Le 04/12/2018

Penser & Agir comme si la seule fin possible était la victoire #043



N'attendez pas la victoire pour vous comporter comme un gagnant. Pensez et agissez comme si la seule fin possible était la victoire.

Bonjour et bienvenue,

C'est Bertrand de la Fondation MAGister,

l'école des héros du monde réel.

...

À la fin du dernier épisode, je vous disais que

Je pars systématiquement gagnant quand j'entreprends quelque chose.

Ça fait partie de mon identité.

Je ne me dis jamais que je vais réussir facilement ou rapidement,

parce que je suis trop fort et tout.

Non.

Je me dis juste que tôt ou tard, peu importe les circonstances, je finirais par réussir.

...

...

Le jeu de la vie, il se joue en amont.

Une bouche fermée ne peut pas se faire nourrir.

Tout est question de prédispositions.

Si vous attendez les causes pour ressentir les effets, vous êtes foutus,

parce que les causes sont causées par les effets.

Celui qui gagne c'est celui qui vient avec la victoire à ses côtés,

et celui qui perd c'est celui qui pense tellement à la victoire à venir qu'il ne pense plus au combat.

Tout ce qui se passe dans l'histoire de votre vie et dans votre tête dépend grandement de votre positionnement mental,

c'est à dire de votre façon d'appréhender les choses avant qu'elles ne vous arrivent.

Dit autrement de l'état de toutes les connexions de votre cerveau, du conditionnement de tous vos organes mentaux.

Avoir un optimisme inébranlable c'est considérer ses chances comme acquises et donc focaliser tous ses moyens et ses ressources attentionnelles sur le moment présent.

Et s'il se passe quelque chose de mal, qu'on se prend un mauvais coup,

on ne change rien, on ne panique pas,

car par cet effet on ne ferait que créer les causes qui vont diminuer nos chances.

Alors on reste pleinement en contrôle de ses moyens, on ne se déconnecte pas de l'optimisme,

même si on se prend plein de mauvais coups, on ne les interprète pas négativement.

On garde sa position mentale car c'est d'elle que tout le futur de notre histoire découle.

...

Par exemple quand un boxeur novice se prend un mauvais coup, qu'est-ce qui se passe dans sa tête ?

Ben il y a plein d'automatismes instinctifs qui se déclenchent et qui connectent sa conscience au pessimisme.

Il se dit dans sa tête "Oh je suis en train de me faire baiser".

En d'autres termes il devient la cause de sa propre chute.

Il commence à percevoir la continuité future du présent comme étant sa défaite.

Et ça le désengage, à partir de là il se retrouve dans des prédispositions énergétiques, physiologiques et mentales pour éviter la situation.

Qui est la réaction instinctive.

...

Je rappelle encore une fois le pessimisme c'est ça qu'il permet.

Il permet de percevoir le danger et le risque à l'avance, afin de les éviter.

...

Sauf que le bonhomme il est sur un ring là, il ne peut pas se barrer.

Donc il perd tous ses moyens.

Il n'arrive plus à se battre.

Et il se fait complètement dominer par son adversaire.

Tout ça parce qu'il a instinctivement prédit lui même son échec dès qu'il s'est pris un coup.

Pour éviter de s'en prendre d'autres.

...

À ce moment là son échec n'était pas du tout acté,

mais il a commencé à le percevoir, il a commencé à le sentir venir dans sa tête.

En gros ses instincts de survie se sont déclenchés pour l'aider à survivre,

mais ça a eu l'effet inverse.

Parce que c'est une situation où il ne faut absolument pas se désengager.

Mais encore une fois nos instincts ils n'ont aucune idée qu'on ne peut pas se sortir d'un ring de boxe.

Ils ne savent pas ce que c'est.

De la même manière, il y a plein de situations dans notre environnement moderne qu'on ne peut pas éviter,

ou tout du moins qu'on ne veut pas éviter.

Mais que nos instincts peuvent nous pousser à éviter.

...

Bref c'est très important de garder sa position mentale car c'est d'elle que tout le futur de notre histoire découle.

Pour moi, il ne faut jamais être dans la demi-mesure.

Soit vous évitez complètement une situation difficile dès le début,

soit vous l'affrontez sans aucune retenue.

Une fois que vous avez décidé que vous allez l'affronter,

il faut se déconnecter et resté déconnecté de toute forme de pessimisme.

Il n'y a plus de place pour le doute.

Même si vous êtes à 1 contre 10.

En particulier si vous êtes à 1 contre 10 en fait.

Car c'est là que vous ne pouvez plus vous permettre le moindre auto-sabotage.

Quand l'environnement externe est contre toi.

Il faut rester ferme.

Il faut que l'environnement interne soit au top.

...

À partir du moment où tu réalises que tu es a un 1 contre 10 et que le combat est inévitable.

Il n'est plus question d'hésiter et de se poser de questions sur ce qui va se passer.

Il est question de se mettre en tête que ce qui va se passer, c'est que tu vas tout défoncer.


Il est question de se mettre en tête que tu es une armée d'une seule personne.


Et que ta volonté est supérieure à la somme de la volonté des adversaires qui t'opposent.


Et de visualiser ça tellement clairement et intensément que toute ton énergie va se débloquer et circuler dans ton corps pour te permettre de réaliser ce qui est déjà clair dans ta tête.


Sans ça ton mental fera frein et tu ne seras pas à fond,

ta dynamique énergétique sera comme paralysée et sabotée de l'intérieur par l’incertitude et l'ambivalence qui règnent

et qui envoient des signaux contradictoires à ta physiologie.

Et cela affectera tes émotions, tes mouvements, tes réactions, tes hormones, etc.

...

...

Quand tu fais face à un adversaire c'est très facile de voir si son mental envoie des signaux contradictoires à sa physiologie.

Tu sens qu'il veut se battre et qu'en même temps il ne veut pas se battre.

La dissonance parasite sa planification.

...

Alors qu'une personne avec un mental de champion, la dissonance, aussi absurde soit-elle, ne la dérange pas du tout.

Son adversaire peut être un monstre qui lui envoie tout ce qu'il peut dans la tronche,

cette personne, elle supportera parfaitement la dissonance,

c'est à dire qu'elle continuera d'être confiante et de rester sur le même plan ascendant.

...

Un vrai champion, même quand ça fait plusieurs rounds qu'il se fait dominer.

Que n'importe qui d'autre à sa place se dirait que ça y est, c'est fini,

c'est le point de non retour,

la situation ne pourra jamais s'inverser.

...

Et que de la même manière,

son propre adversaire et tous les spectacteurs extérieurs se disent que c'est fini.

...

Lui, le vrai champion, il ne change absolument rien.

Il fait comme si rien n'avait changé.

Parce que pour un champion ce n'est jamais fini.

C'est lui qui décide quand c'est fini.

Ce que décide les autres, ça ne compte pas.

...

...

Après, encore une fois toute cette dynamique mentale ça va bien bien au delà du combat physique entre deux personnes.

Ce que j'appelle la mentalité du champion c'est une métaphore générale pour affronter la vie, pour affronter des obstacles, pour affronter des rejets, pour affronter des projets qui nous dépassent, etc.


Moi vous savez par exemple pour ce projet de Fondation MAGister j'avais déjà préparé pas loin de 400 scripts d'épisodes avant de lancer le premier épisode.

Je ne me suis pas dit, "oh je vais tester frêlement un petit épisode et voir ce que ça donne. Et si ça marche ben j'en ferais d'autres".

Non.

Ça c'est vivre dans la réaction.

Et ce n'est pas le genre d'attitude qui assure la victoire,

il n'y a que dans les cas exceptionnels que ça peut marcher,

et croyez moi ne partez pas du principe que vous êtes un cas exceptionnel,

et que le monde écrira votre histoire pour vous,

car ce n'est sûrement pas le cas.

En ce qui me concerne je sais très bien que je n'ai aucune compétence naturelle particulière,

je n'ai jamais rien eu gratuitement dans la vie ;

et je sais que parfois les résultats que j'ai eu,

ça s'est joué à pas grand chose parce que j'ai pas lâché l'affaire ;

...

et je sais aussi que parfois même si j'ai pas lâché l'affaire,

ça n'a pas suffit,

j'ai quand même échoué parce que je ne m'étais pas encore assez préparé,

il fallait que je fasse plus encore pour avoir ces résultats là.

...

Et donc je sais que si je veux réussir quelque chose j'ai intérêt de méchamment gérer sur les parties mental et travail.

Je dois battre tout le monde à ce niveau.

...

Et si vous n'avez pas de raison de vous croire particulièrement doué ou exceptionnel,

mais que malgré tout vous avez de l'ambition,

c'est pareil pour vous.

Vous n'avez pas le choix que de devenir beaucoup plus fort que les autres sur les parties mental et travail.

Parce que c'est là que vous avez un levier.

...
...

Et puis le coup de tenter un essai pour voir ce que ça donne,

c'est une attitude qui part du principe que votre engagement dépend de la réaction du monde extérieur.

Il y a de grandes chances que le monde extérieur il soit complètement indifférent à ce que vous faites au début,

voire qu'il vous pisse à la gueule.

Alors si votre engagement dépend de la réaction du monde extérieur vous vous tirez une balle dans le pied et compromettez le début de votre histoire.

Vous allez stresser et de manière métaphorique, vous faire défoncer comme le boxeur amateur de toute à l'heure.

...

Il faut bien comprendre que ça peut durer très longtemps ce genre de phases dans lesquelles ce que vous faites ne montre aucun signe de réussite.

Et donc il est essentiel d'y être préparé et d'arriver à s'oxygéner psychologiquement soi-même.

...

Et on en reparle dans le prochain épisode !

Sur ce, je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait.

Et je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout,

Ciao


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