Le 21/08/2017

Écrire de belles histoires dans la Réalité #007



La détermination que j'entretiens est la plume de mon histoire dans la réalité. Les belles histoires ça n'a pas à être exclusivement celles qu'on voit au cinéma et qu'on lit dans les livres. Au contraire. Ça peut être la nôtre. Ça doit être la nôtre.

Bonjour et bienvenue à la Fondation Magister, l'école des Héros du monde réel, pour la septième et dernière vidéo d'introduction.

J'en reviens à ce sur quoi j'avais terminé dans l'épisode précédent.

Pourquoi des êtres conscients, qui peuvent anticiper le futur, qui peuvent agir sur la matière selon leur bon vouloir, qui peuvent communiquer des pensées complexes à travers des ondes sonores, qui peuvent imaginer à la volée toutes sortes d'idéaux, etc, etc, se croient si petits et impuissants qu'ils peuvent trouver ça ridicule et complètement fou de se placer en tant que héros et sauver leur monde ?

Comme je le disais dans le dernier épisode, il faut qu'on arrête de se voiler la face un jour ou l'autre. C'est tout à fait normal et humain de vouloir incarner le rôle des héros et sauver le monde. C'est le contexte narratif de pratiquement tous les films qu'on bouffe au cinéma. Pourquoi vous croyez que ça nous attire hein ?


Il y a quelque chose là dedans, il y a quelque chose là dedans auquel tout cela résonne.
Le héroïsme cela fait tout simplement partie de notre nature humaine.

Et c'est pour ça que les enfants qui ne sont pas encore reconditionnés par la narration de la vie en société moderne sont très attirés par les super-héros.

Ça ne fonctionne pas comme ça aussi bien par hasard. Derrière tout type de produit qui fonctionne, il y a une forme de besoin naturel, de "drive", qui se cache derrière. En l'occurrence ici, un besoin psychologique.

...

Si les histoires de héros fonctionnent c'est parce qu'on apprécie ça. Ça communique avec certaines de nos valeurs. Ça dynamise notre esprit. Ça se connecte avec des sensations qu'on a à l'intérieur.

Et je ne parle pas uniquement d'histoires de super-héros hein, je parle de personnages qui entreprennent une forme de mission, une forme de voyage, une forme d'aventure, qui surmontent des challenges, etc.

Bref des personnages qui vivent de belles histoires sensées, avec des enjeux, et tout le tralala.

Grâce à la magie de l'empathie, ces histoires imaginaires que l'on voit au cinéma ou que l'on lit dans les livres, ont le pouvoir de nous stimuler.

Mais à l'échelle de l'histoire de la Vie, c'est plutôt récent d'avoir la possibilité de percevoir des histoires imaginaires comme ça. Il fut un temps ou il n'y avait ni écrans ni livres. C'est l'art qui a permis aux êtres humains de capturer des expériences dans des "produits" que d'autres êtres humains peuvent ensuite "consommer".

En ce sens l'art, c'est une forme de simulation d'expérience. D'aucuns diraient du détournement.

Avant l'émergence de l'art, la seule histoire imaginaire que l'on pouvait percevoir. C'était la nôtre.

À cette époque là, on ne se connectait pas à nos sensations internes via des produits externes qui ne concernent pas du tout notre vie. On s'y connectait pour gérer notre existence et notre futur à nous.

Et donc à cette époque là, le héroïsme qu'on a en nous, il n'était pas fait pour produire et percevoir des films et autres expériences consommables toutes faites. Il était fait pour produire et percevoir les expériences réelles du film de notre vie à nous.

...

Comme je le disais dans les épisodes précédents, la conscience qu'on a c'est une forme de rêve. On est fait pour rêver notre existence, pour rêver la réalité. Pour les augmenter, pour les habiller. Avec des valeurs, avec des histoires, avec des sentiments, etc. On est des créateurs d'expériences.

Et c'est précisément pour ça que l'on produit toutes ces oeuvres culturelles. C'est l'expression même de notre nature. L'expression de ces valeurs qu'on a à l'intérieur.

Valeurs qui n'existent pas indépendamment de l'activité générée par nos consciences.

Valeurs qui sont supposées nous permettre d'acter notre existence et de faire avancer notre histoire dans ce théâtre de la vie. Et c'est pour ça que nos organismes disposent naturellement de ces capacités. C'est pas là juste comme ça. Tout ça est très adaptatif à la base, c'est ça qui nous anime. Et on en reparlera davantage plus tard.

...

Le film de la vie ? Le rêve de la réalité ?  Des héros qui sauvent le monde ?

À tout cela certains vont penser que je suis définitivement un grand malade et que je me crois vraiment dans un film fantastique, que je n'ai pas du tout le sens des réalités, etc.

Ok, soit. C'est pas une première.

Mais moi je pense au contraire qu'il faut être malade pour produire et consommer à tire-larigot des films, des expériences dans lesquels des gens vivent des choses incroyables et sauvent des mondes imaginaires. Et à côté de ça ne pas faire quelque chose pour sauver le seul monde qui compte vraiment. Faire comme si de rien n'était.

C'est plutôt ça ne pas avoir le sens des réalités selon moi.

...

Et puis oui, oui bien sûr que je me crois vraiment dans un film.

Parce qu'encore une fois qu'est-ce que la vie sinon le film dont on est l'auteur ? Je ne refoule pas ce que j'ai à l'intérieur. Les belles histoires ça n'a pas à être exclusivement celles qu'on voit au cinéma et qu'on lit dans les livres. Au contraire. Ça peut être la nôtre. Ça doit être la nôtre.

Et en ce qui me concerne, j'ai bien conscience que la détermination que j'entretiens est la plume de mon histoire dans la réalité.

Et croyez moi qu'à la fin de ma vie je compte bien avoir une putain d'histoire à raconter.

Une histoire qu'aucun auteur de romans n'aurait eu l'audace d'imaginer.

Une histoire non pas écrite sur du papier, mais écrite sur la matière même de la réalité dont on fait tous partie.

...

Si de votre côté vous préférez exclusivement aller regarder la vie de héros manufacturés au cinéma, prendre votre dose artificielle, et vivre une petite existence sécurisée, sans enjeux, sans risques et sans grande saveur.

Dit autrement, si vous préférez vivre par procuration dans l'imaginaire, pour échapper à la réalité, et laisser passer votre chance d'être acteur et d'avoir un impact positif plus grand sur le monde.

Bah C'est votre choix. Vous êtes libres. Mais sachez que c'est un choix d' merde.

Parce que sacrebleu, les défis réels que l'humanité doit relever sont juste gi-gan-tesques.

C'est dans le monde réel qu'on a besoin de héros les gens, pas dans les écrans !

Les écrans c'est très bien mais rendez-vous compte que c'est devenu des pharmacies pour l'esprit. Ça vient combler des choses qui nous manquent dans la réalité et dont on a besoin pour se sentir bien.

Et le problème selon moi, et je vous en reparlerais davantage plus tard, c'est que toutes ces expériences, tous ces produits culturels que l'on consomme, ça a les mêmes effets négatifs sur nos capacités à être "excité" par la vie et à agir dans la réalité, que la consommation de porno peut avoir sur la vie sexuelle d'une personne qui se touche trop là dessus. C'est à dire que ça nous rend impuissants. Inaptes. Parce qu'on épuise nos "drives", nos besoins psychologiques naturels dans des choses qui sont complètement déconnectées de la réalité.

...

Tous ces héros, toutes ces histoires, toutes ces choses imaginaires que l'on voit dans les écrans et qui sont absentes de la réalité. Ça révèle vraiment un gros malaise de la société moderne.

Beaucoup de nos émotions tournent sous perfusion. C'est juste que les médicaments pour maintenir ces émotions là ce n'est pas des pilules c'est des pelicules. Et autres jeux-vidéo. Des expériences imaginaires toutes faites.

Sur lesquelles on se touche métaphoriquement parlant. Je veux dire, il faut prendre du recul un moment donné. On va dans des salles obscures, ou tout du moins on se met devant un écran. Notre corps ne bouge pas du tout, notre vie n'avance pas d'un fil. Mais cette stimulation perceptive ça nous fait un peu de bien là dedans. Ça nous excite d'une certaine manière.

Et après on parle avec les autres de ces expériences. "T'as vu le dernier machin truc", "Génial, j'ai trop envie de voir la suite", "Tu t'rapelles la scène où il a fait ça, ooooh".

En attendant, ce n'est pas notre réalité, ce n'est pas notre vie. Très loin de là. Une fois que la consommation est terminée, on n'est pas plus avancé. Mais on se touche dessus en toute impunité. Et on pourchasse inlassablement les prochaines expériences toutes faites qui vont nous permettre de combler ce vide intérieur.

...

Il y a beaucoup de gens actuellement quand ils n'ont plus d'expérience à consommer. Ils sont perdus. L'écran est éteint maintenant il faut affronter la vraie vie. Maintenant il faut créer sa propre expérience. Et on ne sait plus trop comment faire. Alors on s'ennuie.

Combien de personnes actuellement, sont exictées et impatients vis-à-vis de ces expériences imaginaires toutes faites alors qu'ils n'ont aucune excitation pour la vraie vie. Aucun plan pour leur futur.

Rendez-vous compte les ressources et les moyens que notre culture dépense pour créer des expériences, pour créer des histoires imaginaires... C'est juste complètement dingue.

L'histoire de la réalité par contre. C'est l'enfant perdu.

Et croyez moi on s'en rendrait compte si la culture et les industries s'arrêtaient subitement de maintenir la nutrition de nos esprits. On ressentirait un vide énorme. Énorme.


On se rendrait compte que ces bonnes valeurs qu'on peut ressentir à travers les belles histoires manufacturées, elles ne sont pas faites pour être emprisonnées dans l'imaginaire.


On se rendrait compte que le monde est par nature un théâtre dans lequel les êtres humains sont fait pour se tailler le rôle de leur rêve. Le cinéma, la télé, les jeux-vidéo ce ne sont que des détournements culturels de notre nature. Ils ne pourraient pas faire voyager notre cœur et notre esprit, si leurs codes ne communiquaient pas avec notre nature profonde.

...

...

Encore une fois si la culture et les industries s'arrêtaient subitement de maintenir la nutrition de nos esprits. On ressentirait un vide énorme à l'intérieur. On serait encore moins épanoui qu'on ne l'est actuellement.

Et en conséquence de cause, pour combler ce vide, il y aurait beaucoup plus de héros dans le monde réel. De  la même manière que s'il n'y avait plus de porno, il y aurait beaucoup moins de puceaux.  C'est garanti. Garanti.

Sans s'en rendre compte, on est en train de niquer des écosystèmes psychologiques naturels dont on ne soupçonne même pas l'existence. Et devenir des putains de sous-hommes.

...

Comment voulez-vous que les jeunes soient motivés à faire une différence dans le monde réel si tous leurs "drives",  toutes leurs valeurs "héroïques" sont absorbées par des mondes complètement imaginaires. Dans lesquels ils n'ont aucun risque à prendre, aucun effort à faire pour ressentir des choses.

C'est techniquement impossible. Le marché est occupé.

L'activation du système de récompense des cerveaux humains est court-circuité par ces expériences imaginaires !


Et ne vous méprenez pas sur mon message. Ce n'est pas tant les mondes imaginaires le problème. C'est le monde réel.

La réalité qu'on a, elle ne donne pas envie, elle est ennuyante ! On a envie de s'y échapper.

Et c'est un putain de problème ça. Un putain de problème.

...

Encore une fois le héroïsme pour moi ça fait partie de notre nature. Et il y a des bonnes raisons pour ça. C'est pas là juste comme ça, parce que c'est cool, c'est essentiel à l'harmonie de la vie.

Aussi cliché que ça puisse sonner, le monde a besoin de héros.

Et donc c'est pour ça qu'il faut moderniser le héroïsme. Et le réinjecter dans la réalité.

...


Donc non je ne dis pas qu'il faut interdire et supprimer les produits culturels, les expériences imaginaires qui absorbent nos valeurs psychologiques. Ce serait ridicule. Je dis qu'il faut rendre la réalité plus compétitive, plus attractive. Pour ne pas qu'on ait envie de s'en évader. Et au contraire qu'on ait envie de faire de belles choses dedans. Qu'on ait envie de la porter vers le haut.

...

Sérieusement... La réalité, ça devrait vraiment être notre plus grande oeuvre artistique !

...

Mais il ne peut pas y avoir de monde fort sans individus forts pour le porter.

Et donc pour rendre la réalité plus attractive il va falloir se réapproprier les moyens de la rendre attractive. Parce qu'on les a perdu, et qu'on n'apprend pas à cultiver tout ça à l'école, la conscience, le mental, les valeurs, la prise d'initiative, les motivations, les raisons profondes de faire quelque chose de sa vie. Du tout.

L'école elle a plutôt tendance à faire de nous des savants léthargiques complètement éteints. Qui ne savent pas vraiment ce qu'ils foutent sur Terre. Ce qui n'est pas suffisant. Sérieux aujourd'hui j'ai l'impression que tout le monde trouve ça normal d'avoir un monde avec autant de problèmes. Et je trouve ça... dérangeant de faire partie d'un tel monde.

...

Comme si tout le monde avait abandonné, mais que personne ne voulait l'avouer.

...

Pour moi c'est clair il y a quelque chose qui cloche, quelque chose manque dans le monde d'aujourd'hui. Un certain sens de la direction, pourrait-on dire.

Et peu importe à quel point on essaie d'oublier que ça cloche en faisant comme si de rien n'était, en se persuadant que c'est juste l'évolution culturelle. Je crois qu'il y a quelque chose en nous qui n'oubliera jamais vraiment.

Et je me demande. Je me demande à partir de quel degré de dérive, ce quelque chose ne pourra plus accepter de rester endormi.

...

Vous allez me dire. Peut-être que c'est dans ma tête tout ça. Peut-être que c'est là que ça cloche.

...

Mais... vous savez quoi. J'y ai réfléchi... et non. Même s'il est vrai que c'est un peu un festival là dedans,


Assurément, je pense que la société moderne de manière épidémique nous transforme en spectateurs, qui sont conditionnés à percevoir plein choses se dérouler sous leurs yeux sans agir le moins du monde.

Assurément je pense qu'il nous manque beaucoup d'outils pour ne pas rester impuissant et être à la hauteur de notre futur. À la hauteur de notre responsabilité naturelle de porteur de la réalité. À commencer par une certaine conscience.

...

Le monde a évolué. Les défis à surmonter ont évolués. Alors les héros doivent évoluer eux aussi.

Et ces héros en devenir, et ben c'est nous.

Et ne vous méprenez pas, je ne dis pas que tout le monde doit absolument faire des choses grandiloquentes qui cassent la baraque et révolutionnent le monde...

Non que ce soit clair ; on n'a pas besoin de faire des trucs complètement hors de portée pour être un héros dans le monde réel.

...

Chercher à vivre mieux, être concerné par son futur, faire de son mieux pour donner du sens à sa vie et contribuer à rendre ce monde un tout petit peu meilleur... C'est déjà vraiment super en fait !

Les vrais héros de ce monde, c'est ceux qui essaient. Ceux qui essaient de porter l'existence humaine un tout petit peu vers le haut. Ceux qui n'ont pas laissé tomber. Ceux qui se lèvent le matin avec la volonté de faire quelque chose de leur vie. Ceux qui ne s'enferment pas dans tous les court-circuitages modernes qui donnent l'illusion que tout va bien.

...

Les vrais héros de ce monde, c'est ceux qui s'accrochent à leurs valeurs, et qui font des petites actions dans le bon sens au quotidien. Parce qu'ils savent, ils savent que c'est par l'accumulation des petites choses qu'on en fait des grandes.

...

...

Et puis même si vous n'adhérez pas à cette idéologie d'un monde meilleur, c'est sans compter que c'est vraiment tout à fait rationnel et dans l'intérêt de tout le monde de vouloir porter le monde vers le haut même si on s'en fout du monde et qu'on ne pense qu'à sa gueule.

...

Parce qu'on se fait tous impacter par son inertie et ses dérives. Et je vous expliquerais plus précisément pourquoi dans un futur épisode.

...

En attendant si mon blabla crée des étincelles dans vos neurones. Ne considérez pas ça comme une sensation banale dans le flot ininterrompu de la vie de consommateur de contenu. Non. Pitié...


Prenez conscience de l'importance de cette sensation dans la globalité.

Prenez conscience de l'instant présent et de ses relations potentielles avec le futur.

Prenez conscience du pourquoi on ressent des choses.

Ne laissez jamais une étincelle s'estomper. Servez-vous en de levier pour agir et créer la flamme qui animera un changement plus profond dans votre existence.

Et pensez à partager cette vidéo ! Il faut rendre ces choses là virales pour que l'on prenne durablement conscience que l'on a vraiment le pouvoir de changer de réalité. Et qu'on est fait pour bordel.

...


Ce n'est pas une révolution débile que je prépare, ni que j'incite avec la Fondation Magister. C'est quelque chose de nouveau. De vaste. D'hollistique. Qui amène la puissance de l'imaginaire dans le réel. À sa place première.

Qui cible les problèmes à leur source et qui promeut des solutions et une mentalité qui nous rendent la vie plus agréable et sensée.

Tout un programme politique, haha Mais sans bullshit. Je n'ai pas besoin de ça. Et je n'en aurais jamais besoin.

...

Comme je le disais dans l'épisode 2, Si vous suivez cette chaîne il y a de très grandes chances que vous appreniez plein de trucs qui vont améliorer votre vie. Changer votre façon de l'appréhender. Et au passage rendre le monde meilleur. Parce que je pense que si l'on fait bien son bien individuel, l'on fait aussi le bien du monde. Magie !

Il s'agit de prendre les solutions dans le bon sens, pour développer une dynamique fonctionnelle harmonieuse entre la culture moderne et la nature "primitive".

Ce qui n'est pas évident du tout, mais qui doit être fait, si on veut faire les choses proprement.

...

Sur ce, à la base je voulais faire une sorte de récapitulatif pour clore cet épisode, mais je me suis déjà trop étiré donc ça sera pour la prochaine fois !

...

Merci de votre attention, pensez à vous abonner, et à très bientôt,

Ciao


Maîtrisez votre esprit, développez votre conscience, élevez votre existence !

S'ABONNER AUX VIDÉOS