Le 02/12/2018

La persévérance te donnera les raisons, pas l'inverse #042



Tu ne peux pas savoir à l'avance les bonnes raisons de persévérer dans l'optimisme, car cela voudrait dire que tu as déjà réussi. Alors ne les cherche pas. C'est parce que tu vas persévèrer que tu vas trouver les bonnes raisons de continuer.

Bonjour et bienvenue,

C'est Bertrand de la Fondation MAGister,

l'école des héros du monde réel.


À la fin du dernier épisode, je vous disais que s'entraîner à rester en connexion avec son système d'optimisme,

et à ne pas entrer en connexion avec son système de pessimisme.

Peu importe ce qui se passe dans sa vie.

Dit autrement s'entraîner à maintenir actives les prédispositions énergétiques, physiologiques et mentales associées à l'engagement par principe d'optimisme, peu importe ce qui se passe dans sa vie.

Pour après des années d'entraînement en faire son état par défaut,

c'est ça le principe de l'optimisme inébranlable.

...

Il faut voir la connexion entre conscience et optimisme exactement comme un muscle.

Et donc s'entraîner à rester optimiste c'est comme du renforcement musculaire.

Plus vous maintenez en activité la connexion plus elle sera forte.

Et plus la charge est lourde et que c'est dur de rester optimiste, plus la connexion va se renforcer en réaction.

...

Le sous-système d'optimisme en fait c'est ce que j'appelle un organe mental.

Comme tout organe,

quand on ne l'utilise pas, il s'atrophie, il diminue.

Quand on l'utilise normalement, il se maintient.

Et quand on l'étire à la limite de son potentiel actuel, il s'hypertrophie, il se renforce.

...

Je vous en reparlerais bientôt du corps et des organes mentaux,

je suis sûr que va complètement changer votre perspective sur vos capacités.

...

Bref,

Du coup l'optimisme inébranlable, ça n'a rien à voir avec le fait de positiver.

Positiver c'est essayer de se rassurer dans sa tête.

Quand est-ce qu'on positive en général ?

Quand ça ne va pas très bien, quand on s'est fait ébranler par un évènement et qu'on essaie de s'accrocher et de se remettre sur la piste.

Positiver c'est essayer de transformer un état négatif en positif en trouvant diverses raisons.

Ça marche bien pour ça, c'est très utile de positiver de temps en temps,

mais du reste ce n'est pas le fait de positiver en réaction qui va changer durablement votre vie, votre identité, votre histoire, vos croyances, etc.

...

Dans l'épisode 16, sur le thème de l'action, je vous disais que ça ne sert à rien d'essayer de changer l'orientation de son identité et la narration de son esprit en utilisant la pensée,

ce qu'il faut faire, c'est agir.

Changer littéralement d'orientation, incarner ce changement, et alors l'identité, la narration et les croyances vont suivre automatiquement.

Si vous n'agissez pas et que vous essayez simplement de changer l'orientation de votre identité sans agir,

ça ne va pas durer longtemps, vous allez revenir automatiquement à votre situation initiale.

Et ça va vous faire déprimer.

Il faut changer de direction et avancer dans cette direction pour que l'orientation se maintienne.

Notre esprit a besoin de preuves pour changer durablement.

Et l'imagination n'est pas une preuve.

...

Donc le principe d'optimisme inébranlable ce n'est pas du tout de positiver en essayant de relativiser dans sa tête,

en essayant de trouver des raisons d'être optimiste.

Non l'optimisme inébranlable c'est justement un optimisme qui vise à s'émanciper de toute raison.

C'est un optimisme absolu qui n'a besoin de rien pour exister.

Parce qu'il part du principe que ce que l'on perçoit du monde dépend en premier lieu de la connexion que l'on a avec nos systèmes perceptivonarratifs d'optimisme et de pessimsme,

qui contribuent à définir et générer l'expérience que l'on a de la vie.

...

Et aussi du principe que l'on est ignorant du futur et que l'on est incapable, même avec toute la bonne volonté,

d'imaginer les vraies bonnes raisons d'être optimiste.

Que justement ces raisons vont émerger d'elles même dans le futur,

du simple fait que l'on maintient solidement cette connexion avec notre sous-système d'optimisme,

du simple fait que l'on a un positionnement engagé,

du simple fait que l'on est en mouvement,

que l'on agit et que l'on se permet de dépeindre les potentialités de notre histoire dans la réalité.


Par exemple il m’arrive assez souvent de bloquer mentalement face à un problème de programmation informatique, de kung-fu, ou autre,

et de trouver une solution satisfaisante après m’être acharné dessus de manière déraisonnable.

C’est à la limite de ce qu'on appelle le brute-force,

une méthode consistant à tester toutes les solutions possibles jusqu'à ce que ça marche.

Dans ces situations, la solution mentale m'apparaît souvent de manière subite et surprenante,

et donc si j’avais lâché l’affaire une minute avant,

si je m'étais déconnecté de l'optimisme,

je n’aurais pas été comblé.

...

Admettons que je trouve la solution à un problème à la 100ème tentative.

Si j'avais arrêté d'être optimiste et d'agir à la 99ème tentative ou avant.

Si j'avais été "raisonnable".

Qu'est-ce que je m'aurais dit après avoir abandonné ?

Que ce problème est insoluble, que c'est impossible.

Ma raison aurait justifié a posteriori mon abandon et m'aurait fermé à cette 100ème tentative qui aurait inversé la balance narrative.

Mon histoire aurait été écrite différemment.

C'est pour ça que comme je le disais dans l'épisode 7,

la détermination c'est un peu comme la plume de notre histoire dans la réalité.


D'où l'importance de toujours rester déraisonnablement ouvert aux solutions,

de rester connecté avec sa capacité d'optimisme,

pour ne pas devenir aveuglément pessimiste dans le futur et se fermer des portes.

...

Moi un des mes principes c'est que quand je veux quelque chose je me donne droit à 5 ans de tentatives pour réussir,

avant de commencer à accepter que je ne puisse pas y arriver.

Avant ça, il est toujours trop tôt pour devenir pessimiste.

Et pour certains cas particuliers vraiment importants, c'est plutôt autour de 10 ans.


Quand tu te donnes 5 ans pour avoir des signes de réussites,

il n'y a pas grand chose que tu ne finis pas par réussir.

Et donc ça consolide cette identité instoppable,

ça consolide la connexion avec la capacité de dépeindre la réalité future de manière optimiste.

...

Quand j'entreprends quelque chose, je pars systématiquement gagnant

Ça fait partie de mon identité.

Je ne me dis jamais que je vais réussir facilement ou rapidement,

parce que je suis trop fort et tout.

Non.

Je me dis juste que tôt ou tard, peu importe les circonstances,

peu importe les échecs sur la route,

je finirais par réussir.

...

Et vous devriez faire pareil, parce que la vie c'est long.

Et même si vous êtes nul au jeu de la vie, vous êtes coincé dedans,

et vous avez pas mal de temps pour trouver et développer les moyens de réussir.

...

Sur ce on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode,

Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait.

Et je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout,

Ciao


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