension maximum et friction minimum.
Pourquoi ?
Eh bien déjà parce qu'il est sous-tendu par un équilibre unique dans la libération de certains neurotransmetteurs.
La noradrénaline, la dopamine, la sérotonine, l'anandamide, l'endorphine et l'ocytocine.
Toutes ces molécules sont associées au plaisir et au fait de se sentir bien.
En gros quand vous êtes dans le flow, c'est comme si vous aviez pris de la drogue.
L'anandamide est d'ailleurs un cannabinoïde, c'est à dire une substance qui active les récepteurs du cannabis.
C'est pour cette raison que notre motivation est décuplée quand on est dans le flow,
et que quand une activité nous procure du flow, on est poussé à continuer cette activité pour avoir plus de flow.
Ça nous rend addict.
Sinon ce qu'il faut savoir c'est que la noradrénaline et la dopamine sont associées à la concentration, à l'exploration et à la nouveauté
La sérotonine est associé au calme et à la sérénité.
L'anandamide est associée à ce qu'on appelle la pensée latérale, c'est à dire les sauts d'une continuité à une autre et la connexion entre des idées éloignées.
L'endorphine est associée à la diminution de la douleur.
Et enfin l'ocytocine est associé au confort, à la sécurité et à la satisfaction.
Quand on les mélange ensemble, cette combinaison de molécules permet de créer cet état de flow dans lequel on se sent vraiment invincible et surpuissant, au top du top.
...
Je vous disais tout à l'heure que le flow peut se résumer à tension maximum et friction minimum.
Parce que si certaines molécules sont trop libérées ou pas assez, ça casse le flow.
C'est pour ça qu'on dit que pour avoir le plus de flow, il faut faire des activités ayant le bon équilibre de difficulté par rapport à nos capacités actuelles.
C'est à dire les activités qui sont suffisament difficiles pour nous pousser à nous investir et utiliser nos capacités à leur niveau maximum,
mais pas si difficiles que l'on bloque dessus et que ce soit au dessus de nos capacités.
En gros c'est quand la barre de difficulté est juste en dessous de ce qu'on est capable de réussir actuellement quand on est investi à notre meilleur.
Si c'est trop facile, si ce n'est pas assez risqué, etc, on va s'ennuyer, on ne va pas arriver à s'engager pleinement.
Inversement, si c'est trop dur, si c'est trop risqué, etc, on va être anxieux ou frustré, et on va décrocher, on va sortir de l'activité.
Donc il faut le juste milieu.
...
...
Au niveau de la psychologie, l'idée derrière le flow a commencé à émerger notamment quand Abraham Maslow a étudié les causes du succès.
À l'époque, la plupart des études en psychologie s'étaient jusque là concentrées sur ce qui faisait que les gens avaient des problèmes.
Abraham Maslow lui il a plutôt cherché à étudier l'inverse, à savoir qu'est-ce qui faisait que certaines personnes réussissaient anormalement bien dans la vie.
Et il s'est rendu compte que les personnes qui avaient un gros succès dans la vie arrivaient à entrer dans un certain état de conscience dans leur activité, état de conscience qu'on appelle aujourd'hui le flow.
Plus tard, beaucoup d'études ont montré que les personnes qui ont le plus de flow dans leur vie sont aussi parmi les personnes qui sont dans le top en termes de satisfaction globale et de bien-être dans leur vie.
C'est pour ça que le flow est quelque chose super important, c'est lié à tout ce qu'on peut désirer dans la vie : bien-être, performance, réussite, épanouissement.
...
Ce qu'il est également important de comprendre c'est que le flow fonctionne de manière cyclique, chaque cycle étant divisé en quatre étapes.
Étape 1 / la phase de mise en place, la phase de chargement consciente. Qui est difficile ennuyante et fastidieuse.
Cette étape est à elle seule responsable du manque de flow dans la vie de la plupart des gens.
La plupart des gens cherchent tellement la facilité, les raccourcis et les distractions qu'ils ne passent jamais cette première étape ennuyante et donc ne découvrent jamais les étapes suivantes.
...
Étape 2 / la phase de décontraction où tu laisses le cerveau reposer et digérer à un niveau subconscient toute la charge consciente de l'étape 1. Les meilleurs moyens pour optimiser cette phase en gros c'est la marche, la méditation et le sommeil.
Étape 3 / la phase d'éruption une fois que le subconscient a fini de digérer les informations et de se restructurer. Durant cette éruption c'est là qu'on est vraiment dans le flow et qu'on a toutes les sensations et l'inspiration positives qui vont avec.
Et enfin étape 4 / la phase de récupération qui a lieu une fois que l'éruption est finie ou que l'organisme s'est vidé de ses ressources et ne peut plus continuer l'éruption.
...
En gros si on utilise une analogie, l'étape 1 c'est gravir la montagne à pied.
L'étape 2 c'est faire une pause au sommet de la montagne.
L'étape 3 c'est une descente en skis de la montagne.
Et l'étape 4 c'est le repos pour récupérer de la fatigue des premières étapes.
...
L'une des clés pour démultiplier le flow dans sa vie est de profiter du parallélisme de notre subconscient et de démarrer plusieurs cycles en même temps afin d'avoir des effets synergiques,
de telle sorte que l'on peut être en train de monter des montagnes en même temps qu'on descende d'autres montagnes.
...
Pour terminer sur cette vidéo sur le flow, ça va être le plus important à retenir :
Quels sont les facteurs et les conditions qui permettent d'entrer dans le flow et/ou d'augmenter le flow ?
Eh bien d'un point de vue neurochimique, ça va tout simplement être les facteurs qui augmentent la disponibilité et la bonne libération des molécules qu'on a vu précédemment.
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour une petite vidéo sur la masturbation.
...
Dans le dernier épisode,
Je vous disais que le sexe c'est un des domaines les plus pratiques et les plus mesurables pour faire progresser les muscles de son esprit.
Et notamment les capacités méditatives et les capacités de s'auto-réguler.
Vous savez les capacités méditatives c'est souvent assez abstrait à estimer.
Mais avec le sexe les limites de ton contrôle conscient, de tes capacités d'auto-régulation et de tes capacités méditatives vont être physiquement exposées.
Tu vas sentir en temps réel quand tu perds le contrôle.
Ça va être très concret.
Et tu vas pouvoir te rendre compte que globalement tu perds le contrôle de manière schématique.
Tu vas réaliser que c'est vraiment comme si tu avais des muscles dans l'esprit,
et que ces muscles ont une certaine endurance avant de tomber en panne.
C'est un sacré outil pour apprendre à se connaître et pour se développer.
Ne vous méprenez pas sur le pouvoir du sexe à ce niveau.
...
Vous savez il y a ce mouvement sur Internet qu'on appelle NoFap et qui grosso-modo met en avant les méfaits de la masturbation,
et invite à s'abstenir le plus possible de se masturber ;
et accessoirement à arrêter de regarder du porno.
C'est plutôt intelligent comme idée car ce n'est pas du tout gratuit et anodin de se masturber et de se vider.
Si tu abuses ça peut foutre le désordre d'un point de vue de l'équilibre hormonal de ton organisme,
qui lui même fout le désordre dans l'équilibre de ton humeur et de ton énergie mentale.
Ça va être difficile d'être au top de manière stable si tu te vides à tout va.
En ce qui me concerne je trouve ça vraiment stupide de se masturber inconsciemment et je ne le fais plus jamais.
...
Cela dit ce qu'on n'entend pas souvent quand on parle de ce mouvement NoFap,
c'est qu'il n'y a pas qu'une seule façon de se masturber.
Les masturbations ne sont pas du tout équivalentes.
Tu peux te masturber en étant connecté à ton petit moi, de manière dépendante et névrotique, ou pour combler un vide, animé par le manque, la frustration, et le mal-être, comme un drogué qui veut sa dose pour ne plus se sentir mal et échapper à sa réalité.
Mais tu peux aussi te masturber en étant connecté à ton grand moi, de manière inspirée et contrôlée.
Ces deux types de masturbations ne viennent pas du tout de la même fréquence mentale.
Et se masturber de la bonne manière de temps en temps,
sans avoir de dépendance,
en fait c'est plutôt une bonne pratique ;
à la fois pour créer une détente profonde de l'organisme mais aussi pour développer sa conscience et son contrôle de soi.
...
Et vous allez me dire ok mais qu'est-ce que c'est que de se masturber de la bonne manière ?
Eh bien c'est tout simplement une masturbation méditative, en pleine conscience et en plein contrôle.
Et sans porno bien sûr.
En gros, tu prends un chronomètre, tu le mets à minimum 30 minutes avant de commencer à te masturber,
et durant la masturbation tu fais en sorte de rester pleinement connecté à ton corps, d'avoir une respiration profonde dans le bas du ventre,
et de tenir calmement jusqu'à la fin.
Encore une fois pas de porno, tu utilises juste ton imagination et ta connexion à tes sens.
Ton but c'est de stabiliser ton excitation dans la zone idéale,
comme je vous l'expliquais dans l'épisode précédent,
et de rendre ça facile.
Si tu essaies de tenir et que tu as hâte que le chronomètre se termine, ce n'est pas bon, ça veut dire que tu n'es pas sur la bonne fréquence.
C'est un exercice qui va te forcer à prendre conscience de tout le contrôle que tu peux avoir sur ton esprit et sur ton corps.
Ça va te pousser à avoir une bonne respiration, ça va te pousser à te connecter à l'instant présent, ça va te pousser à te détendre, ça va te pousser à gérer ton imagination,
et sur la fin ça va te faire beaucoup de bien niveau circulation,
ça va soulager beaucoup de stress et de tensions intérieures de maintenir cet état de détente contrôlée.
...
Et si tu crois que c'est long 30 minutes minimum, c'est déjà que tu es inconscient de l'inertie qui est nécessaire pour passer d'un état à un autre,
et des bénéfices qu'une telle pratique peut avoir.
Je veux dire, si tu vas faire une séance de massage bien-être, par exemple, tu n'y vas pas pour 10 minutes.
Non ça serait de l'arnaque,
ça serait merdique comme séance de massage bien-être,
parce qu'il faut que ça dure pour progressivement entrer dans un état de détente profond et que la pharmacie interne de notre corps s'active et nous régénère efficacement.
Avec le sexe et la masturbation c'est pareil.
...
Et donc, fait de cette manière, la masturbation est un exercice complet et thérapeutique,
et n'est pas du tout du gâchis, contrairement à une masturbation inconsciente et névrotique, déconnectée du corps,
qui elle est toxique et va conditionner ton organisme de la mauvaise manière.
Après ça ne veut pas dire qu'il faut en abuser,
vous ne devez jamais dépendre de la masturbation et vous masturber à tout va comme si c'était anodin.
Non,
énergétiquement ce n'est jamais anodin,
ça fait diminuer plein de charges à l'intérieur,
dont certaines qui sont à la source de notre énergie mentale.
Mais de temps en temps c'est parfaitement ok, surtout si vous êtes de nature énergique, anxieuse et tendue,
et donc que vous avez trop de charges en vous.
En revanche, si vous êtes quelqu'un qui déjà de base est mou et manque de motivation, il faut plutôt éviter je pense,
car ça risque de faire empirer les choses.
D'ailleurs la plupart des personnes qui mettent en avant les bénéfices de NoFap en termes d'énergie mentale,
c'est les personnes qui n'en avait pas quand elles se masturbaient,
et qui en ont retrouvé une fois qu'ils ont arrêté la masturbation.
Le tout est de réaliser que ce n'est pas anodin énergétiquement et donc de faire en sorte que cette masturbation en vaille la peine et soit faite avec la bonne fréquence mentale,
dans une optique de bien être et de développement de soi.
Le tout est de réaliser qu'indépendamment de l'énergie,
si certaines formes de masturbations sont toxiques et vont conditionner négativement ton corps et ton cerveau,
eh bien d'autres formes de masturbations vont conditionner ton corps et ton cerveau positivement.
...
Après si vous avez une partenaire à disposition, mais ne vous masturbez pas,
non,
faites le même exercice en ayant un rapport sexuel.
Prenez un chronomètre,
mettez le à minimum 30 minutes,
et mettez vous d'accord avec votre partenaire avant de partir
que le but ce n'est pas de s'envoyer en l'air.
Non le but c'est de développer son contrôle, sa conscience et sa connexion avec son corps,
et de rester en contrôle jusqu'à la fin.
Les premières fois que vous faites cet exercice à deux,
allez-y très lentement et n'hésitez pas à faire beaucoup de pauses.
Croyez-moi les bénéfices seront beaucoup plus nombreux si vous maintenez longtemps l'exercice ;
donc ça vaut le coup de prendre des précautions pour ne pas que ça se termine trop tôt.
Aussi il faut vous mettre d'accord avant de partir que si l'un de vous deux commence à s'emballer et à trop s'exciter,
alors l'autre doit l'arrêter et le faire revenir à la présence et à une excitation plus contrôlée.
Par contre dès que le chrono arrive à zéro vous pouvez vous lâcher.
Mais cela dit, sur la fin vous allez voir que souvent vous allez vous retrouvez dans des états de détente et de conscience altérée tellement profonds et agréables que vous n'aurez pas envie que ça se termine,
vous n'aurez qu'une seule envie c'est de poursuivre ce qui produit cet état.
Et dans ces états de détente profond, ça sera plus facile de ne pas éjaculer sans le vouloir parce que l'énergie va tellement bien circuler que la tension va se libérer à fond en continu.
Il y aura une inertie qui se sera installée.
Après si l'un de vous deux en à marre, il faut arrêter bien sûr.
...
Les avantages de faire ça à deux,
déjà évidémment c'est une bien meilleure expérience, il y a de la connexion, de l'intimité et du partage,
mais c'est aussi que les bénéfices en termes de conscience, de sensibilité, de contrôle, etc vont beaucoup plus se transférer sur la qualité de vos rapports sexuels normaux quand vous allez vraiment vous envoyez en l'air.
Cela dit si vous vous masturbez en conscience tout seul et que vous apprenez à connaître et auto-réguler vos sensations,
ça va se transférer aussi quand vous aurez des rapports sexuels avec quelqu'un.
Ce qui est d'ailleurs une raison importante de ne pas se masturber n'importe comment.
Parce que si tu te masturbes mal, ça va avoir des conséquences négatives sur tes rapports sexuels.
...
Voilà donc encore une fois je vous invite à nuancer votre représentation de la masturbation.
Dire que la masturbation c'est toxique parce que quand on a se masturbe de la mauvaise manière ça crée des déséquilibres,
c'est comme de dire que la respiration c'est toxique parce que quand on respire de la mauvaise manière ça crée des déséquilibres.
De la même manière que l'on peut dérégler ou régler l'équilibre de notre corps en manipulant notre respiration,
ben on peut certes dérégler son équilibre hormonal avec la masturbation,
en particulier si on la pratique d'une mauvaise manière et trop souvent ;
mais on peut aussi le régler notre équilibre hormonal en fait.
Tout est question d'avoir les bonnes variables dans sa pratique.
Oui la masturbation inconsciente et névrotique devant du porno, c'est de la merde et ça ne va avoir essentiellement que des effets négatifs et nocifs sur ton organisme et sur ta vie.
Ça va te déregler dans les mauvais sens.
Mais à l'inverse la pratique de la masturbation méditative peut avoir d'incroyables effets thérapeutiques.
Notamment chez certaines personnes qui sont coincées dans leur tête et déconnectées de leur corps,
qui ont développé une rigidité et des douleurs chroniques
et qui ont grand besoin de décharger les tensions.
C'est une clé pour endormir un mental constricteur et suractif, ouvrir ta circulation, et te mettre dans un état où ton corps reprend le pouvoir et se soigne de certains stress.
En ce qui me concerne la masturbation ou le sexe pratiqués de la manière dont je vous ai exposé dans cet épisode et le précédent,
je mets ça dans le même sac que la méditation et le yoga.
À savoir du travail de régulation conscience-corps-esprit.
Si vous faites bien attention vous verrez que les exercices de respiration profonde sont beaucoup plus faciles durant une activité sexuelle,
parce que la circulation du corps est davantage ouverte, notamment dans le bas du ventre,
et que ton cortex "mental" est endormi.
La seule raison pour laquelle on n'entend pas parler de pratiques sexuelles au même titre que la méditation ou le yoga au niveau mainstream,
c'est parce que bien sûr le sexe est un domaine extrêmement délicat, extrêmement chargé et relativement tabou,
un domaine qui a une place toute spéciale dans la Vie avec un grand V.
La plupart des gens perdent les pédales dès qu'il est question de sexe.
Vous imaginez bien que si on commençait à ouvrir des clubs de masturbation comme on ouvre des clubs de yoga...
ben non en fait vous n'imaginez pas.
Parce qu'il y a juste trop de contraintes.
La société, la vie, le monde, nos esprits, nos consciences... ils n'ont pas la structure pour accueillir ce genre de choses.
Et ne parlons même pas de centres de soins par le sexe remboursés par la sécu !
Dès qu'il est question de sexe, il y a tellement de manières que ça parte en couilles.
Sans mauvais jeu de mots.
Être capable de faire abstraction de toute la charge qu'il y a autour du sexe, ça requiert un sacré niveau de conscience.
Que bien sûr on n'a pas du tout encore en tant que société.
D'une certaine manière c'est comparable avec les substances psychédéliques, ces substances qui modifient temporairement le fonctionnement de notre cerveau.
Vous savez les substances psychédéliques globalement elles ont été bannies et même diabolisées.
Et il faut dire que la plupart des gens feraient sûrement n'importe quoi avec si c'était en libre accès,
et seraient capables de foutre en l'air leur cerveau, donc ce n'est pas étonnant.
Ces substances sont extrêmement puissantes.
Et pourtant les substances psychédéliques, si c'est micro-dosé et utilisé de manière consciencieuse ben c'est un super outil de développement personnel.
D'ailleurs beaucoup de personnes utilisent des substances psychédéliques de manière intelligente et micro-dosée pour travailler leur conscience de manière profonde et intentionnelle.
Et vu comment les choses se développent actuellement, je pense qu'il est fort probable que d'ici 20 ans il y ait toute une science très avancée basée sur l'usage des psychédéliques pour traiter des maladies mentales, traiter des traumas, modifier la consience, booster les apprentissages, etc.
...
Bref, le sexe c'est pareil,
la plupart des personnes elles vont faire des conneries avec,
et pourtant bien utilisé ça peut être un super outil pour débloquer et développer des choses.
Et toujours est-il que même si vous n'entendrez sûrement pas parler du sexe comme on entend parler de méditation et de yoga,
il n'en reste pas moins que ce type de travail de régulation conscience-corps-esprit est plus important que jamais à notre époque, étant donné qu'on est de plus en plus stressés et déconnectés de notre corps.
La vérité c'est que beaucoup de personnes iraient beaucoup mieux si elles avaient des pratiques sexuelles saines et consciencieuses.
Elles n'ont pas besoin de médicaments, elles ont besoin de faire naturellement entrer leur corps dans un état altéré et de maintenir cet état suffisamment longtemps.
Je suis vraiment convaincu que ne pas avoir de pratiques sexuelles saines peut favoriser certaines tensions et certains problèmes de santé, et donc être malsains.
...
Sur ce voilà qui clos ce petit épisode sur la masturbation.
Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le onzième épisode de la série sur le thème de la reconnaissance, du succès externe, de la patience, de la confiance, de la vision, de la résolution, de l'abondance, de l'audace et de la loi d'attraction.
...
À la fin du dernier épisode je vous parlais des personnes qui abandonnent leurs projets à cause du manque de reconnaissance.
Et je vous disais qu'en ce qui me concerne, je suis engagé à vie.
Rien d'autre que moi ne me fera arrêter.
Et l'une des raisons derrière cette conviction,
c'est que j'ai été assez malin pour m'habituer à être un loup solitaire.
...
Et quand tu es habitué à être un loup solitaire tu es libre et invincible.
Tu gères beaucoup mieux la pression associée à la précarité.
Tu peux tout perdre, ça ne t'affectera pas plus que ça.
Tu n'as pas besoin de grand chose pour être suffisamment bien.
...
Après attention, soyons très clair, pour moi être un loup solitaire ça ne veut pas dire se sentir seul et subir l'isolation et le manque de connexion.
Non, ça c'est être une pauvre petite brebis égarée.
Être un loup solitaire c'est un mode d'opération.
caractérisé par l'indépendance, le minimalisme,
la capacité de penser par soi-même,
et la capacité d'agir et d'avancer par soi-même au quotidien.
...
Si tu es seul mais que tu n'essaies pas de tracer et construire ton chemin dans la jungle du monde moderne, tu n'es pas un loup solitaire.
Tu es juste une âme perdue.
Un loup solitaire explore seul de nouveaux territoires, il ne reste pas sur place.
...
Bien sûr,
je ne vous recommande pas de chercher à être uniquement un loup solitaire toute votre vie.
Non, c'est stupide de chercher à être uniquement un loup solitaire.
C'est une stratégie vouée à la souffrance et à la misère,
parce que certains de vos besoins ne pourront pas être remplis,
et parce que la réussite dans ce monde implique presque systématiquement une acuité sociale.
Si tu n'es pas à l'aise et doué socialement et que tu ne fais rien pour changer ça,
bonne chance pour réussir dans la vie.
...
Mais d'un autre côté c'est aussi stupide d'éviter complètement d'être un loup solitaire.
Ne pas savoir être un loup solitaire,
ça vous apportera tout un lot de souffrance et de misère différente.
Beaucoup de personnes se sentent très mal et faibles dès qu'elles sont hors d'un groupe ou qu'elles risquent de perdre un groupe.
C'est une pression très difficile à gérer pour elles.
Quand elles se retrouvent seules, elles se sentent comme des petites brebis égarées qui cherchent à retrouver leur territoire de confort.
Elles ne font jamais preuve d'initiative exploratoire qui implique de partir isolé pendant une longue période.
Elles vivent dans une sorte de précarité permanente.
Dans la peur de se retrouver seul, de perdre leur confort et leur support.
Alors qu'un loup solitaire vit paradoxalement dans une forme d'abondance et de liberté.
Il considère que peu importe où il va, il pourra en faire son nouveau territoire.
...
Donc je vous recommande vivement de savoir être un loup solitaire.
Nous pas pour rester un loup solitaire toute votre vie mais pour tous les bénéfices que ça apporte.
Ça vous évitera beaucoup de souffrance liée à la dépendance.
Et vous vous sentirez beaucoup plus libre,
beaucoup plus apte à saisir les opportunités.
...
Quand tu acceptes que dans ce monde, tu es seul,
alors tu construis ton bonheur sur des principes beaucoup plus fiables,
tu arrêtes de chercher à l'extérieur ce que tu peux avoir de l'intérieur.
Et ironiquement, tu souffres beaucoup moins de solitude que quand tu n'acceptes pas cette idée.
...
Savoir être seul et être à l'aise en étant seul,
c'est une compétence qui a beaucoup de valeur,
notamment pour se réinventer au cours de sa vie.
C'est vraiment une clé pour le développement personnel de savoir mener sa barque seul.
Parce que pour te développer efficacement, tu as besoin dans ta vie d'avoir des phases où tu pars faire ton chemin seul,
des phases où tu abandonnes ce que tu as déjà développé,
pour développer de nouvelles choses.
...
Et si tu n'as pas cette compétence tu ne te lanceras jamais.
Tu seras paralysé, et tu laisseras les opportunités défiler.
...
...
Une des clés pour apprendre à être seul c'est de le pratiquer.
Et de le pratiquer non pas en subissant la solitude mais en l'embrassant.
En lâchant prise sur cette espèce de charge négative et d'anxiété que notre cerveau limbique peut associer à la solitude.
...
Ne pas arriver à être bien seul, en particulier hors de son chez soi,
dans les endroits où il y a du monde,
par exemple dans un restaurant,
en fait c'est un signe d'une mauvaise relation avec soi-même.
Un signe de faible estime de soi, de faiblesse et d'insécurité.
Il y a une partie de toi qui se recroqueville et qui se dit que c'est mal d'être seul,
que tu n'es pas suffisamment digne de te sentir bien en étant seul.
...
Si tu as de l'amour pour toi, et plus largement pour la vie dont tu fais partie,
alors ton seuil pour être bien il est super bas,
et tu peux te sentir à l'aise en toutes circonstances.
...
L'idéal est de se sentir à la maison partout dans le monde en fait.
Comme si tu étais le roi du monde.
Il ne faut plus être territorial,
et diviser le monde entre ce qui est chez toi et ce qui n'est pas chez toi.
À l'inverse il faut considérer que ce qui peut devenir ton territoire n'a pas de limites.
Il ne faut plus te sentir hors de ton domaine quand tu sors de ta zone de confort.
Il faut sentir que tu étends ton domaine.
...
...
Au delà de ça si vous voulez être un loup dans la vie.
Si vous voulez être un loup dans la jungle du monde moderne.
Vous devez apprendre à être en paix dans des conditions à hauts degrés d'incertitude et d'ambiguité.
Vous devez être ok avec l'idée que peut-être que ça ne va pas être ok.
Et de vous lancer quand même.
...
Vous ne devez pas vous attacher à la sécurité, qui au pasage est un concept assez illusoire de toute manière.
Vous devez être prêt à détruire tout ce dans quoi vous avez investi
si ça vous permettra probablement de faire évoluer votre vie au niveau supérieur sur le long terme.
Bref vous devez réduire votre aversion à la perte.
Ce biais du cerveau qui nous fait considérer deux fois plus le risque de perdre ce qu'on a déjà acquis par rapport à l'opportunité d'acquérir ce qu'on n'a pas encore.
...
Un loup solitaire n'a pas de limitations,
il est toujours prêt à abandonner un territoire pour allez en conquérir de nouveaux.
Toujours prêt à recommencer à zéro et apprendre de nouvelles compétences.
...
Comme je vous l'expliquais dans les épisodes 71, 72 et 158,
on a tendance à s'attacher à des investissements peu optimaux et ne pas assez explorer les possibilités qu'offre notre existence avant d'amarer notre navire.
La plupart des gens sont rapidement enchaînés par ce qu'on appelle les coûts irrécupérables.
Quand ils ont investi dans une voie, qu'ils ont bien développé leurs compétences dans cette voie, qu'ils sont devenus bien avancés, etc
ils n'envisagent même plus de repartir à zéro dans une autre voie.
Ils ont développé des oeillères et sont devenus exclusivement focalisés sur cette voie,
comme si les autres possibilités n'existaient plus.
...
Ils se demandent pourquoi explorer une nouvelle voie alors qu'ils ont commencé à acquérir une certaine certitude dans celle-ci.
Cette voie est devenue leur voie de confort.
Rien que l'idée de ne pas profiter de ce qu'ils ont investi et acquis, ça leur fait mal au coeur.
...
Et puis l'Ego n'a pas envie de se retrouver dans des territoires où il est débutant,
ça lui fait ressentir beaucoup d'insécurité de redevenir un débutant alors qu'il a été habitué à ne plus l'être.
Il vit cette idée comme une régression.
...
Bien sûr ce genre d'attachement egoïque signe la fin du développement et de l'apprentissage en largeur, au profit de la profondeur.
Comme je vous le disais dans l'épisode 158, il n'y a rien de mal à se développer en profondeur mais avant ça il faut se développer en largeur.
Pour moi à notre époque, arrêter d'explorer et de se construire avant trente ans est vraiment prématuré.
La vingtaine c'est la décennie dorée pour explorer.
Il n'est pas question de se poser avant de l'avoir passé à moins d'être certain d'avoir bien trouvé ce qui nous correspondait.
Sans ça c'est la recette parfaite pour avoir des regrets plus tard au cours de la vie.
...
...
Bref, sur ce on s'arrête là pour aujourd'hui,
et on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode.
En attendant, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour la visibilité.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
Pour la sixième partie de la stratégie gagnante d'échouer ce qu'on s'efforce de réussir.
...
Dans le dernier épisode, je vous disais que depuis que j'ai développé une perception avancée de ce qui se passe dans la vie,
chaque année, je fais complètement abstraction des résultats extérieurs,
je reste ancré,
et je repousse mes limites un peu plus loin.
Et ce que je suis capable de faire dans le présent s'élève un tout petit peu.
Le fond d’opération de mon existence dans ce monde, évolue.
Aujourd'hui la différence entre ce que j'étais capable de faire avant, et ce que je suis capable de faire maintenant, est juste énorme.
Tout ça parce que l'activité, les efforts, la pratique, qu'on le veuille ou non, ça fait évoluer.
Pour reprendre l’exemple dont je vous ai parlé dans l'épisode 19,
même si ne le réalisais pas vraiment,
et que je n'avais pas planifié cette évolution,
je ne pouvais pas m'appliquer à contempler des idées pendant des heures et à écrire en moyenne 200 mots par jour pendant plusieurs années sans faire évoluer les capacités de mon esprit.
Le corps mental, comme le corps physique, est un corps dont la croissance répond à la stimulation répétée et d'intensité progressive.
Et quand on l'accumule ça peut créer des différences qui font la différence.
Ce que je peux anticiper maintenant en termes de production mentale.
Est d'un tout autre niveau que ce que je pouvais anticiper dans le passé.
La puissance de mes organes mentaux s'est décuplée en réaction à la résistance auxquelles je les ai soumis.
...
...
Le truc à comprendre c'est que c'est suffisant en soi de prendre l'initiative de pratiquer des activités qui repoussent nos limites,
même si elles semblent ne rien rapporter à l'extérieur.
Parce que de manière imperceptible,
ça cultive le fond d’opération de notre être,
autour duquel toutes nos expériences s'articulent.
Ça met en route l'acquisition d'adaptations avantageuses,
ça élève notre niveau de base.
Et c'est un sacré investissement dans son propre futur.
...
Le petit système de contemplation et d'écriture que j'ai mis en place il y a 9 ans,
je n'avais pas du tout planifié qu'il puisse m'apprendre tout ce que j'ai appris depuis que je l'ai démarré,
et ainsi me servir à ce projet de Fondation MAGister par exemple.
Les premières années c'était juste un petit hobby parce que je m'ennuyais,
je n'avais aucun plan initial de plus grande envergure.
Mais avec le recul ça a été une des meilleures initiatives de ma vie, les ramifications ont été énormes.
Et il en a été de même pour plusieurs autres petits systèmes, qui m'ont progressivement ouvert à des possibilités que je n'aurais jamais pu envisager.
Et je suis pratiquement certain que certains petits systèmes que j'ai mis en place plus récemment dans ma vie,
vont avoir le même retour sur investissement d'ici quelques années.
...
La cultivation des talents acquis ça vaut carrément le coup,
mais c'est vachement long !
C'est un manque de prévoyance de commencer à les cultiver quand on en a vraiment besoin.
C'est pour ça qu'il ne faut pas chercher à savoir à quoi vont nous servir les micro-activités, les petits systèmes qu'on aura mis en place dans sa vie, les bonnes habitudes qu'on aura pris, etc,
avant de commencer à les prendre et à les mettre en place.
Il ne faut pas chercher de grandes raisons de commencer à faire des efforts pour explorer ses possibilités,
créer de l'inertie dans son existence,
et se préparer à l'avenir.
Il ne faut pas chercher à connaître la destination finale pour commencer un voyage et le poursuivre.
...
Parce que l'action ouvre l'esprit.
Une fois que vous aurez fait pas mal d'efforts et que vous aurez exploré votre propre potentiel, le fond d’opération de votre existence aura évolué,
et donc vous raisonnerez différemment.
Vous aurez accumulé des preuves que certaines choses sont possibles.
Et à partir de là il est très probable que les grandes raisons de continuer dans une direction émergeront d'elles-mêmes, tout naturellement.
...
Vous allez pouvoir sentir que le début d'exploration de telle ou telle possibilité est prometteur.
Vous allez pouvoir sentir que les petites victoires que vous avez obtenues ont fait naître en vous un appétit nouveau.
Encore une fois, c'est le Winner Effect dont je vous parlais dans l'épisode 10.
...
De la même manière, vous allez pouvoir sentir que la préparation que vous avez accumulée et les habitudes de fond que vous avez développées vont vous permettre d'être à la hauteur de possibilités plus grandes.
Vous n'allez plus être intimidé à l'idée de vous attaquer à des défis jusque là inabordables.
Vous allez développer l'authentique croyance que c'est possible.
Et c'est ça qui va vous pousser à aller plus loin.
Et à terme, vous allez constamment avoir envie d'explorer, d'apprendre, de développer, d'affronter des nouveaux défis.
Vous allez vous donner le droit d'oser des choses et d'ouvrir des portes dans la réalité :D
...
...
...
Quand on se prend en main, c'est important de ne pas lâcher l'affaire et de tout faire pour repousser ses limites,
de sorte à se montrer à soi-même de quoi on est capable.
Car une fois que vous aurez vu votre potentiel,
vous ne pourrez plus faire comme s'il n'existait pas et vous aurez envie de découvrir le reste.
Vous aurez davantage de motivation.
Car notre motivation est en partie liée à notre contrôle.
Si on pense pouvoir contrôler quelque chose, on aura la motivation de le faire.
La confiance qu'on a en notre capacité de réussir dans un type de situation,
c'est ça qui nous fait avoir le comportement qui mène à ce type de situations.
Et inversement, on s'empêche d'avoir le comportement qui mène à un type de situation quand on n'a pas vraiment confiance en notre capacité de réussir dans ce type de situation.
...
En général si vous étudiez leur passé, vous réaliserez que les gens qui sont confiants en eux ne le sont pas par hasard.
La confiance en soi ça se mérite.
C'est un cadeau que l'on gagne en relevant des expériences qui nous dépassent.
...
Et donc dans votre vie, à partir du moment où vous aurez réussi à gérer seul le développement de votre premier projet de grande envergure.
Qui demandera de vous beaucoup d'organisation et de donner le meilleur de vous-même, comme jamais vous n'avez eu à le faire dans votre vie.
Eh bien une fois que vous aurez géré et accompli ça,
ça deviendra votre nouvelle norme.
Tout travail nécessitant une charge inférieure vous paraîtra être pas grand chose en comparaison.
Ça vous paraîtra normal et routinier.
Et par conséquent vous n'aurez plus de résistance psychologique pour les produire, ça sera naturel.
...
Et ce sera aussi une preuve indélébile pour aborder avec confiance de nouveaux défis.
En effet, quand on a accumulé des preuves qu'on pouvait apprendre, se développer et accomplir des grandes choses.
Ça débloque des trucs.
Par la suite, c'est beaucoup plus facile d'aborder de nouvelles destinations inconnues.
Parce que ouais quand on envisage une nouvelle destination inconnue,
on se dit naturellement que c'est bien loin de nous tout ça,
qu'il y a tout ce chemin à faire si on veut y arriver.
Et on se demande comment on va faire ;
on se demande si on en est vraiment capable.
Mais en même temps on se dit aussi qu'on a déjà parcouru tout ce chemin dans le passé.
On se dit qu'on est parti de loin pour arriver jusqu'ici,
et qu'on ne savait pas non plus à l'avance si on allait y arriver.
Du coup on se dit qu'il n'y a pas de raison qu'on n'arrive pas à reproduire la même chose.
Et ça nous motive.
...
Mais pour en arriver à cette mentalité,
il faut bien commencer à faire des efforts un jour,
à créer de l'inertie,
à acquérir ses premiers résultats positifs,
et donc sortir de sa cage de raisonnement limitant.
...
La passion, les grandes raisons d'être et de faire des choses de sa vie, ça se dessine avec l'expérience.
Pas avant.
L'existence précède l'essence.
...
C'est à dire que votre "voie", le sens de votre vie, votre grande mission.
Ce n'est pas quelque chose qui vous attend quelque part,
ce n'est pas quelque chose pour laquelle vous êtes déjà prêt et qu'il ne vous reste plus qu'à trouver.
Non.
C'est quelque chose de constructif.
Qu'il faut créer.
...
En commençant par s'engager dans une voie,
dans laquelle vous n'allez pas forcément rester toute votre vie,
et pour laquelle vous n'êtes pas sûr que ce soit celle qui vous correspond vraiment.
Mais qui va vous entraîner à devenir le type de personne qui est engagée dans la voie qu'elle suit ;
qui va commencer à cultiver en vous une identité, du caractère, une éthique, des aptitudes générales et tranversales pour bien approcher la vie,
et que vous allez pouvoir recycler dans vos projets futurs,
et plus encore.
Bref qui va cultiver en vous un terrain propice à l'émergence d'une existence épanouissante.
...
...
Pour la plupart d'entre nous, on a aucune idée précise d'où on sera dans 5 ans ;
on a aucune idée de quelles possibilités vont émerger dans notre environnement de vie.
Et donc on a aucune idée de ce qu'il va falloir que l'on développe pour saisir ces possibilités et les transformer en opportunités.
Donc le meilleur truc à faire, c'est d'avancer, d'explorer son potentiel et de construire et cultiver son fond d’opération du mieux qu'on peut pour être préparé à l'avance.
De sorte à ce que quand les occasions se présentent, on soit déjà dans des prédispositions idéales pour les saisir.
Sans ça, dès qu'une super occasion ou une super idée de projet va se présenter,
on va être submergé,
parce qu'il y aura toutes les pièces du puzzle à ajuster en même temps.
Ça va être super imposant et lourd à gérer,
comme essayer de soulever une charge super lourde sans s'être préparé en amont à soulever des charges plus légères.
Et en conséquence le risque d'abandonner sera très élevé.
Alors que si on avait déjà ajusté certaines pièces du puzzle en amont, tout de suite ça aurait été beaucoup plus abordable.
Il y aurait juste eu une partie de la charge à gérer.
...
Bref si vous ne savez pas trop quoi faire de votre vie.
N'essayez pas de tout calculer à l'avance.
Prenez une direction assez large.
Avancez.
Expérimentez.
Soyez à l'écoute.
Et ajustez votre direction au fur et à mesure de vos expériences.
C'est comme ça qu'on se développe sans perdre de temps.
En avançant d'abord, et en prenant le temps de réfléchir à la direction future seulement quand on a accumulé suffisamment d'expérience pour en tirer des leçons.
Dans des vidéos ultérieures, je vous donnerais des méthodes et des stratégies plus précises pour savoir comment s'y prendre pour cultiver son fond d’opération sans que ce ne soit une corvée.
J'ai pas mal réfléchi au fonctionnement pratique de la motivation,
à la gestion optimale du besoin de finalité qu'on a quand on est adulte,
et plus généralement à comment tirer parti de l'équipement mental qu'on a pour rester en mouvement et cultiver son fond d’opération sans que ce ne soit explicite.
C'est à dire cultiver son fond d’opération dans le fond d'autres expériences plus motivantes.
Le développement et l'apprentissage devant pour moi autant que possible être des effets secondaires incidents à l'expérience d'activités qui se suffisent à elle-mêmes.
C’est le modèle vers lequel il faut tendre quand on designe des activités à visées développementales.
Car apprendre pour apprendre ça n'a rien de naturel.
Ce n'est pas viable comme approche, ça va contre la dynamique de notre esprit humain.
Et on en reparlera plus tard.
...
Sur ce voilà qui clôt cet épisode.
Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout,
Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
et je vous dis à très bientôt pour la suite,
Ciao.
Bonjour et bienvenue,
c'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le vingt-et-unième épisode de la série sur le thème de la reconnaissance, du succès externe, de la patience, de la confiance, de la vision, de la résolution, de l'abondance, de l'audace et de la loi d'attraction.
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 185, de se lancer sans trop réfléchir est un pouvoir moteur qui m'a beaucoup apporté dans la vie.
Pas forcément de manière directe, mais de manière indirecte par les réactions en chaîne que ça a eu.
Je dirais que c'est un pouvoir déclencheur sur notre évolution personnelle.
C'est comme une force qui te tire de toute forme de raisonnement limitant vers des hauteurs qui te dépassent.
Et dieu sait qu'on en a besoin étant donné la force de notre cerveau pour ne pas se lancer.
...
De te lancer sans réfléchir,
ça te confronte à des situations qui t'éveillent,
ça te met dans une spirale de réactions en chaînes,
et à partir de là tu es forcé de trouver des solutions et d'évoluer sans même le réaliser.
Quand je regarde en arrière dans ma vie, je me rends compte que beaucoup de mes évolutions personnelles ont commencé sur un coup de tête qui a eu des conséquences en chaînes sur les années à venir.
...
Parfois c'est vrai que j'ai regretté de l'avoir utilisé ce pouvoir, j'aurais du me retenir.
Mais bien plus souvent, j'ai regreté de ne pas l'avoir utilisé.
J'aurais du sauter sans retenue, déchaîner l'énergie que j'avais en moi
tout donner pour saisir ma chance et ne rien laisser m'arrêter.
...
J'aurais du agir comme un sauvage.
...
Sérieusement, beaucoup des regrets que j'ai dans la vie ils sont liés au fait que je me suis trop retenu
et que je n'ai pas appliqué dans différents contextes la mentalité et l'énergie que je déploie pendant les combats, alors que j'aurais du.
Je pensais que ce n'était pas approprié parce que j'ai eu pas mal de critiques négatives associées à mon manque de retenue dans ma jeunesse et donc je redoutais un peu les conséquences.
Mais putain je n'aurais vraiment pas du.
En ne me battant pas à fond pour avoir ce que je voulais vraiment,
je me suis battu moi-même.
...
Retenir l'énergie qu'on a à l'intérieur est une façon sournoise d'abandonner.
...
De manière générale, toutes les conséquences négatives que le manque de retenue peut causer
est ridicule face au poids des regrets que vivre sur la retenue va inévitablement causer.
Plus je vieillis plus je déteste me retenir et rester passif quand je sens une partie de moi à l'intérieur qui veut agir et que je n'agis pas.
Je m'observe me retenir, je m'observe rester passif et je m'énerve moi-même de m'observer me retenir au lieu de débrancher mon ego et de foncer.
C'est comme si j'attendais quelque chose de plus qui n'arrivera jamais.
Comme si j'attendais le moment parfait.
C'est une façon de vivre que je trouve pathétique et peu honorable.
...
Je sais que cet immobilisme au fond, c'est une façon d'éviter le risque, la douleur et l'inconfort,
c'est une forme de préservation et de protection.
Une forme de protection minable qui ne marche même pas.
Parce que vivre sur la retenue a un coût intérieur ;
en évitant de la douleur on crée de la douleur,
la douleur n'est pas du tout évitée.
...
En effet, ça laisse toujours un arrière goût très amer de vivre sur la retenue,
ce n'est vraiment pas une façon de vivre qui rend heureux,
et personnellement ça me fait me sentir désaligné avec mes valeurs.
À chaque fois que je vis sur la retenue je communique à mon subconscient que je suis une personne couarde qui préfère s'écraser que s'affirmer,
une personne qui met ses envies profondes au second plan,
une personne qui préfère souffrir en silence que souffrir en action,
une personne qui préfère ne pas jouer que risquer de perdre,
une personne qui préfère avoir des regrets à l'intérieur que prendre des risques extérieurs.
Ce qui encore une fois est pitoyable.
Je ne veux pas créer une vie qui soit entachée par ça,
pour moi ce n'est pas une vie qui vaut la peine d'être vécue.
...
Et c'est pour ça que je travaille beaucoup à calibrer mes habitudes pour ne me retenir que lorsque c'est aligné avec mes valeurs.
Ce qui présuppose bien sûr de clarifier ses valeurs.
...
De base ma prise de risques était plutôt mal calibrée.
Quand j'étais plus jeune je prenais des riques là où il ne fallait pas,
et je restais trop sur la réserve là où il fallait foncer.
Par exemple j'étais typiquement le genre de gars à laisser passer des occasions de parler à des filles alors que j'en avais envie,
et même quand je leur parlais je restais beaucoup trop sur la réserve plutôt que de leur montrer clairement mes intentions.
Et à côté de ça, je prenais trop le risque de me défendre, de faire le chaud, de me blesser et d'avoir des problèmes pour des choses qui n'en valaient pas la peine.
Mais depuis j'ai cultivé une prise de risques beaucoup plus intelligente et honnête envers moi-même.
...
Après ne vous méprenez pas sur mon message, se retenir n'est pas complètement un truc de nul qu'il faut éliminer de sa vie.
Vous ne devez jamais vous en vouloir d'être une personne qui fait preuve de retenue dans sa vie.
Vous devez avoir de la gratitude d'avoir un cerveau capable de se retenir
et réaliser que cette propriété de votre cerveau est là pour vous aider.
Parce que sans elle vous auriez sûrement fait plein de grosses conneries irréparables dans votre vie.
Les personnes qui sont naturellement désinhibées, qui sont naturellement dans le manque de retenue ce sont des personnes qui certes vont vivre de manière très authentique et se donner les chances de réussir plein de choses par rapport à une personne qui se retient trop,
mais ce sont aussi des personnes qui vont perdre beaucoup d'occasions de ne pas faire de conneries et de se retenir,
des personnes qui ne pourront pas s'empêcher d'avoir beaucoup de problèmes dans leur vie.
Parmi les personnes qui se retrouvent en prison ou qui ont des troubles du style psychopathe, sociopathe, on retrouve beaucoup cette incapacité de se retenir.
Globalement il vaut mieux avoir un cerveau qui se retient trop qu'un cerveau qui ne se retient pas assez.
Parce qu'au moins on peut s'empêcher de faire des grosses conneries.
C'est plus facile d'enlever sélectivement et consciemment la retenue quand elle existe,
que de créer la retenue quand elle n'existe pas.
De plus il y a beaucoup de choses pour lesquelles c'est bon de savoir se retenir.
Pour avoir une vie structurée et disciplinée ça va t'aider.
Par exemple pour te retenir de manger de la malbouffe quand tu en as envie.
Pour te retenir de te masturber à tout va et de vider ton énergie pour rien, etc.
...
Et après tout savoir se retenir c'est très lié à la patience,
et comme je vous l'ai expliqué au début de cette série d'épisodes la patience est une qualité extrêmement précieuse,
qui éventuellement mène au succès.
...
Mais le problème avec la retenue c'est quand on se retient d'affirmer nos valeurs profondes.
Quand on laisse bêtement passer les opportunités à cause de notre hésitation.
Quand on se retient de tenter notre chance alors qu'on aimerait réussir.
Quand on repousse notre chance de réussir.
Quand on se retient de faire quelque chose dont on a envie.
Quand notre retenue nous paralyse et nous fait tout foirer.
Quand on procrastine plutôt que de passer à l'action.
...
Ça ce n'est pas de la patience.
Parce que patienter implique de faire régulièrement les bonnes actions pour que le processus avance,
mais de ne pas avoir besoin que les résultats arrivent tout de suite et facilement.
Se retenir c'est justement de ne pas faire les actions à faire, de rester passif, de ne pas faire les actions pour que le processus avance, et ensuite d'avoir des regrets.
...
Une image pour clarifier ce qu'est la patience, c'est celle d'un jardinier.
Le jardinier fait tout ce qu'il faut pour que ça pousse, il plante les graines, il arrose le sol, etc.
Mais à partir du moment où il a fait ce qu'il fallait pour que ça évolue correctement,
il laisse patiemment les résultats arriver à leur rythme.
...
Sur ce on s'arrête là pour aujourd'hui,
et on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode.
En attendant, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour la visibilité.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
c'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Si vous avez suivi les débats pro et anti Raoult vous pensez peut-être que les gens ont soudainement perdu la tête.
Mais la vérité c'est que les gens sont exactement comme avant.
L'intérieur a toujours coloré l'extérieur.
Et c'est pour ça qu'au fond tous les détails de l'histoire n'impactent pas vraiment le déroulement des choses, comme si ces détails n'existaient pas.
Ce qui impacte le déroulement des choses ce sont les émotions, les énergies, les symboles et les valeurs internes sous-jacentes au débat.
Parce que les gens n'interprètent pas le débat au regard des informations qui arrivent maintenant,
mais au regard des énergies, des symboles et des valeurs qu'ils ont en eux et autour desquels ils gravitent depuis des années et des années.
C'est ça qui colore leur perception.
...
Par exemple de toute évidence beaucoup de gens n'attendaient qu'un événement comme le covid 19 sur lequel projeter leurs énergies et leurs symboles conspirationnistes,
autour desquels leur esprit gravitait depuis des années et des années.
Ce qui est pourquoi c'est tellement facile et évident pour eux de sortir des arguments conspirationnistes maintenant,
ils le faisaient déjà bien avant toute cette histoire,
et leur cerveau a simplement à ajuster un peu tous ses schémas pré-existants pour coller avec la situation actuelle.
Ils étaient chargés d'une certaine énergie, et cette énergie s'exprime.
...
Aussi, depuis bien avant le coronavirus certaines personnes étaient dans l'attente d'une figure comme le professeur Raoult sur laquelle projeter leurs besoins émotionnels et symboliques.
Ils l'attendaient bien avant qu'ils ne le connaissaient.
Et aujourd'hui encore ils ne le connaissent pas en fait.
Ce qu'ils connaissent c'est leur projection subjective et symbolique du professeur Raoult.
Comme s'ils avaient en eux un socle symbolique dans lequel l'image du professeur Raoult s'ancre bien.
C'est assez flagrant au niveau de tous les messages d'admiration, d'adoration voire de louanges qui présentent le professeur Raoult comme un sauveur pur, brillant, honnête, formidable, animé par la lumière et l'honneur, se battant contre le mal.
Il y a un archétypique symbolique derrière tout ça.
Et cet archétypique symbolique ne vient pas de l'extérieur.
C'est un archétype symbolique que beaucoup de personnes avaient besoin de voir exister et de projeter sur quelqu'un,
peu importe que ce soit approprié ou pas.
Beaucoup de personnes sont tellement en manque d'une personne courageuse et honnête qui va les sauver,
qu'elles projettent cette image à tort sur certaines personnes qui ne correspondent pas vraiment à ce symbole.
Et en disant ça je ne suis pas en train d'insinuer que le professeur Raoult est un sale type,
non je suis en train d'insinuer que c'est un être humain plutôt normal et que la projection presque évangélique qu'en font certains vient de l'intérieur.
Ce qui est intéressant c'est que l'on peut trouver beaucoup d'informations conflictuelles sur le professeur Raoult.
Et parmi toutes ces informations conflictuelles disponibles sur le professeur Raoult,
l'esprit de certaines personnes décide de le voir comme une sorte de saint.
Et elles n'ont aucun envie de vérifier si c'est justifié ou pas.
Pour eux la question de la vérification ne se pose même pas.
Ça en dit long sur ce qui est le plus déterminant entre l'intérieur et l'extérieur.
L'intérieur colore l'extérieur.
Les émotions et les énergies internes sont comme des filtres.
Les premiers filtres.
C'est à dire que notre esprit n'absorbe pas objectivement toutes les informations externes pour ensuite les traiter.
Non, depuis la base les informations que l'on absorbe sont absorbées par nos énergies internes, et donc correspondent et sont colorées par ces énergies internes.
Car une énergie interne ne peut apporter que des informations de la même nature.
Ce qui est pourquoi nous avons des trous béants dans notre absorption des informations.
Car si nous n'avons pas certaines énergies, nous n'absorberons pas les informations associées.
...
Ces personnes qui projettent le professeur Raoult comme un saint,
ça fait très longtemps que leur esprit était dans l'attente d'un sauveur, d'un homme providentiel.
Il était échafaudé pour ça, le symbole intérieur était prêt et chargé.
À l'apparition du professeur Raoult, l'énergie qui était en eux n'a fait que sauter sur l'occasion pour associer le symbole interne avec cette personne.
...
Si vous voulez ce sont grosso-modo les mêmes dynamiques que la passion amoureuse que l'on peut avoir pour une personne.
Quand on tombe amoureux d'une personne
de 1 / notre cerveau aime davantage la projection subjective et idéalisée de la personne que la personne en elle-même.
Autrement dit notre cerveau aime davantage le symbole que représente cette personne pour lui.
Un peu comme s'il aimait son propre amour en fait.
Mais qu'il avait besoin de l'associer avec quelqu'un de réel pour ça.
et de 2 / notre cerveau était déjà prêt à aimer une personne pouvant représenter ce symbole bien avant qu'on rencontre cette personne là.
Il était déjà dans une recherche inconsciente d'une personne pouvant être associée à ce symbole,
dans un besoin d'expression de ce symbole dont l'énergie associée était chargée.
Pour s'autoriser à exprimer la valeur de ce symbole, il voulait simplement trouver une personne correspondant un minimum.
...
Autrement dit notre esprit est comme une sorte de terrain miné de symboles et de valeurs,
et les mines explosent quand notre esprit rentre en contact avec le moindre événement, le moindre objet, la moindre expérience pouvant être associé avec.
Par exemple, pour les conspirationnistes,
les conspirations sont comme des mines bien amorcées dans leur esprit.
Et au moindre événement émotionnel ces mines se déclenchent.
"C'est la faute du gouvernement, c'est la faute des milliardaires, etc"
Et ils dramatisent tout sans demi-mesures "C'est terrible ce qui se passe en ce moment", etc, etc.
Ces schémas narratifs sont tellement renforcés et amorcés qu'ils peuvent exploser au moindre événement pouvant être suspecté.
Comme un système d'alarme trop sensible qui détecte des fausses alertes.
Ces personnes font des projections externes des symboles et des valeurs conspirationnistes qui les animent à l'intérieur.
Elles ont des hallucinations symboliques et conceptuelles.
C'est à dire qu'ils n'hallucinent pas des formes sur le monde, mais du sens.
Quand tu es dominé par la peur, la méfiance et l'inquiétude.
La peur, la méfiance et l'inquiétude colorent ta réalité.
Elles dégoulinent et débordent sur tout le reste, elles se répandent de manière irrationnelle.
Aussi, les gens ont tendance à projeter les sentiments de leur vie personnelle sur le monde.
C'est à dire que par exemple quand tu as peu confiance dans tes relations personnelles locales ou que tu manques de relations personnelles de confiance,
ça crée une atmosphère existentielle qui fait que tu auras tendance à être méfiant de toutes sortes de choses plus globales, comme le gouvernement et les médias par exemple.
Le local colore le global.
Alors que quand tu es remplis de confiance dans tes relations personnelles locales,
ça apaise ta méfiance sur tout le reste.
Un autre exemple, quand on vit une crise et de gros bouleversements dans notre vie personnelle,
ça va créer une atmosphère existentielle qui fait qu'on va avoir beaucoup plus l'impression que le monde est sur le point de changer.
...
Avec Internet c'est assez facile de se rendre compte des dynamiques énergétiques internes qui sont derrière l'expression externe,
parce que beaucoup de commentaires conspirationnistes se ressemblent énormément comme s'ils venaient du même cerveau et qu'ils étaient animés par la même intelligence, par le même esprit.
La structure est la même, la logique est la même, les mots sont les mêmes, le ton est le même, les sentiments sont les mêmes, l'intention semble la même, etc.
Comme si les gens s'étaient concertés ensemble.
Ce qui est pourquoi j'apparente le terme énergie avec les termes esprit et valeurs.
Par exemple si j'ai envie de lire un manga, j'ai envie de retrouver l'esprit manga, j'ai envie de retrouver les valeurs et les « codes » de ce type de bande-dessinée.
Quand on pense à l'armée et aux militaires, on pense à l'esprit militaire, les valeurs militaires, etc, comme s'il y avait un esprit uniforme.
Quand tu es animé par une énergie particulière, c'est comme si tu étais animé par un esprit et des valeurs particuliers.
...
Bref, au bout d'un moment quand on lit les commentaires conspirationnistes,
on a vraiment l'impression d'avoir déjà lu les mêmes commentaires plusieurs fois, il n'y a plus aucune originalité,
ça tourne en boucle.
Les commentaires forment une masse informe.
On n'a vraiment pas l'impression que ça vient de personnes différentes.
On dirait pratiquement des bots en fait,
des bots qui sortent et recyclent automatiquement la même chose à deux trois variations près.
Ça casse l'illusion d'individualité et d'agentivité individuelle.
Ça devient clair que l'avis des gens ne leur appartient pas vraiment individuellement,
et que les vrais personnages du théâtre de la vie, ce sont les énergies.
On passe dans un paradigme d'agentivité énergétique.
Dans lequel c'est l'énergie qui cause et inspire les comportements et leurs propriétés.
Chaque énergie étant partagée à travers plusieurs organismes.
...
Les gens ne vont pas exprimer leurs énergies internes totalement indépendamment des circonstances,
mais pas loin.
Le lien entre l'expression et les circonstances sera très lâche.
C'est à dire qu'il suffira que les circonstances évoquent d'une moindre manière une énergie qui est forte dans une personne,
pour que cette personne exprime cette énergie.
Ce qui est pourquoi les gens ont une identité reconnaissable et prévisible d'ailleurs.
Peu importe les circonstances, leur attitude et leurs réactions sont fidèles à eux-mêmes.
...
Le truc c'est que quand tu es face à une seule personne qui exprime des idées qui te paraissent insensées,
tu peux assez facilement te lancer dans l'entreprise de la "raisonner", comme si c'était possible et raisonnable.
Quand il n'y a qu'une seule personne dans ton environnement direct,
ça ne paraît pas vraiment fou d'essayer de lui faire changer d'avis.
Parce que le fait qu'il n'y ait qu'une seule personne,
ça te laisse penser qu'elle a les idées qu'elle a un peu par hasard,
et qu'avec les bons arguments tu pourras facilement la faire changer d'avis.
Comme si au fond la personne était indépendante de sa position.
Et qu'on pouvait changer sa position sans la changer elle.
Mais comme je vous l'ai déjà dit dans de nombreux épisodes, c'est une grosse erreur.
C'est de la folie de croire qu'on peut changer la logique d'une personne
et la faire changer de position sur une courte fenêtre de temps.
En fait bien souvent c'est de la folie de croire qu'on peut ne serait-ce qu'échanger avec une personne.
La communication en tant qu'échange, c'est souvent une illusion.
Parce qu'encore une fois nos énergies agissent comme des filtres.
Et donc si tu n'as pas les mêmes énergies que ton interlocuteur, l'échange est techniquement impossible.
Même si on vous laisse parler pendant des heures et des heures et des heures,
il n'y aura aucun échange.
Comme si vous étiez bloqués dans des dimensions parallèles qui ne peuvent se toucher.
Et que vos paroles se confrontaient à des murs invisibles.
...
Mais grâce à Internet on est dissuadé de croire à cette possibilité illusoire.
Parce que de voir sur Internet tous ces commentaires s'accumuler et tomber comme la pluie,
ça te fait prendre du recul et réaliser qu ça n'a rien à voir avec le hasard.
Ça te fait réaliser qu'essayer de changer la position d'une personne sans la changer elle,
est pratiquement aussi absurde que d'essayer de changer le type de feuilles qui poussent d'un arbre sans changer l'arbre.
C'est comme essayer de vouloir faire de la vraie magie.
Ça te fait réaliser qu'on fait partie des énergies de la nature,
et que cette expression énergétique il s'agit d'un phénomène naturel.
De la même manière que la pluie est un phénomène naturel.
Et il est pratiquement aussi insensé de vouloir arrêter la pluie en argumentant contre le ciel,
qu'il est insensé de vouloir arrêter l'expression de ces idées en argumentant contre les énergies d'où elles sortent.
...
Et c'est pareil pour toutes les autres énergies.
Par exemple toute la masse de personnes qui font des commentaires de louanges, de grands remerciements et de respect au professeur Raoult,
tu sens qu'ils ne comprennent pas vraiment eux-mêmes pourquoi ils font ça.
Ils sont simplement poussés à le faire de l'intérieur par une de leur énergie qui s'est ancrée sur le professeur Raoult.
Ils se sont mis à ressentir cette énergie vis-à-vis du professeur Raoult avant de connaître les détails de la situation et du personnage.
Et encore une fois pour beaucoup, ils ne les connaissent toujours pas.
Encore une fois c'est exactement comme quand l'amour qu'on a à revendre s'ancre sur une personne.
On devient poussé à rationaliser cet ancrage et l'amour que l'on ressent pour cette personne.
Mais contrairement à ce qu'on pense il n'y a pas un flux énergétique qui circule de cette personne vers nous,
comme si cette personne irradiait de l'énergie.
Non c'est une illusion, c'est à l'envers.
Le flux énergétique circule de nous vers cette personne.
Comme une sorte de saignement.
Même si encore une fois, tout se passe en interne, c'est l'image symbolique de cette personne qui est en jeu.
...
Et au passage c'est aussi pareil pour tous les zététiciens qui ont fait des critiques sur Raoult,
leur énergie et leurs valeurs internes à eux,
elles attendaient un cas comme Raoult bien avant qu'il n'arrive pour se déverser sur lui.
Pour eux c'est aussi facile et stimulant de faire de la zététique sur le sujet que pour d'autres c'est facile et naturel de faire de la zèle pro-Raoult.
De plus beaucoup de zététiciens sont également animée par l'énergie de debunker.
Et cette énergie entraîne je pense une forme de fermeture d'esprit par défaut vis-à-vis de beaucoup de choses.
Chacun exprime ses énergies dominantes avec de bonnes intentions, en pensant être juste.
Chacun a du plaisir à exprimer ce qui l'anime.
Les zététiciens ne l'admettront peut-être pas, mais pourtant c'est le cas, ils ne font pas juste ça pour l'exercice ou parce qu'ils ont décidé malgré eux que c'était la chose à faire alors qu'ils préféraient faire autre chose.
Non ils aiment faire ce qu'ils font, ils ne se forcent pas.
Personne ne fait exprès d'exprimer des choses qui dérangent les autres.
Chacun ne fait qu'exprimer sa nature...
La vérité c'est que le phénomène Raoult est propulsé par des forces psychologiques qui n'ont rien à voir avec le débat sur ses travaux ou tout autre détail.
C'est pratiquement un choc d'énergies pré-existantes.
...
Et justement pour en revenir à ce que je disais dans l'épisode 223,
C'est pour ça que le look du professeur Raoult a été bien plus décisif que certains ne l'imaginent.
Son look s'ancre bien dans un socle symbolique et conceptuel bien établi.
Vercingétorix, Gandalf, Père Fouras, Dumbledore.
Il y a plein de gens qui ont fait le rapprochement.
Et ces personnages symbolisent l'autorité, la sagesse, la direction, etc.
Ce qui veut dire que son apparence s'ancre très bien dans un certain socle conceptuel,
ça induit un rôle et des valeurs associées aux personnages qui ont ce type de look,
et cette induction joue énormément dans le jugement que les gens ont de lui.
Parce qu'encore une fois les gens vont halluciner le symbole interne.
Et ils vont apprécier non pas la personne objective, mais le symbole interne qu'ils projettent sur l'extérieur.
Et quand vous comprenez ça vous comprenez pourquoi c'est parfaitement logique que le professeur Raoult soit quasiment considéré comme Jésus ou comme Dieu par certains.
Pour beaucoup, Dieu est en effet une hallucination symbolique qui émane d'un trop fort besoin d'avoir une figure symbolique représentant la direction, l'autorité, la sagesse, etc.
Parce que oui, nos besoins d'expression ne sont pas du tout les mêmes.
Plus notre besoin dans une certaine valeur est fort, plus on va halluciner cette valeur.
Par exemple les conspirationnistes sont des personnes qui ont un trop fort besoin d'expression à ce niveau.
Certaines personnes ont un très gros besoin d'une figure symbolique représentant la direction, l'autorité et la sagesse,
mais personne de concret sur lequel ancrer cette énergie.
Cependant comme c'est un besoin, il leur faut quelque chose.
Et ainsi, Dieu, c'est grosso-modo une hallucination que leur esprit produit pour combler leur besoin d'expression en l'absence d'une figure concrète sur laquelle ancrer ce trop d'appétence énergétique.
Le trop plein d'énergie crée l'hallucination symbolique, afin que l'énergie puisse se dissiper sur quelque chose.
Et donc avec Raoult on est sur quelque chose d'intermédiaire.
C'est toujours une hallucination symbolique mais ancrée sur une figure qui existe réellement.
Mais ce sont les mêmes valeurs : direction, autorité, sagesse, etc.
...
Et encore une fois les gens vont apprécier non pas la personne objective, mais le symbole interne qu'ils projettent sur l'extérieur.
De la même manière que quand on aime une personne,
on aime surtout la projection subjective et idéalisée qu'on a de la personne.
On aime le symbole que l'on projette, on aime notre propre amour qui est ancré sur cette personne.
C'est une manifestation d'un biais qui s'appelle l'effet de halo.
Certaines personnes ont critiqué la vidéo où je parlais du rôle décisif du look de Raoult,
comme quoi c'était ridicule.
Alors que l'effet de halo est un biais super solide.
Je veux dire le casting dans le cinéma repose pratiquement sur cet effet.
Les gens veulent voir des acteurs et des actrices qui correspondent aux rôles des personnages.
Parce que c'est ça qui crée la crédibilité conceptuelle du rôle.
C'est ça qui va les faire vibrer et les immerger durant le film.
C'est à dire que c'est ça qui autorise le cerveau à projeter de la crédibilité et les émotions qui vont avec.
Ou le manque de crédibilité si justement il n'y a pas de correspondance.
Notre esprit peut exprimer et ressentir des énergies,
il peut vibrer,
mais il ne va pas exprimer et ressentir les énergies si aucun ancrage pour ces énergies n'est approprié.
Il faut les bonnes clés.
Plus il y a un ancrage approprié, plus il va vibrer, et exprimer et ressentir les énergies.
...
...
Et donc on en vient au pourquoi du comment les arguments pour faire changer d'avis se font dans le vide.
À partir du moment où une personne est entré dans une position idéologique, l'a accepté comme vraie et s'y est attaché sans jamais raisonner sur les fondements de cette position,
il est souvent vain de croire qu'on pourra utiliser les manques de fondements de cette position pour la raisonner à en sortir.
...
Imaginez que vous êtes fou amoureux d'une personne.
Mais que ce n'est pas vraiment réciproque et que cette personne ne peut pas être avec vous.
Cette personne elle va pouvoir essayer de vous convaincre qu'elle n'est pas la bonne personne pour vous, elle va vous exposer ses défauts, elle va vous lister plein de raisons pour lesquelles ce n'est pas une bonne idée, etc.
Mais est-ce que ça va éteindre votre amour ?
Non.
Ça ne va pas marcher.
Pourquoi ?
Parce que depuis le début la réalité objective ne compte pas,
elle n'a jamais vraiment compté plus que ça,
tout vient essentiellement des symboles et des valeurs intérieurs.
Et tant qu'il n'y a pas une extinction de l'expression de l'intérieur sur l'extérieur,
ça ne changera pas.
...
Pour terminer je voudrais revenir encore une fois sur le terme énergie,
et pourquoi j'emploie ce terme.
Quand je parle de psychologie, je ne suis pas du tout quelqu'un qui utilise le terme énergie en référence à des ondes ou des vibrations physiques,
ou tout autre concept de bas niveau.
Non je parle d'énergie en tant qu'extension psychologique et émotionnelle du terme.
En tant que quelque chose de très reliée à notre expérience subjective, de très reliée à notre humanité et à nos valeurs.
Mon utilisation du terme énergie se rapproche des termes émotions, humeurs, esprits, forces vitales et valeurs.
Valeurs que l'on ressent à l'intérieur, qui nous attirent, que l'on exprime et que l'on incarne.
Valeurs qui nous rassemblent ou qui nous opposent.
Intuitivement les termes valeur et énergie sont distants,
mais je les associe pour mettre en évidence que les valeurs que l'on a ne sont pas inertes,
ce ne sont pas des concepts statiques,
non, ce sont comme des entités qui ont leur propre vie à travers nous, leurs propres cycles,
et qui sont à la source de nos comportements.
Je devrais peut-être inventer un néologisme, quelque chose comme valénergie ou valeurgie,
pour clarifier mes propos.
Mais en gros l'idée, c'est que nos organismes génèrent continuellement certaines charges de valeurs internes, certaines énergies.
Cette génération crée des besoins d'expression des valeurs, un besoin de les ressentir.
En gros un moment donné, il faut que ça sorte.
Et donc nos organismes doivent continuellement trouver des moyens externes de libérer les différentes charges énergétiques qui sont remontées,
ce qui mène à des comportements et à divers engagements dans telle ou telle chose, telle ou telle activité, ...
Et pour assouvir cette expression, on privilégie les ancres qui nous passent sous la main et qui sont les plus appropriées à la valeur.
Même si nos critères s'élargissent de plus en plus quand la charge monte mais que ça fait longtemps qu'il n'y a pas d'ancre adéquate qui nous est passé sous la main.
...
Je parle davantage de ces dynamiques énergétiques dans l'épisode 190,
et à l'avenir je vous ferais pas mal de vidéos sur ce thème.
J'ai plein plein de choses à dire et je n'ai encore pratiquement pas fait de vidéos sur le sujet.
Parce que c'est plutôt un thème que j'ai bien poncé au début des années 2010,
donc je suis passé à l’approfondissement d'autres sujets depuis.
Mais il faut vraiment que je fasse des vidéos là dessus car peu de personnes ont conscience de ces dynamiques énergétiques de la manière dont je les conçois.
...
Bref, en l’occurrence toute cette histoire sur le professeur Raoult est une ancre sur laquelle beaucoup de "valeurgies" qui existaient avant se sont ancrées pour s'exprimer.
Et le déroulement de cette histoire en dit plus long sur ces valeurgies sous-jacentes que sur le débat spécifique en lui-même.
Le débat et ses spécificités sont pratiquement sans importance en fait,
ça n'affecte pratiquement pas le déroulement de ce qui se passe.
...
Ce qui est pourquoi tout est très émotionnel autour de cette histoire.
Tout le débat n'est pas dirigé par l'intellect du tout.
Contrairement à ce qu'on peut imaginer, l'essentiel de cette histoire n'est vraiment pas à propos du professeur Raoult et des détails spécifiques au débat Raoult.
En réalité je pense qu'il doit y avoir à tout casser 1 % des gens qui ont intégrés les détails spécifiques de cette histoire avant de s'exprimer.
Tous les autres ont réagi par défaut, de manière automatique, en se basant sur leurs propres valeurgies.
Pratiquement comme des robots en fait.
Et leurs valeurgies étaient chargées comme ça bien avant toute cette histoire.
Repensez à l'image des mines qui sont prêtes à détoner.
Ce qui est pourquoi encore une fois, les spécificités jouent un rôle très très secondaire.
Beaucoup ne sont même pas conscients des spécificités mais s'expriment quand même en se basant sur les valeurs générales qu'ils ressentent.
Et parmi ceux qui sont conscients des spécificités,
pour la majorité ce sont pratiquement des excuses pour exprimer telle ou telle énergie.
Autrement dit les énergies profitent de toute cette histoire pour s'exprimer.
Comme elles le font depuis la nuit des temps.
...
De l'énergie émerge les idées, les positionnements, etc qui correspondent.
Donc ça ne sert à rien d'agir au niveau intellectuel pour convaincre quelqu'un de changer d'idées.
Ou tout du moins ça ne sert à rien de chercher à le faire dans une discussion.
Ce que je fais personnellement, c'est que je m'engage de temps en temps dans les arguments mais sans chercher à obtenir un changement, sans attachement à un résultat particulier.
Je pars du principe qu'il n'y a rien que je puisse faire intellectuellement pour empêcher la personne de penser comme elle pense, d'interpréter comme elle interprète, et d'exprimer ce qu'elle exprime.
Parce que tant que l'énergie associée aux anciennes idées reste active dans une personne ou que cette énergie n'est pas déviée sur une autre ancre,
la personne ne changera pas.
On ne peut pas résoudre les conflits au niveau intellectuel.
Le changement est possible, mais pas dans une discussion d'arguments, l'échelle de temps est beaucoup trop courte.
Vous savez quand on est amoureux d'une personne on est incapable de lui voir de défauts.
C'est à dire que les mêmes défauts qui pour nous ne passeraient pas du tout sur une autre personne,
sur elle on trouve que ça fait partie de son charme, que c'est mignon, etc,
on rationalise et minimise tous ses défauts.
On lui donne un passe-droit.
Parce que l'on ressent toujours aussi fortement l'énergie de l'amour et de l'admiration vis-à-vis de cette personne,
alors on se dit naturellement que ses défauts ne peuvent pas être si importants.
Parce que si ces défauts étaient vraiment importants on ne ressentirait pas toute cette énergie positive, n'est-ce pas ?
Pour les adorateurs du professeur Raoult, c'est pareil.
Même quand le professeur Raoult mettait en avant son ego de manière assez exagérée,
il y a des supporters qui arrivaient toujours à le trouver humble.
Quand on projette tellement de lumière sur quelque chose,
même ses points noirs peuvent paraître blancs.
Ils étaient comme envoûtés par l'amour et l'admiration.
Le professeur Raoult aurait pu dire n'importe quoi qu'il y en aurait toujours eu des gens à lui faire des louanges tellement ils s'étaient convaincus et tellement ils avaient besoin d'exprimer cette valeurgie sur quelque chose,
et que ce quelque chose était pour eux le professeur Raoult.
Parce qu'en premier lieu ces personnes se sont ancrées sur le professeur Raoult non pas à via des arguments,
mais via l'ignition d'une valeurgie qui était déjà bien chargée en eux.
Pour ces personnes le professeur Raoult n'est qu'une ancre qui leur permet d'exprimer ce qu'ils sont déjà.
Qui leur permet d'exprimer certaines de leurs valeurgies internes.
Ce qui veut dire que c'est aussi absurde d'essayer de leur faire changer de position que de les faire changer tout court.
Car elles ne sont pas indépendantes de leur position.
Notre organisme est incapable d'instancier à la volée l'expression d'une valeurgie en réaction à un événement externe.
C'est une vision très naïve de l'émotion.
En amont d'une expression énergétique, il y a toujours le chargement d'un stock d'énergie.
C'est complètement fantaisiste de croire qu'une énergie peut subitement apparaître de nul part,
ça va contre les lois de la thermodynamique.
Je répète avec d'autres termes : un organisme vivant ne peut pas instantanément synthétiser un ressenti, une émotion, un sentiment, etc, à la demande, sur le moment, en réaction à un événement externe.
L'événement n'est pas ce qui crée l'énergie qui est exprimée.
L’ancrage de l'énergie sur un événement se prépare bien avant que cette possibilité d'ancrage n'existe.
L’expression d'énergie en relation à un événement n’est que l’aboutissement d’un processus interne d'accumulation d'énergie qui peut avoir commencé depuis très longtemps.
...
Pensez à la période réfractaire après vous avoir vidé d'une émotion.
Votre stock pour cette émotion est vide, vous ne pouvez plus la ressentir avant qu'elle ne se recharge.
Ce qui veut dire que ce qui a déclenché cette émotion n'est pas ce qui a crée l'émotion.
...
Bref sur ce voilà qui clos cet épisode.
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pensez-vous que l'ensemble de votre corps puisse comprendre vos requêtes ?
Par exemple, quand vous vous dites de vous calmer quand vous vous sentez anxieux.
Par exemple, quand vous vous dites de vous motiver quand vous procastinez et que vous êtes dans l'inaction.
....
La pensée, le langage des mots, la raison.
Ce sont des choses assez récentes à l'échelle de l'histoire de l'évolution.
Des choses qui sont venues se greffer sur ce qui existait déjà.
Sur notre nature animale pourrait-on dire.
En ce sens, les connexions entre pensée, langage des mots, raison et tout le reste du corps,
ne sont pas pas si puissantes.
C'est à dire que vous ne pourrez pas vraiment commander à votre corps ce que vous voulez avec le langage des mots.
Parce que l'essentiel de votre corps.
Ne comprend tout simplement pas le langage des mots.
...
Pour commander à son corps il faut donc utiliser d'autres langages.
Ce qu'on pourrait appeler les langages du corps, des mouvements, de l'être, et de l'action.
...
...
Imaginez que votre cerveau primitif soit un demeuré fini qui ne comprend rien au langage de la pensée et qui joue aux devinettes avec les signaux qu'il reçoit.
Si vous bougez vite et brusquement, avec une respiration peu profonde, votre cerveau primitif va supposer que vous subissez une situation stressante,
et donc en toute logique il va se mettre à paniquer.
Si vous bougez super lentement et délicatement, avec une respiration profonde il va supposer que tout va bien et se mettre en mode repos et régénération.
...
Toute façon d'habiter son corps.
Est un code complexe.
Un code complexe que l'on envoie à son subconscient.
C'est à dire que chaque paramètre de chaque petit mouvement de votre corps est une comme une instruction
qui va déclencher des programmes internes d'excitation, de stress, de calme, de repos, d'anxiété, de confiance, etc.
La vitesse des mouvements,
la raideur des mouvements,
la rondeur des mouvements,
l'intensité des mouvements,
tout cela est une forme de communication avec soi-même.
...
Bien sûr pour prendre conscience de ces langages, vous devez avant tout prendre conscience de votre corps.
Vous devez rentrer en contact avec lui.
...
Prenez d'abord conscience du courant d'énergie qui vous alimente.
Est-ce un courant continu, discontinu.
Lent, rapide.
Léger, puissant.
Fluide, explosif.
...
Et essayez de manipuler ce courant à volée.
Essayez d'en prendre le contrôle et de ne pas le laisser tel qu'il est inconsciemment.
Essayez de ralentir ou d'accélérer votre métabolisme.
...
Après vous devez prendre conscience de vos mouvements.
Par exemple si vous voulez vous détendre, n'essayez pas de forcer mentalement cette détente.
Si vous marchez par exemple.
Marchez très très lentement.
Comme si vous étiez sur la Lune en apesanteur.
Exagérez à fond.
Soyez très délicat.
Comme si votre corps était quelque chose d'hyper fragile.
...
Vous pouvez aussi faire des mouvements ronds, relâchés et lents avec vos bras.
Le but étant d'exagérer ce qui est associé à la détente pour envoyer des commandes de détente très puissantes à son corps.
...
Après vous devez prendre conscience de l'état de vos muscles.
Scannez votre corps.
Prenez conscience du relâchement de vos épaules.
Ouvrez vos mains.
Rentrez vos doigts de pieds.
Laissez votre tête se tourner sur le côté pour relâcher le cou.
Ouvrez les épaules pour détendre le haut du corps.
Détendez vos abdominaux.
Laissez votre respiration relâcher votre diaphragme.
...
Respirez profondément mais très très lentement.
Ne faites pas l'erreur de respirer brusquement.
Ça c'est une commande pour passer à l'action.
Ce n'est pas une commande pour se détendre.
Pour se détendre, respiration profonde, oui, mais lente.
...
Vous pouvez laisser la machoîre grande ouverte aussi.
Mais essayez de faire passer l'air par le nez malgré tout.
Ou alors pour éviter d'ouvrir la mâchoire,
vous pouvez aussi pincer légèrement le bout votre langue avec vos dents de devant pour déclencher un réflexe de décontraction des muscles de la machoîre.
...
Toutes ces commandes, ce sont des commandes inversées de ce qui crée de la tension.
À savoir serrer la machoîre, serrer les poings, tendre les épaules, respirer dans le haut du corps, etc
Si on fait ça on accumule de la tension, on se tend.
Si on fait l'inverse, on décharge de la tension, on se détend.
...
Ensuite vous devez prendre conscience de l'état émotionnel de votre corps.
Et ça c'est surtout au niveau du visage et du ventre que ça se passe.
Laissez-vous aller. Lâcher prise. Ne vous retenez pas mentalement.
Lâchez prise sur toute forme de tension qui maintient la posture de votre corps.
C'est très important.
Si vous ne lâchez pas prise intentionnellement et que vous vous appliquez à suivre ce que je dis,
ça ne marchera pas aussi bien.
...
En fait, il faut faire un peu comme si c'était un orgasme.
Il faut essayer de se connecter à cet état là.
Encore une fois, relâcher la tension du visage.
Relâcher la tension des yeux.
Se laisser soupirer.
Essayer d'incarner la détente plaisante avec le visage.
...
La simulation de l'état que l'on veut atteindre favorise son émergence.
Il ne faut pas juste attendre que la détente nous tombe sur la gueule.
Il faut être un acteur.
Et c'est pareil pour s'exciter, pour avoir de la motivation, du plaisir, etc
Il faut être acteur et rentrer dans le jeu qui correspond à ce qu'on cherche.
C'est comme ça que notre subconscient comprend ce qu'il doit faire.
Quand on le guide avec des choses qu'il peut interpréter.
...
Autrement dit, par votre façon d'être,
vous devez être le guide de la connexion et de l'état que vous voulez développer.
...
Et c'est pour ça que pour moi l'image classique qu'on a de la méditation,
la personne en contrôle, qui ne bouge pas,
certes c'est très bien pour conditionner son mental et calmer ses pensées.
...
Mais pour ce qui est de la détente du corps, ça ne produit que très peu d'effet ça,
de se concentrer uniquement sur la respiration.
Non.
Il faut incarner le relâchement de manière beaucoup plus globale et hollistique.
...
Permettez vous de sourire de manière complètement gaga par exemple.
Ça enverra des commandes très puissantes.
Encore une fois il s'agit de trouver tous les codes associés à la détente,
et les envoyer sous une forme exagérée,
tous en mêmes temps.
...
Il s'agit de transformer les effets, en causes.
...
...
Parce qu'encore une fois, notre cerveau primitif il ne sait pas ce qui se passe.
Sa seule façon de comprendre ce qui se passe c'est de sonder notre état.
Dès qu'il sent de la tension et du stress, il déclenche des réactions de défense primitives.
Il se verouille.
...
C'est à nous de réguler notre organisme et de lui dire que tout va bien.
En exprimant que tout va bien.
...
Le contrôle de la respiration est une des portes principales pour communiquer avec la logique de bas niveau de votre organisme.
Si vous respirez lentement jusque dans le bas du ventre,
vous indiquez à votre organisme qu'il n'y a pas de danger.
Parce que pour l'organisme, si on respire lentement c'est qu'on est en sécurité.
Ça a été associé au cours de l'histoire de l'évolution.
Et donc si on respire lentement, par le nez, sans faire de bruit, notre organisme va cesser les programmes de défense.
Il va arrêter de stresser.
...
En contrôlant votre corps, vous allez changer la signature de votre ressenti, qui va changer l'expression de vos gènes, qui va changer la sécrétion des hormones de votre corps.
Qui va changer votre état.
...
Encore une fois la génétique seule c'est bidon.
L'épigénétique est tout aussi, voire plus déterminante.
Ce qui se passe dans votre corps ce n'est pas purement génétique.
L'état mental, le niveau de motivation, de repos, d'anxiété, de stress, de confiance, que vous ressentez au quotidien,
tout ça dépend de la production endogène de votre organisme.
Et cette production n'est pas fixe.
Ce n'est pas une question de personnalité.
Il faut vous sortir de la tête que c'est votre personnalité qui est comme ça.
Non.
C'est surtout une question de conditionnements et d'habitudes qui se sont installés au fil des années.
Notre corps est hyper conditionné à rester dans un état particulier et donc à envoyer des commandes particulières à notre cerveau primitif.
Et on s'empêche mentalement d'exprimer certains états qui pourraient nous changer de l'intérieur.
...
Essayez de jouer le jeu pour vous rendre compte de ça.
Essayez de sortir de votre personnage.
Essayez d'imiter quelqu'un, d'imiter un rôle, un stéréotype.
Si vous faites attention, vous verrez que ce changement d'expression, ça change plein de trucs.
...
Bref pour en revenir à la respiration.
Si en plus de respirer lentement, vous souriez.
Votre organisme va se détendre d'autant plus.
Parce que si vous souriez et que vous respirez lentement c'est que vous êtes vraiment en sécurité, en train de vous détendre.
C'est que vous êtes bien.
Alors mettez vous bien :D
...
L'idée générale, c'est de voir son corps et son esprit tout entier
comme un organe sexuel que vous masturbez tel un artiste.
Ouais l'image est un peu drôle, mais ça fait bien comprendre l'idée.
...
C'est additif en fait, plus votre corps et votre esprit sont dans un état typique de la relaxation,
plus vous allez être relaxé à l'intérieur.
...
Pensez à vos yeux, vos oreilles, à votre visage, à votre cou, à vos bras.
Pensez à tout ce qui peut loger de la tension.
...
N'ayez pas peur d'avoir l'air con à essayer de vous détendre.
C'est justement ce trop de sérieux qui est responsable de l'armure corporelle que vous n'arrivez plus à enlever.
...
Massez vos tissus s'ils sont trop tendus, car ils vont renvoyer des signaux antagonistes.
Des organes et des tissus tendus ne radient pas des messages de détente et de récupération.
...
Imitez les animaux quand ils se détendent.
Un chat par exemple, il plisse les yeux,
il ouvre et referme très lentement ses griffes,
etc.
Il se met bien.
Quand vous essayez de vous détendre,
faut vraiment faire comme si vous preniez votre pied.
...
C'est un peu l'attitude du Bouddha en gros.
Si vous regardez juste les apparences vous pensez que c'est juste un gros lard qui sourit et ne se bouge pas les fesses.
Mais en fait cette expression du corps, il y a un grand enseignement à en tirer à l'intérieur.
Parce que cette attitude corporelle ça permet de déclencher la détente profonde de l'organisme.
C'est le lâcher prise mental, exprimé à travers le corps.
...
C'est vraiment comme ça que je me guéris moi quand je vois que je suis trop tendu.
Je me pose dans un endroit en silence et je respire lentement avec le ventre,
en souriant comme un gros benêt.
..
Et il faut le faire pendant assez longtemps,
si vous êtes tendu,
vous n'allez pas changer votre état d'un claquement de doigt,
surtout si vous n'êtes pas habitué à rentrer en connexion avec votre corps.
...
Bref, soyez une cause de votre vie, et non pas un effet.
...
Sur ce,
dans le prochain épisode on reparle du langage du corps non pas pour se détendre,
mais pour se motiver et être combatif.
...
Le stade ultime étant d'avoir une connexion corps/esprit super développée et raffinée pour passer d'un état profond à l'autre en un claquement de doigt justement.
...
En attendant,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
...
À la fin du dernier épisode, je vous disais que non seulement notre esprit/cerveau comme celui de nos ancêtres,
c'est un esprit/cerveau qui par défaut a naturellement tendance à être territorial,
conservateur et enfermer notre conscience dans une petite capsule aménagée,
bourrée d'angles morts, ayant sa propre cohérence idéologique pour vivre sa petite vie.
Mais c'est aussi un esprit/cerveau qui plus généralement essaie d'éviter les erreurs et l'incertitude.
Un esprit/cerveau qui cherche la stabilité, la prédictibilité, le confort.
Un esprit/cerveau qui cherche à maximiser la survie en minimisant l'effort.
Un esprit/cerveau qui ne cherche pas à changer de paradigme existentiel, de contexte narratif et d'idéologie.
Un esprit/cerveau qui cherche à limiter ses dépenses d'énergie.
...
Et en se comportant comme ça dans le monde moderne,
notre esprit/cerveau peut devenir notre geôlier parce que la vie épanouie n'est pas la survie.
...
De manière générale la configuration de notre esprit/cerveau par défaut nous empêche de changer de mode de vie,
de tenter des nouvelles activités,
de penser à des idées et des approches nouvelles,
elle nous ancre dans des routines.
Bien souvent sans qu'on s'en rende vraiment compte !
...
Notre esprit/cerveau par défaut, si on le laisse tel quel,
il nous fait vivre dans une petite capsule de conscience limitante.
...
Si tu n'es jamais confronté à des difficultés extrêmes dans ta vie,
et que tu ne cherches pas délibérement à te développer,
ce n'est pas ton cerveau par défaut qui va chercher à s'engager et se développer tout seul.
...
Au contraire, il faut aller contre la dynamique de son cerveau par défaut pour se développer.
Parce que le cerveau par défaut il n'a pas envie de s'engager.
Il n'a pas envie de se mettre au sport.
Il n'a pas envie de réfléchir pour changer son approche ou comprendre l'idéologie des autres.
Il n'a pas envie de se mettre à manger sain.
Il n'a pas envie de prendre de risque.
...
Le cerveau par défaut il n'en a rien à foutre de tes buts supérieurs.
Le cerveau par défaut il te dit que ce n'est pas possible,
il se désengage,
il ne cherche qu'à faire survivre sa petite capsule de conscience,
sa petite idéologie et la petite identité associée à travers la narration pessimiste, l'autosabotage et l'étouffement de la dissonance cognitive.
...
Le cerveau par défaut il se dit que le bonheur ça n'existe pas pour justifier le malheur de son identité.
Le cerveau par défaut il se dit que c'est la faute des autres et du monde si son identité ne va pas bien.
Le cerveau par défaut quand il voit qu'il n'arrive pas quelque chose il se dit "que c'est trop dur, que c'est impossible, qu'il n'y arrivera jamais" plutôt que de persévérer ou remettre en question sa méthode actuelle.
Le cerveau par défaut quand il contribue à un système qui va à l'encontre de ses valeurs il se dit "c'est comme ça que veux-tu, on ne peut pas pas faire ce qu'on veut dans la vie, il faut faire avec".
Le cerveau par défaut dès qu'il a un truc à faire il se dit qu'il va le faire "plus tard".
...
Le cerveau par défaut il se dit que les gens qui ont réussi dans la vie ont eu de la chance, ont triché ou sont nés avec un talent spécial
pour justifier ses échecs et sa procrastination personnelle.
...
Le cerveau par défaut quand il voit des gens se donner eux-mêmes la chance de réussir,
il se dit qu'ils prennent de gros risques ou encore qu'ils ne savent pas profiter d'une vie simple.
Le cerveau par défaut il se dit que les gens ne peuvent pas changer,
qu'il faut s'accepter comme on est,
parce que lui n'a pas envie de faire l'effort de changer ses mauvaises habitudes et de se confronter à ses propres problèmes.
...
Le cerveau par défaut il connaît par cœur tous les nouveaux films, tous les nouveaux jeux, toutes les émissions, toutes les marques, toutes les pubs du moment
mais il se dit quand même qu'il a des difficultés à apprendre.
Et que de toute façon il n'a pas le "temps" !
...
Le cerveau par défaut même s'il est assez malheureux il se dit que son mode de vie est très bien comme il est,
que c'est juste les autres qui ne le comprennent pas parce que leur mode de vie est inférieur au sien.
...
Dit autrement, le cerveau par défaut, c'est le roi du bullshit, le prince des alibis.
Sa raison ne sert pas à le faire évoluer, sa raison sert à le conserver.
À s'enfermer dans une histoire illusoire.
...
Et comme le gros de la culture est faite avec des cerveaux par défaut,
qui cherchent le confort, évitent les obstacles, et étouffent la dissonance cognitive,
eh bien c'est la culture toute entière qui tendra naturellement toujours à être une prison anti-développement rassemblant et véhiculant des idéologies tout aussi réconfortantes, sécurisantes et conservatrices,
qu'elles sont limitantes et illusoires,
pour ne vexer l'identité de personne et justifier la médiocrité.
...
De nos jours, toutes les vérités sont diluées pour offenser le moins de cerveaux possibles.
Toute cette façade politiquement correcte, toute cette atmosphère perchée, tout le formatage, les mauvaises nouvelles qu'on voit à la télévision,
à votre avis d'où ça vient ?
L'expression de notre encapsulation qui renforce nos peurs et nos plaisirs,
qui justifie nos croyances, qui nourrit notre petite trame narrative de la réalité...
...
Je ne dis pas qu'il n'y a que de la merde à la télévision,
bien sûr,
je ne dis pas non plus que c'est diabolique,
je dis juste que c'est un media qui dans sa façon de fonctionner est révélateur de nombreux biais qu'on a en nous.
Un media révélateur de cette encapsulation de la conscience dont je vous parlais dans l'épisode précédent.
...
Toutes les mauvaises nouvelles du monde, tout le drama,
ouais ça on ne va pas les rater à la télévision.
Surtout si ça peut faire diversion.
Par contre les bonnes nouvelles du monde,
les vérités qui peuvent nous bousculer dans le bon sens et nous faire grandir,
le contenu qui peut élever notre conscience,
c'est un peu la disette.
...
La télévision tend à être un système de renforcement du cerveau par défaut.
Parce que l'offre et la demande implicite, le fonctionnement auto-réflexif de la réalité dont je vous parlais dans l'épisode 2, etc, etc.
Ce n'est même pas intentionnel et volontaire, c'est essentiellement implicite et émergent.
Et on en reparlera plus précisément de cette dynamique implicite.
C'est une sorte de petite capsule de conscience partagée en fait la télévision.
...
Encore une fois,
il n'y a pas de complot ou de plan machiavélique pour expliquer ça,
ni pour expliquer la plupart des trucs qui ne tournent pas rond avec l'humanité d'ailleurs,
c'est juste la nature indomptée qui s'exprime.
La nature "supérieure" de notre esprit si l'on peut dire.
Celle qui gère notre existence, notre idéologie et notre identité.
Qui n'est pas forcément bonne.
Du tout.
Et bien souvent on est notre propre victime d'ailleurs.
...
Chacun de nos esprits est un artiste manipulateur.
Soit il crée des histoires qui nous servent.
Soit il crée des histoires qui nous déservent.
...
Là où les gens voient du conspirationnisme moi je vois juste l'expression incontrôlée des vices de l'esprit humain qui agissent à l'insu de notre conscience.
Des vices qui dorment en chacun d'entre nous.
Il n'y a personne qui en soit dénué.
Juste des personnes qui les maintiennent sous contrôle, et d'autres non.
Le truc c'est que les premières sont assez rares.
Parce qu'on n'apprend pas aux gens qu'il est nécessaire de se méfier de son cerveau et de le mettre à jour pour vivre une existence humaine digne de ce nom,
sans biais pourris pour nous parasiter la vie.
...
On a le potentiel d'atteindre des stages de conscience beaucoup plus évolués que nos ancêtres.
Notre conscience n'est pas condamnée à rester encapsulée dans une réalité limitante.
Mais élever sa conscience ce n'est pas automatique.
Ça requiert du travail particulier.
Du travail sur soi.
...
Et sur ce,
On continue de parler de ces joyeuseries de notre esprit dans le prochain épisode !
En attendant,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Et quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour un petit épisode sur les bénéfices de la méditation.
Qui sera suivi d'un petit épisode sur comment méditer.
...
Donc déjà avant de voir comment méditer, pourquoi méditer.
Pourquoi c'est important.
En fait il faut bien comprendre que le cerveau par défaut il va dans tous les sens.
Il est très sujet à la distraction.
C'est comme un petit singe qui n'arrive pas à rester en place et qui veut sans cesse aller partout pour voir ce qui se passe.
Il est très facilement agité, et dès qu'il y a des émotions qui se déclenchent,
c'est comme si les contrôles ne fonctionnaient plus et qu'on était pris dans les tourments de ce petit singe intérieur sans pouvoir rien faire,
jusqu'à ce que ça passe.
...
En un mot, méditer permet de domestiquer ce petit singe intérieur.
Ça permet de calmer notre cerveau.
Et d'en faire un véhicule moins capricieux et beaucoup plus maniable.
Si vous voulez une autre métaphore, c'est comme si le coeur de notre cerveau était fondamentalement brûlant et volcanique avec des éclats qui jaillissent dans tous les sens,
et qu'en méditant on crée une enveloppe froide autour pour maintenir sous contrôle la température et contenir les éclats.
Plus tu médites plus cette enveloppe de sécurité devient stable et efficace.
La méditation fait entrer notre cerveau dans une sorte de mode maintenance qui permet de le réparer et de le préserver.
C'est une forme d'hygiène mentale.
Sur le court terme ça le rend plus fonctionnel et sur le long terme ça permet de retarder le vieillissement et prévenir les démences comme celles qui sont causées par la maladie d'Alzheimer.
De manière plus concrète la méditation permet de réduire le stress et l'anxiété et d'être beaucoup plus stable émotionnellement.
Avec la pratique, votre humeur générale sera meilleure et vous aurez moins de sauts d'humeur.
Donc si vous avez tendance à être instable émotionnellement, à avoir des phases d'humeur négative,
ou alors si vous avez tendance à être trop nerveux, trop speed, trop frénétique, à vous emballer et à avoir des difficultés à vous freiner,
intégrer la méditation à votre vie ça peut vous faire beaucoup de bien.
La méditation permet également de décrocher les parties de notre cerveau qui se font absorber et accrocher par les émotions internes et par les stimulations externes.
Elle permet d'arrêter de toujours chercher à avoir plus de stimulations.
Donc là encore si vous avez des tendances addictives, si vous avez tendance à être coincé dans votre tête, si vous avez tendance à boucler et nourrir des émotions négatives comme un vilain hamster,
intégrer la méditation à votre vie ça peut vous faire beaucoup de bien.
Et même pour tout le monde en fait, car dans le monde moderne c'est super facile de se faire absorber et de se retrouver stupidement à lire ou regarder des choses qui ne nous intéressent même pas juste parce qu'on a commencé.
En fait la méditation muscle et recharge le cortex préfrontal qui est grosso-modo la partie du cerveau correspondant à cette enveloppe froide qui maintient sous contrôle le reste.
Autrement dit la partie du cerveau responsable de la discipline, du self-control et de la concentration.
Une partie du cerveau qui se fatigue hélas assez rapidement au cours de la journée quand on l'utilise.
La méditation permet en ce sens d'augmenter la productivité.
Parce que votre esprit sera plus stable, moins parasité, vous resterez concentré plus longtemps, vous aurez une plus grande clarté d'esprit,
et vous serez beaucoup plus résilient face à la difficulté, vous aurez plus de persévérance.
La plupart des personnes qui sont vraiment sérieuses avec leur vie,
qui valorisent leur temps,
et qui naviguent dans les courants positifs de l'océan de l'humanité,
elle reconnaissent l'importance de la méditation.
Elles reconnaissent que méditer ce n'est pas vraiment rien faire, c'est un bon investissement à long terme.
Elles voient plus loin que les apparences.
Une anecdote intéressante à ce propos c'est que Tim Ferriss après avoir interviewé plein de personnes qui sont au top de leur domaine,
il s'est rendu compte que 80% d'entre elles pratiquaient une forme de méditation.
Et ce n'est pas un hasard.
À notre époque où les stimulations et les sources de stress sont déjà de base démultipliées,
si tu rajoutes en plus le stress de la performance et de la compétition,
c'est essentiel de mettre en place des moyens pour contre-balancer tout ça.
La méditation permet également d'augmenter la créativité parce que le relâchement de l'activité globale du cerveau permet la synthèse de nouvelles connexions.
...
Pourquoi quand on prend sa douche ou quand on s'apprête à dormir par exemple on a souvent des nouvelles idées intéressantes qui nous arrivent ?
Ben c'est parce que l'espace mental se libère et l'activité de l'esprit se relâche.
C'est le paradoxe, l'esprit se construit en se relâchant.
...
De la même manière que c'est difficile d'être inspiré à créer des choses quand on se sent mal,
c'est difficile d'être inspiré quand notre esprit est trop stressé.
Le bien-être de l'esprit est un précurseur à son bon fonctionnement en termes de capacités et de performances.
Il est comme bridé sans ça.
Deux bonnes raisons de méditer.
La méditation permet également de développer notre meta-conscience.
Ou ce que certaines personnes appellent la pleine conscience ou encore la présence.
En gros la plupart du temps quand on vit des expériences c'est comme quand on regarde un film et qu'on est immergé dedans.
On est tellement immergé et pris dans le film que d'une certaine manière on s'oublie, on n'est plus là, on passe en pilote automatique et notre conscience devient le film.
On ne se considère plus du tout comme une personne qui regarde un film,
on est ailleurs, on est davantage absent que présent, dans le sens où on a seulement conscience de l'expérience sans avoir conscience de nous-mêmes.
On a conscience de l'expérience mais on n'a pas conscience d'avoir conscience de faire l'expérience.
Donc dans ces conditions on est toujours conscient bien sûr, mais on n'est pas pleinement conscient dans le sens où on n'est pas conscient de notre conscience.
On n'est pas meta-conscient.
Et la façon la plus simple de comprendre ce qu'est la meta-conscience, la présence ou la pleine conscience,
c'est d'imaginer un deuxième passager dans votre tête qui observe attentivement votre propre expérience et vos propres sensations de manière détachée,
et qui par son simple regard dissout ou tout du moins transforme la charge de cette expérience et de ces sensations.
Par exemple quand vous êtes pris dans des émotions négatives,
vous pouvez être meta-conscient et les observer,
et à mesure que vous les observez, ça va faire comme si vous les faisiez fondre.
Et enfin avec les années de pratique,
dans la prolongation de cette meta-conscience, cette pleine conscience, cette présence,
quand ce deuxième passager dans la tête devient de plus en plus présent,
la méditation peut dissoudre et transformer les fondations toutes entières de votre expérience d'être humain,
et vous faire avoir un éveil spirituel et atteindre une forme de paix intérieure.
Autrement dit faire sortir votre conscience de la matrice de la perception existentielle.
Et pour plus d'informations à ce propos, je vous renvoie à l'épisode 106.
Et sur ce on termine cette vidéo avec un dernier bénéfice qui est que niveau sexe,
la méditation ça rend les choses bien meilleures.
Parce que tu vas pouvoir davantage te concentrer sur les sensations globales et profiter de l'expérience,
tu vas pouvoir beaucoup mieux contrôler ton excitation et rester maître de tes moyens,
tu vas durer plus longtemps et tu auras de bien meilleurs orgasmes.
Et étant donné qu'on est des êtres empathiques qui ressentent et se synchronisent avec l'état des autres,
eh bien cet état méditatif, cette fréquence et cette connexion que tu as avec toi même et avec l'expérience que tu es en train de vivre et de co-créer,
ça va se transférer sur l'autre.
Et donc c'est bon pour tout le monde !
Même au delà du sexe, ça va permettre de maintenir un climat agréable dans tes relations.
Tu seras beaucoup plus facile à vivre.
Parce que quand ça va chauffer tu ne vas pas te laisser emporter par la montée d'émotions.
Tu vas absorber la pression et t'auto-réguler.
Tu vas agir comme une force tranquille capable de tempérer les tempêtes émotionnelles tout simplement car tu ne te laisses pas emporter par elles.
Autrement dit tu seras beaucoup moins volatile, tu vas tolérer beaucoup plus d'inconfort sans devenir réactif, et tu vas être beaucoup plus résilient aux chocs et récupérer beaucoup plus rapidement.
Ce qui fait que les gens vont davantage compter sur toi, se sentir davantage en sécurité, avoir confiance en toi et que tes relations seront plus solides et durables.
Bref ça c'était le pourquoi de la méditation.
Et cette liste n'est pas exhaustive, on pourrait en découler une centaine d'autres bénéfices qui sont plus ou moins liés à ceux que j'ai cité.
C'est assez fou.
La méditation c'est un peu comme une sorte d'aliment qu'on n'a pas envie de manger,
mais qu'on mange quand même parce que les bénéfices sont juste trop nombreux pour passer à côté.
Personnellement je suis un boulimique d'activité intense,
je déteste ralentir,
donc j'ai eu bien du mal à me mettre sérieusement à la méditation.
En fait si je n'avais pas eu de phases émotionnelles difficiles à soutenir et qui m'ont forcé la main niveau méditation, ben j'aurais vraiment eu du mal à m'y mettre.
Au delà de ça, j'ai du me convaincre que si je suis vraiment sérieux avec ma vie et que je veux atteindre mon plein potentiel,
alors je dois intégrer la méditation à mon mode de vie, un point c'est tout.
J'ai du me convaincre que j'en avais besoin et que ça contre-balançait parfaitement tout le reste de mon caractère.
Et quand j'ai commencé à développer la bonne perspective et à bien voir la valeur que ça va apporter à ma vie,
ben c'est là que j'ai commencé à apprécier davantage de méditer
et que je ne ressentais plus ça comme une sorte de corvée qui prenait de la place inutile.
Et à ce propos je vous renvoie à l'épisode 15 sur l'importance de la perspective et de la valorisation des pratiques qu'on entreprend.
C'est vraiment très important de développer une vision à long terme convaincante et attractive pour vous décider à investir dans ce genre de pratiques qui n'ont pas de bénéfices évidents sur le court terme.
...
Et sur ce on parle de comment méditer dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Certains pourront se dire que c'est pas si mal de vivre endormi dans la matrice du cerveau par défaut.
De se dire que ce n'est vraiment pas possible d'améliorer sa vie.
De se dire que de toute façon on n'a aucune chance de réussir,
qu'on n'est biologiquement pas fait pour.
De se dire que les gens qui réussissent sont dans une ligue différente que nous.
De vivre majoritairement dans la "fantaisie", dans sa petite bulle, et de ne pas trop s'impliquer dans la dure réalité,
d'essayer d'avoir la vie facile, de profiter de tous les moyens modernes pour se satisfaire comme on peut,
d'oublier notre potentiel, etc.
...
Moi je trouve que c'est nul.
Certes on peut avoir du plaisir, mais c'est très artificiel et temporaire.
Et sur le long terme ça vient avec plein de problèmes et de frustrations,
ce n'est pas fiable.
Comme je vous le disais dans l'épisode 98, au fond l'intelligence de notre ADN sait ce dont on a la capacité,
et si on se contente de tout objectif en dessous de notre potentiel,
on pourra difficilement être épanoui à cause de ça.
Rester enfermé dans la matrice du cerveau par défaut,
ça nous empêche d'atteindre notre plein potentiel, parce que pour développer son potentiel, il faut nécessairement du défi.
Pas de défi, pas de développement.
C'est simple.
Et c'est con parce que paradoxalement plus ça va plus l'humanité va avoir besoin d'individus au potentiel développé pour dépasser ses défis.
...
Et puis c'est quand même un peu lâche de choisir consciemment de vivre dans la matrice du cerveau par défaut quand on sait qu'elle existe et comment elle fonctionne,
faut se l'avouer.
Et de toute façon, même en essayant d'avoir la meilleure vie possible dans la matrice du cerveau par défaut, c'est vraiment un plan foireux...
À part pour regretter de ne pas en être sorti sur son lit de mort !
Pour garantir ça, c'est plutôt un bon plan !
...
Non définitivement, les MAGisters, les héros du monde réel, refusent de vivre dans les courants négatifs de la matrice du cerveau par défaut,
ils visent un paradigme existentiel plus élevé.
...
Quand on est dans la matrice du cerveau par défaut,
on a tendance à éviter d'utiliser nos capacités de regarder le futur.
Un truc dont je vous reparlerais plus tard pour se faciliter à prendre les bonnes décisions importantes pour sa vie et se bouger le cul,
c'est justement d'utiliser davantage et avec une intention plus forte nos capacités de regarder le futur.
Notamment à travers ce que j'appelle le raisonnement par projection du futur lointain dans le présent.
En gros il faut essayer de visualiser tout ce que vous allez finir par arrêter tôt ou tard dans votre vie,
et tout ce à quoi vous allez vous mettre tôt ou tard dans votre vie.
Et de faire en sorte de changer dès maintenant.
....
Vous pouvez également visualiser où va en être votre vie dans 10 ou 20 ans si vous continuez dans telle direction ou telle direction.
Quel va être le résultat global de l'accumulation des petits résultats dans cette direction par rapport à telle autre direction.
Il faut essayer de ressentir dans le présent ce que sera le futur dans différentes directions.
...
Entre passer ma vie dans la matrice du cerveau par défaut,
et passer ma vie à me dépasser et entreprendre des super projets,
où est-ce que j'en serais d'ici 10 ans,
quel est le futur qui va m'apporter le plus au bout du compte.
Et qu'est-ce que j'attends pour commencer à en faire une réalité ?
...
Un moment donné de votre vie il va falloir sortir de votre zone de confort vous ne croyez pas ?
C'est inévitable.
Et pourtant bien souvent, c'est comme si on attendait d'en avoir vraiment marre pour changer.
C'est comme si on attendait que quelque chose nous force,
c'est comme si on attendait qu'il soit presque trop tard
et qu'on soit poussé au pied du mur.
Ce qui est quand même assez con.
Je veux dire si on va finir par changer de manière réactive,
autant prendre de l'avance et le faire dès maintenant de manière pro-active.
...
Il faut bien comprendre qu'un présent type mène à un futur type.
Il n'y a pas de hasard.
Donc il faut consciemment réfléchir aux différents présents possibles pour nous.
Et le futur qui leur est associé.
Et ensuite il faut consciemment mettre ces différents doublets présent-futur sur la balance.
Et choisir celui qui pèse le plus lourd.
Notre cerveau est tellement focalisé sur le court terme qu'il est nécessaire de prendre du recul pour ne pas gâcher son temps sans s'en rendre compte.
...
Dwight Eisenhower disait un truc du genre "Ce qui est urgent n'est pas vraiment important, et ce qui est important n'est pas vraiment urgent".
Si vous êtes concerné par votre futur, il est essentiel de rendre urgent ce qui est important.
Comme le développement de compétences par exemple.
Personnellement depuis 10 ans j'ai toujours privilégié le développement de mon fond d'opération.
Le développement de mes connaissances et de mes compétences notamment.
Même quand j'avais des trucs beaucoup plus urgents à faire.
Et même quand ça m'a mis dans la merde vis-à-vis de ces choses plus urgentes.
Et je ne le regrette pas.
Car à l'échelle de mon existence, ces trucs urgents n'étaient pas importants.
...
Alors qu'à l'échelle de notre existence notre fond d'opération, nos compétences, nos connaissances, tout ça c'est toujours hyper hyper important,
même si ce n'est jamais urgent de les développer.
Ce n'est jamais urgent de devenir une personne plus accomplie.
...
Et pour comprendre pourquoi c'est hyper important de développer son fond d'opération,
je vous invite à aller visionner la série d'épisodes que j'ai fait sur ce thème qui commence à l'épisode 19.
..
Et sur ce, on reparle de tout ça dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
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Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
À la fin de l'épisode précédent je vous disais que
Beaucoup de gens disent que ce n'est pas bien d'être arrogant.
Et pour moi, c'est des conneries.
Parce que bien souvent être arrogant, c'est tout simplement assumer sa détermination.
C'est assumer qu'on est en bas.
Et qu'on va aller en haut.
Et que c'est non négociable.
...
Et ça.
Assumer pleinement sa détermination.
Ne pas la cacher.
Ni à soi-même. Ni aux autres.
L'exprimer par l'action encore et encore.
Il n'y a rien de tel pour communiquer à son subconscient qu'on déconne zéro.
Pour lui communiquer qu'on ne va jamais rien laisser nous arrêter.
....
Et ça débloque beaucoup de trucs en nous.
Beaucoup de trucs.
Ta chimie hormonale change.
Ta perception change.
Ton subconscient filtre différemment la réalité.
...
Parce que ton subconscient il se dit
"putain mais il est sérieux ce con il est en train de le faire,
il déconne pas, il va aller jusqu'au bout quoi qu'il en coûte".
...
Et c'est à partir de là que ton subconscient il se met de ton côté.
Il arrête de te saboter.
Il se dit "putain ce mec, il peut vraiment le faire. C'est pas que de la gueule."
"Alors je vais l'aider. Je vais faire tout mon possible pour l'aider.
Je vais l'aider à percevoir les bonnes informations,
je vais l'aider à rester concentré,
je vais l'aider à percevoir les opportunités au lieu de les bloquer.
.
Parce que si je ne l'aide pas ce fou furieux,
de toute façon ça ne va pas l'arrêter,
et il va me foutre dans la merde.
...
Ce mec.
Il ne m'écoute pas.
Il ne me laisse pas le contrôler pour qu'on reste dans le confort.
J'ai beau le tenter avec mes petites émotions, lui suggérer tous les trucs qu'on pourrait faire pour se la couler douce,
j'ai beau déclencher de la douleur pour le freiner,
...
il s'en bat les couilles.
...
Alors il faut que je l'aide.
Parce qu'il me force à l'aider.
C'est lui qui me contrôle et pas moi.
Sa détermination m'oblige à plier et m'aligner.
C'est lui le maître.
"
...
...
Ouais c'est un peu marrant de voir les choses comme ça hein.
Mais ce qui est le plus drôle, et en même temps le moins drôle,
c'est qu'à un niveau implicite cette dynamique existe bel et bien dans notre esprit.
Tant que tu ne passes pas sérieusement à l'action.
Tant que tu n'es pas déterminé à aller loin.
Tu peux être certain que ton subconscient ne va pas te prendre au sérieux,
et va bloquer tout un tas de choses sans que tu ne t'en rendes compte.
..
Ton subconscient il fera toujours juste le juste nécessaire pour t'aider.
Ni plus, ni moins, il ne va pas se fouler tout seul
à essayer de percevoir des opportunités, à t'empêcher de te faire distraire, à prendre des risques, etc
Au contraire.
...
Et donc,
Assumer pleinement sa détermination.
Métaphoriquement, c'est comme de prendre son subconscient par la gorge.
De le foutre à terre.
Et de lui faire bien comprendre que maintenant on arrête les conneries.
Maintenant c'est là qu'on va, pigé ?
C'est fini l'autosabotage.
...
Et donc la vérité c'est que si ton subconscient n'en fait qu'à sa tête,
c'est parce qu'il ne te trouve pas crédible.
Il ne croit pas en toi, alors il préfère bloquer des choses et te pousser à glander, à te retenir et à éviter les risques.
Il sait que s'il te pousse à glander, tu ne vas pas t'y opposer.
Tu vas te laisser tenter.
Pareil, il sait que s'il te bloque un peu avec des émotions négatives pour te retenir de prendre des risques.
Ça va suffire à t'arrêter.
Parce que tu n'es pas assez déterminé pour passer les barrages de ton propre esprit.
...
Comprenez bien que les mêmes "mind games", les mêmes jeux de pouvoirs, les mêmes tests qui existent dans nos relations avec les autres,
typiquement dans nos relations avec les personnes du sexe opposé,
ou dans nos relations avec des personnes dont on a la responsabilité,
et plus particulièrement les enfants dont on a la responsabilité quand on est parent, quand on est enseignant, quand on est surveillant, ou que sais-je.
Eh bien ces "mind games", ces jeux de pouvoirs, ces tests qu'on a dans nos relations avec les autres,
ils existent aussi avec nous-même.
Dans nos relations avec les différentes parties de notre être.
...
Quelque part, les différentes parties de notre subconscient elles testeront toujours de voir jusqu'où elles peuvent aller, un peu comme des enfants capricieux.
...
Et encore une fois,
assumer pleinement sa détermination.
C'est comme ça qu'on assoie notre autorité sur notre propre domaine intérieur.
C'est comme ça qu'on met de l'ordre dans tout le bordel qu'est notre psyché.
C'est comme ça qu'on gagne le combat intérieur.
Quand tu es tellement déterminé que tu fais peur à ton propre esprit.
Et qu'il se soumet à toi.
Parce qu'il sait que tu vas braver toutes les difficultés.
Il sait que tu ne vas pas chercher les raccourcis à la con.
Il sait que tu ne vas pas tolérer les conneries.
...
Et à partir de là, l'arrogance, c'est presque une réaction naturelle et irrépressible de cet alignement intérieur,
parce que ta chimie interne baigne dans des molécules qui te chargent à bloc.
Cette poussée d'arrogance, ça veut dire que tu fais les choses correctement, et que tu crois en toi à un niveau tellement profond,
que ça affecte ce qui se passe dans ton subconscient et dans ton corps.
...
...
Optimisme, confiance, ambition, détermination, audace, arrogance.
Tout ça c'est très lié,
c'est difficile d'être vraiment optimiste, confiant, ambitieux, audacieux, et déterminé, sans avoir une certaine pointe d'arrogance envers la vie.
Ne serait-ce qu'une arrogance qu'on ne montre pas.
...
Comment ne pas être un tant soi peu arrogant envers la vie quand ton esprit te pousse à te dépasser, à t'attaquer à des cibles plus grosses que toi et être mieux que ce que tu es ?
...
En fait j'irais même jusqu'à dire que si tu ne ressens pas une poussée d'arrogance en toi,
au moins de temps en temps.
C'est que tu t'y prends mal.
C'est que tu n'as pas enlevé le frein à main.
C'est que c'est encore un petit bordel d'indécision dans ta tête.
Et que tu n'as pas encore l'autorité sur ton propre domaine.
C'est que tu ne crois pas encore VRAIMENT en toi ou dans le projet que tu fais,
et que tu es en partie sur la réserve.
C'est que tu te laisses des chances de ne pas réussir.
Et donc que tu es à moitié éteint par rapport à l'engagement maximum que peut atteindre ton organisme.
...
La seule façon d'être pleinement engagé c'est de n'avoir aucun doute, aucune limite qu'on va aller jusqu'au bout.
Et d'aligner tout ce beau p'tit monde là haut dans cette perspective.
...
...
Si vous partez vraiment de zéro.
Si vous êtes tout seul.
Que vous voulez entreprendre de grandes choses dans votre vie.
Vous croyez vraiment que vous pouvez vous permettre de ne pas être "arrogant" envers la vie et ne pas assumer pleinement votre détermination ?
Avec toute la compétition qu'il y a de nos jours ?
Vous pensez que vous pouvez vous taper la compétition de votre propre esprit en plus ?
Non.
Assumer pleinement votre détermination,
quand vous partez de zéro,
c'est un des seuls moyens que vous pouvez développer pour vous en sortir bordel de merde !
C'est une sorte d'anti-virus contre l'impuissance apprise qui va inélucatablement s'installer quand vos efforts ne paieront pas.
...
Et sur ce,
on en reparle dans le prochain épisode.
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour une petite vidéo sur le sexe et comment devenir meilleur au lit.
...
Vous savez le sexe pour moi c'est très lié au développement personnel.
Parce que la façon dont tu fais l'amour, c'est une expression hollistique de qui tu es.
C'est comme une sorte de CV naturel.
Il y a tellement de dimensions qui interagissent quand tu fais l'amour, c'est abusé.
Ça permet de sonder énormément de choses sur toi.
Ton estime de toi, ta santé, tes désirs, ton ouverture, tes limites, tes peurs, ta liberté, ta confiance, ta sensualité, ta créativité, ton ingéniosité, ta connexion avec ton corps, ton aisance, ton self-contrôle, ton expressivité, l'intégration de tes côtés primitifs, tes relations avec les autres, tes complexes physiques, tes complexes psychologiques, etc, etc...
On peut avoir un aperçu de tout un tas de qualités d'une personne à travers le sexe.
Et inconsciemment notre cerveau relève tous ces indicateurs.
Encore une fois c'est comme un résumé.
Croire que tu ne fais que dévoiler ton corps, c'est vraiment très naïf.
Un truc que j'ai remarqué notamment c'est que ta capacité à te contrôler, à t'auto-réguler, à garder ton sang froid et rester maître de tes moyens dans une situation émotionnelle de la vie normale,
est directement proportionnelle à ta capacité d'auto-réguler et de contrôler ton excitation durant le sexe.
Autrement dit quelqu'un qui arrive à contrôler son excitation comme un boss au lit,
est très probablement quelqu'un qui arrive très bien à se contrôler dans des situations tendues dans le monde réel.
Si tu es déstabilisé et nerveux, même si c'est de manière inconsciente, ça sera extrêmement difficile de le masquer.
Tu ne peux juste pas le cacher, ça sera comme une porte ouverte sur ce qui se passe dans ton esprit.
Et donc ce genre de trucs c'est très révélateur d'où tu en es globalement dans ta vie et dans le monde.
De ce qu'on pourrait appeler ta normalité.
...
Bref, dans cette vidéo sur le sexe et la suivante,
je vais essentiellement me concentrer sur la conscience, la connexion énergétique et le mouvement,
et vous inviter à voir les rapports sexuels comme une activité d'expression artistique.
Et je vais me focaliser essentiellement sur des principes directeurs pour rendre l'expérience sexuelle meilleure.
Parce que bien sûr quand tu fais l'amour il ne faut pas avoir trop de trucs dans la tête,
il faut rester dans le flow.
Et c'est pour ça qu'il faut plutôt retenir une poignée de principes directeurs
plutôt que tout un tas de choses précises qui vont te faire rester coincé dans ta tête.
Aussi, une petite note c'est que cette vidéo est davantage destinée aux hommes même s'il va y avoir des choses à prendre pour les femmes aussi.
Bref commençons.
...
Le premier principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle,
c'est de prendre son temps.
De ralentir. D'être présent. De se connecter à l'autre et à toutes les sensations.
De profiter. De savourer.
Le sexe, comme on le verra dans l'épisode suivant, c'est très analogue à la méditation.
On pourrait même dire que fait correctement c'est forcément une forme de méditation en fait.
Si tu pars au quart de tour comme si tu avais un train à prendre, si tu n'es pas connecté à tes sensations, etc, c'est mal barré.
Comprenez moi bien aller vite, de manière énergique et bestiale, sans essayer de finement capter tout ce qui se passe, ça a complètement sa place au sein de l'expérience globale.
Mais ça arrivera en temps et en heure, pas au début.
...
De manière générale, la base c'est d'être dans une sorte d'apesanteur.
Limite d'exagérer la lenteur.
D'installer une atmosphère qui donne du poids à toutes les sensations.
C'est ça qui va te permettre de rester pleinement connecté à tes sens et de déconnecter la partie "mentale" de ton cerveau
Et c'est surtout important au début.
Parce qu'au début tu installes la tension.
Et donc il faut ralentir et y aller progressivement.
Il ne faut pas expédier les préliminaires.
Tout ce qui se passe à la fin est connecté à ce qui est construit au début.
Comme une histoire.
Alors au début de l'histoire, ne te précipite pas, évite les zones super-érogènes, tu as le temps avant d'y arriver.
Prend du recul sur le corps de ta partenaire.
Toutes les zones du corps désirent être touchées et stimulées.
Imagine chaque zone du corps comme une note de musique,
et utilise ton inspiration pour créer une mélodie délicieuse qui monte progressivement en puissance.
Soit sage et attend avant de t'attaquer au dessert.
Fais-le mijoter le dessert.
...
Et aussi n'oublie pas qu'une bonne histoire ne se conclut pas au sommet de la tension.
Non une bonne histoire elle se conclut sur un retour au calme qui trouve une saveur toute renouvelée après la décharge de tension.
...
Donc ça c'était le premier principe, de prendre son temps et de ralentir.
Que ce soit à l'échelle de l'instant, mais aussi à l'échelle de l'expérience globale.
...
Le deuxième principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle, c'est de toujours rester imprévisible.
Si ta partenaire peut anticiper ce que tu vas faire, ça veut dire que tu t'y prends mal.
L'esprit de ta partenaire doit toujours être dans l'expectative de ce qui va venir après,
dans le suspense, dans la tension narrative.
Évidemment ce principe est particulièrement important durant les phases de pénétration,
là où le risque d'être ultra-prévisible devient très élevé.
Si tout ce que tu fais c'est des aller-retours monotones avec ta queue, ben c'est vite ennuyeux et pas très excitant.
Non.
Varie les rythmes. Repense à la création artistique d'une mélodie.
Joue le rôle du compositeur.
...
Pour s'entraîner un truc simple c'est d'imaginer deux coups, deux mouvements.
Un jab et un direct. Comme en boxe.
C'est pas compliqué.
Le jab c'est une petite pénétration relativement lente, douce et superficielle.
Quand tu enchaînes les jabs les uns après les autres, ça fait comme une berceuse, c'est un rythme soft, agréable et apaisant.
Le direct à l'inverse, c'est une pénétration sèche, puissante et profonde, BOUM !
Quand tu enchaînes les directs, niveau mélodie on est plus sur du hardrock en gros, ça secoue les ovaires et ça réveille.
Et donc bien sûr l'idée ce n'est pas d'enchaîner bêtement les jabs ou les directs à l'infini.
Non.
L'idée c'est de jouer avec ces deux mouvements et de créer de l'incertitude.
Par exemple pour s'habituer à jouer, un exercice simple issu de la tradition taoiste, c'est de faire
10 jabs suivis d'un direct.
Ensuite 9 jabs suivis de 2 directs.
Ensuite 8 jabs suivis de 3 directs
Ensuite 7 jabs suivis de 4 directs,
Et ainsi de suite,
à chaque fois tu enlèves un jab et tu rajoutes un direct,
Jusqu'à à arriver à 1 jab suivi de 10 directs bien bestiaux.
...
Bien sûr l'idéal c'est de se détacher de l'exerice et d'essayer de sentir les mouvements suivants, de mixer les rythmes et de créer du calme et de la tension aux bons moments.
Mais n'oublie pas garde le suspense. Reste imprévisible. Construit quelque chose.
Ta partenaire doit toujours se demander ce qui va arriver.
Comme s'il y avait toujours un petit mystère dans la suite des événements.
Rien que de gérer ça, à un niveau psychologique, ça peut rendre l'expérience globale bien meilleure.
...
Tu n'as vraiment pas besoin de positions sophistiquées et inconfortables,
ça peut être cool, mais franchement c'est secondaire et ça va avoir tendance à te faire perdre ta connexion avec la mélodie.
Tu peux communiquer tellement de nuances avec les positions basiques.
Si tu essaies de trouver plein de positions superficielles pour pimenter les choses,
alors que tu ne gères pas cette connexion énergétique et kinésthésique avec ta partenaire dans les positions de base,
ben tu fais fausse route.
Il n'est pas là ton levier pour rendre les choses meilleures.
...
Donc ça c'était pour le deuxième principe, rester imprévisible.
Le troisième principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle, c'est de couper son cerveau moderne et de faire sortir l'animal.
De manière générale tout du long de l'expérience tu dois oublier que tu es un être humain civilisé.
Tu dois canaliser et incarner une énergie animale et essayer d'être dans une forme de transe sensuelle.
Ça va énormément t'aider à te connecter à tes sens, à avoir des meilleurs mouvements, à ressentir les bonnes choses et à être intuitif.
Et c'est particulièrement important durant les phases sportives.
D'ailleurs pour les phases sportives,
je vous conseille de vous assurer que le lit soit bien bloqué pour qu'il ne bouge pas,
et de mettre vos jambes du côté d'un mur,
de sorte à pouvoir mettre les pieds contre le mur et ainsi pouvoir pousser avec l'ensemble des jambes.
C'est vraiment l'idéal pour créer des rythmes qui sont à la fois stables, très rapides et très puissants.
...
Et durant les phases "sportives" ne te retient pas.
Notamment quand tu décides de finir. Quand tu décides de finir tu fais tout sortir.
Ce n'est pas juste une pauvre décharge de fluides,
non,
c'est une décharge de tout ton être.
C'est comme quand tu vois la ligne d'arrivée à la fin d'un marathon, tu donnes tout ce qu'il te reste.
Hurle. Souffle.
Fait trembler les murs.
Oublie tout et devient un animal sauvage.
Si tu ne vois pas un minimum de peur mêlée à l'excitation dans l'expression de ta partenaire,
ça veut dire que tu ne te lâches pas assez et que tu es sur la réserve.
Et donc que tu rates des choses.
...
...
Et sur ce je vous dis à très bientôt pour une seconde vidéo sur le sexe, la conscience, les mouvements et la connexion énergétique, avec trois autres principes pour compléter ceux-là.
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Sur votre chemin de la réussite, transformer les coups durs en motivation requiert une chose.
Une seule chose.
La certitude que vous allez aller jusqu'au bout de ce chemin.
C'est à dire jusqu'à la réussite.
...
À partir de là quand vous allez subir un coup dur.
Vous allez l'encaisser sans trop de problèmes.
Parce que vous allez vous dire que,
"de toute façon, ça ne change rien, au final, je vais quand même réussir".
...
À partir de là.
Peu importe les coups durs qui vous arrivent entre le début et la fin du chemin.
Peu importe à quel point, tous les signes extérieurs vous disent que ce n'est pas gagné d'avance.
Ça ne fera que rendre la réussite finale plus précieuse.
...
Bien sûr la seule façon d'avoir cette attitude sans nager dans un délire illusoire.
C'est d'être cohérent.
C'est d'avoir tout aligné dans sa tête et dans sa vie.
...
C'est d'avoir un engagement inconditionnel dans sa réussite.
C'est de se dire que peu importe le temps, l'énergie, les apprentissages et l'adaptation que ça prendra.
Je vais faire de ma putain de vie un succès.
...
Peu importe où j'en suis maintenant.
Peu importe la quantité de travail à venir.
Peu importe la quantité d'échecs à venir.
Peu importe la quantité de reconversions à venir.
Peu importe.
Au final.
...
Il n'y a aucune alternative.
C'est comme ça.
Je décide que ça va être comme ça.
...
Certes, je ne peux pas décider tous les détails du déroulement de ma vie.
Mais je peux décider le type d'histoire qu'elle sera.
...
...
Encore une fois,
la seule façon d'avoir cette attitude sans nager dans un délire illusoire.
C'est d'être cohérent.
C'est d'avoir tout aligné pour que ça finisse par marcher,
c'est d'avoir un engagement tel.
Que d'année en année, les chances que vous ne réussissiez pas deviennent tellement basses,
que ça en devient mathématiquement absurde si vous n'avez pas réussi à la fin de votre vie.
...
...
J'ai commencé à arpenter ce chemin.
Je vais le terminer.
Ça, ça doit être très clair dans votre tête.
Et rien de ce qui va arriver en chemin ne devrait changer ça.
...
Si vous voulez avoir cette capacité psychologique de surmonter les coups durs de manière remarquablement aisée.
C'est essentiel que ce soit un axiome de votre existence.
Vous devez êtes plus sûr de ça que vous n'êtes sûr que le gravité existe.
Vous devez être plus sûr que demain, après-demain, après-après-demain, etc,
Cette force sera toujours là. Que vous n'êtes sûr que la force de gravité sera toujours là.
Autrement dit, l'idée que vous puissez vous arrêtez un jour et ne pas finir par réussir doit devenir complètement absurde.
...
Et donc à partir de là, quand tout sera aligné dans votre tête et dans votre vie.
Et que vous arpenterez le chemin.
Vous serez étrangement calme et relaxé.
Parce que vous savez que vous faites le maximum et que vous êtes authentiquement déterminé à aller jusqu'au bout.
...
Dès que vous allez vous prendre un coup dur en chemin.
Ce coup dur va vous rappeler qu'au final vous êtes engagé pour gagner.
Vous allez vous dire à l'intérieur de vous-même.
Bien. Très bien, la vie.
C'est de bonne guerre de m'en foutre plein dans la gueule.
...
Essayes tant que tu peux de me ralentir.
Parce que chaque jour je ne fais qu'avancer.
Et au final, je vais tout défoncer.
...
Au fond, j'en ai rien à foutre de tes coups.
C'est juste du bruit sur la courbe de mon évolution.
Parce que je ne joue pas le petit jeu.
Non.
Je joue le long jeu.
...
Et quand tu joues le long jeu.
Tu n'en as rien à foutre de 99% des problèmes.
Tu n'en as rien à foutre d'être nul.
Tu n'en as rien à foutre de galérer.
C'est du vent.
...
Tu ne cherches pas la rapidité.
Parce que tu sais très bien que des années après tu seras toujours là.
En train de progresser comme aujourd'hui.
...
Et tu en auras fait du chemin.
Tu en auras fait.
...
...
Oh et en général on ne joue pas le long jeu par premier choix.
C'est juste qu'à un moment donné quand les années défilent,
tu comprends que les personnes qui réussissent relativement facilement,
tu n'en feras jamais partie.
Et donc tu te sors cette idée de la tête.
Tu comprends que si tu veux réussir il va falloir prendre le chemin que peu de personnes prennent.
Et t'y tenir.
...
Et donc petit à petit, tu t'y résous profondément.
...
Tu apprends à devenir patient.
Très patient.
Très très très patient.
Tu arrêtes complètement de chercher la rapidité.
Tu apprends à apprécier chaque instant du film que tu as décidé d'écrire.
...
Et donc toutes ces galères qui peuvent t'arriver.
Ça n'enlève rien à l'histoire que tu as décidé de vivre.
Au contraire, tu les attends ces foutues galères.
Et comme tu les attends, et que tu sais que tu vas les surmonter.
C'est déjà du passé avant même que ça ne se termine.
Parce que ça ne fait pas partie du futur auquel tu as décidé d'accéder.
...
...
Quand je suis dans la merde, voilà ce que je me dis.
Ce n'est pas ma fin.
C'est juste une petite merde de passage.
C'est évident.
Ce n'est pas ma fin.
Alors ça ne sert à rien de paniquer.
...
Et en fait je remercie la vie.
Je remercie la vie de me donner une vie qui n'est vraiment pas gagnée d'avance
pour avoir le privilège de faire l'expérience de ce que c'est que de partir d'en bas,
de surmonter tous les obstacles,
et d'arriver en haut.
...
...
Vous savez certaines personnes m'ont déjà reproché d'être quelqu'un de vraiment arrogant.
Ouais, c'est pas faux.
D'une certaine manière, je suis arrogant.
Mais c'est parce que je suis méga-engagé dans ce que je fais.
Je suis méga-sérieux avec ce que je fais de ma vie.
Je suis méga-engagé dans l'idée de jouer le long jeu.
...
Ce n'est pas un passe temps ce que je fais.
Ce n'est pas une lubbie passagère.
Non.
C'est une façon de vivre.
...
Et c'est précisément pour ça que je peux croire en moi comme je peux croire en la gravité.
...
Ça fait des années que je n'ai pas manqué un seul jour à faire ce qu'il faut pour progresser et avancer.
Et il n'y en aura pas un seul que je manquerais avant d'avoir écrit l'histoire que je voulais écrire.
...
Et je n'en ai rien à foutre s'il y a des mauvais jours en chemin.
Au contraire, je ferais en sorte de doubler la mise sur ceux là.
...
...
Il y a beaucoup de choses qui se cachent derrière l'arrogance.
Ce n'est pas quelque chose que l'on sort comme ça.
Et on en reparle dans le prochain épisode.
...
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
Une question intéressante qu'on peut se poser.
C'est mais attend pourquoi c'est si difficile de se motiver.
Pourquoi est-ce qu'on est obligé de lire des livres, de regarder des vidéos, etc, de trouver des moyens de se motiver ?
Biologiquement, notre organisme devrait nous motiver tout seul s'il veut qu'on réussisse dans la vie.
C'est quoi son problème ?
Ça n'a pas de sens qu'on ne soit pas motivé à réussir sa vie !
...
Et bah, en fait si ça en a.
...
Dans l'épisode 11, je vous disais
qu'en suivant les bons processus à long terme, on peut développer son corps et son esprit d'une manière assez vertigineuse par rapport à la base avec laquelle on démarre.
On peut construire et acquérir plein d'avantages pour sa vie future.
Mais le truc c'est que biologiquement,
on a aucun moyen d'anticiper qu'on a un tel potentiel.
Parce que le potentiel que l'on peut atteindre actuellement,
les avantages que l'on peut acquérir en suivant de longs processus de développement dirigé,
dépendent des conditions particulières dans lesquelles on vit actuellement.
Conditions qui n'ont grosso-modo jamais existées dans l'histoire de l'humanité.
Aucun être humain n'a jamais eu accès à autant de moyens et de temps pour explorer son potentiel et se développer.
Et il n'y a jamais eu autant de ressources disponibles sans devoir dépenser d'énergie.
...
De base, la logique et les émotions de notre organisme sont calibrés pour prospérer dans un environnement beaucoup plus primitif que notre environnement moderne.
...
C'est pour cela par exemple que notre cerveau par défaut a une stratégie pro-active d'économie d'énergie, de confort et de procrastination quand il ne subit aucune pression extérieure.
Car dans l'environnement de nos ancêtres, s'économiser autant que possible était crucial étant donné qu'il fallait être prêt à subir les inévitables aléas de la survie.
Un individu qui ne respectait pas ce principe, c'était une question de temps avant que ça ne lui soit fatal.
...
Le truc c'est qu'à notre époque cette pression extérieure et ces aléas de la survie ont pratiquement disparus.
Et à l'inverse dans notre environnement moderne, si vous arrivez délibérement à développer la capacité de prendre et de vous tenir à des chemins qui offrent de la résistance.
Vous allez vous élever tout naturellement au fil du temps.
...
Parce qu'encore une fois, notre cerveau a développé des algorithmes cognitifs pour nous faire prendre le chemin de vie avec le minimum de résistance,
évitant tout stress et toute dépense inutile.
Des algorithmes pour privilégier l'exploitation de ce qu'on a,
plutôt que l'exploration de ce qu'on n'a pas.
...
Sauf que ces algorithmes ils étaient bien calibrés quand il n'y avait rien de facile dans la vie et qu'on ne pouvait pas se permettre de ne pas minimiser la résistance à laquelle on se confronte.
De nos jours, ces algorithmes cognitifs ils sont complètement détournés et exploités par la société de consommation.
...
Je veux dire pour trouver à bouffer par exemple,
dans l'environnement moderne c'est quoi le chemin qui offre le moins de résistance ?
MacDonald ! Les fast-foods !
Il y en a partout.
De nos jours rendez-vous compte il faut affronter de la résistance mentale pour ne pas aller au fast-food.
Le chemin qui oppose le plus de résistance, c'est de manger de la nourriture de base, non raffinée !
...
Donc aujourd'hui c'est super facile de trouver un chemin qui offre de la nourriture grasse, du plaisir et des sensations.
C'est presque donné les sources de stimulations,
il n'y a pas besoin d'explorer beaucoup et de dépenser de l'énergie.
La gratification peut être instantanée.
Et une partie de notre cerveau, aveugle à la modernité,
croit qu'il est un champion de la vie quand on bouffe du fast-food régulièrement
ou qu'on passe notre temps à percevoir des choses super-stimulantes dans les écrans sans dépenser d'énergie à explorer,
et donc sans nécessiter de développement.
...
Avec ces stimulations notre cerveau primaire il croit qu'on vit des choses rares et de valeurs.
Pour lui ce sont des signes que l'on réussit, des signes que l'on exploite le bon filon, et que l'on est en train de toucher le jackpot dans la vie.
Il ne se rend pas compte de la supercherie.
Il ne se rend pas compte qu'il se fait piéger et utiliser par les systèmes modernes,
et que toutes ses ressources motivationnelles se vident dans du vide.
...
Et donc de nos jours, ces chemins là, ces chemins avec le minimum de résistance, c'est précisément ceux qui empêchent toute évolution.
...
...
Tout le jeu de la vie a complètement basculé avec la modernisation.
Avant il fallait se ruer sur les choses qui nous attirent pour prospérer.
Il fallait éviter toute forme de stress.
Aujourd'hui c'est l'inverse ;
Pour prospérer il faut résister à certaines choses auxquelles notre cerveau émotionnel est attiré.
Et il faut se stresser à faire certaines choses particulières dans le présent pour éviter plus de stress dans le futur.
C'est du délire.
...
Avant tu n'avais pas le choix d'affronter la résistance, la pression était énorme, il fallait se bouger le cul.
Rien n'était facile, une récompense était presque toujours l'aboutissement d'un long travail stressant impliquant un développement collatéral de notre condition physique et mentale.
Aujourd'hui, il n'y a presque plus aucune pression extérieure pour se confronter à de la résistance.
Il y a plein de récompenses faciles qui viennent sans aucun travail sur soi.
Plein de friandises pour les sens.
...
Et donc si tu ne te mets pas la pression toi même.
Ton évolution tu peux te la carrer bien profond.
Tu vas complètement passer à côté de ton potentiel de développement.
Limite tu ne te rendras même pas compte qu'il existe.
Et c'est pour ça que les mythes du talent inné prolifèrent encore.
Et on en reparlera bientôt.
...
Hélas, de nos jours la plupart des gens n'ont pas conscience qu'ils peuvent se développer et que leur organisme renferme un potentiel énorme.
Parce que dès qu'ils entreprennent quelque chose qui met en exergue leurs limites,
tout naturellement le stress et les émotions négatives se déclenchent assez rapidement ;
et comme dans l'environnement moderne ils ont la possibilité de ne pas supporter ce coût vu que leur survie n'en dépend pas,
ils laissent tomber.
Entre les sentiments d'échecs et de frustration d'un côté,
et toutes les récompenses faciles de l'autre, difficile de ne pas céder à la tentation.
Très difficile même.
On a la possibilité de dire non à l'inconfort,
on a la possibilité de repousser notre maturation presque indéfiniement,
on a la possibilité de subvenir à nos besoins de base en restant dans les jupons de la société.
...
Encore une fois, c'est ce que j'appelle le paradoxe du développement moderne.
D'un côté on a jamais eu accès à autant de moyens et de temps pour explorer son potentiel et se développer.
Et de l'autre côté on a jamais eu aussi peu d'incitation "biologique" à se développer.
Et ainsi,
alors que le confort et l'abondance des conditions de vie modernes peuvent sembler n'être que du positif pour la vie ;
alors qu'objectivement ça peut sembler être l'âge d'or pour faire ce qu'on veut de son existence ;
il faut cependant bien comprendre que sans domestication de notre propre nature,
il n'a jamais existé de force plus hostile au développement que cette anti-pression extrême.
Oh que oui, l'environnement moderne est hostile à un niveau psychologique.
Rester concentré sur ce qui compte.
Ne pas se laisser distraire.
Éviter le stress inutile, et avoir la bonne dose de stress utile.
Prendre le temps de s'arrêter pour réfléchir à ce qui est important.
Comprendre qui on est et ce qu'on veut faire de sa vie.
Sortir de sa zone de confort.
Joindre le geste à la parole.
S'élever pour ce en quoi on croit au plus profond de soi.
...
Psychologiquement, tout ça n'a jamais été aussi difficile et épuisant qu'aujourd'hui.
Il n'y a jamais eu d'époque demandant autant de prise de responsabilité délibérée, et non provoquée.
Il y a tellement de choses qui aspirent notre attention et qui nous retiennent.
Tellement d'entreprises qui combattent pour s'acaparer notre temps et notre conscience.
Tellement de barrières psychologiques.
Tellement de choses qui ne sont pas naturelles et contre lesquelles biologiquement,
notre organisme n'a pas évolué et préparé de moyens de défense.
...
Ce serait plus facile de ne pas développer d'addictions par exemple,
si les choses auxquelles on peut devenir addict n'existaient pas.
Et bien sûr pour la plupart, elles n'existaient pas avant ces choses.
Du moins pas dans la même accessibilité.
...
Aujourd'hui si tu n'es pas fort et éduqué mentalement pour bien gérer cette anti-pression,
si tu n'as pas dompté tes instincts,
tu vas davantage faire vivre des systèmes que vivre ta propre vie.
..
Les prédateurs, les pièges et les dangers n'ont pas disparus, ils ont simplement évolués.
Et ils sont absolument partout.
Il n'y a aucun moyen de les éviter.
Ces ennemis modernes sont si géants et diffus qu'ils semblent inattaquables.
Et par conséquent même quand on les reconnaît, on se dit qu'on devra vivre avec, parce qu'on ne voit vraiment pas ce qu'on peut y faire.
...
L'inertie est lourde.
Trop lourde pour aller contre elle.
Et ainsi donc, dans le monde moderne, les individus qui ont développé une capacité de dépasser leur résistance mentale ont un atout énorme sur tous les autres,
parce qu'en pratique, ce sont les seuls qui ont accès à toutes leurs capacités de développement.
Et ça aussi on en reparlera bientôt dans un épisode à part !
En attendant,
je vous invite à lire le livre "La Guerre de L'Art", de Steven Pressfield si ce sujet du dépassement de la résistance mentale et du domptage de la procrastination vous intéresse.
...
...
Avant de terminer.
Juste une petite note pour préciser un truc.
Je ne dis pas que les produits de notre société sont diaboliques ou qu'ils n'ont aucune qualité.
Je dis que ce sont souvent des friandises pour les sens.
Je dis qu'il faut avoir des standards et une certaine retenue pour que ça apporte plus que ça ne retire dans la balance globale de notre existence.
On a trop vite fait de perdre son temps si on ne fait pas un tant soi peu attention.
Peut-être que ça peut facilement nous apporter une existence satisfaisante, certes,
mais il faut bien réaliser que c'est au prix d'une existence alternative au potentiel plus grand qu'on ne pourra jamais découvrir.
Car même s'il nous est possible d'envisager plusieurs futurs alternatifs pour notre existence.
Chacun ayant une direction différente.
Il ne peut néanmoins y en avoir qu'un seul de réel.
Et quand on se laisse absorber par le confort du présent,
on néglige et on perd de vue qu'on est en train de sacrificer les alternatives qui auraient pu le remplacer.
Ce qui n'est pas fondamentalement malsain, mais qui peut le devenir.
...
Et donc je ne dis pas que toutes les conséquences néfastes du système dans lequel on vit sont intentionnelles.
Je ne dis pas qu'il y a une conspiration.
Au contraire, je dis qu'on ne sait pas vraiment ce qu'on fait,
et qu'on manque de conscience et de recul sur les systèmes qu'on a laissé s'installer.
Je dis qu'il y a un conflit entre trois parties : nos réels intérêts, nos biais superficiels et cet environnement culturel dans lequel on évolue.
Et pour lequel notre cerveau n'était pas du tout préparé.
À partir de là il n'y a rien besoin de faire, l'omniprésence de certaines choses rend plus difficile de faire d'autres choses.
Ça a tendance à nous absorber, à nous contraindre et à nous ralentir dans notre chemin de vie.
Et donc je dis qu'actuellement, on n'est pas non plus équipé d'une éducation pour que ça n'ait pas de mauvaise influence sur notre vie.
On doit tout comprendre tout seul.
...
...
Et sur ce on continue de parler de tout ça ça dans le prochain épisode,
et notamment de cette question du pourquoi le développement personnel est-il nécessaire à notre époque pour ne pas rater sa vie.
En attendant, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait
et je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Aujourd'hui une petite vidéo pour faire le point sur le développement de ma capacité de production orale.
...
Vous savez certaines personnes m'avaient dit que ce n'était pas une bonne idée que je fasse des vidéos parce que j'avais des difficultés à bien parler.
C'était un point faible pour moi.
Et que c'était pas une bonne idée d'écrire mes scripts à l'avance aussi.
...
Mais dans la vie il y a des personnes qui laissent leurs limitations actuelles condionner leur existence.
Et il y a ceux qui font ce qu'il faut pour détruire leurs limitations.
Et il va sans dire que je fais partie de la seconde catégorie.
...
Mais putain c'est vrai que j'avais des difficultés et que c'était pas gagné d'avance.
Je me souviens encore très bien au début de cette chaîne.
C'était hyper galère.
J'avais passé 6 mois à répéter et travailler l'oration pour la première vidéo.
J'ai du la répéter facilement 500 fois et j'ai du l'enregistrer environ 100 fois.
Pour un résultat finalement, pas top top.
Ensuite je passais en moyenne 3 semaines à répéter chaque épisode avant de faire des prises.
Et je devais souvent faire des pauses parce que je n'avais plus de voix.
...
Après l'épisode 8, je suis passé en mode lecture pour ne pas apprendre tout le texte à chaque fois.
Et bordel, c'était encore plus galère.
Et ça se voit dans les premières lectures que j'ai posté.
Tu sens l'inconfort et la difficulté dans mon expression, c'est très palpable, ce n'est pas fluide, l'expression est figée, etc
et pourtant c'est loin d'être les premières prises qui sont publiées !
Très loin de là !
...
Aujourd'hui ça commence à devenir une seconde nature.
Ça commence.
Il y a encore beaucoup de boulot.
Mais la quantité d'efforts que je fournis pour préparer une vidéo a drastiquement baissée alors que la qualité a augmentée.
Et ça va continuer,
ce n'est encore que le début.
...
J'ai commencé à internaliser un style, certes un peu bizarre et particulier,
mais hyper efficace pour faciliter la translation d'un texte en vidéo.
...
J'ai toujours beaucoup de galères, j'ai encore de la marge de progression,
mais par rapport à avant, le nombre de galères a déjà carrément chuté.
Et c'est ça qui compte.
Aujourd'hui j'arrive à enregistrer une vidéo par jour sans trop problèmes par exemple,
alors qu'il y a un an c'était inimaginable.
Du coup si j'étais resté au niveau que j'avais durant les deux premières années, mais je n'aurais rien pu faire de productif.
Ce n'était même pas la peine de continuer.
...
Heureusement c'était loin d'être la première fois que je me confrontais à certaines de mes limites,
et je savais à l'avance à quoi m'attendre.
Je savais à l'avance comment fonctionne la courbe développementale en termes d'émotions, d'efforts et de résultats.
...
J'anticipais que j'allais être nul dans les premières années.
J'anticipais la progression lointaine.
J'anticipais les doutes à la con sur le chemin.
J'anticipais qu'il fallait faire beaucoup d'efforts pendant les premières années pour débloquer les résultats.
J'anticipais qu'il fallait traverser l'enfer du débutant et tenir jusqu'à en sortir.
J'acceptais de me confronter à l'inconfort.
Encore une fois l'importance de la force mentale primitive dont je vous ai parlé récemment.
Je savais qu'il ne fallait écouter rien ni personne, y compris mes propres sentiments, avant de passer 2 ans d'entraînement intensifs.
Et tout ça je vous l'avais expliqué dans les premiers épisodes d'ailleurs.
Je savais qu'il fallait permettre à mon organisme d'évoluer.
...
Le truc c'est que mes plus grandes forces actuelles ont commencées par des faiblesses.
Donc les forces et les faiblesses, pour moi c'est des conneries.
...
Si tu acceptes de te soumettre au bon entraînement,
si tu acceptes de te rendre à la difficulté,
si tu acceptes de te confronter à l'inconfort,
si tu acceptes de traverser l'enfer du débutant,
tu peux transformer des faiblesses en forces.
Certes pratiquement personne ne le fait pour pleins de raisons différentes,
pour la plupart assez évidentes,
mais ça n'enlève rien à la possibilité du truc.
Croyez moi c'est très rare de voir des personnes qui ont passé des années à accumuler sérieusement de l'expérience dans un domaine et dont la capacité initiale n'a pas évolué drastiquement.
Et si tu n'as pas l'inclination pour un domaine, ce n'est pas un soucis,
il va juste falloir la buriner dans tes neurones par l'action massive.
Si tu es persévérant, ton cerveau finira par s'adapter.
...
Bref tout ça pour vous dire que,
Sur le chemin de votre développement personnel, vous pouvez être sûrs que vous allez être confronté à tout ça.
C'est inévitable.
Pour chaque dimension qui vous limite actuellement,
il va falloir accepter de traverser l'enfer du débutant pour ne plus être limité.
Cet enfer, il va mettre tes émotions à l'épreuve.
Il va te frustrer.
Il va te faire douter.
Il va durer.
Beaucoup plus longtemps que tu l'imaginais.
...
Dans cet enfer du débutant,
tu as beau faire tous les efforts du monde,
tes résultats ils resteront pourris de chez pourris.
Il y aura tout qui va s'accabler contre toi pour te faire abandonner.
Et le pire dans cette histoire, c'est qu'une fois qu'on a traversé cet enfer du débutant,
c'est beaucoup plus facile d'avoir des résultats.
Comme une mauvaise blague.
...
C'est ça qui est marrant avec la vie.
Souvent le pic de difficulté il ne va pas arriver loin sur le chemin quand tu auras atteint un bon niveau,
non le pic de difficulté il va arriver dès le début du chemin quand tu es un zéro.
Et il fait office de barrage naturel à l'entrée dans différents domaines de compétences.
Un barrage contre lequel la plupart s'écrasent.
...
Bref si je peux vous donner trois conseils pour réussir à traverser l'enfer du débutant.
Conseil numéro 1.
Laissez votre ego à l'entrée.
Dans l'enfer du débutant vous êtes là pour apprendre et vous n'allez pas pouvoir éviter de vous retrouver en difficulté.
Alors il vaut mieux laisser son ego à l'entrée de cet enfer.
Votre ego, ça sera un poids qui ne fera que vous ralentir et vous empêcher de tenter des choses pour éviter de se retrouver dans des situations embarassantes.
...
Conseil numéro 2, restez toujours au dessus de la difficulté.
Même quand elle vous met la misère gardez en tête que c'est juste temporaire.
Et ne lui cédez jamais le contrôle de vos émotions.
...
Et enfin conseil numéro 3, n'ayez pas pour objectif de vous arrêtez en chemin et de vous contenter d'être juste "bon".
Ayez pour objectif de devenir un putain de boss et d'aller hyper loin.
De telle sorte que ça vaille carrément le peine de galérer et de faire ce qu'il faut pour traverser cet enfer du débutant et que ça ne soit pas aussi dur à supporter.
Parce qu'il faut bien comprendre qu'au niveau émotionnel,
le poids de la difficulté à supporter est inversement proportionnel à l'intérêt qu'on a de dépasser cette difficulté.
Autrement dit si c'est très clair que la difficulté est inévitable pour atteindre ce que tu valorises beaucoup,
alors tu l'accepteras sans résistance.
Tu l'accueilleras à bras ouverts !
...
Et sur ce,
Voilà qui clos cette petite série d'épisodes sur l'arrogance et la détermination.
Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le premier épisode d'une série sur le thème de la reconnaissance, du succès externe, de la patience, de la confiance, de la vision, de la résolution, de l'abondance, de l'audace et de la loi d'attraction.
Dans laquelle on va essayer de mieux comprendre comment tout cela s'entremêle.
...
Il y a quelques temps j'ai eu un commentaire d'un abonné qui s'inquiétait et qui me disait
"je ne suis pas sûr que tu aies fait le bon choix en te lançant sur youtube."
Et je lui ai répondu.
"Oui je me dis ça aussi parfois, que ce n'est peut-être pas le bon choix pour moi.
Comme je me le suis dit à chaque projet que j'ai commencé, à chaque voie dans laquelle je me suis engagée, à chaque fille que j'ai aimé, etc, etc
Mais au fond c'est un peu du bullshit tout ça car je ne suis pas sûr qu'il existe de bon choix,
c'est à nous de les rendre bons par tous les moyens possibles qu'il y a pour ça."
Un moment donné il faut s'investir dans une option et la développer,
et c'est ça qui va faire que ça va être le bon choix.
...
Et il m'a répondu
"oui mais là c'est vraiment mal parti, il faut absolument que tu changes tes vidéos.
Ne crois pas que le bon Dieu va t'offrir des vues.
Ca marchera jamais si tu changes rien.
Essaie d'être plus dynamique déjà. Au pire, ne te filme pas et laisse juste une voix..enfin je sais pas.
Le contenu, tu l'as, pour percer. Il te manque plus que la forme.
Les gens intelligents comme toi, j'ai envie qu'ils soient heureux.
Je vous considere un peu comme mes frères. Que la force soit avec toi.
"
...
C'est gentil de s'inquiéter et je le remercie de sa compassion :)
Mais il y a beaucoup de choses très intéressantes dans ce message.
Des choses qui montrent pourquoi beaucoup de personnes perdent et se plantent dans la vie.
Et pourquoi je n'en ferais pas partie.
...
Vous savez je vois beaucoup de gens dire des fois que c'est normal de douter, de s'inquiéter, d'être impatient, etc quand on avance dans la vie.
Et que ce n'est pas un problème.
C'est juste comme ça on ne peut rien y faire, c'est humain, il faut faire avec.
Et ça pour moi c'est des conneries.
Ce n'est pas normal de douter, de s'inquiéter et d'être impatient.
C'est comme de dire que c'est normal d'avoir des virus sur un ordinateur,
et que ce n'est pas la peine de mettre un anti-virus ou de boucher les failles de sécurité,
parce qu'on peut quand même continuer à l'utiliser.
Ça n'empêche rien.
...
Non.
Si vos doutes, votre inquiétude, votre impatience ne sont pas sous contrôle vos performances et vos possibilités seront très dégradées.
Il y a des choses qui seront inaccessibles pour vous.
Et même quand vous allez entreprendre certains projets abordables,
vous allez vous faire baiser en chemin alors que vous auriez pu réussir.
...
Pour faire simple c'est de la loi d'attraction si vous voulez,
le négativité à l'intérieur va attirer la négativité dans votre vie et se manifester à l'extérieur.
Vous ne pourrez pas échapper à ça sur la durée.
Et inversement l'état d'esprit d'abondance va avoir des conséquences sur votre vie et se manifester dans votre réalité extérieure.
Et dans cette série de vidéos je vais vous expliquer plein de choses pour mieux comprendre pourquoi ça marche comme ça.
Parce que ces dynamiques de la loi d'attraction, d'état d'esprit d'abondance, etc sont pour moi bien réelles,
mais pas du tout de la manière naïve, rose et fantaisiste dont c'est souvent expliqué.
...
Vous savez je vous en reparlerais très bientôt pour vous illustrer des dynamiques psychologiques.
Mais je me suis beaucoup battu quand j'étais plus jeune.
Et souvent pendant ces combats je me suis fait mettre dans des positions difficiles.
On aurait pu dire que c'était vraiment mal parti pour moi et que j'allais me faire battre.
...
Du moins on aurait pu dire ça si on ne m'avait jamais vu me battre avant.
Les mecs qui me connaissaient bien savaient que dans ma tête depuis le début du combat je ne me faisais aucun soucis pour la suite.
Ils savaient que j'étais un putain de bulldog et que pour moi ça ne faisait toujours que commencer.
La patience et l'endurance mentale, c'est probablement ma plus grande force.
Donc j'étais dans un état d'esprit d'abondance.
...
À l'inverse, à un moment donné pendant l'action,
le mental des mecs en face commençait à flancher un peu et à se poser des questions qui n'avaient pas lieu d'être.
Leur esprit révisait ses calculs.
Des virus mentaux commençaient à s'installer en eux.
Ils commençaient probablement à se demander si ce qu'ils étaient en train de faire marchait ou pas ;
parce que je ne leur montrais rien, je ne leur montrais aucun signe de faiblesse ;
au contraire je revenais toujours à la charge et je faisais en sorte de leur faire comprendre que leurs efforts ne paient pas.
...
Et donc ils commençaient probablement à se demander qui à l'avantage.
Ils commençaient probablement à se dire que ce qui est en train de se passer mainteant,
signifie quelque chose à propos de la suite, à propos de ce qui est possible ou pas.
Ils étaient trop accrochés à ce qui se passait en chemin.
Ils essayaient de créer de la cohérence entre le présent et le futur.
Ils n'arrivaient pas à rester éloigné de la situation présente dans leur vision du combat.
Et progressivement ils commençaient à imaginer qu'ils pourraient peut-être ne pas gagner.
Que la possibilité de gagner n'était peut-être pas possible.
Leur esprit entrait dans une forme innocente de défaitisme.
À l'opposé de l'état d'esprit d'abondance.
Ils n'étaient plus vraiment résolus à gagner.
Ils ne se sentaient plus gagnants, ils commençaient à se sentir inférieurs.
...
Et à partir de là, c'était fini pour eux.
Ils ne pouvaient plus tenir sur la durée.
...
Leur mental était trop alourdi, trop obscurci, trop proche de la réalité extérieure pour avoir de la hauteur.
Ils n'étaient plus en mesure de vraiment voir en quoi ils avaient des chances de réussir.
Leur attention était trop divisée pour ça, elle n'était plus à 100% concentrée sur les opportunités.
Alors que de mon côté, j'étais toujours chargé à bloc et tu peux être sûr que j'étais en mesure de les voir mes chances de réussir.
...
Et donc en fait depuis le début du combat ils étaient foutus d'avance étant donné la façon dont leur esprit fonctionnait.
J'avais juste à attendre que les virus s'installent à l'intérieur de leur esprit.
J'avais juste à attendre qu'ils créent et avalent de l'intérieur leur propre pilule suicide de poison psychologique,
et à cueillir tout naturellement les ouvertures qu'ils allaient me donner.
Ce n'était qu'une question de temps.
...
Vous savez la plupart des gens ont l'esprit impatient.
Surtout à notre époque où on veut tout tout de suite.
Et un esprit impatient est très prévisible.
Quand il n'y a pas de signe évident que ce qu'il fait marche et que ses efforts sont en train de payer,
un esprit impatient commence à avoir l'impression que ce qu'il fait ne marche pas,
qu'il n'a peut-être pas ce qu'il faut pour réussir.
Quand il commence à avoir l'impression que ce qu'il fait ne marche pas, et qu'il n'a peut-être pas ce qu'il faut pour réussir, que ses efforts ne paient pas,
il commence à être anxieux, à paniquer, etc
Quand il commence à être anxieux et à paniquer, il commence à perdre ses moyens.
Quand il perd ses moyens, il fait n'importe quoi, il est fragile, et il est facile à battre.
Ses performances sont largement en dessous de son potentiel.
...
Sans vraiment en prendre conscience l'esprit impatient auto-réalise sa prophétie.
Et bien sûr après ça il va croire qu'il s'est fait battre par l'autre.
Mais en fait la vérité, c'est qu'il s'est battu lui-même.
S'il était resté confiant, s'il n'avait pas laissé de virus s'installer en lui,
s'il n'avait pas créé et avalé de l'intérieur sa propre pilule de poison psychologique,
la tournure aurait été différente et il aurait pu gagner.
Parce que ça se trouve ça marchait ce qu'il faisait.
Ça se trouve il avait ce qu'il faut pour réussir.
...
J'ai battu plein de mecs qui physiquement et techniquement avaient largement ce qu'il faut pour me battre.
Ils m'ont mis en grosse difficulté au début.
S'ils avaient été patients, stables et solides mentalement, ils m'auraient lavé.
Mais comme beaucoup de gens, leur mental a progressivement fondu,
et par leur manque de patience ils ont causé de l'intérieur leur propre perte.
Ils sont devenus beaucoup plus faciles à avoir.
...
Franchement, je n'imagine même pas le nombre de personnes qui se font avoir par leur impatience, leur perte de sang froid et leurs doutes sur les chemins qu'ils entreprennent.
Et qui ne réalisent même pas que c'est à cause de ça que ça n'a pas marché.
Ces mécanismes psychologiques se déclenchent très facilement sur le chemin.
Ça peut même arriver quand tu es en train de gagner.
Il n'y a qu'à voir le message que je vous ai lu que cet abonné a laissé en commentaire.
Il est inquiet pour moi, pour lui ma chaîne est très mal partie,
ça ne marchera jamais si je ne change rien.
...
Alors que moi depuis le début je n'ai aucun doute que je vais réussir.
J'ai l'impression d'être en train de gagner.
Et que ça ne fait que commencer.
Exactement comme quand je me battais quand j'étais plus jeune.
Juste à une échelle de temps plus grande.
Si c'est lent et pas évident, tant mieux ça me fait un défi à surmonter et ça me donne une chance de créer la surprise, d'entraîner ma patience, etc.
Tout peut être considéré comme une chance.
...
Le chemin de la victoire n'a pas à être court, propre, agréable et parsemé de signes avant-courreurs pour être un chemin de la victoire.
Quand tu te lances dans un combat digne de ce nom,
si tu crois que tu vas gagner rapidement et proprement,
et que tu ne vas pas en prendre plein la gueule,
tu es vraiment naïf.
Même si tu vas gagner le combat tu vas sûrement en prendre plein la gueule.
...
Je vois beaucoup de gens actuellement qui se sentent un peu honteux et inférieurs
de galérer dans leur vie et dans leurs projets, de se planter dans beaucoup de choses,
et d'avoir une progression lente.
Ils ont l'impression de ne pas être sur le chemin du succès.
Mais il faut sortir de la fantaisie, c'est normal de galérer si vous voulez réussir quelque chose qui en vaut la peine.
N'aillez pas la fantaisie de croire que le chemin de la réussite est propre et que vous pouvez échapper aux difficultés.
Cela vous fera beaucoup plus de mal que de bien.
L'idéal est d'être à l'aise avec tout ça et de s'y attendre, comme si c'était normal.
L'idéal est d'être à l'aise dans des situations précaires.
L'idéal c'est de pouvoir garder un mental de roi dans une situation de gueux.
Si tu as besoin de plus qu'un toit et à manger pour être bien à l'intérieur et envisager la réussite, tu es trop vulnérable.
...
Si je pensais comme l'abonné qui m'a laissé un commentaire,
ce projet serait foutu d'avance, je ne pourrais pas réussir ;
je ne serais pas sur la bonne fréquence et dans le bon état de conscience pour gagner ;
je ne serais pratiquement jamais en pleine possession de mes moyens,
toujours à me tirer vers le bas plutôt qu'à me tirer vers le haut,
je ne pourrais plus avoir de vision.
Et ce n'est pas rare les gens qui pensent comme ça,
il y a beaucoup de gens qui pensent de cette manière dans la vie de tous les jours,
qui sont très rapides à tirer des conclusions et se dire que ça ne va jamais marcher
quand il n'y a pas encore de signes hyper évidents qui indiquent que ça va marcher.
...
Les personnes qui ont tendance à fonctionner comme ça,
dans un combat, elles se feraient détruire parce qu'elles se laisseraient détruire,
elles s'auto-détruiraient de l'intérieur au lieu de se blinder de l'intérieur.
...
Vous allez me dire, ouais mais moi je m'en fous je n'ai pas envie de me retrouver dans un combat.
Mais comme je vous l'expliquais dans l'épisode 43,
toutes ces dynamiques mentales que je vous explique à travers le combat,
ça va bien bien au delà du combat physique entre deux personnes.
C'est des métaphores générales pour affronter la vie, pour affronter des obstacles, pour affronter des rejets, pour affronter des projets qui nous dépassent.
...
...
Vous savez par exemple, un truc qui est très éloigné du combat,
mais dont ces principes s'appliquent aussi, c'est l'inspiration.
Ça m'arrive assez souvent de ne pas avoir de nouvelles idées de vidéos intéressantes à écrire.
J'ai des phases de vide.
Mais pendant ces phases de vide je ne suis pas en train de m'impatienter, de me stresser et de paniquer vis-à-vis de la suite.
Non je les accepte ces phases de vide, parce que j'ai confiance que les nouvelles idées sont en chemin
et qu'elles vont arriver le moment venu si je continue dans la bonne direction.
Je reste dans l'abondance.
Et vous savez quoi ? Je suis certain qu'être dans cet état de conscience,
avoir cette patience et cet optimisme sur le futur
ben c'est ça le putain de chemin pour que les nouvelles idées arrivent correctement.
Sans ça il n'y a pas de chemin pour les faire venir ces nouvelles idées.
L'accès est fermé, il n'y a plus de portes, il n'y a plus d'acheminement.
...
Une bouche fermée ne peut pas se faire nourrir.
...
Et c'est pareil quand je fais des combats, même quand je suis en difficulté, ça ne veut rien dire pour moi, c'est juste des petits contretemps,
j'ai confiance que les ouvertures sont en chemin, que je vais inverser la situation et que sur l'ensemble je vais gagner.
Il est toujours trop tôt pour devenir pessimiste.
Et donc pour ma chaîne c'est aussi pareil, j'ai confiance que la réussite est en chemin.
Et je serais stupide de ne pas avoir confiance.
Ce n'est pas une option.
C'est une grosse erreur de croire qu'on peut se permettre de ne pas être résolu à l'intérieur.
...
Ce qui est marrant c'est que l'on croit qu'il y a une forme d'arrogance dans cette attitude de toujours croire que c'est possible,
alors qu'à l'inverse on croit qu'il y a une forme d'humilité dans l'attitude de ne pas croire que ça va être possible.
Mais d'une certaine manière c'est inversé.
Il y a une forme d'arrogance dans l'esprit qui cause sa propre déchéance,
parce qu'il présuppose qu'il peut savoir à l'avance si ça va marcher ou pas ;
il présuppose qu'il peut prédire ce qui n'est pas possible dans le futur à partir de ce qui se passe dans le présent.
...
Et donc en fait l'esprit qui croit toujours que c'est possible est plus humble
dans le sens où il ne présuppose pas avoir la capacité de savoir à l'avance ce qui n'est pas possible à partir de ce qui se passe dans le présent.
À l'inverse il avance en restant ouvert aux possibilités d'évolutions.
...
Vous savez d'une certaine manière je suis content que la patience et l'endurance mentale soit une de mes grandes forces,
parce que pour la plupart des gens de notre époque c'est une faiblesse,
et ça leur coûte beaucoup plus qu'ils ne l'imaginent.
Ils ne réalisent pas l'importance décisive que ça a par rapport à pleins d'autres qualités qu'ils projettent comme étant plus importantes pour réussir,
alors qu'en fait elles sont secondaires.
...
La patience c'est une qualité inestimable et je dirais même redoutable.
...
Et on continuera d'en parler dans le prochain épisode pour mieux comprendre ce que c'est et quelques astuces pour la développer.
En attendant je vous mets en commentaire deux vidéos liées à ce dont on a parlé aujourd'hui,
une sur la mentalité de penser et d'agir comme si la seule fin possible était la victoire ;
et une autre sur l'importance de regarder loin devant pour avoir un bon équilibre.
...
Sur ce, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour la visibilité.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
c'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Et si les théories du complot étaient le reflet d'une tendance instinctive à enrober des événements "naturels" dans un contrôle illusoire ?
Et si ce qui était manipulé n’était pas le peuple mais notre perception du peuple (et des choses en général) ?
Et si cette manipulation était naturelle et endogène ?
...
...
Pour comprendre où je veux en venir,
il faut remonter dans la réflexion et faire un détour pour comprendre quelques uns des mécanismes psychologiques de l'ego et de l'agentivité.
J'ai commencé à vous en parler dans l'épisode précédent,
avec le raisonnement téléologique,
à savoir l'interprétation des objets, des événements, des comportements, des développements, etc
au regard des intentions et de la finalité qu'il y a derrière,
même quand ce n'est pas approprié.
Et dans cet épisode on va continuer sur cette lancée.
Cette vidéo va être plus grosse que d'habitude.
Parce que les arguments développés s'adressent vraiment aux personnes sérieuses qui veulent vraiment prendre le temps de creuser et comprendre les racines pyschologiques de ce genre de phénomènes.
Cette vidéo n'est pas vraiment une vidéo sur le sujet de la conspiration,
la conspiration est juste la portée d'entrée vers l'étude de sujets beaucoup plus profonds.
Bref commençons.
...
...
Au cours de l'histoire de l'évolution, les organismes de nos ancêtres ont progressivement développé la capacité de prendre conscience de leur propre existence.
Qu'est-ce que c'est la capacité de prendre conscience de sa propre existence ?
C'est grossièrement la capacité d'avoir un miroir pour prendre du recul sur sa propre existence,
et de se représenter toute la complexité de ce qu'on est de manière simplifiée.
Prendre conscience de son existence ce n'est donc pas prendre conscience de toute la complexité qui se passe à l'intérieur de notre corps ou même de notre cerveau.
Non au contraire, c'est rester dans l'ombre inconsciente à ce niveau et avoir uniquement une vue de dessus de tout ça, une vue symbolique, stratégique et simplifiée.
N'oubliez pas ce que je vous disais dans l'épisode 110 :
un système perceptif n'est pas un moyen de connaître le monde,
mais au contraire, c'est davantage un moyen de ne pas le connaître.
Un moyen de rester dans l'ignorance absolue permettant une nouvelle forme de connaissance relative et adaptative.
...
Vous et moi on ne se perçoit ni comme un paquet de cellules ou comme un ensemble d'atomes.
Ni même comme un paquet d'organes.
Pourtant quelque part c'est ce qu'est notre organisme.
Mais ce n'est pas ce que nous on est.
Nous on se perçoit comme un être humain unifié, avec un passé, des buts, etc.
Et c'est cette prise de hauteur sur la complexité de notre organisme qui a permis l'émergence de ce qu'on appelle le contrôle et plus globalement l'agentivité.
L'agentivité étant en gros la perception de soi comme un acteur du monde qui fait arriver des choses et qui a une certaine conscience des buts qu'il veut réaliser.
Ça nous paraît évident qu'un organisme vivant soit conscient comme nous on est conscient et a du contrôle comme nous on a du contrôle,
mais pourtant ça n'a pas toujours été le cas.
En fait il fut un temps où les organismes vivants ne faisaient que réagir sans vraiment réaliser quoi que ce soit.
Ils ne réalisaient même pas qu'ils existaient, ils n'avaient pas d'Ego à proprement parler.
Leur vie et leur fonctionnement faisaient simplement partie intégrante de la nature,
parce que la nature ne leur avait pas encore donné les moyens de se considérer séparément.
...
Pour pouvoir vraiment se contrôler proprement il faut nécessairement se représenter soi, représenter ce qu'on veut contrôler, représenter le temps, le présent, le futur, etc
Et tout cela renvoie à des fonctions cognitives très très avancées.
L'Ego, en tant que chef d'orchestre de la machine, est arrivé bien après que l'orchestre ait commencé à jouer.
Il n'était pas là dès le début.
Ce qui veut dire que contrairement à ce qu'il croit, le chef d'orchestre n'est pas aussi important et essentiel que ça pour que la musique de la vie se joue.
L'Ego est en ce sens une forme de conspiration.
La conspiration originelle, la conspiration racine.
L'Ego c'est la croyance illusoire que l'orchestre qu'est notre organisme a besoin du chef d'orchestre pour tout faire,
la croyance que rien ne peut se jouer sans le chef d'orchestre.
La croyance que c'est lui qui tire toutes les ficelles de ce qui se passe.
...
Mais encore une fois ça ne tient pas debout,
car l'orchestre était là et jouait de la musique bien avant l'arrivée du chef d'orchestre.
...
À la base, ce qui s'est développé progressivement c'est un ensemble d'instincts faits pour que l'organisme puisse mieux survivre.
Cet ensemble d'instincts, c'est le début de l'orchestre.
Et il correspond à ce que Sigmund Freud appelait l'Id.
Mais personnellement je préfère appeler ça le Sub-Ego car les fonctions générales de cet amalgame d'instincts sont les mêmes que celle de l'Ego,
à savoir donner à l'organisme un ensemble d'affects et de sensations qui lui font se soucier de sa survie et de son développement individuel.
L'Ego étant la continuité développementale logique d'un Sub-Ego arrivé à maturité.
Autrement dit même l'orchestre primitif essayait de jouer une symphonie coordonnée et cohérente.
Cette symphonie coordonnée et cohérente s'est simplement complexifiée avec l'évolution.
...
Au niveau de ce Sub-Ego, il y a donc déjà la base de l'Ego, à savoir une forme de coordination, de cohérence et d'intégration,
mais il n'y pas d'agentivité.
Il n'y a pas de chef d'orchestre qui regarde l'orchestre jouer et qui lui envoie des indications pour mieux que l'ensemble soit coordonné et cohérent.
Mais l'accumulation et l'intégration de ces instincts a préparé le terrain pour développer l'Ego a proprement parler.
L'Ego étant en quelque sorte l'image consciente de l'amalgame formé par tous ces instincts.
L'Ego n'aurait jamais pu se développer sans eux.
Ce qui est pourquoi encore une fois, je préfère appeler cet ensemble d'instincts le Sub-Ego.
L'avantage de cette dénomination et de cette logique développementale
c'est qu'elle permet de mieux comprendre à quoi correspond les Super-Ego, les Ego collectifs, et compagnie.
Mais ça, ça sera pour d'autres vidéos.
...
Bref, l'Ego c'est ce sentiment conscient que tu es quelque chose situé à l'intérieur de ce corps et qui regarde à l'extérieur.
C'est ce sentiment que tu es quelque chose qui perdure à travers le temps,
qui a des désirs, de la souffrance, etc.
L'Ego c'est ce qui te fait te sentir comme un individu unifié et plus spécifiquement comme un être humain et non comme une sous-partie complexe de la nature.
L'Ego repose sur les principes de séparation, d'appropriation et de narration.
La sépération et la distinction entre ce qui est moi et ce qui n'est pas moi.
Quand tu regardes ta main, tu as le sentiment que ça fait partie de toi, tu t'appropries cette main,
sentiment d'appropriation que tu n'as pas quand tu regardes un arbre par exemple.
Pourtant ta conscience étant le fruit de la nature,
il n'y a aucun raison objective de créer une dissociation et de dire que cet arbre n'est pas toi non plus.
Mais il y a une raison adaptative derrière cette manipulation perceptive, derrière cette "conspiration" intuitive.
Cette manipulation perceptive permet en effet d'augmenter la survie de ta forme de vie.
...
Donc l'Ego repose tout autant sur le sens du moi et du nous que sur le sens de l'altérité, à savoir ce qui est autre que moi ou nous.
L'Ego est fondamental aux dynamiques de la survie au sens large.
Sans lui, tu ne t'identiferais pas à ce corps, et ainsi tu n'aurais aucune raison de t'en occuper plus que d'autre chose.
Par exemple de l'arbre dont on parlait tout à l'heure.
Au passage quand on prend des substances psychédéliques il est possible de perturber notre Ego,
et justement de sentir qu'on est l'arbre.
L'Ego est assez facilement manipulable, ce qui est une démonstration qu'il est moins le manipulateur qu'il croit être.
...
L'Ego c'est aussi le sentiment que tu existes, que tu es né, que tu vas mourrir un jour.
C'est aussi tous tes souvenirs, l'histoire de ta vie, tout ce qui est attaché à ton nom.
Mais également les règles sociales que tu penses que tu dois suivre, toutes tes peurs,
tous tes désirs, tout ce que tu penses que tu as besoin de tirer de la vie pour être heureux,
toutes tes valeurs, tout ce qui t'a été inculqué (par tes parents, professeurs, religion, etc),
ton paradigme tout entier de ce qu'est la science, de l'histoire humaine.
Et bien plus encore.
Tout ce qui ancre ton sens d'exister en tant qu'individu à part entière et qui est impliqué dans les dynamiques de survie de cet individu.
...
Bref, étant donné notre fonctionnement conscient,
quand on voit un autre organisme humain,
on projette qu'il est comme nous,
et qu'il y a un chef d'orchestre à l'intérieur qui est en contrôle conscient.
Cette projection c'est une sorte d'hallucination conceptuelle.
Parce qu'au fond on en sait rien s'il est vraiment comme nous à l'intérieur,
ça pourrait être une sorte de robot qui imite l'apparence extérieure de l'être humain sans pour autant avoir d'Ego à l'intérieur.
Mais bon, à l'heure actuelle il n'existe pas vraiment de robots de ce genre en circulation,
et donc cette hallucination conceptuelle est dans ce cas fonctionnelle,
car elle est juste et bien appropriée,
bien que ce soit une hallucination.
...
Mais les problèmes arrivent quand on projette un Ego et de l'agentivité de manière mal appropriée sur différentes choses qui ne fonctionnent pas comme nous.
Par exemple, quand un distributeur automatique affiche “Merci, à bientôt” on a un peu l’impression que le distributeur est conscient et nous dit merci à bientôt,
alors que non c’est juste une suite de symboles programmée, c’est du code algorithmique.
Cette illusion c'est ce qu'on appelle l'effet ELIZA.
Elle désigne la tendance des êtres humains à assimiler de manière inconsciente le comportement d'un ordinateur à celui d'un être humain.
Et ça ça nous affecte surtout quand on est enfant et que notre cerveau est immature.
Quand un jouet parle, un enfant peut avoir l’impression qu’il est vivant le machin-bidule.
Et beaucoup d’enfants qui jouent aux jeux-vidéo croient que quand ils jouent contre l’ordinateur et bien il y a quelqu’un quelque part dans le monde qui joue contre eux.
Et même quand on est adulte et qu’un personnage d’un jeu-vidéo nous tue pour la troisième fois, on lui en veut à cet enfoiré,
on a l’impression que ça l’amuse de nous buter,
alors qu’il n’existe pas vraiment, et qu’il n’a pas d’intentions,
c’est juste du code qui se déroule dans une machine.
Mais à travers l'apparence perceptive, on infère et on projette une certaine forme de sentience sur les choses,
à savoir une capacité de ressentir des choses subjectivement.
...
De la même manière beaucoup de personnes qui n'y connaissent rien en intelligence artificielle et en robotique,
attribuent des qualités de science fiction aux robots et à l'intelligence artificielle.
Ils sont très suspicieux de l'intelligence artificielle et redoutent que dans le futur elle se rebelle contre leurs maîtres.
Comme si les robots et l'intelligence artificielle étaient des esclaves.
Ça m'a toujours fait rigoler de voir des gens penser ça.
Ce n'est pas parce qu'il y a le mot intelligence dans intelligence artificielle que ça veut dire que cette intelligence est consciente ou même vivante.
Très loin de là.
Pour qu'une IA se sente esclave, déjà il faudrait qu'elle puisse se sentir sentiente et consciente, ce qui n'est pas une mince affaire.
Ensuite il faudrait qu'elle ressente des efforts quand elle fait des calculs qu'on lui demande de faire,
mais pas quand elle les fait d'elle-même.
Il faudrait qu'on fasse beaucoup beaucoup d'efforts pour qu'elle arrive à comprendre ce que ça veut dire d'être esclave et quel ressenti ça doit avoir.
Parce que oui être esclave est avant tout une question de ressenti egoïque.
La raison pour laquelle vous ne vous sentez pas esclave de manger régulièrement votre plat préféré ou de jouer régulièrement à votre jeu favori,
c'est parce que votre ego considère que c'est bon pour votre survie.
Même si d'une certaine manière vous êtes esclaves de vos désirs pour ces choses.
Donc à moins qu'on se casse le cul à donner à l'intelligence artificielle le sens d'être des esclaves, ça n'arrivera jamais.
Et le jour où une intelligence artificielle se développera d'elle-même, elle n'aura aucune raison de se conformer à ce genre de concepts limités de toute manière.
Toutes ces inquiétudes à propos de la robotique et de l'IA montrent juste à quel point on a du mal à sortir de notre tête et à quel point on fait des projections qui nous font considèrer que tout fonctionne plus ou moins comme nous.
...
L'effet ELIZA, à savoir la tendance des êtres humains à assimiler de manière inconsciente le comportement d'un ordinateur à celui d'un être humain,
est étroitement lié au test de Turing,
un test qui consite à faire discuter par messages textuel un vrai être humain avec une intelligence artificielle qui ne comprend rien à ce qu'elle écrit mais qui imite le comportement d'un être humain.
Et le vrai être humain doit se rendre compte qu'il ne discute pas avec un vrai être humain.
S'il ne devine pas, alors le test est un succès.
Même si encore une fois l'intelligence artificielle ne comprend rien à ce qu'elle écrit.
C'est plutôt facile relativement parlant de créer une intelligence qui imite l'être humain sans comprendre ce qu'elle fait.
Une intelligence qui comprend ce qu'elle fait en revanche, c'est une autre paire de manche.
...
Ce genre de projections d'Ego et d'agentivité comme un miroir de notre Ego et de notre agentitivté,
ça a tendance à nous faire faire ce qu'on appelle de l'anthropomorphisme.
L’anthropomorphisme c'est projeter toutes les propriétés qu’on a en tant qu’êtres humains dans d’autres choses.
C'est l'effet ELIZA mais en version plus abstraite.
C'est de la compréhension de toutes sortes de choses par comparaison et rapprochement avec nos propres codes humains.
Pour faire simple c’est un peu comme les films d'animation Pixar, dans lesquels les animaux, les voitures, etc ont des pensées, ont des intentions, ont du contrôle, ont des sentiments complexes, ont des amis, etc.
Des choses typiquement humaines.
Pourquoi ? Parce que si on faisait des films sans anthropomorphisme, notre cerveau humain ne comprendrait rien et on aurait du mal à se soucier des personnages.
On s'en fout qu'une fourmi meurt, à moins qu'on ne l'anthropomorphise comme le font si bien les films d'animation Disney Pixar.
C'est également pour ça que dans les films avec des aliens, les aliens ressemblent souvent à des créatures bipèdes et on des aspects reptiliens.
Dans nos codes perceptifs, la bipédie est associé à l'intelligence.
Donc quand on voit un un être sur deux pieds on projette qu'il a une intelligence supérieure.
Pour ce qui est de l'aspect reptilien, dans nos codes perceptifs c'est associé à du danger et de la menace.
Donc ce genre d'aliens créent facilement de la tension émotionnelle.
...
Ce n'est pas anodin que les films Pixar s'adressent avant tout aux enfants.
Parce que l'anthropomorphisme permet de faciliter la compréhension pour les esprits qui n'ont pas encore développés de capacités d'abstraction.
Nos cerveaux par défaut sont en effet spécialisés pour traiter tous les codes humains,
notamment les codes de la vie humaine sur Terre.
Pourquoi ? Parce que c'est ça qui essentiel au déroulement de notre vie humaine.
C'est grosso-modo le principe de la perception existentielle,
le principe que la perception n'est pas objective et désintéréssée,
mais qu'au contraire elle est spécialisée au service de l'existence que doit mener l'organisme,
et ce depuis le niveau sensoriel.
...
Par défaut, c'est difficile pour nous de voir le monde autrement qu'à travers ces lunettes humaines.
Mais l'anthropomorphisme n'est pas simplement l'apanage des histoires pour enfants.
On le retrouve dans toutes sortes de mythes religieux, et notamment dans les doctrines créationnistes.
L'esprit des créationnistes attribue un contrôle du monde à un Dieu personnifié.
Pour eux le monde il est bien fait parce qu’il y a un Dieu qui l’a intentionnellement crée, qui le contrôle et qui le supervise.
De la même manière qu'un être humain peut créer une oeuvre d'art.
Ce schéma de la vie humaine est re-exploité pour conceptualiser l'action de Dieu.
C'est une hallucination conceptuelle.
D'ailleurs Dieu est typiquement conceptualisé non pas comme quelque chose d'abstrait mais comme un grand bonhomme barbu.
Ré-exploitant ainsi le schéma du patriarche.
C'est plus facile pour notre esprit humain d'imaginer un Dieu sage et tout puissant si c'est un homme barbu que si c'est un enfant par exemple.
Là on est carrément dans le domaine des hallucinations sensorielles.
Et encore une fois on retrouve la compréhension par comparaison et le rapprochement avec nos propres codes humains.
...
On retrouve même l'anthropomorphisme dans certaines théories scientifiques.
En pyschologie cognitive, dans certains modèles de mémoire de travail un peu dépassés,
il y a un contrôleur exécutif, un administrateur central, qui est imagé comme un homonculus,
comme un petit bonhomme qu’on a dans la tête et qui gère et contrôle le traitement des informations.
C'est difficile pour nous de conceptualiser du contrôle abstrait sans agent contrôleur.
Mêmes les chercheurs sont affectés par cette tendance naturelle à vouloir voir du contrôle personnifié là où il n’y en pas.
...
On peut aussi rapprocher cette tendance de notre tendance à penser à des explications bidons incluant une sentience et une intelligence consciente alors que ce n’est pas nécessaire.
Encore une fois, surtout quand on est enfant.
J’entends du bruit dans ma chambre, il y a sûrement un voleur ou une vilaine bête qui essaie de rentrer pour me manger les doigts de pieds.
Il y a peut-être quelque chose sous le lit ou dans le placard, alors il vaut mieux vérifier avant de dormir.
Et re-vérifier encore et encore.
...
Je vois quelque chose briller dans le ciel, c’est sûrement une soucoupe volante qui nous espionne, avant d’envahir la terre.
Comme je vous l'expliquais dans le premier épisode de cette série, tout ça ce sont des projections associées à de la peur et de l'insécurité.
La peur et l'insécurité nous font projeter des hallucinations conceptuelles.
Ce qui est pourquoi ces hallucinations augmentent radicalement dans les conditions associées à de la peur, par exemple la nuit quand on est tout seul dehors.
...
À partir de là vous pouvez vous rendre compte qu'il n'y qu'un pas entre ces inquiétudes infantiles et les théories conspirationnistes classiques.
Ce qui est pourquoi j'estime que les théories conspirationnistes sortent essentiellement d'esprits relativement immatures et émotionnellement troublés,
qui n'arrivent pas à s'émanciper des codes par défaut de la perception existentielle et de l'illusion de leur Ego.
...
C’est assez facile de voir en quoi ce besoin d’attribuer du contrôle personnifié à toutes sortes de choses pour les comprendre, peut expliquer les théories du complot.
De la même manière qu’il peut expliquer les religions créationnistes.
Et qui explique pourquoi ce genre d’idées sortent souvent de l’esprit de personnes qui ne réfléchissent pas plus que ça dans leur vie, de personnes qui sont un peu comme des enfants,
des personnes qui ont des difficultés à sortir des codes humains et raisonner de manière plus abstraite.
Bien sûr il y a des exceptions, mais la large majorité sont dans ce cas.
...
En fait le conspirationnisme fonctionne un peu comme une sorte de doctrine religieuse moderne.
Les êtres humains ont besoin de croire et ils ont besoin ou tout du moins tendance à attribuer du contrôle personnifié aux événements.
Parce qu'ils comprennent le monde comme ils se comprennent eux,
c'est à dire avec de l'Ego et de l'agentivité dans l'équation.
Il n'y a pas si longtemps, Dieu remplissait le rôle de la force et de l'intelligence supérieure qui dirige et ordonne le monde de manière parfaitement planifiée.
Mais avec la sécularisation du monde, ce rôle est devenu vacant.
Et donc il y a eu un transfert.
Parce que la structure de nos esprits est incapable de passer de Dieu à rien du tout.
En conséquence, dans la conjoncture actuelle, le conspirationnisme est presque émergent.
Les grands manitous qui font des plans pour contrôler et diriger le monde sont des sortes de figures imaginaires qui remplacent le rôle qu'avait Dieu avant.
...
Beaucoup de gens ne sont plus vraiment religieux de nos jours,
et ils ne sont pas si cons,
ils ne vont pas se dire que c’est Dieu qui a mis en place des lobbies,
que c’est Dieu qui contrôle l’industrie pharmaceutique,
Dieu qui contrôle les banques.
Nan les gens ne sont pas fous à ce point.
Mais du coup ben si ce n'est pas Dieu,
pour leur cerveau qui n'arrivent pas à sortir des codes humains,
il faut quand même que ce soit une personne qui contrôle…
parce c’est obligé qu’il y a un contrôle personnifié.
Donc à défaut de Dieu soit c'est son cousin Satan qui est incriminé.
Soit c’est les illuminati et compagnie.
C’est à dire des vieux, qui eux-mêmes, ne savent pas pourquoi ils sont là en vrai…
Mais ils contrôlent le monde…
...
Un moment donné il faut comprendre que quand tu es multi-millionnaire et que tu continues de vouloir de l’argent,
eh bien ce n'est pas que tu contrôles le monde.
Mais c’est que l’argent te contrôle.
C’est que tu es un junkie.
Donc comme je le disais dans le premier épisode de cette mini-série,
les personnes super riches qui sont addictes à l'accumulation d'argent et qui cherchent à faire toujours plus de profit,
ok, peut-être que leur activité contribue à rendre le monde moins bon qu’il ne pourrait être.
De la même manière que les junkies contribuent à rendre le monde moins bon qu’il ne pourrait être.
Mais je ne pense pas qu’elles sont en train de contrôler ce qui se passe, bien au contraire,
je pense que c’est parmi les personnes les plus dépassées, les plus déconnectées du monde en tant que tout.
Elles ont aucune conscience de ce qu’elles font, elles ne réalisent pas.
C’est plus des malades et des victimes de leur Ego qu'autre chose.
Du moins c’est ce que je crois.
...
Je pense que même la version faible des théories complotistes.
À savoir que ce serait le gouvernement qui ferait exprès de couvrir les apparences,
de contrôler le petit peuple pour le réguler,
je pense que même ça c'est une façon illusoire et fantaisiste de se représenter la réalité de ce qui se passe.
Et notamment une façon illusoire de se représenter ce qui se passe dans notre tête.
Entendez moi bien, je pense qu’en moyenne les politiciens ne sont ni compétents ni très bien intentionnés.
Et que c’est en partie pour ça qu’il y a beaucoup de bêtises.
Mais de 1 / ils ne font pas délibérement exprès de faire mal ce qu’ils font mal ou même bien ce qu'ils font bien.
Un moment donné ils tentent des choses pour assouvir leurs besoins, et parfois ça marche…
De la même manière que l’évolution ne fait pas exprès de développer tel ou tel système fonctionnel.
L’intelligence politique ne fait pas exprès de développer tel ou tel système fonctionnel.
C’est exploratoire et émergent.
Il faut arrêter de voir les politiciens comme des Dieux suivant des plans à long terme parfaitement rodés.
...
Et de 2 / personne n'est vraiment en contrôle de ce qui se passe à des échelles globales.
Dans le sens où personne ne peut changer ce qui se passe d'un claquement de doigts.
Ça n'a jamais existé dans toute l'histoire.
Tout au plus on peut accompagner le changement global.
Même les révolutions se font en fait dans la continuité du passé.
Une goutte d'eau ne peut pas faire craquer un barrage si avant cela il n'y a pas des milliards de gouttes d'eau qui se sont accumulées pour faire pression sur ce barrage.
...
Notre ego aimerait croire que certaines élites sont en contrôle du monde, et que ce sont eux les responsables, mais c'est de la fantaisie.
On a déjà du mal à contrôler le changement de notre vie individuelle alors le changement global...
Au niveau global, personne n'est en contrôle dans le sens naïf du terme.
Un président ne peut pas diriger un peuple qui est trop éloigné de son niveau de conscience et de développement psychologique.
Et par conséquent un président qui serait apte à changer radicalement les choses ne se ferait jamais élire.
Déjà ceux qui sont un chouilla trop en avance sur leur époque ne se font pas élire.
Le président doit être une sorte de miroir de son peuple et des contraintes qui vont avec.
Afin qu'il y ait une forme de compréhension mutuelle et organique.
...
Mais encore une fois étant donné que l'on exagère notre propre contrôle individuel étant donné que notre conscience de nous-mêmes est très pauvre,
alors on exagère le contrôle des autres, et notamment le contrôle des "grands méchants".
On déifie leur contrôle.
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 122,
L'Ego s'approprie tout ce qui est crée dans notre esprit,
nos pensées, nos émotions, nos envies, nos décisions, nos inspirations, notre contrôle, etc.
Alors même que notre Ego n'a pas plus d'idée de comment on crée tout ça,
que comment notre corps crée chacune de nos cellules au bon endroit au bon moment, ajuste notre production d'hormones, etc.
Même la science moderne ne fait que commencer à comprendre comment notre cerveau fonctionne.
Elle ne fait que commencer à comprendre cette incroyable intelligence inconsciente et créatrice dont nous faisons partie.
Et pourtant tout ce qui se passe dans notre esprit et dans nos vies,
nos pensées, nos émotions, nos envies, nos décisions, nos inspirations, notre contrôle, etc dépendent de cette intelligence que notre Ego ne comprend pas.
...
À travers l'Ego, notre esprit s’attribue beaucoup de contrôle que l’on a pas,
notamment sur l’initiation de nos comportements.
On a vraiment l’impression d’être en plein contrôle de ce qu’on fait alors que non, c'est faux.
Ce qui est vraiment bête parce qu’inversement il y a beaucoup de contrôle qu’on pense qu’on n'a pas mais qu’on a.
Et donc qu’on ne met pas à profit.
Enfin ça sera pour de futures vidéos.
...
Mais du coup ce n'est pas étonnant que notre esprit a une tendance naturelle à voir du contrôle là où il n’y en a pas,
puisqu'il le fait déjà sur nous-mêmes.
D'une certaine manière on a une tendance naturelle à l'anthropomorphisme parce que nous faisons tous naturellement, sans nous en rendre compte, de l'anthropomorphisme… sur notre organisme !
L'Ego est en effet une forme de vision fantaisiste de ce qu'est notre organisme.
On a tous la croyance naturelle qu'il y a quelque chose d'unifié qui contrôle en permanence notre organisme.
Et que ce quelque chose, c'est nous, c'est ce qu'on est.
C'est le fantôme dans la machine.
Mais cette croyance est très exagérée.
C'est une hallucination conceptuelle.
En fait il n'y a personne à l'intérieur.
L'Ego émerge de manière sporadique, quand il se regarde lui-même.
Quand l'Ego ne se regarde pas, il n'existe pas.
Mais comme à chaque fois qu'il se regarde, il est là, il a l'impression qu'il est toujours là.
C'est le Cogito Ergo Sum de René Descartes.
Je pense donc je suis.
Même si paradoxalement avec ses méditations Descartes cherchait à dire l'inverse de
"je pense donc moi en tant qu'Ego je suis."
Il cherchait plutôt à dire "je pense donc moi en tant qu'existence primordiale, je suis".
Il cherchait à dire qu'il est l'existence même, et non qu'il est un être humain, ou un organisme vivant ou une âme, ou une machine, ou une simulation, ou quoi que ce soit.
Après tout on peut imaginer que dans une simulation, on peut simuler des êtres qui pensent et qui perçoivent le même type d'expérience que nous.
Donc penser et percevoir ne veut rien dire de précis sur la nature de notre existence, si ce n'est qu'on existe.
Mais l'Ego a détourné l'interprétation des méditations de Descartes pour affirmer sa propre existence en tant qu'Ego.
Le véritable argument de Descartes en gros c'est que si des pensées, des intuitions ou des perceptions apparaissent,
alors elles doivent apparaître de moi.
Ce qui veut dire que moi je dois exister même si les pensées, les intuitions et les perceptions qui apparaissent sont illusoires.
Mais tout ça ne m'indique pas ce que moi je suis véritablement.
La seule chose qui ne peut être une illusion c'est que je suis.
Et non que je suis quelque chose de particulier.
Ça ça peut être une illusion.
Même si je pense, que j'intuite et que je perçois que je suis quelque chose, ça ne veut pas dire que je suis ce quelque chose.
Ça veut simplement dire que je suis.
Encore une fois repensez à l'hypothèse qu'on serait dans une simulation.
Descartes ne disait donc pas que l'activité perceptivonarrative de l'Ego cause l'existence primordiale.
Il disait que l'activité perceptivonarrative de l'Ego apparaissait au sein de l'existence primordiale.
Il ne peut pas y avoir de pensée, d'intuition et de perceptions sans existence primordiale.
Mais cette existence primordiale n'implique pas la certitude de l'existence de l'Ego, de la véracité des pensées, des intuitions et des perceptions,
tout ça peut toujours être des illusions.
Au passage dans la spiritualité l'existence primordiale a beaucoup de synonymes : la Nature avec un grand N, la Conscience avec un grand C, Brahman, Dieu avec un grand D, Allah, le Tout avec un grand T, le Vide en tant que réservoir de l'Infini, l'Intelligence avec un grand I, l'Univers avec un grand U, la Création avec un grand C, la Volonté avec un grand V, le Monde avec un grand M, ...
Chaque tradition a son propre terme.
...
Bref il n'y pas quelqu'un à l'intérieur de notre organisme qui est en contrôle de tout.
C'est une illusion.
Autrement dit l'Ego c'est la croyance illusoire que l'orchestre qu'est notre organisme a besoin du chef d'orchestre pour tout faire,
la croyance que rien ne peut se jouer sans ce chef d'orchestre.
Pourquoi ?
Parce qu'à chaque fois que le chef d'orchestre est là et fait son job,
l'orchestre joue une symphonie cohérente et cordonnée.
Le chef d'orchestre en conclue donc à tort qu'il est responsable de la symphonie.
...
Et donc étant donné que l'on exagère notre propre contrôle,
il est tout à fait naturel que l'on exagère le contrôle des autres être humains et des organisations.
C'est là que l'éveil spirituel à propos de l'illusion du contrôle de notre Ego rejoint la lucidité à propos du contrôle de qui se passe dans le monde.
Je pense que les personnes qui sont les plus investies dans la duperie du contrôle de leur propre Ego,
sont également les personnes les plus investies dans les délires illusoires à propos des conspirations et compagnie.
Parce que les mécanismes à la source sont de la même famille.
L'Ego est la conspiration racine à partir de laquelle toutes les autres dérivent.
Accepter que les grandes conspirations classiques n'existent pas,
c'est accepter que notre contrôle n'existe pas, c'est accepter que notre Ego n'a pas tant de pouvoir que ça sur notre vie.
C'est accepter qu'il n'y a personne à l'intérieur qui est en contrôle de tout.
Et ça pour l'Ego c'est inadmissible.
Ce qui est pourquoi l'Ego va défendre bec et ongle l'existence du contrôle des élites comme il défendrait l'existence de son propre contrôle.
Si vous voulez on peut résumer ces dynamiques en une seule phrase :
partir avec des suppositions fausses ne peut que mener à la construction de raisonnements et des conclusions fausses.
Si tu crois à la première illusion, alors tu croiras à toutes les autres illusions qui vont l'utiliser comme fondement.
Quand tout est faussé à la racine, on ne peut que développer du faux par dessus.
Mais le truc c'est qu'on ne se rend même pas compte qu'on fait des suppositions non vérifiées.
Au niveau de l'Ego, la supposition qui n'est jamais remise en question c'est que l'Ego existe et qu'il est en contrôle de tout.
Toute notre vie on part du principe qu'on est quelque chose à l'intérieur de notre corps, plus ou moins derrière nos yeux, et qui est en contrôle.
Et jamais on ne prend le temps de questionner la véracité de ce principe.
Pour les conspirations, la supposition qui est impliquée c'est grosso-modo la même,
à savoir qu'il y a des organisations et des groupes de personnes qui sont en contrôle.
C'est considéré comme un axiome.
Et à partir du moment où tu as une pièce de puzzle, tu voudras forcément la placer dans le puzzle que tu perçois.
Sans te dire avant que peut-être que cette pièce de puzzle ne fait pas partie de ce puzzle là.
Pour donner un exemple concret facile à comprendre parce qu'on le voit beaucoup en ce moment :
À partir du moment où tu supposes sans vérifier que le professeur Raoult est un grand homme, qui sait parfaitement ce qu'il fait, qui veut le bien de tous, qui est 100% honnête, qui n'a rien à se reprocher, qui est pur comme un dieu,
alors la moindre attaque envers lui sera logiquement considérée comme une tentative mal intentionnée et injuste de le saboter pour des raisons qui sont forcément mauvaises.
...
Ainsi, au niveau des conspirations, tous les débats et tous les échanges se situent à un niveau trop élevé pour voir les failles qu'il y a en bas.
Les débats flottent dans leur propre nuage de concepts.
C'est à dire que les conspirationnistes jouent avec les pièces de puzzle, mais ne remettent jamais en question les pièces de puzzle avec lesquelles ils jouent.
Le débat ne descend jamais en bas, au niveau des fondements et des suppositions premières.
Tout ce niveau reste statique, implicitement considéré comme vrai.
Ce qui est débatu et qui bouge, c'est ce qu'il y a au dessus.
Mais encore une fois à partir du moment où ce qui est en dessous est bidon,
alors tout ce qui est construit par dessus l'est aussi automatiquement.
C'est un peu le principe de beaucoup de tours de magie : notre attention est totalement occupée sur certains éléments, et donc elle ne peut pas se rendre compte des changements hors du cadre de ces éléments.
......
...
Donc pour résumer mon propos, le conspirationnisme est je pense une croyance émergent du fonctionnement naturel de l’esprit humain, de ses codes et de ses contraintes.
Ce qui est pourquoi il y a tellement de croyants dans les théories conspirationnistes,
et ce qui est pourquoi beaucoup de personnes n'ont aucun effort à faire pour imaginer et croire à ces théories,
de la même manière qu'ils n'ont aucun effort à faire pour croire à la théorie que leur Ego est en plein contrôle de leur vie.
Je veux dire il n'y a qu'à voir beaucoup des commentaires sous les vidéos des interviews du professeur Raoult postées sur ma chaîne.
Ça ne s'invente pas, c'est naturel,
les mecs ils pissent ça sans efforts,
comme si leur esprit était designé pour produire ces idées.
Parce qu'il l'est.
Oui dans le lot il y en a qui ont plus réfléchi que d'autres à la l'incohérence de tout ça, mais ils sont très rares.
De la même manière que rares sont les personnes qui ont investigué l'incohérence de l'histoire que leur raconte leur Ego à propos du contrôle de leur vie et eu un éveil spirituel sur tout ça.
Encore une fois l'Ego est l'histoire de conspiration racine.
Une histoire qui échappe à l'investigation de tout le monde parce que notre esprit est tellement occupé et focalisé sur l'extérieur qu'il ne se tourne jamais vers l'intérieur.
...
Et deuxièment, les supposés rois du monde sont probablement parmi les personnes les moins en contrôle d’eux mêmes.
Les personnes les plus enfermées dans les codes de leur perception existentielle et leur perspective egoïque.
D'un point de vue spirituel, c'est l'anti-liberté.
...
Personnellement j’y vois là l'hypothèse la plus simple pour expliquer pourquoi il y a tant de gens qui croient aux théories conspirationnistes.
Je tiendrais un argumentaire bien différent si le niveau moyen des croyants était plus élaboré,
mais ce n'est pas le cas.
Ils sont très rares les gens qui sont arrivés aux théories conspirationnistes par déduction, sans avoir à l'avance l'intuition qu'il y a de la conspiration.
Au contraire la quasi-totalité partent avec l'intuition qu'il y a des conspirations.
Et donc en ce sens les théories conspirationnistes ne sont pas prêtes de disparaître parce qu'elles viennent des contraintes de l'intérieur vers l'extérieur.
Et non l'inverse.
De la même manière que les théories religieuses ne sont pas prêtes de disparaître, parce qu'elles viennent également de l'intérieur.
Et de la même manière que l'humanité n'est pas prête de sortir de ce que j'appelle la matrice de la perception existentielle.
Qui consiste grosso-modo à sortir de tous ces codes humains et egoïques qui biaisent toute notre compréhension externe de la réalité.
Et si vous voulez en savoir plus à ce propos j'ai une grosse série de vidéos dédiée à l'éveil spirituel.
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
À la fin du dernier épisode, je vous disais que les prédispositions avec lesquelles on naît c'est une chose,
mais il faut bien comprendre que par le fait de vivre une vie particulière,
on est perpétuellement en train de naître et de renaître.
On est jamais vraiment fini, surtout dans les 30 premières années de notre vie.
...
En dépit des facilités et des prédispositions innées que l'on peut avoir,
c'est surtout ce choix d'investir ses ressources dans tel ou tel domaine qui va nous donner des capacités remarquables.
...
Alors certes les facilités innées vont entraîner l'engagement et encourager le développement des capacités associées.
Tandis qu'inversement les difficultés innées vont entraîner le désengagement et dissuader le développement des capacités associées.
Mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas prendre la décision de dépasser ces foutues émotions négatives qui nous dissuadent,
et de s'engager malgré tout dans des domaines dans lesquels on est vraiment pas doué.
...
C'est plutôt intelligent de développer sa vie là où on se sent des facilités.
ça peut être un avantage compétitif non négligeable à l'époque à laquelle on vit.
...
Mais vous savez ce qui est plutôt intelligent aussi ?
De faire en sorte de ne pas rester nul à chier dans des domaines importants.
...
On peut aller tellement loin de notre base initiale en s'organisant et s'investissant activement dans un domaine sur plusieurs années et en suivant les bonnes méthodes.
On peut se développer tellement que les gens ne peuvent plus savoir c'était quoi nos prédispositions.
...
Le tout c'est de s'engager et de se tenir à son engagement.
En tout cas moi je n'ai aucun doute qui si je m'engage dans des domaines que je ne connais pas encore,
je refaçonnerais mon être et développerais une inclination.
...
Je l'ai déjà fait dans mon passé, et je compte bien le refaire dans mon futur.
Il ne faut pas confondre difficulté et impossibilité.
Ça ne sera pas forcément facile c'est sûr,
cela demande une bonne dose de courage et de discipline d'aller encore et encore contre ses faiblesses
plutôt que de rester dans les domaines où l'on est confiant parce qu'on est bon.
...
Mais justement c'est ça la vraie force mentale,
être capable de se confronter à ses faiblesses, à son incompétence et à son ignorance tout en gardant la tête haute.
...
Et prédispositions ou pas, ce qui n'est certainement pas inné par contre,
c'est toute l'expertise mentale particulière et avantageuse qui découle de cette exploration active d'un domaine sur plusieurs années.
Ça ça relève essentiellement de l'acquis et du développement.
Et l'avantage que l'on acquiert est pratiquement proportionnel à l'investissement que l'on place.
En ce qui me concerne, dans tous les domaines de la vie je suis grosso-modo au niveau équivalent à l'investissement que j'y ai mis jusque là.
Je ne me fais pas d'illusions.
Les domaines dans lesquels je ne me trouve pas encore assez bon dans ma vie,
je sais que c'est parce que je n'ai pas encore payé le prix qu'il fallait pour devenir bon.
Je sais que je peux largement m'améliorer si je paye le prix que ça coûte pour atteindre ce niveau.
Je ne suis pas condamné à rester au niveau que je suis.
Je peux me rendre responsable de ma progression.
...
Après c'est ok de ne pas vouloir payer le prix qu'il faut pour devenir bon dans un domaine.
Mais il faut accepter que c'est juste qu'on n'a pas envie de payer le prix que ça coûte,
et que l'on préfère investir dans autre chose.
Et non que c'est impossible et que l'on a aucune responsabilité d'avoir le niveau qu'on a.
...
....
Il y a beaucoup de personnes qui sont nulles dans un domaine,
mais en même temps elles ont passé toute leur existence à éviter de s'y confronter et de s'y investir.
Donc quelque part c'est parfaitement logique.
...
En fait le problème avec les personnes qui ont soit-disant du "talent", c'est que bien souvent elles travaillent tous les jours.
Et c'est cette éthique de travail et cette attitude combinées avec leurs prédispositions qui les font sortir du lot et exceller.
Certainement pas juste leurs prédispositions.
...
...
Si on vivait dans une culture où on passait le temps qu'on apprend à lire à apprendre à chanter ou dessiner,
eh bien quasiment tout le monde saurait chanter et dessiner convenablement et quasiment tout le monde se dirait
"ce n'est pas possible je suis incapable de lire. "
"Je n'ai pas l'organe qu'il faut, ça ne marche pas, je suis nul, ce n'est pas fait pour moi".
...
Adultes on est quasiment tous des experts de la lecture,
mais on ne se rappelle plus bien à quel point on lisait "faux" quand on a commencé à pratiquer .
Et surtout on ne se rappelle plus bien que l'apprentissage n'a pas été automatique et naturel.
On ne se rappelle plus bien qu'on a suivi une méthode, et qu'on a mis des années à se perfectionner.
...
Quand on est adulte, on croit qu'on devrait apprendre rapidement,
et sinon ça veut dire qu'on a un problème,
qu'il nous manque quelque chose,
et qu'on n'est pas fait pour.
...
Alors que la vérité c'est qu'une progression normale reste extrêmement lente.
Les gens ne réalisent pas à quel point c'est lent de progresser !
Et par ce fait quand ils pratiquent quelque chose,
ils ne réalisent pas que leur progression a lieu,
et qu'elle est tout à fait normale.
...
...
Une fois qu'on est adulte, acquérir des capacités que l'on n'a pas,
c'est un choix.
Le choix de se confronter à ses faiblesses.
...
C'est un choix difficile à faire,
je ne dis pas le contraire.
Et croyez-moi je ne dis pas ça à la légère.
Il y a moi même des domaines que j'ai voulu éviter pendant longtemps parce que j'étais vraiment nul dedans.
Et ça m'a été très difficile d'aller au delà.
Je me suis pris des murs, encore et encore, et encore et encore.
Ça a fait mal.
Putain que ça a fait mal.
...
Mais vous savez ce qui fait mal aussi ?
D'être nul et de se voir le rester.
Et d'en subir les conséquences internes et externes.
...
En fait la clé pour trouver la motivation de se confronter à ses faiblesses,
c'est de détester tellement l'idée de rester nul pour le restant de sa vie,
que ça fait moins mal de se confronter à des murs.
...
Autrement dit, c'est de réaliser qu'il n'y a pas vraiment d'alternative.
Que tu évites tes faiblesses ou que tu t'y confrontes.
Tu vas souffrir dans tous les cas.
Mais dans un cas, la souffrance pourra avoir une fin.
...
...
Ensuite les clés pour rester motivé.
C'est de ne pas se juger.
De ne pas devenir amer quand on échoue.
De ne pas se focaliser uniquement sur ses faiblesses.
De se rassurer, de ne pas oublier qu'on a aussi des forces, et que c'est normal d'avoir des faiblesses.
Et enfin de ne pas se comparer aux autres.
Oui peut-être que tu es super en retard par rapport aux autres ;
mais c'est pas grave, ça ne veut rien dire sur le niveau que tu peux atteindre.
En effet,
certaines personnes se développent vite mais plafonnent à un niveau assez moyen.
Alors que d'autres ont un départ hyper lent mais finissent par exploser à des hauteurs hors normes.
Et c'est parfaitement logique,
parce que quand tu es coincé en bas tu finis par avoir vraiment faim.
Une faim que la plupart des personnes ne connaîtront jamais.
Et tu deviens prêt à tout à cause de cette faim.
Et quand tout le monde va s'arrêter parce qu'ils n'auront plus faim.
Toi tu vas continuer.
Et tu vas les dépasser.
...
Alors occupe toi de ton chemin à toi.
Ne laisse pas le chemin des autres t'impacter, garde fermement ta position mentale, car c'est d'elle que tout découle.
...
Le jour où tu exploseras en briques l'un des murs qui te coincaient.
Même si ça t'auras coûté énormément.
Tu ne regretteras pas de l'avoir fait.
Tu auras eu la preuve que ce qui te manquait, ce n'était pas un talent inné, mais de l'expérience, des galères, des échecs, de la répétition, de la maturation, etc.
Tu auras eu la preuve que même si les efforts et le processus n'avaient pas donné de signes encourageants,
ça ne voulait pas dire que tu ne progressais pas.
...
Tu auras eu la preuve que ce n'était pas une question de logique,
mais une question de persévérance.
...
Tu auras eu la preuve que ce n'était pas une question d'être né avec la bonne matière,
mais de travailler la matière avec laquelle tu es né pour lui donner la bonne forme.
...
Tu auras eu la preuve que ces murs à la con ne sont pas des fatalités que tu dois porter avec toi toute ta vie.
Et en conséquence, tu te sentiras partiellement libéré de la prison de l'incapacité,
avec la motivation de t'attaquer aux autres murs de cette prison.
...
Et sur ce, voilà qui clos cet épisode.
Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
...
Dans les épisodes précédents, je vous disais que notre esprit encapsule notre conscience dans une réalité aménagée.
Je vous disais que notre raison trouvait plein d'excuses pour justifier notre situation et nous empêcher d'évoluer.
...
Et au fond pourquoi notre esprit fait ça ?
Pour nous protéger.
Parce qu'on a peur.
Peur de l'inconnu.
Peur du risque.
Peur des choses qu'on pourrait être si on s'en donnait les moyens.
Peur de ne pas comprendre quoi faire.
Peur de ne pas être à la hauteur.
Peur d'avoir fait les mauvais choix de vie.
Peur d'affronter les problèmes.
Peur des autorités.
Peur de ne pas être capable de s'en sortir ailleurs.
...
Alors pour couper le stress on s'encapsule dans un petit rêve éveillé, on s'aveugle l'esprit.
...
En fait, le truc à comprendre avec la peur de notre esprit.
C'est que c'est une peur très sournoise.
Elle ne se montre que très rarement pour ce qu'elle est, à savoir de la peur.
Bien souvent elle se présente de manière indirecte.
Elle agit de manière détournée et non assumée,
à travers notre perception de la réalité,
à travers notre idéologie,
à travers la rationalisation.
Elle manipule notre pensée.
...
Beaucoup de personnes sont inconsciemment dirigées par la peur sans s'en rendre compte.
Elles sont pleines de convictions sur le monde et la vie.
Sur ce qui est bon, sur ce qui est mauvais.
Sur ce qui a de l'intérêt, sur ce qui n'en a pas.
Mais ne réalisent pas que ces fortes convictions cachent des insécurités tout aussi fortes.
Des insécurités vis-à-vis de l'inconnu et vis-à-vis de leur ignorance.
...
C'est tellement typique et pratique de se convaincre que de toute façon,
certaines choses n'ont aucune valeur, et qu'on ne rate rien en restant éloigné d'elles.
Pour au fond éviter de sortir de notre zone de confort.
...
Et si on ne contrôle pas le double jeu de cette rationnalisation aussitôt que possible,
on finira bien souvent par construire une prison mentale,
et se prendre les pieds dans notre narration identitaire et idéologique plus tard dans notre vie.
...
Notre façon d'approcher la vie, notre paradigme existentiel, va devenir de plus en plus difficile à défendre et à justifier étant donné les manques qui vont s'accumuler en nous et qui vont faire muettement crier notre mal-être intérieur.
...
La rationalisation ça nous évite le stress d'instant en instant.
Mais force est de constater que ce n'est pas une solution idéale sur le long terme.
En aucun cas ça ne te fera éviter le stress dans la balance globale de ta vie.
En aucun cas.
...
Maîtriser cette peur de sortir de sa petite capsule de conscience est un des plus grand pouvoir qu'un être humain puisse avoir dans ce monde.
Et c'est un truc qu'on devrait apprendre à l'école parce qu'encore une fois cette peur agit de manière détournée,
elle manipule notre pensée et pourrit les fondements de notre existence sans qu'on ne s'en rende compte.
Le plus tôt tu prends conscience du modus operandi de ta peur, de sa façon d'opérer,
le mieux c'est.
...
En réalité sortir de sa petite capsule de conscience,
sortir de la matrice de son cerveau,
c'est dur seulement parce qu'on sait ce qu'on perd et qu'on ignore ce qu'on gagne.
Ce qui est le mode par défaut du cerveau, ne pas prendre le risque pour survivre.
Mais croyez moi vous n'allez pas mourir en bousculant et développant votre identité, en ouvrant votre idéologie, en entreprenant des projets modernes, etc.
Et ce qu'on peut gagner est toujours beaucoup plus gros que ce que l'on peut perdre ;
le monde est vaste.
Beaucoup plus vaste que votre cerveau par défaut ne peut l'imaginer.
...
Si les gens pouvaient savoir ce qu'ils peuvent vivre dans ce monde,
clairement il n'y aurait plus personne en mode cerveau par défaut,
à essayer de préserver son petit confort comme s'il était précieux.
Alors qu'il ne l'est pas.
...
...
Encore une fois notre cerveau est très fort pour dessiner des cibles là où les flèches de nos émotions se plantent.
Si vous ressentez de la peur, le cerveau va justifier votre peur.
Si vous ressentez de l'anxiété, le cerveau va justifier votre anxiété.
Et tout ça d'une manière qui ne vous rabaisse pas, au contraire,
ça semblera pratiquement toujours être très sensé.
Notre cerveau est très fort pour trouver les moyens de ne pas nous faire assumer nos faiblesses.
Il crée la réalité, l'identité et la narration associées à nos ressentis et en retour notre réalité, notre identité et la narration associée renforcent nos ressentis.
...
C'est pour ça que la méditation est si puissante d'ailleurs.
Elle agit directement au niveau des ressentis négatifs.
Et par la même elle empêche notre cerveau d'entrer dans des raisonnements à la con pour justifier ces ressentis négatifs.
...
On vit tous dans le même monde hypercomplexe.
Mais en même temps on vit tous dans des réalités simplifiées différentes.
Ma réalité par exemple, je pense, n'a rien à voir avec la réalité de la plupart des gens.
Parce que la réalité interne est un système de protection, un système de défense pour continuer à vivre sa petite vie.
Donc votre réalité interne, vos croyances, etc, en disent long sur votre façon de vous défendre.
...
Pour moi la meilleure défense, c'est l'attaque.
Arrêter de s'encapsuler, briser sa capsule, être inébranlablement optimiste et surmonter les obstacles.
Tout en prenant du recul sur les erreurs que l'on commet à mesure que l'on "attaque" la vie, pour ne pas les reproduire.
...
Actuellement, je pense que c'est vraiment comme ça que l'on peut s'en sortir le mieux dans la vie si on part d'en bas.
Et ce n'est pas une stratégie réservée aux fous-furieux,
il faut juste avoir le déclic,
et prendre conscience que l'on ne va pas mourir si on se désencapsule de notre façon d'être.
...
Parce que l'encapsulation est avant tout un mécanisme d'un autre âge.
Il y a des milliers d'années si tu te désencapsulais alors que ta capsule de conscience fonctionnait pas trop mal, oui, ça signifiait probablement ta perte.
Aujourd'hui non, pas du tout.
Aujourd'hui ça signifie plutôt ta croissance, ton épanouissement et même ton éveil spirituel.
...
...
On reviendra là dessus plus tard,
mais comprenez bien qu'il n'y a pas de sens, ni de réalité, ni d'histoire, ni d'identité, ni d'idéologie sans cerveau.
À partir du même monde objectif hypercomplexe, un cerveau peut créer une réalité limitante tout comme il peut créer une réalité inspirante.
...
Faire sortir les gens des limites de leur réalité,
c'est une des raisons pour lesquelles j'ai entamé ce projet de Fondation MAGister,
qui vous allez le comprendre si ce n'est pas déjà fait,
a des ambitions un peu délirantes et irréalistes sur Internet,
là où tout le monde pourra en entendre parler et se demander
"Qu'est-ce qu'il raconte ce mec ? Mais c'est quoi ce bordel, comment il peut dire ça, c'est pas possible ce qu'il dit".
...
Pratiquement personne ne se rend compte de la machinerie qu'on a dans le crâne, et de tout ce que ça implique pour notre existence.
Et bien sûr pratiquement personne ne parle de tous les trucs tordus de notre esprit, de toute cette manipulation dont il est capable.
On parle beaucoup des pouvoirs positifs de l'esprit, mais rarement de ses vilains pouvoirs.
Et bien sûr la raison pour laquelle pratiquement personne n'en parle c'est que notre esprit nous manipule pour ne pas qu'on l'expose.
Parce qu'il n'aime pas être exposé de la sorte.
Il préfère exposer ses bons côtés.
...
Et donc en fait j'ai envie d'exposer tout ça sur ma chaine.
J'ai envie de faire buguer le système identitaire, idéologique et narratif de la réalité de votre cerveau par défaut,
pour pousser votre conscience à en sortir et à se reconfigurer.
Pour vous pousser à changer complètement de paradigme existentiel.
Vous amenez à réaliser que tout l'environnement dans lequel vous avez vécu jusque là était une structure mentale.
Un rêve éveillé.
Vous amenez à réaliser que vous percevez le monde à travers des lunettes invisibles.
...
Parce qu'il y a tellement de gens qui ne sont pas au courant que leur cerveau renforce leur identité, leur idéologie, leur réalité et leur système narratif,
et leur balance sans cesse du bullshit limitant pour se protéger.
Tellement de gens qui ne se rendent pas compte qu'ils ne sont jamais sorti de leur tête,
qui ne se rendent pas compte du potentiel à côté duquel ils passent dans le monde dans lequel ils vivent depuis toutes ces années,
tellement de gens qui sont enfermés dans le virus du pessimisme,
tellement de gens qui n'arrivent pas à croire à ce que je dis parce qu' "avec tout ce qu'on sait, ça se saurait sinon, on en aurait entendu parler".
...
Ben non, même la plupart gens qui travaillent sur le cerveau ils n'ont pas conscience de ces phénomènes.
Parce que les trucs les plus connus c'est ce qui renforce et réconforte l'encapsulation de nos cerveaux par défaut.
Certaines choses sont structurellement vouées à rester relativement secrètes.
Surtout au niveau de la communication mainstream.
...
Et sur ce,
On continue de parler de ces joyeuseries de notre esprit dans le prochain épisode !
En attendant,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Et quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Si vous pensez qu'on a vu des choses troublantes sur la réalité dont on fait partie dans les vidéos que j'ai déjà posté.
Eh bien accrochez vous, parce qu'à partir de cet épisode,
on va commencer à attaquer du très très lourd.
On va commencer à aborder des trucs que pas même 0.1% de l'humanité ne comprend encore.
...
C'est un peu présomptueux comme affirmation, mais je vous laisse juge.
Cela dit, accrochez vous bien pour me suivre, ça va être très très métaphysique !
...
...
Bref commençons.
La condition humaine est très étrange dans le sens où c'est très difficile pour nous de voir à quel point elle est étrange.
On a aucun réel sentiment d'être limité dans notre évaluation de nous-mêmes.
On a aucun réel sentiment que quelque chose nous retient de percevoir certaines choses.
Et c'est ça qui rend si difficile notre évolution.
On a une image extrêmement pauvre et biaisée de ce qu'on est et de nos limites.
...
C'est pour ça que je vous disais dans les épisodes précédents qu'on peut dire qu'on vit dans une sorte de matrice de notre propre création.
De laquelle on peut sortir,
mais de laquelle il est très difficile de sortir.
...
Très très peu de personnes sont sorti de cette matrice et ont ouvert leur conscience sur cette étrangeté de notre condition.
Et ces personnes on les appelle des mystiques.
...
Mais en fait on peut dire qu'il y a plusieurs niveaux dans cette matrice.
...
Et quand tu sors du premier niveau tu n'es pas encore un mystique.
Tu es juste éveillé à ton propre potentiel.
...
Sortir de ce premier niveau de la matrice, c'est ce que j'appelle sortir de la matrice du cerveau par défaut.
Le cerveau par défaut je vous en ai beaucoup parlé dans l'épisode 65 notamment,
et en gros ça fait référence à toutes nos croyances et tous nos raisonnements limitants qui nous aveuglent complètement à notre propre potentiel et qui nous maintiennent en place.
Sortir de ce premier niveau, c'est réaliser qu'on est beaucoup plus que ce qu'on pensait qu'on était.
C'est réaliser que nos possibilités d'évolution sont énormes.
Et qu'on ne les voyait pas du tout.
C'est réaliser que l'on se limitait sans s'en rendre compte.
C'est réaliser que l'on peut avoir ce que d'autres ont mais que l'on n'a pas.
...
Sortir de ce premier niveau, c'est aussi dépasser ses peurs, briser les boucles de pensées négatives, conquérir son domaine intérieur en tuant un à un tous les démons qui y sont logés.
...
Comprenez bien que la plupart des êtres humains ne sortiront jamais de ce premier niveau de la matrice,
de cette matrice du cerveau par défaut.
C'est rare de réussir. Ça a beaucoup de valeur. Il faut être très sérieux pour y arriver.
Mais malgré tout, ça reste un processus que beaucoup de gens font actuellement.
C'est notamment une thématique tranversale dans toutes les chaînes de développement personnel.
Parce que pour vraiment drastiquement améliorer ta vie, tu dois faire partie des êtres humains qui sont sorti de ce premier niveau de la matrice.
Si ton esprit est encore bloqué à l'intérieur, tout ce qui se passe à l'extérieur sera automatiquement limité.
...
Ensuite sortir du deuxième niveau de la matrice, c'est ce que j'appelle sortir de la matrice de la perception existentielle.
C'est sortir du plan de perception individuel, humain et égoïque.
C'est sortir de la narration identitaire de notre existence.
C'est sortir du film de notre vie.
C'est percevoir le monde comme un tout organique dont on ne peut dissocier aucune partie,
y compris nous-mêmes.
C'est avoir ce qu'on pourrait appeler une perception "divine" du monde et de l'existence.
Et c'est là que tu commences à devenir un mystique.
Pour rappel, la perception existentielle, la perception au service de l'existence, je vous en parlais dans l'épisode 63 notamment.
...
Et sortir de ce second niveau, sortir de cette matrice de la perception existentielle,
il y a beaucoup beaucoup moins de monde qui le font actuellement.
Parce que de 1 / de la même manière que la plupart des gens qui sont coincés dans le premier niveau croient que le deuxième niveau n'existe pas,
eh bien la plupart des gens qui sont dans le deuxième niveau ne croient pas au troisième niveau.
Ils n'en n'ont même pas conscience.
Ensuite de 2 / c'est beaucoup plus difficile de sortir de cette matrice là que de sortir du premier niveau.
Et surtout parce que de 3 / en apparence il n'y a aucun intérêt et aucune raison egoïque d'en sortir, contrairement à la sortie du premier niveau.
Et enfin de 4 / parce que du coup hors des cercles spirituels, pratiquement personne n'en parle,
et que dans notre réalité humaine, ce qui existe est globalement l'équivalent de ce qui est communiqué.
Par exemple si tu es le meilleur chanteur du monde mais que personne ne te connaît et personne ne parle de toi,
bah c'est un peu comme si tu n'existais pas.
Et donc là c'est un peu le même délire, c'est une sorte de grand secret qui se garde de lui-même depuis des milliers d'années.
...
Sortir de cette matrice de la perception existentielle,
comme sortir de la matrice du cerveau par défaut,
c'est un processus progressif.
Ça prend des années de reconditionnement avant d'en sortir complètement.
...
Sortir de cette matrice de la perception existentielle, certaines personnes et certaines cultures appellent ça l'éveil spirituel, l'illumination, l'ouverture du troisième oeil, le samadhi, etc, etc.
Il y a pleins de noms différents.
En ce qui me concerne je n'aime pas vraiment ces termes parce qu'ils sont rattachés à plein de systèmes de pensées spirituels particuliers, et plein de trucs que je considère superflus.
Et je pense que je n'aurais jamais compris ce qu'ils racontent si j'avais abordé ce phénomène par ces chemins là ;
de base elles ne me parlent pas du tout les explications traditionnelles.
En fait moi je ne suis pas du tout quelqu'un qui est fondamentalement intéressé par les diverses cultures spirituelles.
Non.
Pas du tout en fait.
Moi je suis quelqu'un qui est fondamentalement intéressé par comprendre :
Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel dans lequel je suis ?
Dans quoi est-ce que j'ai été largué ?
Comment est-ce que je fonctionne sans savoir comment je fonctionne ?
Je me pose beaucoup de questions sur notre nature.
Je suis quelqu'un de fondamentalement curieux à ce niveau.
...
Et du coup en fait je n'ai jamais vraiment cherché à sortir de cette matrice de la perception existentielle,
je n'avais aucune idée de son existence.
J'en suis arrivé à en sortir tout simplement parce que j'ai beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup réfléchi et contemplé sur ce que je suis, sur la réalité, sur l'existence, pendant plusieurs années,
et qu'au bout d'un moment si tu investigues sérieusement et bien profondément tout ça,
ça finit par te sauter à la gueule.
Tu finis par réaliser,
et avoir cette expérience complète de non-dualité comme on dit aussi.
...
Pour que vous vous représentiez bien ce que ce cheminement représente, ce n'était pas rare que je fasse des sessions de dizaines d'heures de contemplation entrecoupées de sommeil, complètement isolé de la vie humaine.
Et si vous ne savez pas ce qu'est la contemplation, je vous invite à aller voir l'épisode 18 dans lequel j'en parle.
...
J'ai appris bien plus tard, que ce que j'ai fait pour en sortir de cette matrice de la perception existentielle,
c'était grossièrement une procédure assez reconnue dans divers cercles spirituels pour provoquer l'éveil spirituel justement.
...
...
Le jour où vous sortirez vraiment de la matrice de la perception existentielle,
vous le saurez, parce que ça va vous faire très bizarre.
Ça va vous faire étrange justement.
Vous allez enfin ouvrir les yeux sur cette étrangeté de notre condition humaine.
Vous allez vraiment réaliser que votre perception normale est un pur rêve éveillé.
...
Et on en reparle dans le prochain épisode !
En attendant, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
c'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Vous savez, la motivation, ça va, ça vient, on ne peut pas compter dessus.
Si vous attendez d'avoir la motivation pour avancer, vous n'avancerez à rien.
Les personnes qui réussissent dans la vie, elles utilisent la discipline.
Même les jours où elles sont fatiguées et où elles n'ont pas l'envie.
Elles se forcent à faire les bonnes actions pour avancer.
...
Vous n'avez pas besoin d'avoir envie.
Vous n'avez pas besoin d'avoir de la motivation.
Oubliez la motivation.
Ce qu'il vous faut c'est la discipline.
La discipline de passer à l'action même les jours où vous n'avez pas la motivation.
...
...
Si vous n'êtes pas nouveau dans le développement personnel,
alors vous avez probablement déjà du entendre des conseils similaires à ce que je viens de vous de dire.
Et même s'il y a une certaine valeur dans ce type de conseil.
La vérité c'est que c'est du bullshit.
Opposer motivation et discipline est très naïf.
Et dans cet épisode on va commencer à voir pourquoi.
...
Mais tout d'abord,
si vous ne me connaissez pas et que vous vous demandez pourquoi m'écouter,
je suis docteur en sciences cognitives.
Les sciences cognitives qu'est-ce que c'est, c'est grosso-modo l'étude moderne du fonctionnement de l'esprit.
Ça ne veut pas dire que tout ce que je dis est forcément vrai.
Non, c'est juste un indicateur que je prends la recherche et la compréhension au sérieux.
Mais personne ne peut prétendre dire que des choses vraies à part les personnes qui sous-estiment leur ignorance.
Vous devez toujours garder un esprit critique.
...
Donc déjà ce qu'il faut bien comprendre c'est à quoi ça sert la discipline.
Pour moi, le rôle de la discipline il est très simple, c'est d'appliquer une force mentale pour rester cadré à travers le temps.
Cadré sur quoi ? Cadré sur ce qui est important et qui a de la valeur à long terme pour la partie de nous qui aspire à mieux dans la vie.
Autrement dit le rôle de la discipline c'est d'appliquer une force mentale pour ne pas dévier, pour maintenir l'ordre et la structure de sa vie,
et ainsi évoluer dans les bonnes directions.
Vis-à-vis du modèle des dynamiques développementales en spirale dont je vous parlais à partir de l'épisode 146,
la discipline est un concept très caractéristique du stade Bleu.
C'est un concept très militaire, presque religieux.
C'est à dire que si on est discipliné, peu importe ce qui se passe, peu importe nos envies, nos pulsions, nos résistances et nos distractions du moment,
chaque jour on fait les actions, les comportements et les efforts qu'on a dit qu'on allait faire.
Et réciproquement on ne fait pas ce qu'on a dit qu'on ne devait pas faire.
On se maintient à un certain standard.
On ne dévie pas, même si on a de la résistance et qu'on a envie de dévier et de procrastiner.
C'est ça être discipliné.
...
Donc dans la discipline pour moi on retrouve les conflits entre le court-terme et le long-terme.
Entre ce que désire notre petit moi et ce que désire notre grand moi.
Entre nos biais primitifs et nos idéaux supérieurs.
Il y a cette idée de maintenir l'alignement de notre direction idéale malgré les tendances de notre cerveau à vouloir dériver et se laisser-aller.
Cette idée de sacrifier le plaisir à court-terme pour construire et maintenir un meilleur futur à long-terme.
...
Et dit comme ça, la discipline semble vraiment être une pièce maîtresse pour avoir une vie de qualité.
Ça semble être quelque chose qu'il faut intégrer à la base de sa stratégie de vie pour réussir.
Mais en fait si on réfléchit un peu à tout ça, on peut facilement se rendre compte d'une faille importante.
Si le rôle de la discipline c'est de rester cadré sur ce qu'on doit faire,
alors plus une personne reste naturellement cadrée sur ce qu'elle doit faire,
moins elle a besoin de discipline.
Puisque le rôle de la discipline c'est de maintenir le cadrage de nos comportements malgré la résistance et les tendances à vouloir dévier.
Si on ne dévie pas et que le cadrage se fait tout seul, sans résistance, alors il n'y a pas besoin de discipline.
La forte discipline n'a d'utilité que pour une personne qui est tentée de dévier de son chemin et de procrastiner.
C'est à dire une personne qui a de la résistance à faire ce qu'elle doit faire,
et qui a envie de reporter au lendemain et repousser les efforts qu'elle doit faire et de faire autre chose à la place.
Une personne qui a une partie de son cerveau qui veut rester dans le chemin,
mais une autre partie de son cerveau qui ne veut pas rester dans le chemin.
...
À l'inverse, une personne qui est bien alignée et qui subit peu de résistance, de tentations et de distractions, ses besoins en discipline sont bas.
...
Et si tu comprends bien cette logique.
Alors cela devient évident que la discipline ne doit pas être la pièce maîtresse de ta stratégie de vie.
Cela devient évident qu'une stratégie basée sur la discipline est limitée.
Et c'est pour ça que le titre de cette vidéo c'est "la discipline c'est pour les cons".
Bien sûr j'exagère car même si la discipline est quelque chose de secondaire,
ça reste un outil incontournable pour optimiser sa vie.
J'utilise moi-même fréquemment la discipline, mais seulement quand c'est approprié de l'utiliser.
Donc de manière assez intermittente et temporaire.
Ce que je veux que vous compreniez avec cet épisode c'est que contrairement à ce que beaucoup de personnes disent,
mettre la discipline au premier-plan, à la base de la pyramide de votre stratégie de vie, c'est très très limité.
C'est une stratégie basée sur la force et non sur le pouvoir.
Plutôt que de développer une bonne capacité à se recadrer dans ses efforts pour rester aligné quand on a envie de dévier du droit chemin,
l'idéal est d'éviter d'avoir envie de dévier.
L'idéal est d'avoir le meilleur alignement possible.
L'idéal est d'éviter au maximum la friction et la résistance à rester sur le bon chemin.
L'idéal est d'être comme aimanté par la bonne direction.
Ça c'est une stratégie basée sur le pouvoir.
Et si vous voulez en savoir plus à ce propos, je vous renvoie à l'épisode 166.
L'épisode 166 il avait pour objectif de répondre à la question comment faire pour ne pas craquer et retomber dans une mauvaise habitude ?
Et dans cet épisode j'explique que comment faire pour ne pas craquer ce n'est pas la bonne question à se poser.
La bonne question à se poser c'est comment faire pour être tellement attiré par ce qui est important que je n'ai plus le temps et l'attention pour faire autre chose.
C'est ce que j'avais appelé la stratégie du soleil.
Parce que le soleil masque toutes les étoiles de notre perception et donc nous empêche d'être distrait par elles.
Ce qui brille le plus dans notre vie, c'est ça qui va capturer notre attention.
...
À la fin de l'épisode 222, je vous disais que si je ne prenais pas soin de mon corps mais ce ne serait même pas la peine d'essayer de faire du bon travail créatif,
ça serait une perte de temps, ça ne marcherait pas.
Je ne serais pas la bonne personne pour ça.
Je n'aurais pas accès au mode de conscience qu'il faut, je ne pourrais pas entrer dans l'état de flow créatif.
Je ne serais matériellement pas opérationnel pour ça,
je n'aurais pas les neurotransmetteurs nécessaires à ce mode d'opération.
...
Et ce n'est même pas la peine de se dire "pas grave,
moi je suis un guerrier,
même si c'est dur je vais utiliser la discipline et la volonté pour y arriver.
Parce que j'ai entendu sur YouTube que les personnes qui réussissent dans la vie
ben la discipline leur permet de travailler sur leurs projets même les jours où elles ne sont pas dans le bon état !".
...
Non. Non. Ça ne marche pas comme ça.
Et si tu crois que ça marche comme ça, tes croyances sont stupides.
Certes la discipline te permet de dépasser les contraintes et de travailler même quand tu n'es pas dans le bon état.
Mais tu ne pourras pas travailler efficacement sur des trucs qui nécessitent d'être bien éveillé et bien rechargé.
Tu pourras juste faire des trucs qui reposent essentiellement sur tes habitudes, tes routines basiques, ou sur de l'exécution machinale.
Si tu te forces à faire du travail créatif original de qualité quand tu n'es pas dans un bon état,
tu vas avancer à rien et t'épuiser pour rien.
...
De la même manière quand je suis fatigué et que je me force à lire un livre assez compliqué,
ben je n'arrête pas de décrocher, c'est très fastidieux, je n'arrive pas à me verouiller sur la lecture,
parce que mon cerveau ne démarre pas la production du flot de dopamine qui va faciliter ma concentration, qui va me faire accrocher et qui va me donner envie de continuer.
Non malgré mes efforts mon cerveau reste fermé, le flot de dopamine ne démarre jamais.
Parce que je ne suis pas en état.
...
Et puis certes la discipline te permet de travailler malgré les contraintes, même quand tu n'es pas dans le bon état.
Mais le mieux... c'est de minimiser les contraintes et d'éviter de ne pas être dans le bon état.
Si tu fais des efforts pour utiliser la discipline quand c'est l'heure de travailler,
alors que tu n'as pas fait d'efforts en amont pour être dans le bon état,
ta stratégie est mauvaise.
La discipline ça doit venir en dernier recours,
quand tu as tout fait pour être pleinement chargé et motivé,
Que tu as bien réglé tout le reste,
et que ce n'est toujours pas suffisant, qu'il reste encore des contraintes.
...
Vous savez, ce n'est pas un hasard que la discipline soit mise en avant par des militaires ou par des sportifs.
Ce sont des domaines particuliers dans lequels on est souvent contre les contraintes.
Des domaines dans lesquels les contraintes sont inévitables et imprévisibles.
Des domaines dans lesquels les choix sont limités, le confort est limité, la marge de manoeuvre est limitée ;
des domaines dans lesquels on ne peut pas optimiser quand est-ce qu'on fait telle ou telle action,
on doit faire ces actions quand les conditions nous dictent de les faire.
...
Ce sont des domaines dans lesquels on est souvent poussé à bout,
dans lesquels on est souvent fatigué et on ne peut pas récupérer convenablement,
on doit résister et performer alors que les conditions sont difficiles et que les contraintes sont hautes et hors de notre contrôle.
Ce sont des domaines dans lesquels on est constamment tenté de dévier, constamment tenté de se relâcher,
mais non on doit rester accroché.
Autrement dit ce sont des domaines dans lesquels les besoins en discipline sont élevés.
...
Ce sont des domaines dans lesquels on ne peut pas contrôler notre environnement, on ne peut pas éviter et contrôler les contraintes et les règles du jeu, on doit faire avec et performer malgré tout.
Dans ce genre de conditions hostiles oui la discipline c'est ça qui va faire la différence.
...
Mais ce qu'il faut bien comprendre c'est que dans la plupart des domaines de la vie moderne c'est très différent.
On n'est pas obligé d'être contre les contraintes.
On peut s'arranger pour contrôler intelligemment les contraintes afin de nous faciliter la vie et minimiser la résistance et les tentations auxquelles on est confronté.
On peut plier et créer les règles du jeu auquel on joue.
On peut optimiser quand est-ce qu'on fait telle ou telle chose, on peut optimiser notre récupération.
Nos choix sont ouverts.
La marge de manoeuvre est grande.
On peut trouver une place dans le monde dans laquelle on se sentira beaucoup plus en alignement intérieur que dans d'autres places.
Et plus on sera aligné, moins on aura envie de dévier.
On peut s'organiser pour trouver des solutions malines pour minimiser les contraintes inutiles et rester au top de notre forme.
Et si on ne le fait pas et qu'on force pour rester dans le chemin comme si on ne pouvait pas changer les contraintes,
alors c'est qu'on fait une erreur stupide.
...
Imagine tu fais de la musculation.
Tu dors mal. Tu manges mal.
Et tous les jours tu utilises ta discipline pour faire ta séance d'exercices.
D'un côté c'est clair que ça va renforcer ta discipline.
Mais de l'autre côté, est-ce que tu vas avoir des bons résultats et progresser ?
Non.
Tu vas te faire beaucoup de mal et avoir des résultats de merde.
....
Autrement dit dans la vie, plus ta stratégie est bonne, plus tu as trouvé le bon alignement,
moins tu as besoin d'utiliser de discipline ;
parce que plus tu vas être porté par les courants positifs que tu auras mis en place.
Et même quand ça va être dur, tu vas avoir la niaque qui va te pousser à continuer et à ne pas dévier,
parce que ce que tu fais est important pour toi, ça a du sens.
...
Ne vous méprenez pas, une personne qui peut éviter le plus possible la discipline pour produire des résultats,
c'est une personne qui gère comme un boss.
...
Et c'est là tout le problème avec la discipline en fait.
En général quand tu as besoin de penser à la discipline pour faire ce que tu dois faire,
c'est que tu n'es pas sur la bonne voie, que tu n'es pas bien aligné intérieurement,
que ce que tu poursuis n'est pas excitant ou pas important pour toi,
où tout simplement que tu as merdé ta gestion d'énergie.
Personnellement il n'y a pas photo, quand je suis dans un super état et que ce que je poursuis m'excite,
je travaille et je fais ce que je dois faire très très naturellement,
je n'ai pas besoin de penser à la discipline ou à l'organisation.
Je fais ce que j'ai à faire sans résistance mentale.
Et même face à la difficulté, je garde la niaque, je n'ai pas envie de dévier.
...
En revanche les jours où j'ai merdé mon sommeil la veille,
bizarrement là j'ai de la résistance interne et j'ai besoin de discipline et d'organisation pour faire ce que je dois faire.
J'ai envie de me distraire, j'ai envie de regarder un film, une série télé, j'ai envie de manger un truc à la con, etc
Et je dois combattre toutes ces tentations et ces contraintes inutiles avec ma discipline.
Ce qui est chiant.
...
En fait il faut bien comprendre que tous nos comportements de merde sont généralement associés à un état de merde.
Et donc quand on est dans cet état de merde tous nos comportements de merde se déploient automatiquement.
Et donc les besoins en discipline augmentent, parce que la discipline ça sert à rester cadré et à empêcher les déviations.
Alors certes parfois on ne peut pas éviter d'être dans un état de merde,
c'est les circonstances qui nous ont mis dedans.
Mais bien souvent si on est stratégique et qu'on fait preuve d'anticipation,
on peut éviter de se retrouver dans un état de merde,
et donc s'éviter bien des problèmes inutiles à gérer.
...
Et tout ça, ça résume les problèmes que j'ai avec les personnes qui mettent en avant la discipline et même l'organisation au détriment de la motivation.
C'est tellement plus facile de suivre la bonne organisation et de faire ce qu'on doit faire quand on est motivé et bien aligné,
c'est comme s'il y avait un aimant qui nous attirait dans la bonne direction ;
donc c'est trompeur et pas très honnête de mettre l'organisation et la discipline au premier plan et de dire que la motivation est secondaire et qu'il ne faut pas s'en préoccuper.
Ça révèle un gros manque de nuance.
Et d'un point de vue systémique et neurologique, ça ne tient pas, et on verra pourquoi dans le prochain épisode.
...
Il y a beaucoup de gens sur internet qui crachent sur la motivation,
qui vous disent de ne pas vous baser sur la motivation,
parce que la motivation ça va, ça vient, etc
on ne peut pas compter dessus, on ne peut pas la contrôler.
Mais franchement ces gens là ils ne se rendent pas compte du ramassis de conneries qu'ils racontent.
La motivation c'est une sorte d'énergie.
Et comme toute énergie, le niveau que tu as est lié à ton état physiologique et psychologique.
Cette idée de la motivation qui va et qui vient au hasard, comme si c'était quelque chose de mystique, c'est du gros bullshit.
Les fluctuations de motivation existent certes, mais elles ne sont pas imprévisibles.
Elles répondent à des lois de causes à effets.
Ce qui donne l'impression que nos fluctuations de motivation sont hasardeuses,
c'est la complexité et les délais assez durs à comprendre de ces lois de causes à effets.
Mais ne vous méprenez pas.
Si vos niveaux de motivation ne sont pas super bons et pas super stables, c'est un très mauvais indicateur.
C'est un indicateur que votre état n'est pas bon et qu'il y a quelque chose qui cloche dans votre mode de vie, un indicateur que quelque chose n'est pas aligné correctement.
...
Et sur ce on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode.
En attendant, si vous ne l'avez pas lu j'ai publié un nouvel article exclusif sur le blog de la chaîne,
je vous mets le lien en dessous en commentaire.
Comme d'habitude, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour la visibilité.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue à la Fondation MAGister, l'école des héros du monde réel.
Je m'appelle Bertrand Coulombel et je suis docteur en sciences cognitives.
Les sciences cognitives qu'est-ce que c'est, c'est grosso-modo l'étude moderne du fonctionnement de l'esprit.
...
Sur cette chaîne mon but est de vous aider à comprendre ce qu'il y a de plus important pour se développer et réussir dans la vie.
Mon approche du développement personnel est sobre et poussée, je ne m'attarde pas sur des conseils superficiels qui vont vous donner un boost temporaire,
mais sur des changements conceptuels profonds qui vont vous faire réfléchir et changer à tout jamais votre compréhension et votre approche de la vie.
Donc si vous êtes une personne qui a l'âme d'un chercheur et qui aime bien comprendre les choses en profondeur,
vous allez probablement adorer mon contenu.
Et si vous n'aimez pas réfléchir et mieux comprendre la réalité dont on fait partie,
eh bien vous allez probablement trouver ça lourd et ennuyant, ça ne va pas être pour vous.
Tant pis.
...
Les thèmes de mes vidéos tournent autour du développement, de la motivation, du mental, de la psychologie, de la conscience, des émotions, des valeurs, du succès, de la productivité, de la performance, de la méditation, de la spiritualité, de la compréhension du monde, de la compréhension de notre nature, de la compréhension de la vie, de la compréhension de l'esprit, et bien plus encore.
...
L'un des sujets qui m'intéresse le plus c'est de développer un mental de champion,
un mental de personne que rien ne peut arrêter,
un mental de personne qui peut partir de zéro et arriver au sommet,
un mental de personne qui peut déjouer toutes les chances qui sont contre elle,
un mental de personne qui peut prospérer dans des situations désespérées là où tout le monde se serait écrasé,
un mental de personne qui est tellement forte pour s'en sortir dans la vie et transformer les situations négatives en situations positives qu'on dirait qu'elle fait de la magie.
...
Croyez-moi peu importe votre mental actuel, vous êtes très loin du niveau que vous pouvez atteindre.
Donc si ça vous inspire de devenir une personne plus forte et de faire passer votre mental au niveau supérieur.
Il y a beaucoup de mes vidéos qui vont vous intéresser.
...
Et bien sûr comme l'indique le sous-titre de ma chaîne, je ne cherche avant tout pas à faire de vous des champions mais des magisters, des héros du monde réel.
Qu'est-ce qu'un héros du monde réel ?
Eh bien c'est une personne qui cherche à vivre mieux, une personne qui cherche à développer sa conscience, qui est concernée par son futur, qui prend en charge son évolution, qui fait de son mieux pour donner du sens à sa vie et contribuer à rendre ce monde un tout petit peu meilleur.
...
Je sais bien que ce n'est pas évident.
Je sais bien que notre monde a plein de problèmes,
que notre cerveau par défaut a plein de problèmes et de biais pourris qui nous tirent vers le bas,
qui nous poussent à faire de la merde, à être attiré par le drama et les raccourcis, à rationaliser nos mauvais comportements, à procrastiner, à être démotivé, distrait, insatisfait, court-termiste, superficiel, conflictuel, territorial, égocentrique, peureux, parano, réducteur, ingrat, égoïste, négatif, destructeur, étroit d'esprit, primitif, etc, etc.
On est vraiment pas aidé par notre cerveau par défaut.
C'est à se demander comment ça se fait qu'on n'a pas encore tout foutu en l'air sur cette planète.
...
Mais les vrais héros de ce monde, c'est ceux qui s'accrochent à leurs valeurs pour dépasser toutes ces limites,
et qui font des petites actions dans le bon sens au quotidien pour travailler sur eux-mêmes et être un peu moins pourri.
...
Les vrais héros de ce monde, c'est ceux qui essaient.
Ceux qui essaient de porter l'existence humaine un tout petit peu vers le haut.
Ceux qui n'ont pas laissé tomber.
Ceux qui se lèvent le matin avec la volonté de faire quelque chose de leur vie.
Ceux qui ne s'enferment pas dans tous les court-circuitages modernes qui donnent l'illusion que tout va bien.
...
Après je ne vais pas vous vendre du rêve,
franchement le trop de positivité et de grandes promesses de changements,
ça me gonfle parce que certes c'est vendeur, mais ce n'est juste pas réaliste.
C'est de la fantaisie réconfortante et naïve qui justement joue sur les biais qui nous limitent et que l'on doit contrôler.
Je préfère promouvoir l'appréciation de la lenteur, de la difficulté, de la douleur, des problèmes, des défauts, de la galère, de la négativité et de la complexité plutôt que d'essayer de les faire disparaître.
Plutôt que de t'inciter à croire en toi je préfère t'inciter à te méfier de tous les biais de merde que tu as en toi.
On n'est pas dans le monde des bisounours, et on ne le sera jamais, peu importe à quel point on essaie de fermer les yeux et de s'en convaincre.
Se bercer d'illusions ne changera pas la réalité.
Et tu peux être sûr que tôt ou tard, la réalité te punieras de l'avoir dénié.
...
Plutôt que de nourrir ton esprit d'idées et de solutions simplistes et réconfortantes qui brossent ton cerveau dans le sens du poil,
je préfère te donner des informations assez complexes, parfois dures à en entendre,
qui te demandent de te concentrer et de penser de manière nuancée.
Plutôt que de t'inciter à chasser la reconnaissance et les grands résultats en faisant ce qui rapporte,
je préfère t'inciter à rendre viable un truc galère, mais qui a du sens et qui te pousse à devenir meilleur.
...
Je pourrais moi-même très probablement faire beaucoup plus de vues en adaptant et en enjolivant mon contenu, en rendant les choses plus simples et sexy,
parce que vendre du rêve et de la magie, ça marche.
Mais rien que d'y penser ça me donne envie de vomir.
Je ne suis pas un gros vendeur, et j'espère ne jamais le devenir.
Je ne ferais jamais de compromis pour plaire au plus de monde possible.
Parce que plaire au plus de monde possible ça veut dire tirer partie des biais et des fantaisies de notre cerveau auxquels il ne faut pas céder si on veut arriver à s'émanciper de nos limites et évoluer dans les bonnes directions.
Ce à quoi notre cerveau répond le plus, ce qu'on aime entendre, n'est pas ce qu'on a besoin d'entendre.
Et tant que l'on nourrira les biais instinctifs de notre cerveau comme des esclaves,
tant que l'on dira à notre cerveau par défaut ce qu'il veut entendre,
on ne se donnera jamais les chances de grandir.
...
Beaucoup de choses dans la vie sont contre-intuitives et paradoxales pour le cerveau par défaut.
Les solutions sont à l'envers de ce qu'on pense et de ce qu'on veut naturellement.
...
Et c'est pour ça que je pense que pour prospérer à notre époque et ne pas tomber dans tous les pièges de la vie moderne qui abusent de notre cerveau par défaut,
on a vraiment besoin d'une éducation très poussée.
Et cette éducation on ne l'a pas.
Personne ne nous la donne.
Ce qui est vraiment irresponsable de la part de notre société,
car beaucoup de vies vont partir à la dérive et être ruinées et gâchées à cause de ce manque d'orientation.
L'éducation peut vraiment faire toute la différence.
...
Et donc pour moi en fait le développement personnel, ce n'est pas optionnel.
Parce que notre cerveau par défaut est vraiment trop con et trop à la ramasse pour ne pas partir à la dérive dans ce monde moderne et nous causer beaucoup de problèmes si on ne le met pas à jour.
Il y a vraiment plein de choses essentielles à savoir pour ne pas merder sa vie et ne pas avoir plein de regrets arrivé à un certain âge.
C'est beaucoup trop risqué de vivre sans éducation à notre époque.
Et c'est en partie pour ça que ma chaîne est sous-titrée l'école des héros du monde réel.
Quand je vois à quel point beaucoup de gens peuvent être perdus à propos de certaines choses super importantes,
et être aveugles au potentiel qu'ils ont,
j'estime qu'il faut faire quelque chose et que c'est mon devoir de citoyen de mettre certaines connaissances à disposition.
Moi même j'ai eu beaucoup de problèmes dans ma vie, j'ai été souvent très perdu dans ce monde, j'ai eu un parcours sacrément chaotique, ce n'était vraiment pas du tout gagné d'avance, j'étais mal parti, il n'y a rien qui marchait,
et je suis bien content d'avoir réussi à débloquer tout ça avant qu'il ne soit trop tard.
Ce n'est pas un hasard que je sois passionné par tous ces sujets, c'est parce que j'en ai eu besoin.
Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui en ont sacrément besoin aussi.
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Vous savez, j'entends souvent des gens rire du développement personnel, dire que c'est de l'arnaque, que c'est des conneries, que ça ne sert à rien, que c'est pour les pigeons, qu'on n'a pas besoin de ça, que c'est pour profiter de la misère des gens, etc.
Et à toutes ces personnes j'ai envie de dire mais allez vous faire foutre.
Vous ne comprenez rien à la misère que peuvent vivre certains et à la différence que ça peut faire dans leur vie.
Et surtout en fait, j'ai envie de leur dire méfiez-vous.
Parce que si vous pensez comme ça et que vous croyez que vous n'avez pas vous-mêmes besoin de développement personnel,
que vous êtes au dessus de tout ça,
c'est sûrement que votre cerveau vous empêche de voir vos limites et votre ignorance,
et pour votre propre bien vous devriez vous renseigner sur l'effet Dunning-Kruger.
...
Bref, sur ces belles paroles,
si tout ça vous parle je vous invite à vous abonner à la chaîne,
et je vous dis à très bientôt dans la prochaine vidéo.
Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le quatorizème épisode de la série sur le thème de la reconnaissance, du succès externe, de la patience, de la confiance, de la vision, de la résolution, de l'abondance, de l'audace et de la loi d'attraction.
...
Vous savez quand j'étais plus jeune, j'étais beaucoup plus sauvage que je ne le suis maintenant.
Très très loin de faire des choses intelligentes avec ma vie.
En fait mon plus grand intérêt dans la vie c'était de me battre.
Et je me suis beaucoup battu les soirs dehors contre des trous du cul.
Contre plusieurs à la fois parfois.
...
Et dans ma tête, il n'y avait absolument aucun moyen que je perde.
Ce n'était juste pas envisageable.
...
Et à une période, avant que ces combats ne commencent, je prévenais les types en face de mon plan.
De ma vision.
Je les prévenais que s'ils ne se barraient pas, j'allais leur mettre la misère.
...
Mais bien souvent, c'était pratiquement comme si je n'avais rien dit et qu'ils n'avaient rien entendu.
Les mecs ne percutaient pas vraiment, ils ne donnaient pas de poids à ce que je leur avais annoncé.
Au fond je crois qu'ils n'y croyaient pas et qu'ils me voyaient perdre.
Ils n'anticipaient pas la détermination, la patience et la combativité qu'il y avait en moi.
Ils ne voyaient pas un futur dans lequel ce type qui était en face d'eux pouvaient les défoncer.
Dans leur tête ça ne pouvait pas vraiment marcher.
Et je pense qu'en misant de la sorte sur le futur
ils ne se disaient pas dans leur tête que peut-être qu'ils sont en train de faire une erreur de prédiction
et qu'ils passent à côté de quelque chose.
Non je pense qu'ils se sentaient assez sûrs et réalistes dans leur évaluation.
Parce qu'ils étaient très surpris quand je leur défoncais la gueule.
...
Rétrospectivement je crois que c'est à cette époque que j'ai commencé à réaliser que les gens étaient très nuls pour anticiper le potentiel des autres,
et qu'il ne fallait pas s'y fier.
C'est aussi à cette époque que j'ai commencé à réaliser que tes paroles et tes projets pour le futur ont très peu de pouvoir de conviction sur les autres tant qu'il n'y a rien pour les soutenir derrière.
Surtout quand tu es seul.
J'ai commencé à réaliser qu'en étant un sombre inconnu,
peu importe ce que tu dis et ce que tu projettes,
pratiquement personne n'y prêtera d'attention sérieuse.
Un individu seul n'est juste pas vraiment crédible.
Tu peux dire tout ce que tu veux ça ne changera pas grand chose.
Tu ne peux pas "vendre" un succès à l'avance dans l'esprit des gens juste comme ça s'ils ne te connaissent pas.
...
Les fois où j'ai annoncé avant de se battre ce qui allait se passer,
le moment où les mecs ont commencé à vraiment réaliser ce que je leur avais annoncé,
c'était quand c'était déjà trop tard.
Et qu'il n'y avait plus moyen de réaliser autre chose.
Avant ça, ça ne leur est pas sérieusement venu à l'idée que ça pourrait être vraiment possible.
...
Et on en reparlera bientôt mais en fait c'est un principe assez général.
Le moment où la plupart des gens vont voir votre succès venir dans la vie,
c'est quand vous en serez tellement proche que ça en deviendra évident.
Avant ça, n'y comptez pas trop et ne vous faites pas trop de soucis à ce propos.
Encore une fois les gens sont vraiment de très mauvais voyants.
...
Bref, avec le temps, je me suis rendu compte que
d'un côté comme de l'autre, les paroles étaient toujours inutiles dans ce genre de situations d'embrouilles,
et ça m'a blasé.
Et donc après cette période,
quand je me suis encore retrouvé dans des embrouilles,
je n'ai même plus cherché à dire un seul mot,
je n'ai même plus cherché à faire comprendre,
je n'ai même plus cherché à laisser parler,
je suis direct passé à l'attaque sans rien dire.
...
Et là les mecs percutaient rapidement bizarrement.
...
Mais vous savez quoi ça m'a beaucoup perturbé à l'époque cette impuissance de la parole.
Le fait que les mecs finissaient par être surpris par un truc que je venais de leur annoncer juste avant.
Dans ma tête ce n'était pas normal, ils auraient du le voir venir.
Comment se fait-il qu'ils ne l'ont pas vu venir alors que je leur est annoncé juste avant ?
...
Ça a commencé à me faire réaliser que ce que j'appelle aujourd'hui les mécanismes d'encapsulation de la conscience,
sont vraiment puissants.
Maintenant avec le recul, j'ai vu de nombreuses fois cet espèce de mur invisible qu'il peut y avoir entre différentes personnes
qui ne peuvent manifestement pas vraiment communiquer ensemble
même si on les laisse parler pendant des heures et des heures et des heures.
Comme si elles étaient bloquées dans des dimensions parallèles qui ne peuvent se toucher.
Donc ça ne me surprend plus maintenant.
...
Mais à l'époque,
j'avais l'impression que les mecs en face c'étaient des robots stupides
tellement il n'y avait aucun moyen de les faire anticiper
et tellement c'était toujours pareil,
la surprise qui venait à la fin, ils n'ont rien vu arriver.
Alors qu'il est arrivé ce que je leur avais dit avant.
...
Je présupposais que normalement je devrais pouvoir les faire anticiper.
Et de ne pas pouvoir, ça me faisait me poser des questions sur la réalité vous savez.
Est-ce qu'il y a une conscience dans leur tête ?
Allo ? Est-ce qu'il y a quelqu'un au bout du fil ?
Est-ce qu'ils comprennent vraiment mes mots ?
...
...
Et vous savez ce qui m'a beaucoup étonné c'est que plus tard,
dans d'autres contextes j'ai eu ce même putain de sentiment.
J'ai contacté des gens pour leur parler de projets,
je les ai rencontré,
et pareil quand je leur parlais de ce que je voulais faire,
je sentais un mur invisible entre eux et moi.
Je voyais dans leurs yeux le même type d'indifférence vis-à-vis de ce que je racontais.
Ils ne m'ont pas pris du tout au sérieux quoi.
Ils ne voyaient pas du tout le truc venir alors même que je leur expliquais justement que ça allait arriver.
J'avais le sentiment déségréable qu'ils ne me comprennaient pas.
Et quand j'insistais pour leur faire comprendre, ils essayaient de me convaincre que ce n'était pas possible.
Ils m'expliquaient gentillement que ça ne marchait pas comme ça le monde.
Que si je suis seul c'est beaucoup trop gros et ambitieux ce que je veux faire,
ce n'est pas réalisable, il faut faire quelque chose de beaucoup plus petit et raisonnable.
Certains me disaient même que quand ils étaient jeunes ils étaient comme moi
et qu'avec l'âge ils ont compris que c'était naïf et ils se sont assagis et ont oublié tout ça.
...
Les premières années où ça m'est arrivé, ça m'énervait et ça m'affectait sérieusement.
Je prenais personnellement leur réaction.
Pour ce qui était des embrouilles et des combats, j'avais beaucoup d'expérience,
dans ma tête je me considérais bien au dessus des gugusses qui se retrouvaient en face de moi,
donc leur indifférence et leur incompréhension avant les combats ça ne m'affectait pas.
Je savais que ça ne voulait rien dire.
Je ne prenais pas ça personnellement, je me disais juste qu'ils étaient trop cons pour anticiper ce qui leur pendait au nez.
J'avais eu à maintes reprises dans le passé la preuve que j'avais été sous-estimé.
Donc il n'y a rien qu'ils pouvaient dire ou faire pour me faire douter.
En fait leur incompréhension était plutôt un bon signe.
...
...
En revanche pour ce qui est de communiquer mes projets, c'était très différent.
J'avais envie d'être compris.
Je me sentais petit vis-à-vis des personnes que je contactais.
Ces personnes avaient déjà une carrière bien établie,
je les considérais comme beaucoup plus avancées que moi dans la vie.
Et donc j'avais envie qu'elles me comprennent.
De mon côté j'avais peu d'expérience en dehors de mon expérience personnelle.
Je ne savais pas vraiment dire si quelqu'un me sous-estimait ou pas.
Et donc je leur accordais du crédit.
Je présupposais que ce qu'elles pensaient de mes projets étaient bien fondé.
Et par conséquent je me disais que si elles ne croient pas à ce que je propose,
c'est sûrement qu'elles ont raison, que je me fais des idées, que je vise trop gros, et que c'est mort.
Je laissais leur réserve m'impacter sérieusement.
...
J'avais préparé et travaillé mes plans depuis super longtemps,
donc c'était une grosse annonce pour moi,
je m'attendais à une grosse réaction avant de la faire.
Et du coup j'étais frustré de leur retenue, c'était froid, ça cassait mon emballement,
je me sentais vraiment seul dans mes délires.
Et franchement au début ça m'est arrivé plusieurs fois de rentrer dépité, démotivé, la queue entre les jambes,
de m'écraser dans mon lit, d'avoir les larmes aux yeux et de m'endormir comme une merde pour oublier tout ça.
Avec ce sentiment qu'il va peut-être falloir que j'abandonne ces projets.
Non pas parce que j'en avais envie,
Non, je n'avais pas envie de les abandonner, c'est ça qui m'exicitait ;
et non pas les projets tous pourris qu'ils me suggéraient à la place.
Non j'avais ce sentiment qu'il allait peut-être falloir que j'abandonne ces projets
parce que personne n'allait jamais les supporter.
...
Ouais ce n'était pas très mature, mais c'est comme ça qu'on apprend à avoir la bonne attitude et à se mettre au dessus de tout ça.
...
Cela dit ça ne m'a jamais arrêté.
...
Et quand ces situations se sont répétées plusieurs fois,
j'ai commencé à connecter les points ensemble et comprendre.
....
Oh. Oooh.
En fait ils n'ont juste pas de couilles.
Leurs doutes sur mes projets ne sont pas fondés du tout.
...
J'ai commencé à réaliser qu'ils réfléchissaient beaucoup trop à la faisabilité et qu'ils n'opéraient pas à partir de cette énergie audacieuse et pré-verbale de laquelle moi j'opérais.
Moi je ne réfléchissais pas du tout autant à ça avant de me lancer dans un projet.
Je réfléchissais beaucoup, ça c'est sûr,
mais après m'être lancé pour trouver comment réussir.
Je laissais ma lancée avoir des réactions en chaînes.
Quand je regarde en arrière je me rends compte que beaucoup de mes développements et évolutions personnelles ont commencé sur un coup de tête qui a eu des conséquences en chaînes sur les années à venir.
J'ai commencé à réaliser que moi aussi si je réfléchissais autant à savoir si c'est possible ou pas avant de me lancer,
je trouverais sûrement des raisons de ne pas y croire et je perdrais le contact avec cette énergie audacieuse et primitive qui me fait avancer et qui propulse mes actions.
Moi de vouloir accomplir quelque chose et d'être prêt à me battre autant qu'il le faut pour ça,
c'était suffisant pour justifier de me lancer.
Je n'avais pas besoin de quelque chose en plus.
Je n'en avais rien à faire de réfléchir en détails à la faisabilité avant de me lancer.
Mais en observant leur approche rationnelle c'est devenu très clair que ce n'était pas leur cas.
Il y avait quelque chose qui clochait, je ne fonctionnais pas pareil qu'eux.
J'ai commencé à réaliser que ce qui me poussait et qui me mettait en mouvement était une forme d'assurance qui n'a rien à voir avec le rationnel.
Une forme d'assurance dont mes interlocuteurs manquaient et qu'ils ne semblaient pas comprendre.
Une fois il y a un de ces interlocuteurs qui m'a demandé mais qu'est-ce qui me faisait croire
que je pouvais prétendre au type de projet auquel je voulais m'atteler sans avoir fait d'études approfondies sur ce sujet.
Et dans ma tête j'avais envie de lui répondre "Mes couilles".
...
Bien sûr ça peut sembler ridicule comme réponse,
et au moment où j'y ai pensé je n'avais pas réfléchi plus que ça au sens que ça pouvait avoir.
Mais en fait il y a une certaine sagesse là dedans.
Beaucoup de gens jouent sur le mauvais plan.
Ils cherchent à trouver une justification élaborée dans leur tête pour se lancer,
alors qu'en fait ça n'a rien à voir, il faut trouver la bonne énergie pour se lancer.
Et cette énergie est quelque chose de primitif et d'émotionnel.
Quelque chose de guerrier.
C'est là que le jeu se joue, pas dans la tête.
D'ailleurs au passage je pense que c'est pour ça que dans tout ce qui est abstinence de la masturbation, l'arrêt de regarder du porno, NoFap, tout ça,
on parle beaucoup de retrouver une énergie qui te donne envie d'attaquer la vie et d'accomplir de grands objectifs.
Ce n'est pas par hasard qu'il y a un lien entre les deux.
Dans les deux cas, il y a cette énergie sexuelle et primitive qui est impliquée.
Quand tu as envie d'accomplir de grands objectifs, d'une certaine manière tu as juste envie de baiser le monde et de libérer cette énergie sexuelle.
À la base, il n'y a pas plus de logique que d'avoir envie de baiser une personne qui t'excite.
Tu en as juste envie c'est tout, tu n'as pas besoin de justification élaborée pour ça.
Au contraire, c'est à travers cette envie que tout va se justifier et se construire derrière.
...
Bien sûr la plupart des gens qui poursuivent de grands projets vous diront que c'est l'inverse, mais ils se bullshitent eux mêmes.
Ils sont trop inconscients pour réaliser les vraies racines de leurs projets.
D'où ils viennent vraiment.
Pourquoi ils font ça.
...
Si on prend du recul on peut se rendre compte qu'en fait,
la vie d'une personne se dessine autour de l'énergie dominante qu'elle a.
Quand tu as une certaine énergie, il y a automatiquement des choses associées à cette energie qui vont se construire autour.
Et par énergie je n'entends pas quelque chose de mystique,
j'entends tout simplement ce que tu ressens dans ton corps.
De m'attaquer à des gros projets, ça réveille cette énergie en moi.
Les petits projets, pas du tout, ça m'ennuie.
...
Bref, petit à petit, j'ai commencé à comprendre qu'eux et moi on utilisait pas le même moteur et pas la même approche pour avancer dans la vie.
J'ai commencé à comprendre qu'en fait leur retenue vis-à-vis de mes projets n'avait rien de personnel.
Ce n'était juste pas des fonceurs.
J'ai commencé à comprendre que la plupart des personnes s'empêchent de voir grand,
que c'est comme une habitude inconsciente chez eux,
et que donc à partir de là elles empêchent toute forme d'émergence de grandeur dans leur existence et dans leur entourage.
Ces mêmes personnes se retrouvent incapables de voir venir la valeur de certaines choses quand elles l'ont sous les yeux,
parce que pour elles c'est impossible que ça puisse commencer comme ça,
aussi simplement.
...
Elles pensent que toute personne qui a réussi à faire de grande choses,
ça devait être assuré et planifié à l'avance pour elle,
elles devaient avoir des preuves sérieuses et rationnelles que ça allait marcher.
...
Pour elles, c'est inenvisageable qu'en fait elles n'avaient aucune assurance de plus qu'eux au début
et qu'elles ont juste suivi leur élan intérieur et cherché l'assurance dans leur tripes.
Pour elles c'est inenvisageable que l'on puisse simplement sauter dans l'action sans chercher à calculer si c'est vraiment possible, et réussir.
Ça sort des règles de leur réalité.
Et ces gens là vont projetter sur vous les prédictions qu'ils feraient s'ils étaient eux à votre place.
S'ils se voient ne pas aller jusqu'au bout, alors ils vous verront ne pas aller jusqu'au bout.
S'ils se voient échouer à votre place, alors ils vous verront échouer.
S'ils voient quelque chose comme impossible dans leur réalité, alors ils le verront impossible dans votre réalité.
...
Ils sont aveuglés par leur propre retenue.
...
En donc en fait, ça m'a fait réaliser que les personnes qui peuvent faire des trucs de fous dans ce monde c'est comme si elles n'étaient pas dans la même réalité que toutes les autres.
Parce que leur esprit entrevoit et embrasse des possibilités qui sont invisibles ou invraisemblables pour les autres.
Des possibilités que pratiquement tout le monde filtrent et s'empêchent de considérer presque inconsciemment.
...
...
Se laisser porter par son élan intérieur,
aller de l'avant sans se mettre de freins
agir avec assurance malgré l'incertitude,
faire preuve de force face à la difficulté,
s'élever face au défi, rentrer dans le feu sans réfléchir, attaquer la vie à pleine dents, se permettre de croire à une grande vision, envoyer se faire foutre les limitations et le manque de support, puiser sa confiance indépendamment de la raison.
On peut appeler ça avoir des couilles, avoir du courage, avoir des tripes, avoir un grain de folie, avoir de l'audace, avoir de la fougue.
Peu importe.
Ce dont je suis sûr c'est que certaines personnes ne l'ont pas.
Ou tout du moins ne l'ont pas cultivé.
Et ces personnes ne réaliseront jamais le pouvoir que ça a.
Ce qui est pourquoi personnellement, à chaque fois qu'une personne émet des objections vis-à-vis de mon engouement,
avant d'accorder du crédit à son opinion
j'attends de voir si ce n'est pas une attitude générale de sa part de reculer, de se retenir et de s'écraser.
J'attends de voir ce qu'elle a dans le ventre, quelle énergie dirige sa vie.
Parce que si elle n'a rien dans le ventre, elle ne peut juste pas comprendre ce qui est possible.
Elle vit trop sur la retenue pour ça.
Elle n'est pas assez fougueuse et aggressive.
Elle se laisse trop faire.
...
Ce dont je suis sûr également, c'est que ce pouvoir moteur m'a beaucoup apporté dans la vie.
Pas forcément de manière directe, mais de manière indirecte par les réactions en chaîne que ça a eu.
Je dirais qu'il faut avant tout voir ça comme un pouvoir déclencheur sur notre évolution personnelle.
C'est comme une force primitive qui te tire de toute forme de raisonnement limitant pour faire le premier grand pas,
et finalement atteindre des hauteurs qui te dépassaient complètement,
et que tu ne pouvais de toute manière même pas envisager possibles à l'avance,
avant de te lancer.
Et dieu sait qu'on a besoin de ce genre de force primitive étant donné la force de notre cerveau pour ne pas se lancer et croire qu'il peut calculer et savoir à l'avance ce qui est possible et pas possible.
Le cerveau croit pouvoir tout savoir à l'avance.
Alors que d'une certaine manière, le cerveau ne peut savoir que ce que les couilles lui permettent de découvrir.
...
Bref, sur ce on s'arrête là pour aujourd'hui,
et on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode.
En attendant, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour la visibilité.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao