Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister.
Est-ce que ça vous est déjà arrivé de perdre votre motivation sans comprendre pourquoi ? Ou à l'inverse de regagner votre motivation sans comprendre pourquoi ?
Est-ce que ça vous est déjà arrivé de faire la même activité à deux périodes différentes de votre vie mais d'avoir l'impression de faire deux activités totalement différentes tant dans une des périodes cette activité vous inspirait et tant dans l'autre période elle ne vous inspirait pas ?
Si ça vous parle un peu, alors cette vidéo va vous aider à comprendre le pourquoi de tout ça.
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Dans cet épisode on va en effet parler d'une distinction super importante pour se repérer dans ce qui est responsable des fluctuations positives et négatives de notre santé, de notre moral, de notre humeur et plus généralement de nos relations avec les activités qui composent notre vie.
À savoir la distinction entre l'état de bas-niveau et l'état de haut-niveau.
Cette distinction est très inspirée du monde de l'informatique,
dans lequel les couches de bas-niveau correspondent à tout ce qui se rapproche plus du matériel, du tangible, ce qu'on appelle le "hardware",
et les couches de haut-niveau ce qui se rapprochent plus du logiciel, de la programmation, de l'intangible, ce qu'on appelle le "software".
Pour notre organisme le bas niveau ça va être tout ce qui est plus physiologique et relatif à la mécanique du corps et du cerveau.
Par exemple la qualité de notre circulation sanguine.
Cet état de bas niveau peut être affecté par l'alimentation, l'exercice physique, le sommeil, le soleil, etc.
Mais aussi par le conditionnement et le déconditionnement.
Le haut-niveau en revanche, ça va être tout qui est plus psychologique, plus mental, plus abstrait, plus symbolique, plus situationnel.
Cet état de haut-niveau peut être affecté par l’identité, les projets, les intérêts, les perspectives futures, les relations, l'estime de soi, les éléments de notre environnement, la mission de vie, etc.
Un truc qui permet de bien comprendre le haut-niveau c'est l'énergie qui se débloque quand tu interragis socialement avec des personnes que tu trouves attirantes.
Tu peux être dans une journée routinière où tu te sens vraiment fatigué, démotivé, et sans énergie. Et durant cette journée routinière si on te met dans une situation d'interaction avec des personnes que tu trouves attiriantes.
Boum, ça te réveille. C'est stimulant
Certaines personnes dépendent de la manipulation du bas-niveau pour être réveillées et stimulées. Caféine, nicotine, amphétamines, etc, etc.
D'autres personnes, plus rares, ne sont pas dépendantes de tout ça, et arrivent à allumer le feu en eux de manière beaucoup plus indépendante. Par le haut-niveau.
Pour imager j'aime bien dire que le bas-niveau ça correspond au moteur de notre véhicule,
et le haut-niveau ça correspond à l'essence.
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Et donc l'idée c'est que pour bien fonctionner il faut que les deux niveaux, le bas et le haut, fonctionnent bien.
Si l'un des deux est dans un mauvais état, alors on aura la sensation de ne pas être bien.
Par exemple dans l'épisode 265, je vous disais que si la mécanique de bas-niveau du corps et du cerveau est défaillante, alors tout ce qui va se passer sur le haut-niveau va subir cette défaillance.
Et peu importe ce qu'on fera sur le haut-niveau pour se sentir mieux, on ne pourra pas se sentir vraiment bien et régler notre problème.
Parce que le problème ne vient pas de ce niveau là.
Même si on aura probablement l’impression illusoire que ça vient de ce niveau là.
Parce qu'on est des êtres humains, et que notre cerveau d'être humain a un gros biais pour le haut-niveau.
Parce que le haut-niveau est plus proche de son niveau de conscience.
C'est beaucoup plus facile et naturel pour notre cerveau de considérer le haut-niveau que de considérer le bas-niveau.
Et ça c'est vraiment vraiment important à comprendre.
Car paradoxalement, au bout du compte dans la vie, ce qu'on veut vraiment, c'est passer le plus de temps possible dans un bon état de bas-niveau et non dans un bon état de haut-niveau.
Même si on utilise le haut-niveau pour se faire, pour réguler positivement le bas-niveau.
Parce qu'on est des êtres humains et qu'on est focalisé sur le haut-niveau.
Dit autrement, au fond on veut se sentir bien peu importe pourquoi on se sent bien.
D'ailleurs personnellement le critère d’une journée réussie ce n’est pas tellement ce que j’ai fait, mais comment je me suis senti.
Typiquement une journée réussie = une journée durant laquelle mon énergie a été “clean” et fluide, une journée durant laquelle je n’ai pas eu de pensées négatives intrusives, j'ai eu l’esprit calme, clair, concentré, mon humeur a été positive et stable, aucune vague d’anxiété ou de déprime, pas de brouillard mental, ni de nuages orageux.
Une bonne météo interne en gros.
Peu importe ce que j’ai fait, peu importe les circonstances objectives, si subjectivement mon état était comme ça, alors j’ai passé une bonne journée.
Même si bien sûr en général quand je vais bien comme ça sur le bas-niveau, je suis productif sur le haut-niveau, j’ai de l’entrain, l’action m’inspire et a bon goût.
Mais disons que ce n'est pas forcément sur des domaines liés au travail. Il y a des journées où je suis à fond dans une activité que je considère être du divertissement et que je considère également comme des journées réussies parce que je me suis senti bien comme ça.
Et inversement il y a des journées où je me suis focalisé sur du travail important et je ne me suis pas senti particulièrement bien, et donc je ne considère pas que ça a été une bonne journée.
Parce qu'encore une fois ce qui fait le critère d'une bonne journée pour moi, c'est comment je me suis senti, et non ce que j'ai fait, même si ce que j'ai fait était important.
Bref, quand je dis qu'en général quand je vais bien sur le bas-niveau, je suis productif et efficace sur le haut-niveau, j’ai de l’entrain, l’action m’inspire et a bon goût,
attention, je n'induis pas que ça va dans un seul sens, et que c'est l'état de bas-niveau qui conditionne l'entrain et la productivité sur le haut-niveau.
Non, ça va dans les deux sens.
Je suis productif et efficace parce que je me sens bien, mais je me sens bien parce que je suis efficace et productif.
Le concept de "l'état de flow" permet de bien comprendre en quoi les dynamiques du bas et du haut se nourrissent mutuellement.
Je reviendrais là dessus plus tard dans la vidéo.
Bref pour revenir à ce que je disais sur la primordialité du bas-niveau, on en revient également au principe que je vous expliquais dans l'épisode 199,
à savoir que le but de ton cerveau en gros c'est de passer sa vie à être dans un état d'excitation.
Il n'y a pas de mystère là dessus, peu importe ce que tu vas faire de ta vie : tu vas passer l'essentiel de ton temps soit à être excité soit à chercher à être excité.
Et c'est pour ça que le bas-niveau est au fond plus important et plus primordial que le haut-niveau.
Même si encore une fois, nous autres les êtres humains, on a tendance à ne se concentrer que sur le haut-niveau.
Par exemple quand on se sent mal, on va systématiquement essayer de trouver quelque chose de plus puissant et intense sur le haut-niveau pour nous réveiller.
Un nouveau projet. Un changement dans notre routine. L’ajout d’un sens plus profond à sa vie. Un changement d’identité. De nouvelles rencontres. Une nouvelle activité sportive ou sociale.
On va projeter toutes sortes de manques sur le haut-niveau pour expliquer ce que nous fait ressentir notre bas-niveau.
Parfois c'est juste, on a vraiment un manque sur le haut-niveau, mais parfois c'est simplement de la projection.
Dans tous les cas on va rapidement perdre confiance dans notre orientation actuelle. Notre orientation de haut-niveau actuelle.
Comme on est insensible à l’intensité normale, on augmente l’intensité de ce qu’on fait de notre vie.
Et même si ça peut avoir des bénéfices, au fond c’est très vicieux.
Parce que déjà de 1, l’effet de la nouveauté que l'on va introduire, il va finir pas s’estomper, et du coup c’est un cycle infini, il faut toujours retrouver de la nouveauté pour être bien.
Et de 2, ce qui va vraiment nous faire avancer dans la vie ce sont des choses assez sobres et non des choses intenses et très dopaminergiques.
Et donc l’objectif c’est d’arriver à prendre du plaisir à faire ces choses sobres.
Arriver à trouver agréable et plaisant ce que la plupart des gens trouvent ennuyant.
La lecture, l’exercice, le travail, etc.
Et pour ça il faut optimiser son bas-niveau, afin qu’il illumine absolument tout sur le haut-niveau, et rendent toutes les tâches agréables (principe de la dopamine détox).
Ce qui aura pour effet bénéfique de ne pas avoir envie de distraction durant ces tâches sobres.
En fait l’état de bas niveau a un double effet opposé sur les émotions positives et négatives.
C’est à dire que typiquement quand tu vas mal sur le bas-niveau, le volume du négatif est beaucoup plus fort que la normale, alors que le volume du positif est beaucoup plus faible que la normale.
Et inversement quand ton corps va super bien, qu’il est bien chargé, le volume du négatif est beaucoup plus faible que la normale, alors que le volume du positif est beaucoup plus fort que la normale.
C'est à dire que les choses positives ont beaucoup plus de goût, quand ton état de bas niveau va bien, et beaucoup moins de goût quand ton bas niveau va mal.
Et inversement quand ton état de bas niveau va bien, le négatif est beaucoup plus “meh”, ça te rend beaucoup plus indifférent, beaucoup moins sensible aux choses négatives.
Le négatif t’affecte beaucoup moins, tu t’en fous un peu et tu passes à autre chose.
La vie est globalement cool, agréable et légère. Tu as besoin de peu pour être heureux. Tu apprécies beaucoup les choses. Tu es autonome, résilient et autosuffisant. Tu te suffis à toi-même.
Alors que quand tu vas mal, tout négatif devient dramatique, ça te pèse, ça te chamboule, ça te déséquilibre, le négatif c’est dur quoi, la vie est dure et lourde, etc,
tu ressens vraiment fortement le négatif, ça compte beaucoup, c’est une épreuve.
Et inversement encore une fois, le positif tu y es insensible, tu es en mode “ok”, ça ne te fait ni chaud ni froid, ça ne compte pas, tu n’arrives pas à les apprécier.
Tu es comme un trou noir, peu importe le positif que tu avales, ça ne te fait pas grand chose, tu n’arrives pas à être bien.
Et paradoxalement tu es beaucoup plus dépendant de toutes sortes de choses pour ne pas te sentir dans le manque, tu es beaucoup moins autosuffisant.
Dit autrement, quand tu es dans un bon état de bas-niveau versus dans un mauvais état de bas niveau,
le monde est le même, les faits sont les mêmes, les vérités sont les mêmes, les règles de la nature sont les mêmes, les lois et les dynamiques qui régissent le monde sont les mêmes, etc,
mais cela dit ton expérience de tout ça est très différente. Ça ne t’affecte pas du tout pareil.
Par exemple si tu prends une “Red Pill” dans un bon état de bas-niveau, tu vas t’en foutre.
Alors que si tu prends cette même “Red Pill” dans un mauvais état de bas-niveau, ça va te démoraliser, tu vas t’effondrer, etc.
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Donc j’insiste, le bas-niveau est au fond plus important et plus primordial que le haut-niveau.
Mais bon après il ne faut pas se méprendre, il y a des limites bien sûr, on n'est pas non plus des créatures purement hédonistiques ;
c'est à dire qu'on n'est pas des créatures pour lesquelles la recherche de plaisirs et l'évitement de souffrances constituent le seul but de leur existence.
Par exemple, si on vous donne la possibilité d'être branché sur une machine qui vous met dans un état de bonheur permanent, vous allez peut-être essayer cette machine, mais vous n'allez pas rester branché dessus toute votre vie.
Un moment donné vous allez probablement choisir de revenir dans la réalité quitte à souffrir et avoir moins de bonheur.
Pourquoi ? Parce que ce bonheur offert par la machine n'a absolument aucun sens sur le haut-niveau.
Ce n'est pas le même bonheur que dans la réalité.
C'est en quelque sorte un faux bonheur, un bonheur factice, et il y a une partie de vous que ça dérange.
Autrement dit, vous ne valorisez pas le bonheur en soi,
non vous voulez que votre bonheur ait du sens, vous voulez que votre bonheur soit ancré dans votre sens de la vérité, dans des relations, dans des accomplissements, dans des vertus ou tout du moins dans ce que vous considérez comme un bien supérieur.
Vous voulez que votre bonheur sur le bas-niveau soit un minimum justifié sur le haut-niveau.
Vous voulez avoir une bonne raison d'être heureux.
En fait on pourrait même défendre que le bonheur ne peut pas exister sans relation avec le monde.
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Mais encore une fois, malgré cette nuance, ça n'empêche en rien que sur la durée le bas-niveau, le bien être basique, reste plus important que le haut-niveau.
Car de 1 / un mauvais état de bas-niveau va considérablement créer des interférences sur le haut-niveau.
Et de 2 / le haut-niveau est beaucoup plus relatif que le bas-niveau.
Pour comprendre le point 1, à savoir qu'un mauvais état de bas-niveau va considérablement créer des interférences sur le haut-niveau, c'est très simple.
Le concept au cœur du haut-niveau c’est l’identité.
En gros ce qui va faire que votre haut-niveau est positif ou négatif, ça se résume grosso-modo à l’identité.
Par exemple, quand tu n’as pas encore trouvé ta voie dans ta vie, eh bien ton identité n’est pas bien définie. Elle est faible. Et donc tu es dans une forme d’insécurité et de manque de confiance.
En revanche quand tu as trouvé ta voie, ça a des répercussions sur ton identité.
Tu te sens beaucoup plus défini. Tu ressens une certaine sécurité, une certaine certitude, une certaine confiance. Tu te vois dans ta tête comme étant ce genre de personne, et ça parait authentique.
Bref tout ça pour dire qu’au cœur du haut-niveau, on retrouve l’identité.
Mais le soucis c’est que peu importe l'identité que vous avez construite sur le haut-niveau,
dès que vous serez dans un mauvais état de bas-niveau, vous allez être connecté à une identité différente, ce que j’appelle votre petit Moi, en opposition à votre Grand Moi.
Votre petit Moi, c'est ce moi négatif, pessimiste, égoïste, conservateur, animé par le manque et le mal-être, qui n'est jamais content, qui est possédé par ses envies, par la peur de perdre, qui cherche à prendre de la valeur plutôt qu'à en créer, et qui se comporte comme un trou noir.
Votre mal-être sur le bas-niveau va en quelque sorte temporairement remplacer votre identité, il va vous faire avoir l'impression de manquer de plein de choses sur le haut-niveau, et notamment de confiance.
Votre esprit va produire tout un tas de projections et de rationalisations.
Par exemple quand vos taux de sérotonine et d’ocytocine seront bas, vous allez vous sentir dans une grande insécurité sociale et existentielle.
Et sur le haut-niveau, cette grande insécurité sociale et existentielle va vous pousser à chercher à contacter n'importe qui pour vous sentir mieux.
Le contact social va vous sembler vraiment important, les gens vont vous manquer, la solitude va vous peser énormément.
Mais le truc c'est qui si vous apprenez à méditer vous pouvez changer radicalement votre état de bas niveau en relativement peu de temps.
C'est à dire en l'espace de quelques heures maximum.
Vous pourrez rentrer profondément en mode parasympathique. En mode relaxation.
Et quand ce sera le cas, magie, vous n'en aurez plus rien à foutre des autres, du contact social, etc.
Alors que sur le haut-niveau, absolument rien n'aura changé, votre situation sera la même puisque grand maximum seules quelques heures se seront écoulées depuis votre état de détresse.
Mais la solitude ne vous pèsera plus du tout, vous serez dans une forme d'insouciance.
Pourquoi ? Parce que le bas-niveau conditionne énormément ce qui se passe sur le haut-niveau.
On pourrait dire que le bas-niveau nous hypnotise.
Ce qui arrive d'ailleurs quand on tombe amoureux, le cocktail chimique nous fait perdre la tête.
Bref, autrement dit votre besoin des autres était relativement superficiel et inauthentique,
il était complètement dépendant de votre mal-être de bas-niveau,
et donc quand ce mal-être de bas niveau n'était plus, il s'est évaporé avec.
Et avec ce genre d'expérience méditative on s'en rend vraiment bien compte,
parce qu'on peut passer d'un extrême à un autre en l'espace de quelques heures,
comme si on avait tout oublié et qu'un monde séparait les deux instants.
Pareil quand on prend une substance qui altère positivement notre équilibre neurochimique.
C’est comme si on était plus la même personne, plus dans la même vie, etc.
C'est très similaire d'ailleurs à ce qui vivent les bébés et les jeunes enfants.
Ils font des crises et une minute après ils se mettent à rire.
Et pareil pour arrêter les crises qu'est-ce qu'on fait, on les dorlote, on les berce.
On apaise leur corps. À savoir le bas-niveau.
Et quand on va mal, la méditation c'est un peu l'équivalent.
On se dorlote soi-même, on se berce.
La logique étant que si on apaise l'état de bas-niveau, alors tout le négatif va s'éteindre et s'arranger sur le haut-niveau.
La confiance va rapidement revenir.
C'est le langage du corps et les boucles de feedback qui vont avec.
Inversement si les signaux du corps sont en stress, alors le négatif, l’anxiété, etc vont inonder le haut-niveau.
La confiance va rapidement diminuer.
Et ça peut être trois fois rien. Par exemple je vous parlais de la circulation sanguine.
Ben typiquement si tu prends une substance qui baisse légèrement ta pression sanguine et ta fréquence cardiaque, ça va avoir pour effet secondaire de t’apaiser.
Certaines substances qu’on utilise pour la muscu par exemple font exactement ça.
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Une autre remarque importante à faire sur ce point, c'est que plus on est jeune et immature,
plus le haut-niveau est impuissant pour réguler le bas-niveau.
Ce qui est pourquoi on ne va pas expliquer à un bébé comment se réguler, ou encore lui faire passer une thérapie psychologique pour calmer ses crises et ses cauchemars.
À l'inverse plus on avance dans le temps et on gagne en maturité, plus notre identité devient forte et définie, plus le haut niveau développe du pouvoir pour réguler le bas-niveau.
Quand on est adolescent, et même au début de la vingtaine, on est en fait encore pas si loin du bébé qui fait des crises sans qu’on puisse faire grand chose sur le haut-niveau pour se calmer.
Notamment parce que notre identité n’est pas encore bien construite, mais aussi parce que notre cerveau n’est pas encore bien construit.
Ensuite le point 2 : sur la durée, le bas-niveau, le bien être basique, reste plus important que le haut-niveau parce que le haut-niveau est beaucoup plus relatif que le bas-niveau.
Je veux dire entre une personne A qui sur le haut-niveau fait un métier qui socialement est considéré comme un métier "de merde" mais qui se sent super bien dans ce métier, qui est motivée, etc
Et une personne B qui sur le haut-niveau fait un métier qui est socialement considéré comme un super métier, mais qui se sent super mal, qui doit se discipliner, etc
Et que leurs situations à ces personnes durent comme ça depuis des années,
on peut se demander quelle personne a vraiment un métier de merde ?
Si ta vie est soit-disant parfaite, que tu as tout pour être heureux, que tu manges ce que tu veux, que tu as plein de reconnaissance pour ton activité, etc, mais que tu es déprimé et que tu as envie de te suicider,
à quoi bon ?
C'est pour ça que je dis que le bas-niveau est plus important que le haut-niveau, et qu'il ne doit vraiment pas être négligé.
De plus le bas-niveau module énormément le comportement.
Quand tu as une chatte qui est sur le point de faire des petits, ses comportements ne seront pas du tout les mêmes que d'habitude.
Pourquoi ? Essentiellement parce que ses hormones vont bloquer à la source l'envie de faire certains comportements et inversement la motiver à faire d'autres comportements.
Les inclinations à faire tel ou tel comportement seront modulées.
Si bien que certaines choses qui étaient "naturelles" ne le seront plus, et inversement.
C’est pour ça que je disais toute à l’heure qu’en général, les journées où on se sent bien, on est naturellement productif, on se sent aligné avec le passage à l’action.
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Peu importe ce qui se passe sur le haut-niveau, si le bas niveau est dans un meilleur état, alors l'expérience sera meilleure.
Et on va rationaliser cette positivité ressentie. On se sentira plus confiant dans notre orientation et dans le futur.
Le haut-niveau n'a pas ce pouvoir.
Si le haut-niveau s'améliore, mais que le bas-niveau reste stable, l'expérience ne sera pas forcément meilleure.
D'où le concept de l'adaptation hédonique.
Le bas-niveau c'est typiquement associé à la motivation naturelle, la vitalité et l'énergie qui inspirent l'activité, le bien-être, la confiance, etc.
Alors que le haut-niveau c'est typiquement associé à la discipline.
Le fait de faire des efforts indépendamment des conditions.
Peu importe qu'on se sente bien ou pas sur le bas niveau, on fait ce qu'on doit faire sur le haut-niveau.
On fait ce qui correspond à nos valeurs supérieures, même si c'est dur.
C'est ça la discipline, c'est la régulation du bas par le haut.
Et comme je vous l'ai déjà expliqué dans les épisodes 224 à 226, je ne suis pas un fan de la discipline en tant que levier principal.
Parce que la discipline revient souvent à dire "ok ce n'est pas grave que j'ai ces problèmes, ce n'est pas grave si les conditions ne sont pas optimales, je peux faire avec."
Autrement dit cela revient à fermer les yeux sur certains problèmes et à être dans une forme de déni.
Cela revient à s'infliger une difficulté supplémentaire qui n'a pas lieu d'être et que l'on pourrait éviter.
Et c'est pour ça que je vous dis dans les épisodes que je viens de citer, que se concentrer sur la discipline, dans un certain sens, c'est un peu pour les c*ns.
Pour mieux comprendre mon argument, imaginez deux personnes A et B qui ont un problème de santé.
Ce problème de santé fait que ces personnes sont fatiguées et qu'elles manquent d'énergie de manière chronique.
Mais malgré sa condition, la personne A se concentre à se discipliner chaque jour pour travailler sur ses objectifs de haut-niveau.
Ça fait des années qu'elle s'accroche vaillamment et qu'elle avance comme elle peut.
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La personne B en revanche elle s'est concentrée à faire des recherches pour mieux comprendre son problème, elle a galéré mais un jour elle a découvert que ce problème de santé est dû à une carence et que cette carence peut être comblée en mangeant un ingrédient peu connu.
Depuis qu'elle a découvert ça, elle apporte cet ingrédient régulièrement à son corps et ses problèmes de santé ont largement disparu.
Elle se sent bien et elle avance efficacement et naturellement sur ses objectifs de haut-niveau.
C'est un exemple assez caricatural mais je peux vous assurer qui les gens qui sont dans une moindre mesure dans le même schéma que la personne A, il y en a vraiment beaucoup.
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Et c'est pour ça qu'apprendre à percevoir cette distinction entre bas-niveau et haut-niveau c'est vraiment super important niveau conscience et développement personnel.
Combien de personnes cherchent vainement des réponses sur le haut-niveau alors qu'elles ont simplement un problème de bas-niveau à régler ?
Des ajustements de bas-niveau peuvent régler tellement de problèmes que tu pensais dépendre du haut-niveau.
C'est hallucinant.
Ce qui est pourquoi je suis assez fan de tout ce qui est méditation, sommeil, exercice physique, micro-nutrition, plantes, phytothérapie, nootropiques, etc.
Il y a beaucoup beaucoup de réponses toutes connes à trouver là-dedans pour améliorer sa vie.
Ce qui ne veut pas dire que ça ne peut pas devenir un piège de persévérer à vouloir trouver des réponses là-dedans.
Oh non, là aussi il existe beaucoup de personnes qui forcent avec ça aussi, alors que leur problème ne réside pas là-dedans.
Bref et pour en revenir à l'importance de cette distinction entre bas-niveau et haut-niveau,
apprendre à percevoir et discerner clairement ce qui explique nos fluctuations d'humeur peut justement améliorer notre humeur et notre confort de vie.
Par exemple si tu as vraiment mal dormi la nuit dernière et que tu as des pensées de merdes aujourd'hui, eh bien tu ne vas pas les prendre au sérieux ces pensées, tu vas t'en distancer, parce que tu sais que tu les as parce que tu as mal dormi, et que quand ton corps a mal dormi ton cerveau est connecté à ton petit moi.
De la même manière si tu te sens mal et déprimé mais qu'en même temps tu sais que tu te sens mal et déprimé tout simplement parce que tu as mangé un truc pourri à midi, tu ne vas pas commencer à faire une crise existentielle.
Non, tu sais que ça va passer parce que dans ta tête c'est logique que tu te sentes comme ça.
Mais à votre avis, combien de personnes mangent régulièrement des aliments qui les déséquilibrent et qui les font se sentir chroniquement assez mal et déprimé, et qui se posent des questions philosophiques sur leur vie et leur mal-être ?
Des tas.
Je pense qu'il existe vraiment des tas de personnes qui sont constamment en train de remettre en question le haut-niveau de leur vie tout simplement parce qu'ils ont des problèmes chroniques sur le bas niveau qui les font se sentir souvent mal et déprimé,
et qu'ils projettent ces problèmes de mal-être sur des inadéquations du haut-niveau.
Cela dit, ce qu'il ne faut pas croire c'est que tout cela est complètement dissocié.
Non, très loin de là.
Le haut-niveau et le bas-niveau sont interdépendants.
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Par exemple quand on est en plein milieu d'une dépression, c'est la mécanique de bas-niveau qui est rabaissée et qui rabaisse toute notre expérience,
qui donne cette sensation que tout est gris, sombre et sans intérêt.
Qui nous fait rapidement perdre notre confiance dans à peu près tout.
Autrement dit, oui c'est un déséquilibre neurochimique dans le cerveau et plus globalement dans le corps.
Mais, mais, en amont, la mécanique de bas-niveau peut avoir été mis en rade vis-à-vis des défaillances sur le haut-niveau.
Car le haut-niveau envoie des signaux sur le bas-niveau.
Et si ces signaux sont chroniques, cela peut finir par transformer la mécanique de bas-niveau.
Typiquement la mécanique de bas-niveau peut être en rade parce qu'on manque de sommeil,
et on peut manquer de sommeil parce qu'on est émotionnellement travaillé par des événements négatifs dans notre vie personnelle.
Pareil pour en revenir à ce que je disais sur la maturité, plus on avance dans le temps et on gagne en maturité, plus le haut niveau développe du pouvoir pour réguler le bas-niveau.
Avec bien sûr en tête de file, la méditation, notamment avec l'approche que j'enseigne dans ma formation libération émotionnelle,
mais aussi l'optimisme, la patience, les affirmations, la visualisation, etc.
Avec tout ça on peut faire l'inverse de ce que je viens de décrire.
À savoir envoyer des signaux positifs chroniques qui vont transformer et élever notre mécanique de bas-niveau, qui vont nous faire mieux dormir, mieux manger, mieux digérer, réduire les inflammations, activer des dynamiques placebos, etc, etc.
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D'ailleurs le concept qui résume à lui seul cette interdépendance entre le bas-niveau et le haut-niveau, et dont je vous ai déjà beaucoup parlé dans des épisodes passés, eh bien c'est l'effet placebo.
L'effet placebo c'est un exemple de l'effet du contexte narratif et identitaire sur l'activation et la désactivation de processus physiologiques au sein de notre organisme.
Les dynamiques placebos et nocebos elles ne mettent vraiment aucun doute sur cette interdépendance entre bas-niveau et haut-niveau.
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Bref cela étant dit, ne nous méprenons pas, il y a quand même des influences pour lesquelles il n'y a pas d'ambiguïté.
Par exemple si on mange un plat et que deux heures après on se sent blasé et démotivé,
cette fluctuation d'état n'a rien à voir avec le haut-niveau,
c'est purement relatif à ce qui s'est passé au niveau de la mécanique de bas-niveau du corps et du cerveau.
De la même manière si on prend un supplément alimentaire et que certains de nos problèmes d'humeur et de motivation disparaissent durablement,
alors que tous les autres paramètres de notre vie n'ont pas changé,
c'est qu'on était carencé sur le bas-niveau ou tout du moins qu'on avait un problème à régler à ce niveau là.
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De manière réciproque on peut penser qu'on se sent fatigué et blasé à cause de problèmes au niveau de la mécanique de bas niveau de notre corps,
et qu'on a besoin d'un remontant chimique.
Mais si ça se trouve c'est qu'on n'a rien d'excitant, d'inspirant et de motivant sur le haut-niveau,
et qu'on doit faire évoluer notre vie pour qu'elle nous excite de nouveau,
ou tout du moins pour que nos perspectives nous excitent de nouveau.
Et donc que sans changer quoi que ce soit à la mécanique de bas-niveau cela va nous faire aller beaucoup mieux de changer de situation de haut-niveau.
Pareil dans les épisodes 179, 251 et 15 je vous disais que beaucoup de gens pensent qu'ils ont un trouble de déficit de l'attention, un trouble de l'apprentissage ou je ne sais quoi et que c'est pour ça qu'ils n'arrivent pas à se concentrer.
Mais dans la plupart des cas, c'est des grosses conneries.
La raison pour laquelle l'attention des gens ne tient pas, elle se trouve très très souvent dans le mode de vie et dans les perspectives.
Pour en revenir à ce que je disais dans les épisodes sur la motivation et la discipline,
si tes niveaux de motivation ne sont pas super bons et pas super stables, c'est un très mauvais indicateur.
C'est un indicateur que ton état n'est pas bon et qu'il y a quelque chose qui cloche dans ton mode de vie.
Ça peut être sur le bas-niveau certes, mais ça peut également être sur le haut-niveau.
Par exemple si tu es constamment stimulé par des distractions tout le long de la journée, c'est normal que tu n'avances à rien niveau productivité.
Et ce n'est pas un problème de bas-niveau.
Dans le sens où c'est normal pour un cerveau normal de ne pas pouvoir se concentrer dans ces conditions là.
Dans le cycle du flow, la première étape c'est la phase de lutte. Qui est une phase de mise en place assez fastidieuse et peu agréable subjectivement.
Et c'est normal de ne pas avoir de flow avant de passer cette phase de lutte, ça ne veut pas dire que ton cerveau a un problème.
Le soucis c'est que si tu te distrais de manière intempestive toute la journée eh bien tu ne passes jamais cette barrière. La barrière de la phase de lutte.
Et donc tu peux avoir l'impression que ton cerveau a vraiment un problème. Alors que c'est une illusion du fait que tu ne rentres jamais à l'étape 2 du cycle du flow.
Pour plus d'infos sur l'état de flow je vous renvoie aux épisodes 220 et 221.
Donc encore une fois, c'est normal pour un cerveau normal de ne pas pouvoir se concentrer quand il est parasité de distractions tout le long de la journée.
Même si bien souvent pour ce qui est de la procrastination et de l'engagement dans un environnement de distractions, ben ce n'est pas juste une question de haut-niveau.
Non, on retrouve un cercle vicieux.
Sur le bas-niveau, le brouillard mental ou le manque d'énergie par exemple, vont créer une forte résistance à s'engager dans des activités qui nécessitent des efforts et de la concentration, ils vont créer un fort besoin de se relaxer.
Logiquement la résistance accrue va davantage nous faire privilégier les chemins de moindre résistance dans notre environnement de vie.
Séries télé, petits "snacks" digitaux en tout genre, etc
Ce qui va donc nous conduire à créer un environnement de distractions sur le haut-niveau.
Et les deux vont s'exagérer mutuellement.
Et ça vaut aussi si le brouillard mental ou le manque d'énergie est intermittent.
Le brouillard mental et le manque d'énergie intermittents vont suffire à casser ton flow et te faire rentrer dans des boucles négatives.
Le mode de vie qui est développé sur le haut-niveau n'est donc ici pas indépendant des conditions de bas-niveau en amont.
Mais ce que je voulais dire initialement c'est que même en admettant que tu sois au top sur le bas-niveau, si tu abuses sur les distractions tu ne vas pas pouvoir te concentrer et être productif.
C'est normal.
Tu vas mettre ton cerveau dans de mauvaises dispositions.
Parce qu'il faut bien comprendre qu'un cerveau bien frais et bien rechargé sur le bas-niveau, ben c'est aussi un cerveau qui va pouvoir s'engager à fond et de manière frénétique dans les distractions.
Tu vas en quelque sorte pouvoir rouler à fond sur les autoroutes des distractions.
Et en faisant ça eh bien tu vas diviser et éparpiller ta potentialisation, ce qui va virtuellement te mettre en mode TDAH.
Plus tu as de ressources, plus tu as de ressources à gaspiller et disperser.
C'est d'ailleurs un effet secondaire indésirable que l'on retrouve souvent chez les personnes qui prennent des psycho-stimulants pour être plus concentrés.
Comme le Modafinil par exemple.
Beaucoup de personnes deviennent effectivement concentrées à fond, mais concentrées à fond sur des choses inutiles.
Donc si tu ne mets rien en place sur le haut-niveau niveau organisation et discipline pour t'empêcher de rentrer dans certaines boucles, et bien ce n'est pas la fraîcheur de ton cerveau qui va suffire.
Bien au contraire, ça a aussi des inconvénients d'être chargé à bloc vis-à-vis des distractions.
Ce n'est pas les mêmes inconvénients que quand on est déchargé, mais ils sont tout aussi dangereux.
En fait le problème c'est que quand le bas niveau est bien chargé ça rend tout potentiellement intéressant et captivant.
Donc c'est à double tranchant pour la productivité. Tout est plus intéressant et captivant, y compris les trucs inutiles.
Pas juste le travail.
Pour terminer cette vidéo je vais aborder rapidement trois points.
Tout d'abord pour revenir sur cette histoire de ressources, il faut bien comprendre que la productivité de haut-niveau va dépendre et être liée aux ressources corporelles de bas-niveau.
Ce que je veux dire par là c'est que si tu n'as pas les ressources corporelles, tu ne pourras pas être productif sur la durée. Non tu vas crasher.
Et de la même manière si tu augmentes ta productivité, tu augmentes ta consommation de ressources corporelles.
Et donc si tu ne récupères pas comme il faut, tu vas crasher.
Ta concentration requiert et épuise certaines molécules en gros.
Un moyen naturel d'augmenter sa productivité c'est donc d'optimiser la récupération de ressources corporelles, d'éviter les carences, etc.
Et ça ça demande de comprendre en détails ce qui sous-tend nos activités mentales, qu'est-ce qui se passe dans notre corps.
Les corrélations entre fatigue et état moléculaire ; les corrélations entre concentration/flow et état moléculaire.
Deuxième point final. Optimiser le bas-niveau ça rentre dans l'approche de penser principes premiers.
C'est à dire de ne pas réfléchir superficiellement à propos de la vie, de percevoir les choses de manière abstraite, de percevoir les causes à effets de manière profonde.
Et donc optimiser le bas-niveau ça rentre dans cette approche de penser principes premiers.
Comprendre qu'au fond on recherche l'excitation de bas-niveau, et que le haut-niveau est un moyen qu'on utilise pour entrer dans le flow. C'est penser principes premiers.
Comprendre que l'état de bas-niveau permet ou empêche l'émergence de bonnes expériences et de bons résultats. Et que donc c'est un levier pour augmenter les bonnes expériences et les bons résultats.
Comprendre qu'un petit changement stable sur le bas-niveau peut avoir des conséquences exponentielles sur le haut-niveau.
Tout ça, c'est penser principes premiers.
Et la plupart des gens ne pensent pas du tout principes premiers. Non la plupart des gens sont superficiellement focalisés sur le haut-niveau.
Le bas-niveau est complètement hors de leur conscience, comme la partie immergée de l'iceberg.
Après encore une fois notre cerveau étant ce qu'il est, ça peut aussi devenir un problème de trop se focaliser sur le bas-niveau et non de juste le considérer.
Tous les conseils n'ont pas la même valeur selon le niveau où on en est dans le processus.
En l'occurrence mon conseil de considérer le bas-niveau il vaut surtout pour les personnes qui négligent fortement cet aspect depuis trop longtemps.
Si vous êtes déjà intéressé par l'optimisation du bas-niveau, je vous donnerais peut-être le conseil inverse, à savoir d'arrêter de trop chercher de réponses là-dedans.
Parce que beaucoup de gens quand ils commencent à beaucoup d'intéresser au bas-niveau et comprendre la valeur que ça a, ils finissent par glisser dans l'excès.
C'est ça qui mène aux personnes qui prennent des dizaines et des dizaines de suppléments, qui sont toujours à la recherche d'une nouvelle molécule, etc.
Pour terminer, troisième et dernier point quelle est la place des émotions dans ce modèle ?
Dit autrement est-ce que quand on a un problème émotionnel c'est plutôt un problème de bas-niveau ou de haut-niveau ?
C'est assez difficile à dire, car cette division est trop grossière pour placer un concept aussi diffus.
La réponse simple et juste serait de dire que ça correspond au moyen niveau en fait. Un truc entre les deux.
Eh bien, c'est ni l'un ni l'autre !
Même si les émotions affectent à la fois le bas-niveau et le haut-niveau.
Les émotions en fait après y avoir bien réfléchi, ça correspond à ce qu'on pourrait appeler le moyen niveau.
Ça éclaire pas mal de choses de voir les choses comme ça.
Et je vais vous expliquer pourquoi dans un prochain épisode indépendant parce que ça va trop s'étaler là.
Sur ce, en parlant d'émotions, si vous voulez en apprendre plus là-dessus et maîtriser vos émotions,
je vous rappelle que j'ai sorti une formation pour vous guider sur ce terrain là. La formation Libération Émotionnelle.
Elle est encore à prix réduit pour quelque temps, jusqu'à ce que toutes les vidéos soient publiées, ce qui veut dire probablement jusqu'à fin septembre.
Vous pouvez également réserver une séance de coaching privé avec moi si vous voulez un accompagnement personnalisé.
Je vous mets toutes les infos dans la description et dans le commentaire épinglé.
Allez, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout et à bientôt pour la prochaine vidéo, ciao.
Maîtrisez votre esprit, développez votre conscience, élevez votre existence !