Le 12/08/2018

Restez Maître de votre Expérience - L'Optimisme Inébranlable et le Sens du Réel, PART6

Mieux accomplir ses grands objectifs... en s'en détachant #020



La sérénité d'esprit débride la perception, la créativité et l'apprentissage. Ainsi, en se stressant trop vis-à-vis de l'avancement de nos objectifs, on se fait souvent plus de mal que de bien...

Bonjour et bienvenue,

C'est Bertrand de la Fondation MAGister, l'école des héros du monde réel.

Cet épisode est la suite directe du précédent, et vient compléter les idées qui ont été abordées dans celui-ci.

Je vous invite à aller l'écouter si vous ne l'avez pas encore écouté.


À la fin de cet épisode, je vous disais que je me suis émotionnellement déconditionné de ce besoin d'obtenir des résultats visibles pour être actif et faire des efforts.

Ce qui compte pour moi, c'est de maintenir en vie un flot d'activité régulier, car sans lui, la progression, l'inspiration et la qualité ne peuvent pas émerger.

Et c'est pour ça que je parle d'approche méditative au développement de sa détermination à réussir.

Car il s'agit de se couper l'esprit de toutes les sources de pessimisme qui nous empêchent d'être pleinement actif et concentré sur la durée.

Il s'agit de ne pas se laisser distraire, de ne pas se laisser abattre, d'apprendre à se détacher de toutes ces préoccupations, de toute cette résistance mentale, de tous ces besoins de récompense, etc.

Quand tu es attaché aux résultats et que tu anticipes leur arrivée, tu te conditionnes à exclure des activités,

et à te concentrer exclusivement sur les activités que tu associes à ces résultats.

Et d'autre part tu te conditionnes à être découragé, à t'inquiéter, à créer du doute, à cesser de croire que tu vas y arriver parce que ces résultats n'arriveront pratiquement jamais aussi rapidement que tu l'imaginais.

Et tous ces tracas, ça sera la cause d'une prophétie auto-réalisatrice.

Donc il faut apprendre à s'en détacher de tout ça pour rester au top de sa forme mentale et avancer sans parasitage.

...

Et c'est pareil quand tu te compares aux personnes qui ont déjà des résultats beaucoup plus avancés que toi.

Ça te parasite inutilement l'esprit d'insécurité et ça t'empêche de perséverer sereinement.

Comme je vous l'expliquais au début de cette série d'épisodes, notre organisme cherche à minimiser les dépenses de temps et d'énergie ;

ce qui fait qu'il y a une partie de notre esprit qui est constamment en train d'anticiper si les efforts qu'on fait en valent la peine.

Et dans le monde hyperconnecté dans lequel on vit, on est exposé à toutes les personnes qui ont réussi !

Et donc il s'agit de la faire taire cette foutue partie de notre esprit,

parce que sinon elle aura vite fait de nous empêcher de maintenir un flot d'activité et d'avancer.

Et donc vite fait d'être particulièrement contre-productive.

...

Parce que ouais inévitablement quand tu t'investis dans un domaine, tu vas te comparer aux personnes qui ont déjà des résultats beaucoup plus avancés que toi.

Tu vas te donner à fond pour faire pareil qu'elles, tu vas t'épuiser pour donner le meilleur de toi et tu vas te dire

"oh mon dieu je n'arriverais jamais à les ratraper et être compétitif avec eux,

ça ne sert à rien d'essayer ils sont trop au dessus de moi,

je suis déjà à bout alors que je produis beaucoup moins qu'eux".

...

Sans réaliser que quand elles ont commencé ces personnes là, elles devaient être à peu près au même niveau que nous et avoir beaucoup de difficultés qui entravaient leur progression.

C'est tout à fait normal d'être incapable de rivaliser avec des personnes qui ont progressivement réglé et intégré tout un tas de trucs depuis plusieurs années, et augmenté leur adaptation et leur tolérance à cette activité.


...

Avant de pouvoir produire à un certain niveau sans s'épuiser, il faut développer le fond d'opération adéquat.

Ce n'est pas une question de talent, d'efforts ou de motivation, c'est une question d'adaptation progressive et d'inertie.

Ce qui sépare notre capacité de production de celle des personnes avancées, ce n'est pas notre potentiel, mais l'expérience que l'on s'empêche de vivre et d'accumuler.

C'est en effet très rare, de voir des personnes qui ont passé des années à accumuler de l'expérience dans un domaine et dont la capacité initiale n'a pas évolué drastiquement.

...

Hélas on a tendance à raisonner à l'envers et se dire que le niveau des capacités et des moyens qu'on a définissent le type de "voyage" et de carrière que l'on peut possiblement entreprendre dans notre vie.

Alors qu'en fait, c'est à l'envers, le niveau des capacités et des moyens qu'on a sont justement les résultats des voyages qu'on a déjà entrepris.

...

On ne peut pas savoir à l'avance de quoi on est vraiment capable.

Nos capacités et nos moyens les plus avancés,

ils ne vont pas se révéler avant de partir ou même dès le début du voyage,

ils vont se révéler à nous progressivement à mesure que l'on avance,

en récompense de notre persévérance.

...

...

D'une certaine manière, chaque être humain porte en lui toutes les expériences qu'il a vécu, tous les efforts qu'il a fourni dans son passé, toutes les répétitions qu'il a exécuté.

Et tous ces éléments que l'on porte en nous, nous portent en retour.

Chacun de ces éléments étant comme un allié de plus qui nous aide à mieux avancer dans le présent.

...

Certaines personnes ont fait preuve de tenacité dans certains domaines et ont accumulé un paquet d'alliés.

Là où la plupart des personnes ont fini par abandonner les unes après les autres,

elles sont restées malgré leurs difficultés,

et ont finalement permis les occasions de trouver des solutions à ces difficultés.

Et c'est essentiellement ça qui fait que c'est devenu facile pour eux.

Elles ont toute une armée d'alliés derrière eux maintenant,

c'est normal que la qualité soit devenue naturelle !

...

Ces personnes qui ont une capacité de naturellement produire de la qualité en y mettant 100 fois moins d'énergie et de contrôle que nous,

ça doit nous inspirer et non nous dissuader.

Parce que ça veut dire qu'une fois qu'on a investi le temps et les efforts de développer et régler nos capacités,

une fois qu'on a fait ce qu'il faut pour accumuler cette armée d'alliés,

ça change à tout jamais notre niveau de base.

Et donc ça paye pour tout le reste de la vie.


...

Encore une fois pour reprendre mon exemple,

il y a 9 ans en me donnant à fond je pouvais écrire une dizaine de petits articles de qualité moindre,

alors qu'aujourd'hui avec les mêmes dépenses de temps et d'énergie, je peux en écrire des centaines d'une meilleure qualité.

Parce que j'ai plein de trucs qui sont bien réglés et bien intégrés maintenant.

Il y a 9 ans, même en me fouettant pour avancer plus vite, ça n'aurait pas changé grand chose,

je n'aurais vraiment pas pu écrire des centaines de bons articles.

Parce que je n'en étais tout simplement pas là.

J'aurais peut-être juste pu en écrire un ou deux en plus, au prix d'un épuisement ou d'un abandon derrière.

Mais c'est tout.

...

Ce qui sépare ma capacité de production actuelle de ma capacité initiale, c'est les années d'expérience qui ont progressivement augmenté mon niveau de base.

Et je n'aurais jamais pu savoir à l'avance tout ce que je suis capable de faire aujourd'hui, ne serait-ce qu'il y a un ou deux ans.

Parce que chaque année d'expérience m'a amené de nouvelles découvertes sur mon potentiel.

...

...

...

En fait, on veut trop rapidement produire la qualité top du top.

Et quand on galère, on se dit que l'on a pas ce qu'il faut.

On tire des conclusions hâtives.

...

Non.

On va y arriver à cette qualité.

Ce n'est pas qu'elle est fatalement hors de portée,

c'est juste qu'on n'en est pas encore là.

Et qu'il faut d'abord accepter de produire des choses d'une qualité moindre.

Car c'est le socle de la qualité supérieure.

...

Imaginez une personne qui commence à faire de la musculation directement avec la quantité de poids qu'utilise les personnes qui en font depuis des années.

Elle va se péter les bras et abandonner !

Encore une fois ce n'est pas une question de mettre plus de motivation, ce n'est pas une question de faire plus d'efforts, d'avoir plus de connaissances, etc,

mais c'est une question de progressivement devenir prêt à réussir.

C'est une question de progressivement augmenter son niveau de base.

C'est une question de progressivement réunir et intégrer les éléments pour que ça marche.

L'intégration c'est très important ça aussi.

Encore une fois pour reprendre mon exemple, il y a 10 ans, même si mon moi du futur qui a découvert plein plein de choses aurait voyagé dans le temps pour me donner d'un coup tous les éléments qu'il a appris sur la route.

Sans expérience, ça n'aurait pas changé grand chose.

Parce que ce qui est difficile et remarquable ce n'est pas d'avoir tous les éléments d'une solution,

mais de les avoir progressivement intégrés à son être de sorte que l'on a même plus à y penser.

On les incarne comme une seconde nature.

...

C'est pour ça que je dis souvent qu'on ne peut pas gruger l'expérience,

même avec le meilleur programme d'enseignement intensif.

Une personne qui a un paquet d'expérience au compteur, ça ne trompe pas.

C'est complètement différent d'une personne qui sait quoi faire en théorie, mais qui a intégré très peu d'expérience.

...

Et donc pour toutes ces raisons, ça ne sert à rien de se mettre la pression, de se faire du mal et de sprinter comme un fou pour atteindre un objectif hors de portée.

Comme si ça pouvait radicalement changer quelque chose.

...

Je sais bien que quand un objectif est important pour nous,

et qu'on n'est pas certain d'y arriver,

qu'on n'est pas certain de joindre les deux bouts,

et qu'on n'a vraiment pas envie de foirer, etc

on a tendance à un peu paniquer et à tout donner pour avancer aussi efficacement que possible.

...

Mais si on veut vraiment y arriver à cet objectif,

il faut réaliser que c'est juste contre-productif d'en faire trop.

...

Il faut réaliser qu'à partir du moment où on avance régulièrement,

qu'on puisse vraiment y arriver ou pas un jour à cet objectif,

rajouter du stress n'y changera absolument rien.

Stresser ne raccourcira pas la distance que l'on doit parcourir.

...

Stresser en fait, c'est un peu comme quand tu es dans une voiture qui vibre et qui fait un boucan d'enfer,

ça donne l'impression que ça avance plus vite,

mais c'est juste une illusion.

En réalité tu avanceras au moins aussi rapidement si tu es actif tout en étant destressé.
...

...

Après, éviter de se stresser ne veut pas dire diminuer son activité, au contraire.

Ça veut dire augmenter la proportion d'activité sereine et sans parasitage.

Ça veut dire éliminer les fuites d'énergie.

Parce que quand on est stressé, au final, ce qui s'ajoute c'est plus de l'agitement inutile que de l'activité concentrée.

...

...

Le problème fondamental du stress qu'on se met vis-à-vis de nos grands objectifs en fait,

c'est que notre cerveau, il a deux gros biais qu'il a hérité des impératifs de la vie ancestrale.

...

Biais n°1, il vit dans le présent.

C'est à dire que notre cerveau il ne fait pas la différence entre un petit objectif que l'on peut possiblement atteindre assez rapidement, et un grand objectif qu'il est impossible d'atteindre sans y passer plusieurs années.

Dans les deux cas, si l'objectif est super important, il va réagir comme si c'était possible de l'atteindre assez rapidement et donc activer les réponses de stress.

Pour l'objectif à très court terme ça peut s'avérer adapté comme réaction ;

mais pour l'objectif à long terme, c'est complètement inadapté.

Si l'objectif que l'on cherche à atteindre ne pourra pas quoi qu'on fasse, se réaliser sans que l'on évolue énormément et sans qu'on y passe énormément de temps.

Alors c'est un manque de maturité et de recul de se mettre la pression pour sprinter sans réaliser que ça ne nous avancera à rien sur le long terme.

...

Biais n°2, notre cerveau il croit qu'il y a une relation de dépendance entre la distance qui nous sépare de notre objectif et les efforts que l'on fait.

C'est à dire qu'il va inconsciemment réagir comme si l'objectif que l'on cherche à atteindre était une sorte de cible mouvante que l'on peut rattraper si on se bouge les fesses, et qui peut nous échapper si on se laisse aller.

En gros, comme si c'était une proie que l'on doit chasser, ou un prédateur que l'on doit éviter.

Le problème c'est qu'à notre époque, un objectif à long terme, c'est généralement une cible qui est complètement immobile et abstraite.

Par exemple, si vous avez comme objectif de devenir expert dans un domaine ,

il y a tellement de choses à apprendre,

il faudra y passer tellement d'heures,

que quoi qu'il arrive vous n'y arriverez pas sans y passer des années.

Peu importe comment vous vous y prenez, vous ne pourrez pas vraiment raccourcir le chemin d'expérience qu'il faut parcourir.

Mais cela dit vous n'êtes pas obligé de ne jamais vous arrêtez sur votre chemin.

Si vous prenez le temps de vous arrêtez, de vous détendre, de dormir, etc, en chemin, eh bien vous serez toujours à exactement la même distance de votre objectif.

Il ne se sera pas éloigné pendant que vous vous reposiez.

...

C'est très important de bien réaliser ça.

Parce que sinon, on peut se sentir inutilement mal à l'aise et coupable de se détendre vis-à-vis de nos grands objectifs,

et ne plus arriver à profiter de moments de détente,

ce qui finit vite pas être contre-productif.

...

On peut vraiment avoir des bonnes raisons de stresser ouais.

Mais il faut bien comprendre qu'en fait, bien souvent, on se fait du mal pour rien.

Et que quitte à ce que ça ne change rien au final, autant apprendre à lâcher prise et faire le voyage sans stresser.

...

Ainsi, plutôt que d'être obsédé par l'atteinte de son objectif et sprinter comme un fou-furieux,

il faut plutôt se mettre en tête d'être régulier dans ses efforts pendant une durée beaucoup plus étendue que prévue,

de persévérer sereinement avec un rythme soutenable,

et de cueillir tout naturellement les résultats qui correspondent à notre stade d'avancement.

...

Une attitude mature et paradoxalement assez insouciante et infantile.

...

Encore une fois, moi je me mets la pression pour accumuler de l'expérience, être actif, bouger et faire des choses,

mais pas de pression pour des résultats particuliers.

Et ce n'est pas que je n'ai plus envie d'atteindre de grands objectifs d'adultes et que je suis devenu une sorte de moine illuminé purifié de toute forme d'intérêt envers les résultats et les récompenses.

Au contraire,

c'est que j'ai réalisé qu'à long terme, maintenir une sérénité d'esprit, peu importe qu'elle soit justifiée ou non, propulse les performances globales du corps et du cerveau.

J'ai réalisé que si je voulais être le plus souvent possible au top de ma forme mentale, cette forme de détachement méditatif n'était pas une option.

Autrement dit j'ai réalisé que j'ai plus de chances d'atteindre de grands objectifs sans les anticiper et sans essayer de les contrôler trop précipitamment.

Parce qu'avancer sans calculer d'objectifs particuliers à atteindre, ça débride la perception, la créativité, la relaxation et l'apprentissage.

À partir de là tu es dans des conditions de développement optimal et il faut juste être patient.

...

J'ai toujours des objectifs à long terme,

je sais à peu près où je vais dans la vie quand même,

mais c'est plus des directions assez vagues et des ambitions abstraites que des objectifs bien particuliers à atteindre.

Parce que quand tu as un objectif particulier à atteindre, certes tu augmentes tes chances d'atteindre cet objectif particulier.

Mais tu es tellement occupé et préoccupé à atteindre cet objectif et à ne pas l'échouer,

que tu filtres plein d'options,

et que tu n'arrives plus à imaginer qu'en fait il puisse exister de meilleurs objectifs particuliers à atteindre.

Tu es comme pris dans un tunnel mental.

Tu es trop focalisé, tu manques de recul, et donc tu n'es plus dans de la prospection large et efficace.

Le temps passe et passe,

et tu ne te rends plus compte du prix que tu paies à essayer de gagner un jeu qui n'en vaut pas la peine.

...

Les objectifs particuliers sont moins importants que le fond d'opération qui les gènère.

Hélas trop souvent, en ne raisonnant qu'au niveau de l'avancement des objectifs de premier plan, on perd de vue et néglige les sources réelles de progression.

On s'aveugle au développement de fond, duquel les objectifs ne sont pourtant que des branches horizontales.

Si ton niveau de fond s'élève, c'est comme si ta réalité passait à un étage supérieur ;

Et par conséquent les objectifs auxquels tu vas avoir accès vont évoluer eux aussi.

...

Donc aujourd'hui je dirais que ce que je fais c'est que je joue un jeu d'augmentation des probabilités de ce qui peut arriver dans ma vie.

En partant du principe que ce n'est pas les objectifs qu'on se fixe qui nous font arriver quelque part, mais les comportements et les activités qu'ils nous poussent à avoir.

Et qu'ainsi on peut arriver plus loin dans la vie en gérant directement son flot de comportements et d'activités plutôt que ses objectifs.

Puisque qu'au bout du compte, c'est là que réside le développement.

...

...

Donc sans anticiper d'objectif bien particulier à atteindre,

j'essaie de maximiser le développement de répercussions et d'options futures dans certaines directions,

en travaillant et cultivant sereinement l'inertie globale et le fond d’opération de mon existence dans ces directions.

...

Je dirais que j'ai un mode de fonctionnement hybride entre l'adulte et le bébé.

Encore une fois, les bébés ils n'ont pas d'objectifs particuliers à atteindre, ils n'ont pas la conscience pour.

Mais malgré tout ils pratiquent beaucoup de comportements qui façonnent leur développement, notamment l'observation.

De la même manière, je pratique énormément d'activités de fond qui semblent avoir un très gros coût et être un très gros risque en termes de perte de temps.

Ces activités ont ce que j'appelle une micro-finalité évidente, mais on n'arrive pas directement à en voir la macro-finalité.

Qui elle est faite pour se révéler dans le futur, sur une échelle de temps plus large.


...

...

En fait, notre cerveau d'adulte il a un troisième vilain biais, en plus des deux autres que j'ai évoqué.

Ce que j'appelle le biais de finalité.

Notre cerveau il a cette illusion intuitive que pour construire et développer de grandes choses, il faut nécessairement partir avec un grand plan et avec les bons moyens.

Mais c'est faux.

D'un point de vue processus, les grandes choses sont bien souvent le fruit d'une accumulation de petites choses.

Accumulation de petites choses dont les répercussions se combinent entre elles pour créer un terrain et une dynamique propices à l'émergence de ces grandes choses.

Autrement dit, les grandes choses sont bien souvent des effets secondaires non-anticipés des traces laissées par des choses beaucoup plus petites, qui ont fini par se combiner, se recycler et se réorganiser entre elles, pour acquérir une finalité secondaire.

...

Et ainsi.

Dans l'instant présent.

Même si on n'a pas de grand plan,

même si on n'a pas de moyens conséquents.

Eh bien en pratiquant des micro-activités tous les jours.

Par exemple s'appliquer à écrire 100 mots par jour sur un sujet différent.

On capitalise de l'inertie, et derrière on peut être sûr que cette inertie va se transférer sur d'autres projets.

On peut être sûr que cette inertie aura des conséquences et des répercussions plus grandes dans le futur,

notamment sur nos plans et sur nos moyens.

Sans pour autant pouvoir anticiper précisément à l'avance quelles seront ces répercussions.

Ce qui n'est pas très important de toute manière.


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Sur ce voilà qui clôt cet épisode.

Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout,

Je vous dis à bientôt pour la suite de ces vidéos sur le développement de fond.

...

En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait.

Et si cette lecture vous a intéressé partagez là !

...

Ciao


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