Le 15/09/2018

Restez Maître de votre Expérience - L'Optimisme Inébranlable et le Sens du Réel, PART11

Entreprendre = Apprendre #025



Dans la vie, il y a plein de choses à apprendre, plein de choses à comprendre. Beaucoup plus qu'on ne l'imagine. Et quand on entreprend des choses difficiles, même si ce n'est pas notre objectif premier, on se force à combler ce gap.

Bonjour et bienvenue,

C'est Bertrand de la Fondation MAGister, l'école des héros du monde réel.

Pour la quatrième partie de la stratégie gagnante d'échouer ce qu'on s'efforce de réussir.

...

Dans le dernier épisode, je vous disais que

échouer des projets divers,

c'est un très bon signe,

parce que ça veut dire que tu te confrontes à ton ignorance, à ton incompétence et aux limites de ta vision, de tes valeurs et de tes buts actuels.

Ça veut dire que tu te confrontes à tes failles.

Ça veut dire que tu es en mouvement,

que tu accumules des données sur le monde et sur toi-même,

et que tu te permets de faire évoluer ta façon d'opérer ta vie.

...

Clairement la raison pour laquelle j'estime avoir davantage évolué que la plupart des gens de mon âge,

du moins sur certains points,

sur d'autres je suis à la ramasse,

c'est que j'ai entrepris et échoué beaucoup plus de projets qu'eux dans ma vie personnelle.

L'échec est une telle source de maturation et de remise en question.

Ça m'a forcé à accumuler tellement de données sur le monde et sur moi-même.

Là par exemple dans mon travail de thèse, j'ai beaucoup moins l'impression de me découvrir que les autres doctorants.

J'ai l'impression d'être venu plus équipé et de savoir à l'avance ce que le futur me réserve.

Mon thème de thèse est plus personnel parce que j'ai eu le temps de le développer de manière détaillée et réfléchie,

et de le défendre avant la fin de mes études de Master en sciences cognitives.

Et si j'ai eu la possibilité de faire ça, ce n'est pas parce que j'ai des super pouvoirs et que j'ai réussi à contrôler et improviser un développement complexe dans la petite fenêtre de temps entre le master et le doctorat.

Non, c'est tout simplement parce je ne suis pas du tout rentré vierge dans ces études.

Je suis rentré armé d'idées.

Mon thème de thèse est en fait fortement inspiré d'un des nombreux sujets sur lesquels j'avais écrit dans le passé et que personne n'a lu.

Et donc sans le savoir, je l'avais préparé des années à l'avance ce thème, je n'ai pas été pris de court à la fin de mes études,

ça faisait partie du fond d’opération de mon être.

Les circonstances ont fait que c'est ce sujet là pour lequel j'ai eu la meilleure ouverture,

mais si les circonstances avaient été différentes, j'avais d'autres cordes à mon arc.

...

De la même manière je suis plus libre dans les expériences que je conçois parce que je sais développer des jeux-vidéo et des programmes informatiques assez complexes.

Et je n'ai pas cette compétence par hasard, je l'ai parce que dans le passé, je me suis cassé le cul à développer des programmes et des jeux qui n'ont intéressé pratiquement personne mais qui m'ont appris plein de procédés généraux en termes de logique, d'architecture, de design, de conception, etc.

Toutes ces années au cours desquelles l'ingénierie informatique a été une activité principale dans ma vie,

ça a vraiment surboosté à tout jamais mes capacités d'organiser mes pensées, d'architecturer des plans de grande envergure, et de prévoir et prévenir à l'avance les problèmes futurs à un niveau fondationnel.

Ce qui m'est utile pour tout.

Et enfin l'écriture d'un manuscrit de plusieurs centaines de pages ne me fait ni chaud ni froid parce que ce n'est pas la première fois que j'écris une sorte de gros livre compliqué, mais la quatrième en comptant l'ensemble des scripts de ce projet.

Comme la plupart des livres de ce monde écrits par des auteurs inconnus, mes premiers livres n'ont mené absolument à rien en eux-mêmes.

Parce que c'est comme ça, en tant que créateur inconnu une fois que tu as mis des années à produire quelque chose,

même si ce que tu as produit est très bien et tout,

c'est juste le début du voyage si tu veux le faire marcher.

Ou le début de l'enfer si c'est difficilement marketable.

Il faut se faire à l'idée que pratiquement personne ne répondra à tes propositions tout simplement parce que tu es un sombre inconnu noyé dans un océan de sombres inconnus,

et que les gens sont trop occupés pour prendre le temps de les lire sérieusement.

C'est comme ça.

...

Mais il ne faut pas que ça te dissuade de créer des trucs sérieux pour autant.

Car au moins en créant des trucs sérieux tu apprends plein de trucs,

tu développes ton fond d'opération, tu fais tes armes.

Et ce sont ces armes qui une fois bien aiguisées vont potentiellement te permettre de percer dans le futur,

et d'avoir cette autorité sociale qui font que les gens payent attention à ce que tu produis.

...

Bref, le premier gros manuscrit que j'ai produit,

ça a été très lourd et intense.

Écrire un livre c'est vraiment plus difficile qu'on ne le pense.

Mais cette première fois pour moi c'était il y a 7 ans.

Ça ne sera pas aussi lourd cette fois,

maintenant que je suis bien habitué à ce type d'exercice.

Vu que je suis rodé, je peux même me payer le "luxe" d'écrire ce projet en parallèle de ma thèse.

...

Dans le présent, chaque douloureux échec de mon passé, chaque apparente perte de temps gigantesque, ressemble davantage à un apprentissage de fond qui me fait gagner beaucoup de temps aujourd'hui.

Je n'ai pas réussi ce que je voulais réussir à l'époque, mais je recycle et recombine tous les apprentissages de ces expériences du passé pour construire mon futur.

En fait c'est comme si tout ça, ça avait servi à faire mes armes sans que je ne le sâche.


...

Bon pour autant je ne dis pas que c'est facile pour moi actuellement, ça me fait un rythme lourd à gérer.

En vrai ce n'est pas du tout évident.

Je suis en retard sur tous mes plans, je suis dans l'incertitude constante,

mon esprit il ne sait pas comment il va faire pour s'en sortir haha,

Je suis constamment en train de me demander comment je vais faire, est-ce que ça va passer, etc.

Mais c'est tout le principe.

En ce qui me concerne, un de mes critères pour savoir si je gère bien ma vie,

ce n'est pas d'avoir l'assurance que le bon déroulement de mon futur est garanti à l'avance.

Au contraire, c'est justement mauvais signe pour moi de ne pas être dans l'incertitude.

Ça veut dire que je suis en train de me ménager et de gâcher mon potentiel de développement.

Ça veut dire que je ne suis pas dans la direction de la croissance.

...

Je sais que les gens "raisonnables" qui la jouent "safe" avec leur vie en suivant un plan très propre et en excluant les projets qu'ils ne sont pas sûr de pouvoir gérer,

évitent les accrocs sur le court-terme mais se brident eux-mêmes sur le long terme.

Et donc d'une manière un peu détournée, ça me rend serein de me savoir dans l'incertitude.

Certes ça me crée plus de problèmes, mais ça me crée aussi plus d'opportunités.

Comme on dit, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

...

Certaines personnes pourront se dire que c'est malsain et masochiste de baigner dans des conditions propices au stress comme ça.

Mais non, je ne suis pas spécialement stressé.

Parce que 90 % du stress que l'on ressent ne dépend pas des circonstances réelles mais de notre façon de les gérer.

Les mêmes circonstances peuvent entraîner un pic de stress énorme et durable chez une personne,

alors qu'elles entraîneront juste une petite réaction passagère chez une autre.

Je sais qu'avec mon mode de vie les accrocs sont très probables,

mais quand un accroc va arriver je ne vais pas le laisser déclencher un pic de stress.

Je vais le gérer comme un roc :D

Parce que de 1/ c'est important pour moi de superviser de manière responsable mes réactions

et de 2 / avec l'expérience j'y suis globalement désensibilisé.

...

Je sais que 99% des accrocs paraissent beaucoup plus importants qu'ils ne le sont vraiment,

qu'ils seront déjà de l'histoire ancienne une semaine après leur apparition,

que ça ne sert à rien de se faire du mal avec le stress parce que la vie va continuer,

alors je fais comme si c'était déjà passé.

...

Sérieux, la vie est trop courte et trop fragile pour mettre le pied sur la pédale de frein et pour se stresser pour des choses qui ne sont pas vraiment super importantes dans la balance globale.

Je veux dire, avec tous les problèmes d'incertitude qu'encours le monde et la vie de manière globale,

je me sentirais bien bête de me stresser vis-à-vis de l'incertitude de ma petite vie.

Au stade où j'en suis il n'y a que les choses qui mettent en péril ma survie pour lesquelles je m'autorise à vraiment stresser.

Du reste, je sais qu'au final je pourrais toujours trouver un moyen de rebondir en me battant, donc bon, peu importe.

...

Et encore une fois,

c'est facile de justifier cette attitude dans ma tête étant donné que je suis convaincu qu'en réalité,

ne pas vivre dangereusement c'est dangereux parce qu'on risque de perdre à tout jamais le potentiel qu'on a de vivre certaines histoires en laissant ce potentiel enfermé.

...

Mais après, ne vous méprenez pas, j'essaie de la jouer relativement fine malgré tout ;

je me rends vulnérable aux risques à court terme,

duquel je peux rebondir,

mais pas aux risques qui peuvent entraver ma progression à long terme.

Je vous renvoie à l'épisode 21 pour mieux comprendre ce que ça veut dire.

...

...

Dans ma vie j'essaie de suivre deux grosses continuités au sein de la même existence.


Je suis un chemin relativement classique avec une certaine sécurité financière et un minimum d'intérêt personnel,

et en parallèle je fais mon maximum pour développer des projets et repousser mes limites de fond sans me cramer.

De sorte à préparer l'avenir et à avancer de manière plus globale en tant qu'individu.

Dès que je m'assure un minimum de sécurité dans le déroulement des projets de mon chemin classique,

même s'il me reste beaucoup de travail à finir,

je n'attends pas une seule seconde,

je commence à réfléchir et travailler sur des projets de mon chemin personnel.

...

Parce que dans la vie ce n'est jamais le moment idéal pour se mettre sérieusement à faire évoluer sa vie.

Il n'y a que des mauvais moments.

Et il s'agit de ne pas laisser filer les moins mauvais :)

...

Si vous n'êtes pas prêt à agir maintenant pour faire évoluer votre vie.

Qu'est-ce qui vous fait croire que vous le serez dans le futur ?

Dès que vous laissez passer une occasion,

vous entraînez votre cerveau à ne pas agir et à repousser les choses.

Et donc ça ne sera jamais naturel pour vous d'agir dans le futur,

vous ne vous sentirez jamais prêt,

parce que ça ne dépend pas des circonstances mais de l'état de votre cerveau.

...

Après il ne s'agit pas non plus de se pousser à bout, d'en faire trop et de ne pas arriver à tenir la cadence sur la durée.

Non, il faut avoir un rythme soutenable sur la durée, et juste se forcer à avancer au moins un tout petit peu régulièrement, c'est tout.

En fait ma règle vis-à-vis du travail sur mes projets persos c'est,

tu travailles tous les jours dessus, même les jours où tu ne le sens pas.

Mais par contre tu travailles beaucoup seulement les jours où tu te sens de travailler beaucoup.

Sinon tu fais juste un petit peu, ne serait-ce que 5 minutes.

...

Je suis inflexible sur le fait de travailler tous les jours sur mes projets persos,

mais je suis flexible sur la quantité de travail.

...

Alors oui du coup j'avancerais beaucoup plus vite dans mes projets persos si je ne suivais pas un chemin classique en parallèle.

Et inversement.

Mais on s'en fout.

Parce que c'est beaucoup trop risqué de quitter complètement le chemin classique pour essayer de monter ses projets persos.

Ça peut marcher, certaines personnes ont assurément réussi avec cette stratégie ;

et ça peut donner des histoires inspirantes.

Mais il y a également beaucoup de personnes qui se sont plantées royalement et dont on entendra jamais parler.

...

Je n'ai rien contre le fait de se lancer dans de nouvelles aventures, de faire le grand saut, etc.

Bien au contraire.

C'est méga-important pour moi.

Je pense que tout le monde devrait se pousser à le faire.

Et je ferais sûrement des vidéos là dessus.

Mais toutefois il ne faut pas être stupide et faire le grand saut sans filet.

...

Comme je vous le disais dans l'épisode 19, dans la vie,

on ne réussit pas parce qu'on est motivé, on réussit parce qu'on est prêt à réussir.

Et ça prend beaucoup d'expérience de devenir prêt.

Il y a plein de choses à apprendre, plein de choses à comprendre.

Beaucoup plus qu'on ne l'imagine.

Et donc, étant donné qu'avant qu'on ne soit vraiment prêt, le risque d'échec de nos projets personnels est très probable et très formateur,

il est bien plus intelligent d'utiliser une stratégie qui permet l'échec.

...

...

Je veux dire,

On est des êtres capables de diviser notre existence dans plusieurs continuités différentes qui s'entremêlent à travers le temps.

Ce qui veut dire que rien ne nous empêche de nous lancer dans des aventures risquées,

de faire le grand saut dans une partie de notre vie.

Sur notre temps libre.

Tout en ayant en parallèle une activité relativement stable,

qui nous permet de gagner notre croûte dans une autre partie de notre vie.

Ce n'est pas forcément évident, du tout,

ça demande une bonne gestion de ses ressources ;

mais si on se prend en main comme il faut, progressivement, on peut apprendre à gérer ça.

...

Et donc plutôt que de la jouer YOLO et de tout abandonner pour se lancer dans ses aventures personnelles,

c'est beaucoup plus intelligent de progresser très lentement mais sûrement dans ses projets personnels en parallèle d'un chemin classique pendant plusieurs années.

Quitte à laisser tomber le chemin classique une fois qu'on est certain que les chances de réussite de nos projets personnels sont hautes.

Même si on peut aussi planifier de toujours conserver les deux chemins.

Ce qui est mon plan personnellement.

...

En plus de te construire en tant que personne, cette stratégie t'apprend à être patient et à bien gérer ta vie.

Parce qu’avec cette stratégie, tu n’as pas le choix de faire autrement.

C'est impossible.

Tu es obligé d'être patient et réfléchi.

Et si dans la vie vous avez comme objectif de devenir complet et de parvenir à développer un bon équilibre entre les dimensions physique, professionelle, personnelle, relationnelle, spirituelle, etc.

C'est super utile de devenir à l'aise avec cette stratégie de fond qui t'impose de gérer plusieurs fronts.

Parce que pour devenir un individu complet il faut nécessairement parvenir à équilibrer notre activité et notre développement sur plusieurs fronts ;

ce qui n'est pas évident et qui doit être appris.

....

D'ailleurs ça fait partie de ma stratégie "marketing" à long terme pour cette chaîne.

Car il en existe des tas et des tas de chaînes sur le développement personnel qui peinent à décoller.

Et il y en a juste quelques unes qui parviennent à percer un jour.

C'est un marché compétitif, il faut proposer quelque chose de plus pour que les gens vous écoutent.

Et donc une partie de ma stratégie pour me démarquer des autres,

en plus de proposer du contenu moins générique et plus "philosophique",

c'est de prouver que je sais de quoi je parle en réussissant d'autres choses dans ma vie en parallèle.

...

Il y a des gens parfois qui me disent "Mais pour qui tu te prends à donner des conseils aux autres alors que ta vie est loin d'être un succès ?"

Ben justement je me prends pour quelqu'un qui essaie activement de réussir sa vie alors que c'était et c'est toujours pas gagné du tout !

...

...

...

Bref.

Encore une fois c'est très formateur d'avoir un mode de vie qui permet l'échec.

Sans ces échecs de mes projets personnels dans le passé,

ça n'aurait même pas été envisageable pour moi de faire ce que je fais dans le présent.

Je n’aurais pas eu le fond d’opération adéquat,

le travail de thèse m'aurait pris toutes mes ressources mentales.

...

C'est parce que je me suis chargé plus que la normale dans le passé que je peux me charger plus que la normale dans le présent sans que ça ne soit injouable.

Et c'est en me chargeant plus que la normale dans le présent que je me permets de gérer des charges plus lourdes et donc d'avancer plus vite dans le futur.

Ça fait évoluer ma façon d'opérer la vie.

C'est à dire que ça me force à faire attention à mon mode de vie,

à éliminer tous les trucs qui me servent à rien,

à rester calme et relaxé malgré la quantité de travail à faire,

à créer le positif en moi, à gérer mes émotions.

À me placer dans l’œil du cyclone.

...

C'est pas du body-building c'est du mental-building.

Et je compte bien continuer dans cette stratégie, en la raffinant autant que possible.

Ce n'est pas que c'est un kif d'être surchargé, c'est juste qu'à ce stade de ma vie je pense que c'est un très bon investissement dans la construction de mon futur.

Quand ma situation de vie sera plus construite,

je prendrais davantage soin d'en profiter et de ne pas passer d'un projet à l'autre sans temps mort.

Et puis même si ce mode de vie est une source de stress, ce n'est pas comme s'il y avait une alternative.

Dévier de son potentiel à mesure que notre âge avance parce qu'on se laisse aller,

est un des sentiments les plus anxiogènes et stressant qui soit.

Et celui-là on peut difficilement s'en défaire quand c'est trop tard.

Donc dans la balance globale,

c'est moins de stress et plus d'épanouissement de se donner à fond pour développer son potentiel.

...

...

Et puis encore une fois, pour moi c'est une occasion d'apprendre à être maître de mes émotions et garder un pied sur la plate-forme du bien-être en toutes circonstances.

Je veux accomplir plein de choses dans ma vie,

mais je ne veux pas être de ces zombies inconscients qui sont complètement absorbés par leur travail et ne profitent pas de la vie.

Je ne veux pas être un de ces zombies parce que je l'ai été pendant plusieurs années de ma vie et ça ne m'a pas rendu heureux.

Je n'avais pas le temps de manger, je n'avais pas le temps pour les relations humaines, etc.

...

Mais plus ça va plus je réalise que le bonheur n'est pas une destination mais une plate-forme d'opération.

Et c'est une compétence à travailler que d'arriver à opérer sérieusement la vie en restant sur cette plate-forme.

Que d'arriver à être orienté vers le futur sans jamais perdre de vue l'instant présent.

...

Au quotidien j'essaie le plus possible de générer de la bonne humeur, de bien "mâcher" la vie, de vivre l'instant présent, de prendre du plaisir, d'être léger,

d'être complètement à l'aise vis-à-vis de l'incertitude future.

Mais dans le fond je n'oublie pas que la vie est dure et sans pitié.

Et qu'il faut se démener pour s'en sortir.

...

En fait, c'est pour moi l'un des paradoxes les plus importants à développer.

Il ne faut pas être super cool et relax avec la vie,

car on finit par se faire dépasser par les événements, par se faire marcher dessus par la vie, etc,

et ça c'est pas cool.

Mais il ne faut pas non plus se démener de manière hyper sérieuse et rigide car alors on se stresse et on s'empêche de vivre de manière épanouie pendant des années avant d'atteindre notre destination.

Non.

Pour moi il faut prendre la vie très au sérieux, se démener, ouais, mais tout en gardant une forme de légèreté, de souplesse, et de détachement.

Dans l'idéal, on doit trouver de la valeur dans chaque instant présent.

Dans chaque brique que l'on pose.

Il faut mâcher la vie comme on mâche un bon repas.

Il faut la voir comme une récompense en elle-même.

Car d'un point de vue du bonheur il n'y a pas de destination, c'est une illusion.

Au bout du compte, le bonheur il dépend de notre production interne de molécules positives et des règles conditionnant cette production.

Chercher à atteindre le bonheur uniquement comme si c'était une destination,

c'est conditionner les neurones de notre cerveau à être heureux uniquement vis-à-vis d'une destination.

Et par conséquent ça veut dire ne pas câbler son cerveau pour être heureux avant d'atteindre une destination.

Ni après l'avoir atteint d'ailleurs.

C'est une forme de dépendance addictive et malsaine à la nouvelle destination.

...

À l'inverse,

Il faut se permettre à soi-même d'être heureux,

c'est à dire entraîner les neurones de son cerveau à être heureux juste parce qu'on vit et qu'on fait des choses.

Sans ça, on ne pourra jamais être heureux de manière stable,

c'est techniquement impossible.

_______

Sur ce,
voilà qui clos la quatrième partie de la stratégie gagnante d'échouer ce qu'on s'efforce de réussir.

Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout,

Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait

et je vous dis à très bientôt pour la cinquième partie

Ciao.


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