Le 22/11/2017

Restez Maître de votre Expérience - L'Optimisme Inébranlable et le Sens du Réel, PART3

Ces émotions et ces sentiments qui nous font laisser tomber #011



Dans cet épisode, on parle des émotions et des sentiments qui se déclenchent de manière "primitive" et viennent saboter l'expansion de notre développement.

Bonjour et bienvenue,

C'est Bertrand, de la Fondation MAGister, l'école des Héros du monde réel.

Pour le troisième épisode de la lecture sur l'optimisme et le sens du réel.

Qui est la suite directe du précédent.

Je vous invite à aller l'écouter si vous ne l'avez pas écouté.

...

Dans les premiers épisodes de cette série, en résumé, je vous présentais l'optimisme et le pessimisme comme des sous-systèmes de perception de notre esprit.

Des sous-systèmes auxquels notre conscience se connecte pour interpréter le monde et dépeindre la réalité de telle sorte à anticiper le futur de notre histoire dans le présent.

Et donc selon que l'on soit connecté au sous-système d'optimisme ou de pessimisme, notre perspective sur la réalité est complètement différente.

Quand on est optimiste on anticipe les ouvertures, les opportunités, les solutions à saisir.

Alors que quand on est pessimiste on anticipe les problèmes, les dangers, les risques à éviter.


Je vous disais également que notre organisme peut être soit dans des prédispositions d'engagement.
Soit dans des prédispositions de désengagement.

L'engagement c'est quand notre organisme est "allumé" et dans des prédispositions énergétiques, physiologiques et mentales adaptées à l'action et à la réussite.

Alors que le désengagement c'est quand notre organisme est "éteint" et dans des prédispositions énergétiques, physiologiques et mentales adaptées à l'inaction et à l'évitement de l'échec.

Et donc je vous expliquais que l'anticipation optimiste entraîne l'engagement,
alors que l'anticipation pessimiste entraîne le désengagement.

Je vous disais aussi que pour la plupart d'entre nous on a jamais pris le temps de définir c'est quoi nos règles, c'est quoi nos conditions pour être optimiste et pessimiste.

On est optimiste et pessimiste de manière automatique, par rapport à l'identité, les raisons et le modèle de la réalité qu'on s'est construit inconsciemment pour nous protéger et avancer jusque là dans la vie.

Autrement dit, notre engagement est régulé par une accumulation de raisonnements qui sont davantage automatiques que délibérés.

Et instinctivement ce n'est pas tellement une priorité pour nous de gérer consciemment notre optimisme et notre pessimisme.

On pense que c'est juste des trucs qui se passent dans notre tête, et que ça n'a pas vraiment de conséquences sur la vie.

Et puis de toute manière on n'a même pas l'idée qu'on puisse vraiment contrôler tout ça.

Donc on ne prend jamais le temps de s'arrêter, de réfléchir et de définir consciemment sous quelles conditions les sous-systèmes et les émotions qu'on a à l'intérieur doivent s'activer.


Et je vous disais qu'en ce qui me concerne c'est quelque chose que je m'entraîne à faire,

et notamment que je m'entraîne à être optimiste de manière inconditionnelle.

C'est à dire à maintenir mon positionnement mental, mon engagement, indépendamment de toute raison.


...

J'ai encore des progrès à faire bien sûr,

mais au stade où j'en suis on peut me sortir tous les raisonnements, toutes les critiques qu'on veut.

Je peux avoir toutes les difficultés.

Je n'en ai pas grand chose à foutre.

Ça ne m'arrêtera pas.

...

...

Certaines personnes pourront appeler ça devenir délirant.

Moi j'appelle ça devenir maître de ses moyens et prédisposer les chances de son côté.

...

Et puis de toute façon, même si c'est une forme de délire, et alors ?

Qu'est-ce qui n'est pas du délire dans l'expérience humaine ?

Je veux dire d'un point de vue biologique on est un paquet de cellules qui sont assemblées ensemble et qui génèrent une expérience phénoménologique qui leur donne la  sensation d'être une personne individuelle dotée de libre-arbitre sur son futur.

Et qui vit et interagit avec d'autres personnes comme elles.

Tout ça sur un roc géant qui tourne dans l'immensité de l'univers.

La vie humaine est un putain de délire de la nature !

....

Du coup en fait on a deux choix : vivre dans un délire qu'on a choisi et construit consciemment, ou vivre dans un délire qui se construit inconsciemment et qu'on n'a pas choisi.

Et qui peut foutre en l'air nos prédispositions globales.

...

En ce qui me concerne c'est vite vu.

Je ne laisse pas ma position mentale se définir automatiquement ou en réaction inconsciente.

C'est moi qui la prend et une fois que je la prends je ne laisse rien me désaligner.

Je suis assez malin pour anticiper consciemment si mon engagement est risqué ou pas, s'il vaut le coût ou pas, etc.

En tout cas plus malin que les biais obsolètes de mon cerveau par défaut, qui croit bien faire en régulant automatiquement mon engagement, mais qui est bien trop aveugle aux conditions de vie moderne et au futur pour faire ce boulot correctement.

...
Aucun être humain, moi y compris, ne peut prédire ce qu'il est capable de faire avec de la distribution et du partitionnement de ses efforts dans le temps et dans l'espace.

Aucun.

On est juste pas équipé pour.

Je veux dire, on n'est même pas capable d'anticiper nos trois ou quatre prochaines années personnelles.

On n'est pas capable de voir venir notre propre vieillissement.

Pourtant ça finit par arriver.

On finit par avoir 30 ans, puis 40, puis 50, etc.

Mais non, on a l'impression qu'on restera toujours comme on est.

Que tous ces problèmes du futur dont on parle font partie d'un futur tellement  lointain qu'il n'arrivera jamais.

...

Ce n'est pas tangible pour notre cerveau.

Jusqu'à ce que ça le devienne.

...


Alors ça ne sert à rien d'essayer de raisonner sur la difficulté d'un projet à long terme.

On n'est pas capable de le faire.

La seule chose sur laquelle il faut raisonner c'est.

Est-ce que c'est le bon projet à développer ou pas.

Est-ce que je vais dans la bonne direction.

Et ensuite, une fois qu'on est sûr de la direction, il ne reste plus qu'à faire de son mieux, pour distribuer le développement de ce projet sur son temps libre.

Sans se préoccuper de savoir si au final on peut vraiment y arriver ou pas.

Parce qu'encore une fois on est incapable de déterminer ça à l'avance.

...

Je vous en reparlerais dans une autre série de vidéos, concentrée sur les processus de développement dirigé à travers le temps,

mais en ce qui me concerne il y a des trucs que j'ai mis plus de 10 ans à réussir après avoir commencé à essayer de les réussir.

Entre temps que des échecs.

Si j'avais été "raisonnable" je n'aurais jamais réussi, je m'aurais dit que ça ne sert à rien, que ça ne mène nulle part, que je suis incapable d'y arriver.

...

...

Le truc c'est qu'en suivant les bons processus à long terme, on peut développer son corps et son esprit d'une manière assez vertigineuse par rapport à la base avec laquelle on démarre.

On peut construire et acquérir plein d'avantages pour sa vie future.

Mais on a aucun moyen d'anticiper qu'on a un tel potentiel.

Parce que le potentiel que l'on peut atteindre actuellement, les avantages que l'on peut acquérir en suivant de longs processus de développement dirigé, dépendent des conditions particulières dans lesquelles on vit actuellement.

Conditions qui n'ont grosso-modo jamais existées dans l'histoire de l'humanité.

Aucun être humain n'a jamais eu accès à autant de moyens et de temps pour explorer son potentiel et se développer.

Et il n'y a jamais eu autant de ressources disponibles sans devoir dépenser d'énergie.

...

Il n'y a pas si longtemps on n'avait pas toutes ces ressources et ces occasions de se développer.

Pratiquement personne ne pouvait se permettre d'essayer quelque chose, d'explorer une possibilité, et d'échouer pendant 10 ans avant d'apprendre ou trouver les moyens de réussir.

C'était un comportement complètement dangereux et anti-adaptatif.

Les couillons qui passaient leur vie à faire ça dans l'environnement de nos ancêtres lointains, ils se sont fait balayer par la sélection naturelle.

C'est pour ça que nous, descendants des survivants du passé, on perçoit l'échec d'un mauvais œil et que les signes d'échecs génèrent en nous des émotions négatives.

Qui nous incitent naturellement à passer à autre chose.

...

Dans le passé, ceux qui percevaient l'échec différemment ont foiré leur vie ou sont morts prématurément, et donc ce n'est pas nos ancêtres.

Parce qu'à l'époque, l'échec dans le présent avait en moyenne des implications futures beaucoup plus larges et permanentes qu'aujourd'hui.

Échouer des tentatives, ne pas trouver assez rapidement les moyens de réussir, ça voulait dire perdre de l'énergie qu'on n'allait pas forcément pouvoir recharger ;

ça voulait dire prendre le risque de se blesser et de ne pas retrouver la santé ;

ça voulait dire prendre le risque d'être diminué quand surgit un imprévu nous demandant d'être à fond ;

etc.

On n'avait pas les ressources et la sécurité modernes pour se permettre de dépenser beaucoup de temps et d'énergie à acquérir un avantage pour sa vie future ;

et par conséquent échouer dans le présent ne voulait pas simplement dire échouer dans le présent.

Alors qu'aujourd'hui c'est le cas.

Dans la plupart des cas modernes, échouer quand tu tentes quelque chose ça veut juste dire que tu es encore en train d'apprendre à ne pas échouer ;

rien de plus.

Sur le long terme, ce type d'échec c'est juste une partie intégrante du processus d'acquisition.

Donc ce n'est certainement pas quelque chose à éviter.

...

En fait le vrai échec de nos jours, c'est quand tu ne tentes rien pour éviter d'être confronté à cette sensation primitive d'échec.

Évitement qui n'est qu'une illusion, car en fait une tentative échouée est moins un échec qu'une tentative évitée.

Eh oui, d'une certaine manière dans la vie on échoue toutes les tentatives qu'on ne tente pas.

...

...

Bref, aujourd'hui tu peux entreprendre l'acquisition d'une nouvelle compétence pour ta vie future, et ne pas y arriver autant de fois que tu veux,

le seul risque que tu prends c'est de te fatiguer temporairement.

Mais tu es certain que tu vas pouvoir récupérer derrière.

Le processus n'est pas terminé tant que tu ne décides pas toi même qu'il est terminé.

...

À l'époque c'était plus des activités physiques, qui plus est dans un environnement hostile, et si tu te fatiguais ou que tu te blessais, tu n'étais pas certain de pouvoir récupérer derrière ;

alors que tu pouvais avoir vraiment besoin d'être d'attaque.

Le processus pouvait se terminer non pas parce que tu le décidais mais parce que tu perdais à tout jamais les moyens de continuer.

Du coup nos ancêtres ont développé une aversion naturelle des signes d'échec ainsi qu'une attitude proactive d'économie d'énergie et d'évitement du stress.

Parce que pour eux, il valait mieux passer son temps à ne rien faire pour préserver son énergie en cas de besoin imprévu, plutôt que de passer son temps à faire des efforts, à  stresser son organisme, et prendre le risque d'être trop fatigué quand surgit un besoin urgent d'être d'attaque.

L'environnement n'était pas suffisamment contrôlé, et donc  il valait mieux être pro-actif dans l'économie d'énergie et l'évitement du stress afin de maximiser la capacité de réagir aux caprices de la pression environnementale.

Plutôt que d'être pro-actif dans l'effort et finir par se faire avoir un jour parce qu'on est trop claqué et qu'on n'a plus les moyens de bien réagir à une situation critique imprévue.

...

Dans la même logique, nos ancêtres ont développé des algorithmes cognitifs qui permettent de privilégier le chemin de vie qui offre le minimum de résistance.

Ils ont développé des algorithmes pour estimer les compromis entre l'exploration de ressources potentielles et l'exploitation de ressources disponibles.

Parce que pour eux, il valait mieux passer son temps à exploiter les ressources et les avantages qu'ils ont déjà, plutôt que d'explorer à la recherche de ressources et d'avantages potentiels qu'ils n'étaient pas certains de pouvoir trouver ou développer.

Au niveau du développement c'est la stratégie générale du "je renforce mes points forts, et je laisse tomber mes points faibles".

...

Et tout ça, c'était de très bonnes stratégies à l'époque.

À l'époque, l'environnement n'était pas contrôlé, il y avait beaucoup plus d'imprévus dangereux qu'aujourd'hui.

C'était très probable que sans aucun choix délibéré de notre part, il y allait assez rapidement avoir quelque chose qui allait nous forcer à dépenser de l'énergie et créer du stress.

Et donc on avait tout intérêt à s'économiser autant qu'on peut pour être prêt à réagir à 100%.

De la même manière, il n'y avait rien de facile dans la vie et on ne pouvait pas se permettre de ne pas minimiser la résistance.

On ne pouvait juste pas passer son temps à explorer des possibilités qui ne rapportent pas ou être lent à acquérir un avantage qui rapporte.

Il n'y avait pas assez de temps, et trop de pression et d'inconnu.

...

...

L'éducation distribuée sur presque 20 ans c'est un principe très moderne.

Passer autant d'années à s'instruire de plein de connaissances variées et abstraites, sans rien rapporter,

ça va à l'encontre des principes du succès dans un environnement plus primitif ;

c'est une sorte d'aberration.

Mais paradoxalement c'est devenu quelque chose de clé pour réussir dans l'environnement moderne.

Aujourd'hui pratiquement personne ne naît avec les avantages qui vont faire son succès dans la vie.

Je veux dire, de nos jours un des meilleurs moyens de réussir sa vie c'est d'acquérir une expertise dans un domaine particulier.

Ce qui prend énormément de temps à construire.

Environ 10 ans de pratique sérieuse et régulière.

Dans un environnement plus primitif, encore une fois, il y avait trop de pression et surtout aucune infrastructure pour faciliter l’acquisition de ce genre d’avantages.

...

Pour développer un semblant d'expertise, ça devait prendre 20 ou 30 ans, ce qui est complètement aberrant étant donné que l'espérance de vie était beaucoup plus faible qu'aujourd'hui.

20 ans c'était pas la jeunesse.

Donc en gros on était contraint de rester sur ce qu'on sait faire naturellement,

on était contraint de se contenter de la base avec laquelle on démarre.

Si on galérait trop à comprendre quelque chose, si on galérait trop à trouver les moyens de réussir, s'il y avait trop de résistance au processus d'acquisition,

on se disait que c'était mort, parce que ça augmentait nos probabilités de réussir ailleurs.

...

Aujourd'hui ce n'est plus vrai du tout.

J'en suis la preuve vivante.

Je suis quelqu'un qui met beaucoup de temps à comprendre et apprendre les choses.

Beaucoup plus de temps que la moyenne ;

je suis le genre de gars à toujours être bien à la ramasse au début de la plupart des processus.

Et pourtant ce que je peux faire avec mon corps et mon esprit aujourd'hui n'a plus rien à voir avec ce que je pouvais faire de base quand j'étais plus jeune.

Il y a plein de domaines dans lesquels j'ai commencé bien en dessous de la moyenne, alors qu'aujourd'hui je suis bien au dessus.

...

Comment ça se fait ?

Ben c'est parce de nos jours rien ne m'empêche de compenser mes difficultés et ma lenteur naturelle en dépensant plus de temps et d'énergie à apprendre et à me construire.

Et en l’occurrence je passe la plupart de mon temps libre à explorer des nouvelles possibilités,

à repousser les limites de mon corps et de mon esprit,

à travailler mes points faibles les uns après les autres,

à m'instruire de ressources que je n'arrive pas à comprendre jusqu'à ce que je trouve les moyens de les comprendre.

Kaizen.

...

Si on me replace dans un environnement moins évolué, je ferais assurément partie des couillons qui n'ont rien compris à la vie.

Le Roi des Couillons.

Parce que je prends beaucoup trop de temps et d'énergie à apprendre,

beaucoup trop de temps et d'énergie à explorer ce que je n'ai pas, plutôt qu'à exploiter ce que j'ai.

Et que je prends presque systématiquement le chemin qui offre le plus de résistance.

Je n'ai aucune stratégie pro-active d'économie et d'évitement du stress.

Je passe mon temps à éviter les raccourcis, à tenter des choses qui sont hors de mes moyens et qui ne rapportent pas directement.

Des choses pour lesquelles je n'ai aucune assurance que ça fonctionne un jour.

...

Et je ne passe pas l'essentiel de mon temps à réussir.

Du tout.

Je passe l'essentiel de mon temps à me casser les dents et à échouer.

Et à recommencer sans jamais devenir pessimiste.

...

Je ne suis vraiment pas très raisonnable comme bonhomme.

...

Mais dans l'environnement moderne dans lequel on vit, les conséquences de cette façon d'être sont complètement différentes.

Déjà, raison n°1, parce que l'environnement est contrôlé.

La pression environnementale est pratiquement plate et absente.

De nos jours, ce n'est pas grave si je me retrouve temporairement fatigué et épuisé parce que je ne me suis pas économisé dans les efforts de développement.

Je suis en sécurité, il n'y a pas de prédateur qui va me tirer de mon sommeil pendant que je dors.

Ensuite, raison n°2,  parce que les ressources certifiées prolifèrent.

De nos jours, c'est très facile de trouver plein de ressources dont on est certain que la valeur est assurée.

Dont on est certain que si on suit la recette ça va donner des résultats.

Il y a des cours pour tout.

Le monde n'est plus une vaste inconnue.

Si vous êtes nul dans un domaine, vous pouvez facilement trouver un expert pour travailler et corriger tout ça.

Avec Internet c'est devenu infini, vous n'allez jamais revenir bredouille d'une exploration de ressources et vous n'aurez pas spécialement dépensé beaucoup de temps et d'énergie.

L'infrastructure en place facilite énormément le développement personnel.

...

Ensuite, raison n°3, ce n'est pas grave si je mets plusieurs années à passer la résistance du chemin que je prends et en tirer les bénéfices d'exploitation.

Parce qu'aujourd'hui l'espérance de vie, elle n'est plus de 30 ans !

Et les ressources alimentaires pour recharger son énergie sont facilement disponibles et sans limites.

Donc ce n'est pas grave si je mets beaucoup de temps à apprendre les choses et à acquérir et construire des avantages pour mon futur lointain.

Je vais peut-être me fatiguer temporairement mais je ne vais pas en mourir.

Et donc vu que je ne m'arrête jamais et que je reste en vie, ben tôt ou tard, je vais finir par en tirer les bénéfices.

Et croyez-moi que j'en tire des bénéfices.

Ce principe d'optimisme inébranlable, il ne m'est pas sorti de nulle part, j'ai vraiment beaucoup évolué depuis que je suis petit.

Un moment donné j'ai fini par comprendre que sur le long terme, ça marchait vachement bien cette approche malgré les apparences.

Parce que la courbe de progression est exponentielle.

En ancrant ton mental sur un futur très éloigné de ta base actuelle, un futur "déraisonnable",

pendant très longtemps tu n'en tires rien, et donc ça donne l'impression que ça ne sert à rien d'explorer cette possibilité, que ça ne mène nulle part, que c'est une perte de temps et d'énergie en plus d'être une source de stress.

Mais c'est juste que la gratification est très différée.

Un moment donné, après un amas de galère, ça finit par exploser.

...

Et donc au bout d'un moment ça m'a fait réfléchir.

Je me suis demandé pourquoi plus ça allait dans la vie, plus je progressais rapidement.


Je me suis demandé pourquoi je suis systématiquement beaucoup moins bon que les autres sur les épreuves à court terme.

Alors que je suis meilleur sur les épreuves à long terme.

Et plus l'épreuve est longue, plus l'écart se creuse.

Je me suis demandé pourquoi beaucoup de gens croient que je suis intelligent par rapport à ce que j'arrive à produire.

Alors que non, je ne suis pas spécialement intelligent, loin de là.

Je suis juste quelqu'un qui exerce, de manière un peu particulière, frénétique et excessive, l'intelligence qu'il a pour faire des choses considérées comme intelligentes.

Ce qui est très différent.

...

Mais du coup je m'en fous complètement de ne pas être spécialement intelligent.

L'intelligence, du moins le truc que l'on peut mesurer avec des tests de QI, pour moi c'est quelque chose de surestimée.

..

C'est bien, mais c'est juste un outil en fait.

Et c'est ce que tu en fais de cet outil qui importe.

Un outil ça ne fait rien tout seul.

Je ne dis pas que ce n'est pas un handicap pour réussir de ne pas avoir un certain niveau d'intelligence.

Mais je dis qu'à partir du moment où tu as une intelligence moyenne, il y a des choses beaucoup beaucoup plus importantes qui vont conditionner ce que tu vas pouvoir réussir à faire dans ta vie.

Une personne déterminée, elle n'a pas besoin d'outils surpuissants pour réussir.

Ça prendra le temps qu'il faut, mais elle va construire son succès peu importe les contraintes qu'elle a.

En fait pour une personne déterminée, les contraintes, ce n'est pas une raison de laisser tomber ce pour quoi elle n'est pas taillée pour, c'est une raison de pousser plus fort.

...

Et ça, c'est quelque chose qu'on n'a du mal à réaliser.

C'est pour ça que souvent on infère que les personnes qui ont réussi à produire des choses remarquables et complexes dans leur vie doivent forcément être nées avec un meilleur outil à l'intérieur.

Elles ont forcément plus d'intelligence que tout le monde pour avoir réussi à faire ce qu'elles ont fait.

Elles sont sur un plan à part, inaccessible au commun des mortels.

C'est la seule explication.

...

Si vous êtes du genre ultra-bosseur, vous savez probablement c'est quoi les dessous de ce genre d'histoire.

Vous êtes content quand on pense de vous que vous êtes intelligent, mais au fond vous savez que ce n'est pas vraiment votre intelligence qui explique vos performances et qui vous fait paraître intelligent.

Vous savez comment vous êtes arrivés aux résultats que vous avez produit dans votre passé.

Vous n'avez pas oublié toute l'intensité et la galère que ça a été.

Et dans le présent, vous savez comment vous arrivez à produire rapidement certains résultats qui peuvent impressionner.

Vous savez qu'il n'y a pas de magie, que c'est simplement de la préparation.

Une quantité indécente de préparation.

Vous savez que loin de miser sur votre intelligence, c'est plutôt que vous êtes assez stupide pour tenter des trucs qui sont hors de vos moyens,

et rester dévoué et engagé jour après jour dans le processus,

ne jamais lâcher le morceau,

autant de temps qu'il le faut,

jusqu'à ce que vous arriviez au résultat que vous visiez.

...

...

Tout ça pour dire que sur le long terme, les performances d'une personne reflètent davantage son engagement dans ce qu'elle fait, plutôt que ses talents et ses capacités purs.

Et par conséquent tout ce qui peut augmenter votre engagement, peut augmenter vos performances sur le long terme.

...

Et donc justement, depuis, j'ai compris que ce qui expliquait tous ces patterns de différence de performances que j'ai avec la plupart des gens sur les épreuves, c'était mon approche générale assez particulière de la vie ;

cette espèce d'engagement démesuré et inébranlable.

Sur le court terme, mes difficultés de compréhension et ma lenteur jouent en ma défaveur.

Mais sur le long terme, et en particulier sur le très long terme, la vitesse n'est plus déterminante.

Ce qui est déterminant c'est de durer dans l'effort.

Durer dans la résistance.

...

Et bordel que j'en passe du temps à me casser la tête à faire des trucs qui me dépassent.

Et je ne deviens pratiquement jamais pessimiste, je ne craque pratiquement jamais, même quand j'amasse les échecs.

Je suis de nature assez naïve, têtue et plein d'espoir.

J'ai du mal à jauger la distance qui me sépare de mes objectifs.

Donc en fait je ne me pose pas tellement de questions sur la difficulté des choses.

Dès que j'ai une idée en tête,

Je ne présuppose pas, je rentre dans le tas.

Souvent je me prends des murs et je m'épuise à l'effort.

Et c'est là que normalement on est supposé se désengager, abandonner et se dire que c'est impossible.

...

Mais ça ne m'arrête que très rarement, je suis trop têtu.

L'impossible je l'envoie se faire foutre bien profond.

Je prends le temps de bien récupérer et de bien me nourrir, et je repars à l'attaque.

Tant que je n'ai pas réussi quelque chose, je reste firme dans mon orientation.

Et tôt ou tard, les murs qui me bloquent finissent par devenir des briques.

...

J'ai pratiquement toujours le mental ancré sur un futur hors de portée, et je suis déterminé, j'ai la flamme intérieure qui brûle et qui ne s'éteint jamais.

S'il y a une possibilité que je parvienne à un objectif que je me suis fixé, alors je finirais par la trouver.

...

...
Après du coup comme je ne suis pas particulièrement doué, ma vie ça doit être quelque chose comme 90 % d'échecs et 10 % de réussites.

Mais le truc c'est que quand tu tentes beaucoup ta chance tu ne donnes pas vraiment cette impression d'être quelqu'un qui échoue beaucoup.

Et c'est logique.

Les gens voyant simplement le résultat des options qui ont fini par réussir et te faire avancer, mais pas toutes les options qui ont échoué et qui t'ont appris énormément.

...

Le truc à comprendre c'est que dans le jeu de la vie moderne, si on est une personne normale, on ne peut pas toujours réussir, et encore moins réussir facilement.

Et donc en fait c'est un très bon signe d'échouer beaucoup, parce que ça veut dire qu'on est en mouvement et qu'on se permet d'évoluer.

Il faut être inconscient pour croire qu'on peut avancer dans ce monde en évitant l'échec.


...

Et par conséquent comme je le disais plus haut, je passe l'essentiel de mon temps à me mettre en situation d'échec.

À explorer et repousser mes limites.

À pousser ma machine dans ses derniers retranchements.


Ce que pratiquement personne ne fait en fait.

Parce que tant que tu ne t'es pas déconditionné, c'est frustrant, embarrassant et malaisant de se confronter à ses propres limites,

il faut apprendre à se détacher des sentiments qui y sont associés.

...

...

C'est pour toutes ces raisons que je ne me fais plus jamais de soucis quand je suis à la ramasse par rapport aux autres au début de la plupart des processus.

J'accepte d'être celui qui est perdu et qui ne comprend rien.

...

Je n'en ai plus grand chose à foutre d'être ridiculement nul quand ça se voit que je réfléchis et que je me concentre très très fort à essayer de faire ce qui n'est pour moi pas du tout naturel.

Depuis le temps, je me suis rendu à l'évidence que je ne suis jamais doué dans ce que je ne me suis pas entraîné à faire ;

je ne l'ai jamais été, c'est comme ça.

Je ne vais pas en plus m'empêcher d'apprendre et de travailler.

Alors je ne laisse pas rentrer l'avis de ceux qui me disent que je n'arriverais jamais à faire tel truc parce que soit disant je ne suis pas fait pour ou que je n'ai pas le niveau.

Et quand je suis à la ramasse par rapport aux autres, je ne laisse pas les sentiments de frustration, d'infériorité, d'être incapable, d'être perdu, d'être dépassé,

prendre le dessus et me fermer mentalement.

Au contraire je m'amuse de ma propre nullité initiale et de ces sentiments à la con qui s'activent en moi.

Et si la frustration est trop forte pour l'ignorer, ce qui arrive, j'essaie de la transmuter et de l'utiliser comme levier pour me dépasser.

Je fais de mon mieux pour me mettre au dessus de tout ça.

...

Car je sais que quand tout le monde en aura marre de travailler.

Moi je ne ferais que commencer.

Et donc au bout du compte, je finirais par avoir un niveau équivalent, voire par prendre de l'avance.

Je finirais par tirer mon épingle du jeu.

Et j'aurais étudié, travaillé et intégré tellement d'expérience que je donnerais l'impression que ça a été facile et naturel pour moi depuis le début.

....

J'ai juste besoin de temps pour explorer et éplucher toutes les ressources et les possibilités d'évolution.

Beaucoup de temps.

Énormément de temps parfois.

Parce que même si je ne lésine pas sur les efforts, je ne lésine pas non plus sur le repos.

Du moins j'essaie.

...

Parfois,

trop souvent même,

je fais la connerie d'oublier que la vie n'est pas un sprint mais un marathon.

La connerie d'oublier que pour prendre de l'avance, il n'est pas tant question d'avancer autant qu'on peut que d'avancer dans la bonne direction.

...


...

Cela dit je ne suis pas né avec cet engagement implacable, n'allez pas croire que c'est complètement inné.

C'est essentiellement de la gestion mentale consciencieuse et du conditionnement.

Du conditionnement du self-control, de la résistance au stress et de la motivation intrinsèque qui est une espèce d'écosystème de connexions à l'intérieur qui régulent notre engagement.

J'en ai chié pour développer les fondations de cet écosystème mental, et l'éthique du travail qui va avec.

Ce n'est pas naturel, l'énergie c'est justement ce qui me manquait le plus avant.

...

Quand j'étais petit, j'étais toujours fatigué.

je détestais me réveiller le matin.

Je détestais faire des efforts,

je n'avais pas envie.

...

Aujourd'hui, la plupart du temps je me lève le matin sans prendre le temps de réfléchir, et en général je me fais une douche bien froide, et je fais un peu de cardio pour réveiller et dynamiser mon organisme.

Et même si j'ai la motivation de le faire, je n'en ai toujours pas l'envie.

C'est toujours dur.

Mon cerveau émotionnel me dit "Nooon ! Mais pourquoi tu fais ça ? Nooon arrêtes !"

Mais contrairement à quand j'étais petit, je sais que je serais vraiment stupide d'écouter mes envies et de ne pas me faire un peu violence étant donné toutes les conséquences que ce type de stress de l'organisme peut avoir.

Je me motive grâce à la conscience des causes à effets et du rôle obsolète et délétère de certaines émotions.

Je sais qu'un des meilleurs moyens de générer de l'énergie c'est de la débloquer en l'utilisant.

...

En fait plus ça allait dans la vie, plus j'ai eu de galères et de stress à gérer, et plus j'ai passé de temps à chercher et expérimenter tous les moyens possibles de maintenir mon engagement sur la durée,

et d'améliorer ma condition de base tout en apprenant à éviter le syndrome du surentraînement.

D'une certaine manière j'ai été forcé de développer tout ça progressivement, pour compenser des faiblesses assez critiques.

Si je n'avais pas eu besoin du mental que j'ai aujourd'hui, clairement je n'aurais pas cherché à le développer et je n'aurais pas beaucoup avancé dans ma vie.

Ça a été un développement réactif et non proactif.

...

Mais j'en avais besoin.

Plus ça allait plus il fallait que je trouve quelque chose.

J'avais besoin de rester ouvert à la possibilité d'un futur qui n'a rien à voir avec le présent,

et de rester concentré en quasi-permanence pour faire ce qu'il faut pour contrôler la création de ce futur.

Je ne pouvais pas savoir que ça allait marcher à l'avance, je ne pouvais pas savoir que ce futur était vraiment possible.

Je ne pouvais pas savoir ce que j'allais trouver précisément comme solution et comment j'allais faire.

C'était vraiment ce qu'on pouvait appeler de la foi.

Et quand je parle de foi, je ne parle pas de la foi dans un dieu.

Je parle de la foi en tant qu'outil cognitif, en tant qu'organe mental qui te permet d'avancer et de croire de manière a-rationnelle que tu peux y arriver quand tout porte à croire que tu ne peux pas, et donc qu'il ne te reste plus que ça sur quoi compter.

...

...

Quand tu peux échapper au stress des conditions difficiles dans lesquelles tu es,

tu peux te permettre de ne pas croire que c'est possible de s'en sortir,

tu peux te permettre de céder aux sentiments d'échec et de frustration,

et te désengager.

Mais quand les conditions difficiles dans lesquelles tu es font partie de toi,

tu n'a aucun moyen d'échapper au stress et à la pression de développement.

Ils sont là en permanence.

Le désengagement, même temporaire, n'est pas une option.

Tu veux faire une pause de ta condition parce que ça fait trop longtemps et que tu n'en peux plus,

mais tu sais que ce n'est pas possible et qu'en fait tu vas devoir utiliser tes dernières ressources,

que tu ne sais plus d'où tu sors d'ailleurs,

pour trouver une solution miracle que tu ne connais pas encore.

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La vie, est une sacrée maîtresse, assurément la meilleure.

Elle te fera apprendre des trucs insoupçonnables, que personne d'autre ne t'apprendra.

Mais elle peut avoir des méthodes très dures parfois la vilaine.

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Donc je ne savais pas comment j'allais m'en sortir mais je ne pouvais pas me permettre de ne pas y croire.

Je ne pouvais pas me permettre de lâcher mentalement et de me fermer à la possibilité de ce futur.

Et donc j'agissais comme s'il y avait vraiment une solution à trouver.

Car sans ça, ça n'avait aucun sens d'essayer de vivre.

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Donc dans ma vie je n'ai pas vraiment choisi délibérément de prendre le chemin qui offre le plus de résistance.

Mais je m'y suis habitué, et j'en ai tiré des leçons et de l'expérience qui me serviront probablement toute ma vie.

Ça m'a donné la preuve qu'être ouvert des années à l'avance à des solutions,

de ne jamais lâcher même que tu n'y crois presque plus,

quand tu es à bout et que tu ne peux plus supporter cette pression interminable.

Peut finalement te mener à des solutions.

Je vous en reparlerais de tout ça dans des vidéos ultérieures.

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Et donc dans ma vie j'ai souvent réalisé que si je m'étais fermé ne serait-ce qu'une minute avant de trouver une partie d'une solution.

Et bien je ne l'aurais pas trouvé.

Parce qu'il n'y avait aucun signe avant-coureur que j'allais la trouver.

...

J'ai compris que notre optimisme est lui même la première partie de la solution de tout problème sans solution.

Parce que pour agir et explorer comme s'il y avait une solution à un problème sans solution.

Il faut soi-même projeter une solution.

Tu ne sais pas comment tu vas trouver la solution que tu veux trouver.

Tu ne sais pas exactement quel type de solution tu veux trouver.

En fait tu ne sais même pas s'il y a une solution à trouver.

Mais ce qui est sûr, c'est que s'il y a une solution à trouver, bah putain de merde tu fais ce qu'il faut pour la trouver.

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Et bien souvent il s'avère que cette solution que l'on projetait comme une unité.

Se révèle en fait être plein de petits éléments chacun contribuant à résoudre le problème complexe auquel on est confronté.

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Et donc beaucoup plus tard dans ma vie, j'ai compris que c'est cette mentalité qui me permettait de faire la différence sur le long terme.

Et du coup depuis je travaille mon mental de manière proactive et non réactive.

Et j'ai accentué délibérément ce côté téméraire et a-raisonnable de ma personnalité pour en tirer davantage.

Aujourd'hui ce n'est plus du tout de l'optimisme propulsé par du stress, de l'entêtement, de l'espoir et de la naïveté irréfléchie.

C'est de l'optimisme raisonné.

Même si paradoxalement en raisonnant, j'ai compris que j'avais tout intérêt à être déraisonnable et à ne jamais douter qu'une chose puisse être possible avant d'agir et d'aller de l'avant.

Parce que les possibilités objectives qu'on a dans ce monde, sont beaucoup plus grandes que les possibilités subjectives que notre cerveau est capable d'anticiper dans le présent.

Parce que notre cerveau n'est pas capable d'anticiper que lui-même raisonnera différemment une fois qu'on aura avancé dans la vie et engrangé plus d'expérience.

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La dynamique est simple.

Notre cerveau ne peut pas anticiper les options inattendues jusqu'à ce qu'elles se manifestent à lui.

Et les options inattendues se manifestent davantage quand on explore la réalité en y étant ouvert que quand on n'explore pas et/ou qu'on y est fermé.

En d'autres termes, on ne peut pas directement contrôler l'inattendu qui va nous arriver,

mais en se contrôlant soi on peut indirectement contrôler la quantité d'inattendu qui va nous arriver, et donc démultiplier les occasions à saisir.

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Quand le sentiment d'échec se pointe, ne t'arrête pas,

continue d'avancer en cherchant l'inattendu,

et tu trouveras les moyens et les ressources qu'il te faut pour continuer ta course.

...

Car il faut bien comprendre qu'énormément de paramètres subjectifs d'anticipation et d'émotions, tel que le sentiment d'échec, sont calibrés pour se déclencher à une échelle de temps assez courte,

alors que les processus d'apprentissage et de développements internes sont très lents et requièrent objectivement des années d'expérience et de pratique consciencieuse régulière pour former des avantages.

En d'autres termes nos raisonnements et nos émotions voudront nous faire arrêter un processus de développement avant qu'il n'ait pu se passer la moindre évolution notable.

Dit encore autrement, notre cerveau est calibré pour empêcher notre propre développement quand ce développement n'est pas jugé nécessaire à la survie.

C'est ce qui crée ce que j'appelle le paradoxe du développement moderne.

D'un côté on a jamais eu accès à autant de moyens et de temps pour explorer notre potentiel et se développer.

Et de l'autre côté on a jamais eu aussi peu d'incitation "biologique" à se développer.

Parce qu'encore une fois, par défaut, sans domestication de notre nature,

on est des êtres qui sont proactifs dans l'économie d'énergie et l'évitement du stress ;

des êtres qui se préparent pour réagir aux imprévus de la pression environnementale.

Parce qu'à l'époque où notre ADN a été largement défini,

c'était très probable que sans aucun choix délibéré de notre part,

il y allait assez rapidement avoir quelque chose qui allait créer du stress et nous forcer à dépenser de l'énergie en réaction.

Et par conséquent les avantages fonctionnels de notre condition physique et mentale se développaient de manière collatérale aux demandes de cette pression.

Il n'y avait pas besoin de s'en responsabiliser, c'était un effet secondaire de la vie.

Ça allait de pair avec.

...

Et donc aujourd'hui étant donné que la pression environnementale est pratiquement plate et absente,

mais que malgré tout la société moderne génère beaucoup de stress,

évidemment,

la procrastination, la fainéantise et le faible conditionnement sont des problèmes courants.

Évidemment qu'on n'a pas envie de travailler.

C'est parfaitement logique.

Ça veut dire qu'on fonctionne bien.

Mais qu'on fonctionne bien selon des critères qui ne sont plus d’actualité.

D'où la nécessité de se domestiquer soi-même.

D'apprendre à minimiser l'impact inutile du stress de la société moderne,

et de créer sa propre pression utile,

d'être proactif dans le développement de son mental et de sa condition globale.

...

...

Si vous avez une tendance à procrastiner, que vous êtes fainéant,

que votre condition globale diminue au lieu de se maintenir et se développer,

que vous vous sentez mal quand vous commencez à faire des efforts nouveaux et que c'est dur, etc

Ce n'est pas votre faute.

C'est notre nature qui est ainsi faite.

Par contre c'est de votre faute si vous ne faites rien pour dépasser et changer tout ça.

Parce que ce n'est pas impossible, loin de là.


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Et j'ai plein de choses à vous dire pour vous aider dans cette démarche.

Je me dirige moi même en ce moment vers une approche plus saine et épanouissante de l'optimisation du mental.

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Bref, c'est pour toutes les raisons précitées que je n'accorde pas d'importance à mes propres émotions et à l'avis des autres au début d'un processus que j'entreprends consciencieusement.

Pour moi tant que tu n'as pas passé deux ans à explorer tes possibilités et à t'entraîner consciencieusement dans un domaine,

en faisant abstraction de tes émotions,

en ne te posant pas de question sur les résultats que tu perçois ou que tu ne perçois pas,

et bien tu ne peux pas avoir une petite idée du niveau que tu peux avoir dans ce domaine.

On ne peut certainement pas se fier à ce qu'on ressent, à ce qu'on pense et ce qu'on perçoit au début du processus pour juger le niveau qu'on pourra atteindre à la fin.

À ce stade c'est juste des vestiges primitifs qui mènent à de l'auto-sabotage du processus de développement, pour éviter le stress et les dépenses de temps et d'énergie considérées comme inutiles pour la survie.

Des vestiges qu'il faut dompter.


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Et voilà qui clôt la troisième partie de cette série sur l'optimisme et le sens du réel.

Sur ce, je vous dis à bientôt pour la 4 ème partie de cette série.

...

En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait.

Et si cette lecture vous a intéressé partagez là !

...

Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout,
Ciao




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