Currently logged out.
Bonjour et bienvenue, c'est Bertrand !
Ici je te propose des vidéos de développement personnel avancé te permettant de maîtriser ton esprit pour construire une vie et un monde meilleurs ;)
Pour accéder à une vision d'ensemble des sujets, rendez vous à la table des matières !
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour une petite vidéo sur le sexe et comment devenir meilleur au lit,
qui vient faire suite aux deux précédentes.
Comme les précédentes, cette vidéo est davantage destinée aux hommes mais il va y avoir des choses à prendre pour les femmes aussi.
...
Dans les deux dernières vidéos on a vu cinq principes à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle : ralentir, rester imprévisible, faire sortir l'animal, exprimer sa liberté dans ses mouvements et enfin jouer avec les sensations.
Dans cette vidéo on va voir un sixième et dernier principe.
...
Donc, le sixième principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle c'est de maintenir le flow.
L'état de flow c'est un état de conscience altéré dans lequel on se perd dans les sensations,
on oublie qu'on existe,
on ne fait qu'un avec nos sens et avec l'activité dans laquelle on est engagé,
on est complètement en phase avec ce qui se déroule,
et on se sent comme porté par une sorte de grâce divine.
Comme si notre esprit avançait à toute vitesse sur une sorte d'autoroute mentale.
...
C'est assez facile d'être dans le flow à certains moments durant le sexe,
mais plus difficile de le maintenir de manière stable sur la durée.
Et pourtant c'est ça qui assure les meilleures expériences et les meilleurs orgasmes.
...
C'est pour ça que tu ne dois pas laisser la tension tomber à plat.
Le principe numéro 2 de l'avant-dernière vidéo, le principe de toujours rester imprévisible est très lié au flow.
Si tu restes sur un même mouvement ou sur une même zone du corps pendant trop longtemps,
d'une part les sensations vont s'atténuer mais en plus ça va finir par trop amener la conscience dessus ce qui va rebrancher les mauvaises parties du cerveau et casser l'expérience globale.
...
Si vous êtes à fond dans une phase de pénétration, qu'il y a beaucoup de tensions, et que tu sens que tu vas finir trop tôt,
sors et enchaîne direct avec tes mains ou avec ta langue.
Ne demande pas de permission.
Ne laisse pas de pauses s'installer, car ça va facilement tuer le flow et vous faire revenir à la conscience de soi.
...
Dès que tu sens que la pression de la charge sexuelle s'est suffisamment dissipée dans ton corps, tu peux repartir à l'assaut.
Le tout est d'enchaîner les transitions de manière fluide, pour ne pas avoir le temps de sortir du flow.
Pour info tu peux gérer la pression de la charge sexuelle dans ton corps à travers trois moyens :
1 / la pleine conscience
2 / la respiration lente et profonde dans le bas du ventre
3 / la contraction des muscles du périnée
...
Les deux premiers, la pleine conscience et la respiration lente et profonde dans le bas du ventre,
sont des moyens proactifs à faire en continu et à priviléger.
Alors que le troisième, la contraction des muscles du périnée, est un moyen plutôt réactif,
à utiliser quand tu sens que la pression est vraiment trop haute.
...
En fait il faut bien comprendre que l'éjaculation, il n'y a pas vraiment une durée fixe qui va la déclencher,
non,
la durée c'est plus psychologique que physique.
En partant du même état physique à la base, tu peux éjaculer hyper tôt ou très tard selon ton auto-régulation.
En fait l'éjaculation c'est essentiellement liée à la tension énergétique de ton corps et de ton esprit de manière globale.
Si tu es hyper excité, que tu te bloques à certains endroits et à certains moments,
que ton corps est tendu et alimenté par un courant d'énergie rapide et instable, ça peut arriver hyper vite.
En revanche si tu es présent, et que tu ne te bloques jamais,
et que ton corps est alimenté par un courant d'énergie stable qui circule amplement et dissipe les tensions,
tu as tout le temps devant toi.
...
Quand tu commences à devenir énergétiquement tendu quelque part, y compris au niveau de l'esprit et des émotions, cette tension va se propager et contribuer à te mettre dans un état global plus propice à l'éjaculation.
La tension engendre la tension.
La détente engendre la détente.
D'où la pleine conscience.
Ici la pleine conscience ça consiste à être pleinement connecté avec son corps et avec son esprit de telle sorte à percevoir toutes les petites variations de tensions
et à ne jamais les laisser s'installer et se développer toutes seules.
Tu dois être pleinement conscient de tout ce qui va faire augmenter et concentrer la charge d'énergie,
et de tout ce qui va faire baisser et dissiper la charge d'énergie,
de sorte à pouvoir proactivement piloter la tension,
contre-balancer les montées et les baisses,
et te maintenir dans cette petite zone idéale où la tension est élevée sans être trop haute.
Il y a des variations subtiles de la charge du corps et de la circulation que l'on peut capter et avec lesquelles on peut se familiariser.
C'est tout un langage complexe qu'il faut apprendre.
En fait, il y a tellement de moyens de libérer la tension qui est en train de se développer dans son corps,
c'est fou,
il faut vraiment être ouvert.
Par exemple le relâchement de la tension des yeux, du visage et du cou,
ben ça va te permettre de durer plus longtemps naturellement.
Pour relâcher leur tension c'est facile il suffit de mettre sa conscience dessus et de faire des mouvements sans tension.
Il faut bien comprendre que quand les tissus de notre corps sont tendus et bloqués dans une certaine position,
c'est comme s'il ne respiraient plus,
et par conséquent ces tissus bloqués contribuent à accumuler la tension globale du corps.
Quand tu les relâches avec des mouvements sans tension, ils respirent de nouveau.
Si tu veux durer un max durant le sexe,
tu dois scanner consciemment tous les points de ton corps, et relâcher la tension inconsciente qui est présente,
de sorte à ce que la tension qui s'accumule avec l'excitation puisse se dissiper en tous les points de ton corps.
D'ailleurs notez que juste avant l'orgasme,
l'ensemble du corps atteint une tension maximum et se contracte en tous les points,
et juste après, au moment de l'orgasme quand on relâche d'un coup toute cette tension,
eh bien les mouvements de relâchement dont je vous parle, dans les yeux, dans le visage dans le cou, etc ils se déclenchent naturellement et inconsciemment.
Et ce n'est pas par hasard.
...
Au niveau de la circulation, l'essentiel est d'éviter les saccades et les discontinuités non rythmées,
et pour ça tu dois avoir une respiration ancrée dans le bas du ventre qui soit profonde, fluide, lente et continue.
Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire de pauses dans la respiration,
non,
juste qu'il faut faire des pauses conscientes et contrôlées aux bons moments.
Typiquement au pic de l'inspiration, juste avant d'expirer, faire des pauses permet de temporiser la circulation.
Après quand tu fais des pauses dans la respiration, tu dois quand même continuer tous les autres mouvements de ton corps comme si de rien n'était.
Ça ne doit pas avoir d'impact sur l'activité en gros.
...
La pleine conscience te permet de dissiper et de prévenir les tensions, que ce soit dans les muscles, dans l'esprit, dans la respiration, dans la circulation, dans la perception,
et ainsi de garder ton organisme tout entier dans un état relativement relâché malgré l'activité sexuelle qui fait naturellement monter la tension.
Si tu gères bien la pleine conscience couplée avec un rythme de respiration fluide,
tu peux diffuser et dissiper en continu la montée de tension de manière équitable et ça va te permettre de durer autant de temps que tu gardes cet état de conscience.
C'est la clé ultime pour durer.
...
Après le problème c'est que durant le sexe, c'est plutôt facile de s'emballer à la moindre perte de présence.
Et étant donné que la zone de tension sexuelle idéale est très fine,
en général dès que tu perds ta présence, le temps que tu la retrouves, c'est trop tard,
tu ne vas plus pouvoir empêcher l'éjaculation de manière pro-active avec la respiration.
Non, il faut faire quelque chose de réactif là.
Donc pour ne pas éjaculer, il faut que tu contractes en réaction les muscles de ton périnée,
et que tu maintiennes cette contraction suffisamment longtemps pour que la pression se dissipe et revienne à un niveau gérable.
Et ensuite tu peux reprendre la régulation par la respiration.
Donc pour ne pas s'emballer et partir hors piste, ça demande une certaine intentionnalité ferme de rester présent et connecté à son corps avant de démarrer.
Mais les bénéfices ne valent pas juste pour le sexe, donc ça vaut carrément le coup de développer cette capacité.
En fait c'est vraiment à ce niveau là que le sexe et le développement personnel se croisent à fond.
Le sexe c'est un des domaines les plus pratiques et les plus mesurables pour faire progresser les muscles de son esprit.
Et notamment les capacités méditatives et les capacités de s'auto-réguler.
Vous savez les capacités méditatives c'est souvent assez abstrait à estimer.
Mais avec le sexe les limites de ton contrôle conscient, les limites de tes capacités d'auto-régulation et de tes capacités méditatives vont être physiquement exposées.
Tu vas sentir en temps réel quand tu perds le contrôle.
Ça va être très concret.
Et tu vas pouvoir te rendre compte que globalement tu perds le contrôle de manière schématique.
Tu vas réaliser que c'est vraiment comme si tu avais des muscles dans l'esprit, et que ces muscles ont une certaine endurance avant de tomber en panne.
C'est un sacré outil pour apprendre à se connaître et pour développer son contrôle de soi.
Ne vous méprenez pas sur le pouvoir du sexe à ce niveau.
...
Et d'ailleurs on en reparlera en détails dans le prochain épisode qui sera dédié à la masturbation méditative.
...
...
Voilà donc ça c'était le 6 ème principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle : maintenir le flow.
...
qui clos cette petite série de 6 principes sexuels directeurs sur la conscience, la connexion énergétique et le mouvement.
Il y a plein d'autres choses à dire sur le sexe, notamment tout ce qui est des dimensions psychologique, verbale et narrative qui s'ajoutent aux autres dimensions,
et aussi sur tout ce qui est anatomie et techniques de stimulation,
etc
Il y a plein de choses à explorer, c'est tout un art hollistique.
Donc je vous invite vraiment à expérimenter les possibilités pour vous améliorer.
La marge de progression est infinie.
...
Et sur ce dans le prochain épisode on parle des bienfaits et des méfaits de la masturbation, de nofap et compagnie.
En attendant,
je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour une petite vidéo sur le sexe et comment devenir meilleur au lit,
qui vient faire suite à la précédente.
Comme la précédente, cette vidéo est davantage destinée aux hommes mais il va y avoir des choses à prendre pour les femmes aussi.
...
Dans la dernière vidéo on a vu trois principes à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle : ralentir, rester imprévisible et faire sortir l'animal.
Et dans cette vidéo on va voir deux principes supplémentaires.
...
Le quatrième principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle : c'est d'exprimer ta liberté dans tes mouvements.
De la même manière que le principe de rester imprévisible,
c'est aussi un principe particulièrement important durant les phases de pénétration parce que c'est là qu'on a tendance à oublier notre liberté.
Et pour être libre dans tes mouvements durant les phases de pénétration tu dois améliorer ton jeu de hanches.
Ce que je veux dire c'est que tu n'es pas obligé d'aller d'avant en arrière.
Non.
Pratique une danse sensuelle.
Tu peux aller vers le bas, tu peux aller vers le haut, tu peux aller à gauche, à droite,
tu peux faire des ronds sur l'axe vertical, sur l'axe horizontal,
tu peux changer de sens, tu peux faire des huits, tu peux faire des vrilles, tu peux faire des courbes, etc
Et tous ces différents mouvements ça va stimuler les corps d'une manière sensiblement différente,
et à chaque fois il faut que tu restes en connexion avec ta partenaire pour sentir ce qui marche bien.
...
De base, un truc vraiment pas mal c'est d'imaginer que ta queue est une cuillère.
Parce que cette courbe de mouvement, c'est plus efficace pour stimuler le point G que d'aller tout droit, d'avant en arrière.
...
Après la liberté de mouvements ne se limite pas à ça,
tu peux être libre au niveau de la vitesse, au niveau des rythmes, au niveau des pauses, au niveau de la profondeur,
tu peux faire les mouvements de manière partielle ou complète ou même élongée et ainsi créer toutes sortes de sensations différentes.
Donc garde en tête ce principe d'exprimer ta liberté de mouvements pour te rappeler de casser les schémas et les routines de mouvements,
et pour te rappeler que tes possibilités de variations sont infinies.
....
Hélas étant donné que l'on reste souvent assis de nos jours, beaucoup de personnes ont les hanches rigides et ont une conscience très faible de toute la mobilité que peut avoir cette partie du corps.
Si tu n'as pas d'avance un langage développé au niveau des hanches, ça va être difficile d'improviser le moment venu.
Donc entraîne toi tout seul à développer ta connexion avec tes hanches pour que ça devienne naturel.
...
Le cinquième principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle, c'est de jouer avec les sensations.
..
Imagine 4 éléments de base : l'Air, la Terre, l'Eau et le Feu.
Et essaie de les incarner dans ta façon d'animer ton corps.
L'Air c'est l'élément de la douceur et de la délicatesse.
L'Air caresse avec une douceur extrême.
L'Air c'est l'élément qui touche sans toucher,
L'élément qui taquine et qui met en appétit.
Les baisers de l'Air sont légers, doux, discrets et délicats.
Les pénétrations de l'Air sont extrêmement lentes et contrôlées.
Et ce n'est pas juste à propos des mouvements,
non,
c'est à propos des émotions et des sensations que tu veux faire ressentir,
c'est à propos de comment tu veux que ta partenaire se sente.
Quand tu incarnes l'Air tu dois faire comme si le corps de ta partenaire était précieux et fragile et qu'il ne fallait en aucun cas le brusquer.
Tu dois lui faire ressentir que tu veux prendre soin d'elle.
C'est un peu l'équivalent de l'ASMR pour le sexe.
...
La Terre c'est l'opposé de l'Air,
c'est l'élément puissant et ferme qui n'y va pas à moitié.
Quand tu incarnes la Terre on doit sentir la force dans tes mouvements.
Au niveau du toucher on doit sentir une forme de pression large et écrasante qui compresse le corps et ses tissus et les stimule de manière profonde.
Les baisers de la Terre sont larges, profonds et intenses.
Comme si tu voulais manger ta partenaire.
Elle doit se sentir prise entre toi et le lit en gros.
Les pénétrations de la Terre sont puissantes et secouent l'ensemble du corps.
Si tu es assez fort tu peux aggriper ta partenaire au niveau des hanches, soulever son corps et accompagner les va et vient de vos hanches avec tes bras.
Ce qu'il faut chercher à faire ressentir c'est une force irrésistible, dominante et rassurante.
Une force qui domine de manière naturelle, sans chercher à dominer si l'on peut dire.
...
Ensuite on a l'Eau et ce qui caractérise l'Eau c'est la fluidité, la rondeur et le contact permanent.
Typiquement incarner l'Eau c'est faire glisser ses mains tout le long de la surface du corps de sa partenaire de manière contrôlée, fluide et exploratoire.
C'est un élément très sensuel.
Avec l'Eau, la vitesse des mouvements varie de manière progressive mais reste relativement lente.
La pression varie également de manière progressive mais n'est jamais aussi écrasante que la Terre ou aussi légère que l'Air.
Les baisers de l'Eau sont longs, circulaires et changent continuellement de forme.
Les pénétrations de l'Eau sont très rondes et fluides au niveau du mouvement des hanches,
avec un rythme sans cassure qui masse et qui invite à se laisser porter et à se relaxer.
...
Et enfin pour terminer on a le Feu.
Le feu c'est l'élément crépitant, imprédictible et abrasif.
C'est l'élément du diable.
C'est l'élément qui pique, qui pince, qui griffe et qui claque sans prévenir, de manière rapide et imprévisible.
Quand tu incarnes le feu on doit ressentir que tu joues avec ta proie.
Pour le toucher, pense à la manière dont les félins ouvrent et rétractent leurs griffes pour se détendre.
C'est comme de toucher le corps avec des armes.
Il n'y a pas de force mais cela suggère du danger,
on est à la bordure fine entre le jeu et l'aggression.
Les baisers du Feu sont mordillants, ils piquent sans prévenir, presque comme des coups de bec.
Là encore pensez à la manière dont les animaux jouent avec leur mâchoire.
...
Les pénétrations du Feu sont joueuses et chaotiques,
tantôt elles font des percées soudaines,
tantôt elles sont immobiles et font monter la tension,
tantôt elles explosent et mitraillent de manière furieuse et continue.
Là encore, le félin qui joue avec sa proie.
...
Comme tout le reste il s'agit de mixer les éléments et de créer quelque chose d'artistique avec.
Tu peux utiliser un élément comme transition vers d'autres éléments par exemple.
Les possibilités sont illimitées.
...
Donc ça c'était pour le cinquième principe, jouer avec les sensations.
...
Et sur ce je vous dis à très bientôt pour une dernière vidéo sur le sexe, la conscience, les mouvements et la connexion énergétique,
avec un sixième et dernier principe pour compléter les 5 premiers.
Dernier principe qui est probablement le principe le plus important d'un point de vue développement personnel.
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour une petite vidéo sur le sexe et comment devenir meilleur au lit.
...
Vous savez le sexe pour moi c'est très lié au développement personnel.
Parce que la façon dont tu fais l'amour, c'est une expression hollistique de qui tu es.
C'est comme une sorte de CV naturel.
Il y a tellement de dimensions qui interagissent quand tu fais l'amour, c'est abusé.
Ça permet de sonder énormément de choses sur toi.
Ton estime de toi, ta santé, tes désirs, ton ouverture, tes limites, tes peurs, ta liberté, ta confiance, ta sensualité, ta créativité, ton ingéniosité, ta connexion avec ton corps, ton aisance, ton self-contrôle, ton expressivité, l'intégration de tes côtés primitifs, tes relations avec les autres, tes complexes physiques, tes complexes psychologiques, etc, etc...
On peut avoir un aperçu de tout un tas de qualités d'une personne à travers le sexe.
Et inconsciemment notre cerveau relève tous ces indicateurs.
Encore une fois c'est comme un résumé.
Croire que tu ne fais que dévoiler ton corps, c'est vraiment très naïf.
Un truc que j'ai remarqué notamment c'est que ta capacité à te contrôler, à t'auto-réguler, à garder ton sang froid et rester maître de tes moyens dans une situation émotionnelle de la vie normale,
est directement proportionnelle à ta capacité d'auto-réguler et de contrôler ton excitation durant le sexe.
Autrement dit quelqu'un qui arrive à contrôler son excitation comme un boss au lit,
est très probablement quelqu'un qui arrive très bien à se contrôler dans des situations tendues dans le monde réel.
Si tu es déstabilisé et nerveux, même si c'est de manière inconsciente, ça sera extrêmement difficile de le masquer.
Tu ne peux juste pas le cacher, ça sera comme une porte ouverte sur ce qui se passe dans ton esprit.
Et donc ce genre de trucs c'est très révélateur d'où tu en es globalement dans ta vie et dans le monde.
De ce qu'on pourrait appeler ta normalité.
...
Bref, dans cette vidéo sur le sexe et la suivante,
je vais essentiellement me concentrer sur la conscience, la connexion énergétique et le mouvement,
et vous inviter à voir les rapports sexuels comme une activité d'expression artistique.
Et je vais me focaliser essentiellement sur des principes directeurs pour rendre l'expérience sexuelle meilleure.
Parce que bien sûr quand tu fais l'amour il ne faut pas avoir trop de trucs dans la tête,
il faut rester dans le flow.
Et c'est pour ça qu'il faut plutôt retenir une poignée de principes directeurs
plutôt que tout un tas de choses précises qui vont te faire rester coincé dans ta tête.
Aussi, une petite note c'est que cette vidéo est davantage destinée aux hommes même s'il va y avoir des choses à prendre pour les femmes aussi.
Bref commençons.
...
Le premier principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle,
c'est de prendre son temps.
De ralentir. D'être présent. De se connecter à l'autre et à toutes les sensations.
De profiter. De savourer.
Le sexe, comme on le verra dans l'épisode suivant, c'est très analogue à la méditation.
On pourrait même dire que fait correctement c'est forcément une forme de méditation en fait.
Si tu pars au quart de tour comme si tu avais un train à prendre, si tu n'es pas connecté à tes sensations, etc, c'est mal barré.
Comprenez moi bien aller vite, de manière énergique et bestiale, sans essayer de finement capter tout ce qui se passe, ça a complètement sa place au sein de l'expérience globale.
Mais ça arrivera en temps et en heure, pas au début.
...
De manière générale, la base c'est d'être dans une sorte d'apesanteur.
Limite d'exagérer la lenteur.
D'installer une atmosphère qui donne du poids à toutes les sensations.
C'est ça qui va te permettre de rester pleinement connecté à tes sens et de déconnecter la partie "mentale" de ton cerveau
Et c'est surtout important au début.
Parce qu'au début tu installes la tension.
Et donc il faut ralentir et y aller progressivement.
Il ne faut pas expédier les préliminaires.
Tout ce qui se passe à la fin est connecté à ce qui est construit au début.
Comme une histoire.
Alors au début de l'histoire, ne te précipite pas, évite les zones super-érogènes, tu as le temps avant d'y arriver.
Prend du recul sur le corps de ta partenaire.
Toutes les zones du corps désirent être touchées et stimulées.
Imagine chaque zone du corps comme une note de musique,
et utilise ton inspiration pour créer une mélodie délicieuse qui monte progressivement en puissance.
Soit sage et attend avant de t'attaquer au dessert.
Fais-le mijoter le dessert.
...
Et aussi n'oublie pas qu'une bonne histoire ne se conclut pas au sommet de la tension.
Non une bonne histoire elle se conclut sur un retour au calme qui trouve une saveur toute renouvelée après la décharge de tension.
...
Donc ça c'était le premier principe, de prendre son temps et de ralentir.
Que ce soit à l'échelle de l'instant, mais aussi à l'échelle de l'expérience globale.
...
Le deuxième principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle, c'est de toujours rester imprévisible.
Si ta partenaire peut anticiper ce que tu vas faire, ça veut dire que tu t'y prends mal.
L'esprit de ta partenaire doit toujours être dans l'expectative de ce qui va venir après,
dans le suspense, dans la tension narrative.
Évidemment ce principe est particulièrement important durant les phases de pénétration,
là où le risque d'être ultra-prévisible devient très élevé.
Si tout ce que tu fais c'est des aller-retours monotones avec ta queue, ben c'est vite ennuyeux et pas très excitant.
Non.
Varie les rythmes. Repense à la création artistique d'une mélodie.
Joue le rôle du compositeur.
...
Pour s'entraîner un truc simple c'est d'imaginer deux coups, deux mouvements.
Un jab et un direct. Comme en boxe.
C'est pas compliqué.
Le jab c'est une petite pénétration relativement lente, douce et superficielle.
Quand tu enchaînes les jabs les uns après les autres, ça fait comme une berceuse, c'est un rythme soft, agréable et apaisant.
Le direct à l'inverse, c'est une pénétration sèche, puissante et profonde, BOUM !
Quand tu enchaînes les directs, niveau mélodie on est plus sur du hardrock en gros, ça secoue les ovaires et ça réveille.
Et donc bien sûr l'idée ce n'est pas d'enchaîner bêtement les jabs ou les directs à l'infini.
Non.
L'idée c'est de jouer avec ces deux mouvements et de créer de l'incertitude.
Par exemple pour s'habituer à jouer, un exercice simple issu de la tradition taoiste, c'est de faire
10 jabs suivis d'un direct.
Ensuite 9 jabs suivis de 2 directs.
Ensuite 8 jabs suivis de 3 directs
Ensuite 7 jabs suivis de 4 directs,
Et ainsi de suite,
à chaque fois tu enlèves un jab et tu rajoutes un direct,
Jusqu'à à arriver à 1 jab suivi de 10 directs bien bestiaux.
...
Bien sûr l'idéal c'est de se détacher de l'exerice et d'essayer de sentir les mouvements suivants, de mixer les rythmes et de créer du calme et de la tension aux bons moments.
Mais n'oublie pas garde le suspense. Reste imprévisible. Construit quelque chose.
Ta partenaire doit toujours se demander ce qui va arriver.
Comme s'il y avait toujours un petit mystère dans la suite des événements.
Rien que de gérer ça, à un niveau psychologique, ça peut rendre l'expérience globale bien meilleure.
...
Tu n'as vraiment pas besoin de positions sophistiquées et inconfortables,
ça peut être cool, mais franchement c'est secondaire et ça va avoir tendance à te faire perdre ta connexion avec la mélodie.
Tu peux communiquer tellement de nuances avec les positions basiques.
Si tu essaies de trouver plein de positions superficielles pour pimenter les choses,
alors que tu ne gères pas cette connexion énergétique et kinésthésique avec ta partenaire dans les positions de base,
ben tu fais fausse route.
Il n'est pas là ton levier pour rendre les choses meilleures.
...
Donc ça c'était pour le deuxième principe, rester imprévisible.
Le troisième principe à garder en tête pour créer une meilleure expérience sexuelle, c'est de couper son cerveau moderne et de faire sortir l'animal.
De manière générale tout du long de l'expérience tu dois oublier que tu es un être humain civilisé.
Tu dois canaliser et incarner une énergie animale et essayer d'être dans une forme de transe sensuelle.
Ça va énormément t'aider à te connecter à tes sens, à avoir des meilleurs mouvements, à ressentir les bonnes choses et à être intuitif.
Et c'est particulièrement important durant les phases sportives.
D'ailleurs pour les phases sportives,
je vous conseille de vous assurer que le lit soit bien bloqué pour qu'il ne bouge pas,
et de mettre vos jambes du côté d'un mur,
de sorte à pouvoir mettre les pieds contre le mur et ainsi pouvoir pousser avec l'ensemble des jambes.
C'est vraiment l'idéal pour créer des rythmes qui sont à la fois stables, très rapides et très puissants.
...
Et durant les phases "sportives" ne te retient pas.
Notamment quand tu décides de finir. Quand tu décides de finir tu fais tout sortir.
Ce n'est pas juste une pauvre décharge de fluides,
non,
c'est une décharge de tout ton être.
C'est comme quand tu vois la ligne d'arrivée à la fin d'un marathon, tu donnes tout ce qu'il te reste.
Hurle. Souffle.
Fait trembler les murs.
Oublie tout et devient un animal sauvage.
Si tu ne vois pas un minimum de peur mêlée à l'excitation dans l'expression de ta partenaire,
ça veut dire que tu ne te lâches pas assez et que tu es sur la réserve.
Et donc que tu rates des choses.
...
...
Et sur ce je vous dis à très bientôt pour une seconde vidéo sur le sexe, la conscience, les mouvements et la connexion énergétique, avec trois autres principes pour compléter ceux-là.
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour un petit épisode qui vient complémenter mes deux vidéos précédentes sur la méditation.
Dans l'épisode précédent je vous disais que la méditation
ça consiste essentiellement à réduire le plus possible les mouvements de pensées de son esprit.
Ou dit autrement ça consiste à calmer intentionnellement son esprit.
À le faire rester immobile.
C'est une sorte d'exercice d'équilibre de l'esprit en fait.
Ce n'est pas fondamentalement un exercice de respiration.
Non, la respiration, la posture, tout ça c'est secondaire dans le sens où c'est simplement fait pour nous aider à garder notre esprit en équilibre pendant la pratique.
...
Le travail sur le corps c'est un moyen indirect d'atteindre l'esprit.
En fait il faut bien comprendre que quand l'esprit est agité et qu'on a des pensées qui courent dans tous les sens,
le corps a tendance à être tendu ;
et par conséquent se concentrer sur la détente et le ralentissement de la respiration et donc du corps, ça aide aussi à calmer l'esprit.
Les rythmes se synchronisent.
Comme je vous le disais dans l'épisode 92, corps et esprit sont indissociables.
Et l'esprit suit davantage le corps que le corps ne suit l'esprit.
Et c'est pour ça que quand on médite c'est une bonne idée de se concentrer sur sa respiration,
de la ralentir et de la faire aller en douceur.
Et n'oubliez pas ce que je vous ai dit dans l'épisode 92, il faut fermer la bouche et respirer exclusivement par le nez.
...
Cela dit, en vérité, comme je vous l'expliquais dans l'épisode précédent,
la méditation reste fondamentalement un exercice de l'esprit.
Ce n'est pas fondamentalement un exercice de respiration.
Et si vous essayez juste de vous concentrer sur votre respiration sans intention sous-jacente de calmer votre esprit,
ça va être très dur de méditer, et votre pratique sera peu efficace.
Pour moi l'intentionnalité est extrêmement importante en méditation.
Vous devez avoir l'intentionnalité de donner votre attention au présent.
Vous ne devez ni essayer de penser au futur, ni essayer de penser au passé.
Autrement dit quand vous faites votre séance de méditation,
vous devez avoir l'intention de vous arrêter.
Votre esprit ne doit pas essayer d'aller quelque part.
...
Une pratique de la méditation qui serait en apparence bonne mais qui serait en fait mauvaise,
ça serait par exemple de mettre un compte à rebours de quelques minutes au début de la séance pour délimiter jusqu'à quand vous allez méditer ;
et ensuite pendant que le compte à rebours descend,
de n'avoir dans sa tête qu'une seule envie c'est que le compte à rebours descende à zéro
pour torcher la séance de méditation et passer à autre chose.
Ce n'est pas bon ça.
...
Même si en parallèle vous restez immobile et faites bien attention à votre respiration,
votre pratique ne sera pas de la méditation.
Même si elle aura l'apparence externe typique d'une pratique de méditation.
...
Mettre un compte à rebours, rester physiquement immobile, faire attention à sa respiration,
tout ça c'est très bien mais ce n'est pas l'essentiel.
L'essentiel c'est de ne pas avoir l'esprit qui veut partir ailleurs.
...
En fait vous n'avez vraiment pas besoin de méditer longtemps ;
si vous faites 2 minutes chaque jour sans sauter un seul jour, c'est déjà très bien.
Mais durant ces 2 minutes vous devez vraiment avoir l'intention de méditer.
Vous devez vous rendre à la pratique.
Et non pratiquer tout en pensant déjà à ce que vous allez faire après.
...
Il faut bien comprendre que de manière générale, l'intention ça peut conditionner toute l'effacité d'une technique, d'une performance, etc.
On peut faire quelque chose "machinalement" ou sans y mettre "le coeur",
mais tant qu'on ne le fait pas avec la bonne intention, l'efficacité ne sera pas au rendez vous.
Par exemple, l'intentionnalité est particulièrement importante pour les techniques de détente, tels que les étirements, la mobilisation des articulations et l'auto-massage.
Si on n'essaie pas de lâcher prise à l'intérieur, si on fait l'activité en voulant en terminer le plus vite possible pour passer à autre chose,
alors la détente physique n'aura pas lieu.
Il ne faut ni chercher de raccourci, ni attendre passivement que la technique fasse effet juste parce ce qu'on imite la technique.
Non, il faut projeter mentalement l'effet attendu, il faut y mettre du sien.
Le temps de pratique seul ne fait rien à l'affaire si l'intention ne suit pas de pair.
...
Par exemple en arts martiaux, c'est typique de voir des profs dire à des élèves de s'étirer tous les jours parce qu'ils manquent de flexibilité dans leurs jambes.
Mais bien souvent pour ces élèves là, c'est un très mauvais conseil.
Car ces élèves vont faire les exercices, encore et encore.
Mais avec très peu de progrès.
Pourquoi ?
Mais parce que depuis le début ils font les exercices d'étirement uniquement en reproduisant la position d'étirement,
comme si c'était la position d'étirement le secret.
Un peu comme une sorte d'imitation naïve.
Alors qu'en fait pour bien s'étirer il faut mettre aussi son esprit et sa respiration en "position d'étirement".
Et c'est ça qu'ils ne font pas et qui explique pourquoi ils peinent à progresser en premier lieu.
En fait, le corps de ces personnes refuse de s'étirer parce que leur esprit et leur respiration contractent leurs muscles pendant qu'ils s'étirent, et donc, in fine, empêchent l'étirement.
Et par conséquent quand ils s'étirent comme ça, ils pratiquent dans le vide, car leurs intentions ne sont pas alignées avec le propos de l'exercice.
...
Donc encore une fois avec la méditation c'est pareil, ce n'est pas parce votre corps ne bouge pas, que vous êtes dans le silence et que vous faites attention à votre respiration que ça veut dire que vous méditez.
Non.
Ce qui compte pour que vous méditez, c'est que vous vous concentrez à ce que l'esprit ne bouge pas et qu'il ne soit pas tiré dans telle ou telle direction.
...
...
Bref du reste,
pour ce qui est de la durée de vos séances de méditation,
moi je vous conseille de méditer très peu de temps.
Ce qui compte ce n'est pas de méditer longtemps mais c'est que la méditation fasse partie de votre vie et qu'elle se transfère à votre état de conscience par défaut,
pour avoir un impact bénéfique dans toutes les situations de votre vie.
Et pour ça le mieux c'est de mettre la barre très bas.
Si vous mettez la barre trop haut, le problème c'est que vous allez sauter beaucoup de jours, et éventuellement finir par arrêter complètement.
Votre intention va faiblir.
C'est quasiment assuré.
Donc c'est bien mieux de faire des mini-sessions tous les jours que de faire des grosses sessions quand ça nous chante.
Personnellement ce que je fais c'est des mini-sessions la plupart du temps.
Une mini-session quand je me réveille, une mini-session quand je me couche, et des mini-sessions pour récupérer et faire descendre la pression quand j'ai bien travaillé.
Et certaines périodes je fais des méga-sessions de plusieurs heures parce que je sens que c'est le bon moment.
...
...
Pour ce qui est de la position du corps vous n'avez pas vraiment besoin d'avoir une position de méditation particulière.
À vrai dire je pense que la meilleure position pour méditer c'est debout, les jambes écartées largeur des épaules, les bras le long du corps, sans bouger.
D'une part parce que les hanches sont davantage ouvertes quand on est debout,
ce qui est mieux pour la respiration dans le bas du ventre.
Et d'autre part parce que quand tu es debout, ton intentionnalité et ta posture mentale seront probablement mieux maintenues tout simplement parce que tu vas maintenir ta posture physique.
En effet quand on est assis on se relâche physiquement,
et du coup symboliquement on se relâche aussi de manière globale,
et donc c'est plus facile de divaguer et perdre la posture mentale quand on est assis plutôt que debout.
De la même manière c'est encore plus difficile si vous faites ça allongé, parce que vous allez tellement vous relâcher que vous allez vous endormir.
Mais cela dit c'est tout à fait possible de bien méditer assis ou allongé si on maintient sa concentration, n'en faites pas une croyance limitante.
Je pense d'ailleurs que la plupart des gens qui méditent, ils méditent assis.
Essayez juste d'avoir le dos bien droit pour rester alerte.
Après encore une fois ce qui compte le plus ce n'est pas l'apparence externe, c'est ce qui se passe à l'intérieur, dans l'esprit.
En fait si vous avez un niveau avancé vous pouvez même méditer en marchant ou en faisant tout un tas de choses.
Mais le mieux pour commencer c'est de minimiser les stimulations.
Donc pour commencer je vous conseille de ne pas bouger et même de fermer les yeux,
et d'essayer de ne penser à rien et de vous concentrer exclusivement sur votre respiration.
Après encore une fois la méditation est un exercice d'équilibre de l'esprit donc l'ideal c'est de pouvoir arriver à garder l'équilibre quand c'est difficile et qu'il y a beaucoup de forces qui nous déséquilibrent.
Par exemple lors d'une situation difficile ou lors d'une confrontation.
Que ce soit une confrontation physique, émotionnelle, verbale, etc.
Mais pour commencer à s'entraîner et à s'habituer à garder un équilibre interne,
il faut pratiquer en minimisant le plus possible la difficulté.
Et ensuite pourquoi pas l'augmenter progressivement.
...
...
Et sur ce je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour un guide simple et sans bullshit sur comment méditer.
Et si vous voulez savoir à quoi ça sert de méditer, je vous renvoie à l'épisode précédent qui explique les bénéfices principaux de la méditation.
...
Maintenant en quoi consiste la méditation.
Eh bien concrètement ça consiste à réduire le plus possible les mouvements de pensées de son esprit.
Ou dit autrement ça consiste à calmer intentionnellement son esprit.
À le faire rester immobile.
C'est une sorte d'exercice d'équilibre de l'esprit en fait.
...
On va pouvoir vous dire mais non la méditation ça consiste à se concentrer sur sa respiration.
Eh oui typiquement c'est ce qu'on fait quand on pratique la méditation.
On met sa conscience sur sa respiration, et le but c'est de faire rester notre esprit sur la respiration.
Mais se concentrer sur la respiration c'est juste une manière de rendre l'esprit immobile.
Et c'est celle que je vous conseille pour commencer.
Pendant toute la séance de méditation, tout ce que vous avez à faire c'est de rester immobile pendant une durée fixe,
et d'observer et de suivre avec votre attention l'air qui rentre par le nez et remplit en douceur le bas du ventre,
et l'air qui sort en douceur de votre nez.
Et comme je vous l'expliquais dans l'épisode 105, je vous conseille de faire des petites pauses de quelques secondes à la fin de chaque inspiration et de chaque expiration.
Autrement dit une pause quand vous êtes à plein et une pause quand vous êtes à vide.
Et donc indirectement en se focalisant sur la respiration,
on fait rester son esprit sur la même chose,
on cesse de nourrir les mouvements de pensées, et ainsi on calme son esprit.
Autrement dit on garde un équilibre.
...
Après durant votre séance de méditation,
alors que vous essayez de rester calme et concentré,
il y a forcément des pensées qui vont vous traverser l'esprit.
C'est tout à fait normal, il faut simplement les laisser passer ces pensées qui traversent votre esprit
et ne pas se laisser emporter par elles.
Prévoyez un carnet et un crayon à côté de vous,
au cas où vous avez un truc très important qui vous vient à l'esprit ;
comme ça vous pourrez le noter pour ne pas l'oublier et revenir sereinement à la méditation.
Durant toute la séance, il faut rester à la meta-conscience et à la respiration.
La meta-conscience comme je vous l'expliquais dans l'épisode précédent,
c'est tout simplement quand on est conscient d'avoir conscience.
C'est ce que certaines personnes appellent aussi la présence.
En gros c'est quand on observe notre propre expérience avec un certain recul mental.
Dès que vous vous rendez compte que vous avez dévié de la meta-conscience et de la respiration
et que vous étiez parti avec les pensées qui sont passées.
Ne vous blamez pas, c'est tout à fait normal et c'est très bien.
...
Encore une fois reprenez l'image que je vous ai donné dans l'épisode précédent,
l'image du cerveau qui est comme un petit singe agité qui ne tient pas en place et qui veut sans cesse aller partout pour voir ce qui se passe.
Le petit singe vous allez lui dire ne ne pas bouger.
Et il y a des pensées qui vont entrer et passer dans votre monde intérieur et qui vont attirer l'attention du petit singe.
Mais non vous allez lui dire de rester en place et ne pas bouger au petit singe.
Au début vous allez faire bien attention à ce qu'il reste en place.
Mais forcément un moment donné vous allez baisser votre vigilance ;
et quand il y a des pensées qui vont passer et qui vont attirer l'attention du petit singe,
boum il va partir les pourchasser.
Et donc au bout d'un moment vous allez revenir à la meta-conscience
et vous allez vous rendre compte que le petit singe était parti avec les pensées.
Et là vous allez prendre le petit singe et le ramener à sa place.
Et lui redire de ne pas bouger.
Et le schéma va se repéter encore et encore durant toute la séance.
De nouveau, un moment donné le petit singe va repartir. Et vous allez le ramener à sa place.
De nouveau, un moment donné il va repartir. Et vous allez le ramener à sa place.
etc, etc.
C'est essentiellement ça le travail de méditation.
Et avec l'entraînement ben le petit singe il va finir par être bien dressé.
Et davantage rester à sa place comme un bon p'tit singe haha
...
Il faut bien comprendre que le travail de la méditation consiste à la fois
de garder le petit singe en place
mais aussi à le ramener quand il est parti.
Les deux sont hyper importants.
Si vous voulez chaque fois que vous ramenez le petit singe à sa place,
ça compte comme une répétition d'un exercice de musculation.
Donc plus vous faites de répétitions mieux c'est quelque part.
...
Chaque fois que vous vous décentrez et que vous vous recentrez,
c'est de l'entraînement pour le monde réel.
Parce que le monde réel il va vous décentrer.
Que ce soit par toutes les stimulations à la con qui vont aspirer et accrocher l'attention de votre petit singe comme du fumier attire une mouche à merde.
Ou que ce soit par les événements émotionnels qui vont vous faire entrer dans des boucles émotionnelles duquel il faudra se décrocher au lieu de s'accrocher.
...
Si vous avez déjà essayé de dresser un chien vous savez qu'il faut être strict, très patient et s'attendre à ce qu'au début le chien ne tienne pas en place,
pleurniche de frustration parce qu'il en a marre et qu'il n'a pas envie de se plier aux règles du jeu,
voire n'en fasse qu'à sa tête.
Et vous savez que si vous laissez ça vous atteindre et vous arrêter,
c'est fini,
le chien il va comprendre qu'il y a moyen de créer les règles,
et c'est lui qui va dicter les choses.
C'est le chien qui sera le maître et pas l'inverse.
Avec votre cerveau c'est pareil.
Au début il ne faut pas s'attendre à ce que quand vous méditez,
votre petit singe intérieur reste en place sans résister.
Et il ne faut pas vous dire que ça ne marche pas et que vous n'arrivez pas à méditer à cause de ça.
C'est absurde.
...
De la même manière, un chien dressé reste un chien.
Ne vous attendez pas à ne plus avoir de pensées et à rester parfaitement en place à l'intérieur.
Ce serait illusoire.
...
Bref.
Si vous prenez du recul sur cette métaphore.
Vous allez réaliser que pour beaucoup de personnes, c'est leur petit singe qui leur dicte la vie.
Vous allez réaliser qu'en fait si on est sérieux avec sa vie et qu'on veut se faciliter les chances de réussir,
c'est complètement stupide et inconscient de ne pas méditer et dresser ce petit singe.
...
Je veux dire si vous avez un chien qui n'a jamais été dressé,
je suis sûr qu'il est mignon, que vous l'adorez et tout,
mais si vous l'emmenez à un concours où il faut faire preuve de contrôle,
ben le pauvre il va faire n'importe quoi.
Ça ne sera pas un champion le canin.
Et vous ne serez pas étonné qu'il n'y arrive pas.
...
Si tu n'as jamais pris le temps de méditer et de dresser ton singe intérieur,
et qu'au cours de ta vie tu fais plein de conneries et tu foires plein de choses.
Est-ce que c'est vraiment étonnant ?
Est-ce que c'était raisonnable de s'attendre à quelque chose de différent ?
Ben pas vraiment en fait.
...
Nous les êtres humains on est assez présomptueux,
on croit qu'on est naturellement au dessus de tout ce dressage,
on croit qu'on est naturellement bien en contrôle de nous-mêmes et qu'on n'a pas besoin d'être dressé,
on a juste à penser à se contrôler comme on veut se contrôler et on va se contrôler comme on veut se contrôler.
No problem.
...
Mmm ! La bonne blague.
...
La méditation c'est plus important que jamais dans un monde bourré de produits et de stimulations addictives qui sont designés pour aspirer l'attention de notre petit singe intérieur.
Si tu ne l'as pas dressé ton petit singe, mais tu vas forcément en subir les conséquences,
c'est inévitable.
D'une manière ou d'une autre, tu vas être une victime de tous ces systèmes.
Espérer l'inverse, c'est de l'inconscience.
Et inversement si tu l'as bien dressé ton petit singe, bah tu vas t'élever naturellement,
parce que très peu de personnes prennent ça au sérieux,
donc tu auras un avantage.
..
Voilà donc en gros la méditation dans la pratique, ce n'est ni plus ni moins qu'entraîner son esprit à ne pas bouger, à ne pas se laisser emporter et à se reposer.
Tout le reste, la respiration, la posture, etc c'est secondaire dans le sens où c'est simplement fait pour nous aider à garder notre esprit en équilibre pendant la pratique.
Donc j'ai fait exprès de ne pas en parler beaucoup dans cette vidéo pour épurer et rendre beaucoup plus clair le propos de la méditation.
Mais cela dit, vu que ça peut aider, ben va en reparler dans l'épisode suivant !
On reparlera également de la durée de vos séances de méditation, mais sachez que ce qui est important ce n'est pas tant la durée que la régularité.
Il vaut mieux faire 2 minutes chaque jour que 20 minutes les jours où ça nous chante.
...
Sur ce voilà qui clos cet épisode.
Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour un petit épisode sur les bénéfices de la méditation.
Qui sera suivi d'un petit épisode sur comment méditer.
...
Donc déjà avant de voir comment méditer, pourquoi méditer.
Pourquoi c'est important.
...
En fait il faut bien comprendre que le cerveau par défaut il va dans tous les sens.
Il est très sujet à la distraction.
C'est comme un petit singe qui n'arrive pas à rester en place et qui veut sans cesse aller partout pour voir ce qui se passe.
Il est très facilement agité, et dès qu'il y a des émotions qui se déclenchent,
c'est comme si les contrôles ne fonctionnaient plus et qu'on était pris dans les tourments de ce petit singe intérieur sans pouvoir rien faire,
jusqu'à ce que ça passe.
...
En un mot, méditer permet de domestiquer ce petit singe intérieur.
Ça permet de calmer notre cerveau.
Et d'en faire un véhicule moins capricieux et beaucoup plus maniable.
Si vous voulez une autre métaphore, c'est comme si le coeur de notre cerveau était fondamentalement brûlant et volcanique avec des éclats qui jaillissent dans tous les sens,
et qu'en méditant on crée une enveloppe froide autour pour maintenir sous contrôle la température et contenir les éclats.
Plus tu médites plus cette enveloppe de sécurité devient stable et efficace.
La méditation fait entrer notre cerveau dans une sorte de mode maintenance qui permet de le réparer et de le préserver.
C'est une forme d'hygiène mentale.
Sur le court terme ça le rend plus fonctionnel et sur le long terme ça permet de retarder le vieillissement et prévenir les démences comme celles qui sont causées par la maladie d'Alzheimer.
...
De manière plus concrète la méditation permet de réduire le stress et l'anxiété et d'être beaucoup plus stable émotionnellement.
Avec la pratique, votre humeur générale sera meilleure et vous aurez moins de sauts d'humeur.
Donc si vous avez tendance à être instable émotionnellement, à avoir des phases d'humeur négative,
ou alors si vous avez tendance à être trop nerveux, trop speed, trop frénétique, à vous emballer et à avoir des difficultés à vous freiner,
intégrer la méditation à votre vie ça peut vous faire beaucoup de bien.
La méditation permet également de décrocher les parties de notre cerveau qui se font absorber et accrocher par les émotions internes et par les stimulations externes.
Elle permet d'arrêter de toujours chercher à avoir plus de stimulations.
Donc là encore si vous avez des tendances addictives, si vous avez tendance à être coincé dans votre tête, si vous avez tendance à boucler et nourrir des émotions négatives comme un vilain hamster,
intégrer la méditation à votre vie ça peut vous faire beaucoup de bien.
Et même pour tout le monde en fait, car dans le monde moderne c'est super facile de se faire absorber et de se retrouver stupidement à lire ou regarder des choses qui ne nous intéressent même pas juste parce qu'on a commencé.
...
En fait la méditation muscle et recharge le cortex préfrontal qui est grosso-modo la partie du cerveau correspondant à cette enveloppe froide qui maintient sous contrôle le reste.
Autrement dit la partie du cerveau responsable de la discipline, du self-control et de la concentration.
Une partie du cerveau qui se fatigue hélas assez rapidement au cours de la journée quand on l'utilise.
...
La méditation permet en ce sens d'augmenter la productivité.
Parce que votre esprit sera plus stable, moins parasité, vous resterez concentré plus longtemps, vous aurez une plus grande clarté d'esprit,
et vous serez beaucoup plus résilient face à la difficulté, vous aurez plus de persévérance.
La plupart des personnes qui sont vraiment sérieuses avec leur vie,
qui valorisent leur temps,
et qui naviguent dans les courants positifs de l'océan de l'humanité,
elle reconnaissent l'importance de la méditation.
Elles reconnaissent que méditer ce n'est pas vraiment rien faire, c'est un bon investissement à long terme.
Elles voient plus loin que les apparences.
Une anecdote intéressante à ce propos c'est que Tim Ferriss après avoir interviewé plein de personnes qui sont au top de leur domaine,
il s'est rendu compte que 80% d'entre elles pratiquaient une forme de méditation.
Et ce n'est pas un hasard.
À notre époque où les stimulations et les sources de stress sont déjà de base démultipliées,
si tu rajoutes en plus le stress de la performance et de la compétition,
c'est essentiel de mettre en place des moyens pour contre-balancer tout ça.
...
La méditation permet également d'augmenter la créativité parce que le relâchement de l'activité globale du cerveau permet la synthèse de nouvelles connexions.
...
Pourquoi quand on prend sa douche ou quand on s'apprête à dormir par exemple on a souvent des nouvelles idées intéressantes qui nous arrivent ?
Ben c'est parce que l'espace mental se libère et l'activité de l'esprit se relâche.
C'est le paradoxe, l'esprit se construit en se relâchant.
...
De la même manière que c'est difficile d'être inspiré à créer des choses quand on se sent mal,
c'est difficile d'être inspiré quand notre esprit est trop stressé.
Le bien-être de l'esprit est un précurseur à son bon fonctionnement en termes de capacités et de performances.
Il est comme bridé sans ça.
Deux bonnes raisons de méditer.
...
La méditation permet également de développer notre meta-conscience.
Ou ce que certaines personnes appellent la pleine conscience ou encore la présence.
En gros la plupart du temps quand on vit des expériences c'est comme quand on regarde un film et qu'on est immergé dedans.
On est tellement immergé et pris dans le film que d'une certaine manière on s'oublie, on n'est plus là, on passe en pilote automatique et notre conscience devient le film.
On ne se considère plus du tout comme une personne qui regarde un film,
on est ailleurs, on est davantage absent que présent, dans le sens où on a seulement conscience de l'expérience sans avoir conscience de nous-mêmes.
On a conscience de l'expérience mais on n'a pas conscience d'avoir conscience de faire l'expérience.
Donc dans ces conditions on est toujours conscient bien sûr, mais on n'est pas pleinement conscient dans le sens où on n'est pas conscient de notre conscience.
On n'est pas meta-conscient.
Et la façon la plus simple de comprendre ce qu'est la meta-conscience, la présence ou la pleine conscience,
c'est d'imaginer un deuxième passager dans votre tête qui observe attentivement votre propre expérience et vos propres sensations de manière détachée,
et qui par son simple regard dissout ou tout du moins transforme la charge de cette expérience et de ces sensations.
Par exemple quand vous êtes pris dans des émotions négatives,
vous pouvez être meta-conscient et les observer,
et à mesure que vous les observez, ça va faire comme si vous les faisiez fondre.
...
Et enfin avec les années de pratique,
dans la prolongation de cette meta-conscience, cette pleine conscience, cette présence,
quand ce deuxième passager dans la tête devient de plus en plus présent,
la méditation peut dissoudre et transformer les fondations toutes entières de votre expérience d'être humain,
et vous faire avoir un éveil spirituel et atteindre une forme de paix intérieure.
Autrement dit faire sortir votre conscience de la matrice de la perception existentielle.
Et pour plus d'informations à ce propos, je vous renvoie à l'épisode 106.
...
Et sur ce on termine cette vidéo avec un dernier bénéfice qui est que niveau sexe,
la méditation ça rend les choses bien meilleures.
Parce que tu vas pouvoir davantage te concentrer sur les sensations globales et profiter de l'expérience,
tu vas pouvoir beaucoup mieux contrôler ton excitation et rester maître de tes moyens,
tu vas durer plus longtemps et tu auras de bien meilleurs orgasmes.
Et étant donné qu'on est des êtres empathiques qui ressentent et se synchronisent avec l'état des autres,
eh bien cet état méditatif, cette fréquence et cette connexion que tu as avec toi même et avec l'expérience que tu es en train de vivre et de co-créer,
ça va se transférer sur l'autre.
Et donc c'est bon pour tout le monde !
Même au delà du sexe, ça va permettre de maintenir un climat agréable dans tes relations.
Tu seras beaucoup plus facile à vivre.
Parce que quand ça va chauffer tu ne vas pas te laisser emporter par la montée d'émotions.
Tu vas absorber la pression et t'auto-réguler.
Tu vas agir comme une force tranquille capable de tempérer les tempêtes émotionnelles tout simplement car tu ne te laisses pas emporter par elles.
Autrement dit tu seras beaucoup moins volatile, tu vas tolérer beaucoup plus d'inconfort sans devenir réactif, et tu vas être beaucoup plus résilient aux chocs et récupérer beaucoup plus rapidement.
Ce qui fait que les gens vont davantage compter sur toi, se sentir davantage en sécurité, avoir confiance en toi et que tes relations seront plus solides et durables.
...
Bref ça c'était le pourquoi de la méditation.
Et cette liste n'est pas exhaustive, on pourrait en découler une centaine d'autres bénéfices qui sont plus ou moins liés à ceux que j'ai cité.
C'est assez fou.
La méditation c'est un peu comme une sorte d'aliment qu'on n'a pas envie de manger,
mais qu'on mange quand même parce que les bénéfices sont juste trop nombreux pour passer à côté.
Personnellement je suis un boulimique d'activité intense,
je déteste ralentir,
donc j'ai eu bien du mal à me mettre sérieusement à la méditation.
En fait si je n'avais pas eu de phases émotionnelles difficiles à soutenir et qui m'ont forcé la main niveau méditation, ben j'aurais vraiment eu du mal à m'y mettre.
Au delà de ça, j'ai du me convaincre que si je suis vraiment sérieux avec ma vie et que je veux atteindre mon plein potentiel,
alors je dois intégrer la méditation à mon mode de vie, un point c'est tout.
J'ai du me convaincre que j'en avais besoin et que ça contre-balançait parfaitement tout le reste de mon caractère.
Et quand j'ai commencé à développer la bonne perspective et à bien voir la valeur que ça va apporter à ma vie,
ben c'est là que j'ai commencé à apprécier davantage de méditer
et que je ne ressentais plus ça comme une sorte de corvée qui prenait de la place inutile.
Et à ce propos je vous renvoie à l'épisode 17 sur l'importance de la perspective et de la valorisation des pratiques qu'on entreprend.
C'est vraiment très important de développer une vision à long terme convaincante et attractive pour vous décider à investir dans ce genre de pratiques qui n'ont pas de bénéfices évidents sur le court terme.
...
Et sur ce on parle de comment méditer dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour en terminer sur ce concept de la matrice du cerveau par défaut dont je vous ai beaucoup parlé dans l'épisode 65,
cette matrice des croyances et des raisonnements limitants,
je tiens à préciser que c'est une image pour faire prendre conscience aux gens de l'influence de l'état global de leur cerveau sur leur réalité individuelle.
Leur faire prendre conscience que nos cerveaux sont les rois incontestés du bullshit.
Leur faire prendre conscience qu'ils peuvent en tant qu'êtres humains cherchant à se développer, avoir des ennemis à l'intérieur.
Leur faire prendre conscience que quand ils n'ont pas envie de se développer, qu'ils ont peur, qu'ils doutent, etc,
c'est davantage leur ADN primitif indompté qui parle que leur conscience humaine supérieure.
Les pensées qui sont dans votre tête ne sont pas toujours les vôtres, même si vous en avez l'impression.
D'où l'importance de définir son identité en tant qu'être humain, pour faire la part des choses entre ce qui peut se passer là haut.
...
Bref la matrice du cerveau par défaut c'est une image pour faire prendre conscience aux gens
que le développement personnel, ce n'est pas optionnel.
Parce qu'on naît tous avec un ADN bourré de biais obsolètes qui nous limitent la vie et qui sont complètement inadaptés à la vie moderne et à l'existence supérieure.
Tant qu'on ne fait rien pour s'en débarasser, ils vont nous pourrir la vie jusqu'à la fin.
Il ne faut pas présupposer que notre cerveau est fini parce que l'on peut vivre avec.
On a besoin d'éducation et de reconfiguration à beaucoup de niveaux qu'actuellement on néglige beaucoup trop.
Je dirais même qu'à notre époque, en moyenne, on n'est même pas des êtres humains normaux car notre culture a sévèrement rabaissé notre nature.
C'est un peu comme le film Idiocracy si vous connaissez.
Le mental de beaucoup de personnes actuellement, mais il est ridicule.
Et c'est logique comment il pourrait en être autrement sans confrontation.
Il est mal-nourri le pauvre.
...
Et je ne me mets pas complètement en dehors de ce paradigme.
On ne naît pas avec une identité.
On la construit tout le long de notre vie.
J'ai encore plein de trucs à améliorer avec moi même,
et je sais que je vais y arriver car je n'hésite pas à me remettre en question.
Quand je n'ai pas de résultats là où d'autres en ont, c'est juste que je m'y prends mal, c'est tout, je ne vais pas me voiler la face avec une excuse bidon.
La plus grosse barrière que l'on peut mettre à son évolution c'est d'éviter de se remettre en question.
De ne pas être honnête avec soi-même.
...
Présupposer qu'on est un idiot qui a tout à apprendre c'est la meilleure façon de ne pas le rester toute sa vie.
Présupposer que peu importe les problèmes auxquels on fait face dans la vie on est toujours au moins en partie responsable qu'ils nous soient arrivés.
Présupposer qu'il y a toujours un niveau d'évolution qui nous attend au dessus.
...
Vous savez les personnes qui croient qu'ils n'ont pas besoin d'apprendre à s'améliorer dans la vie, ça me fait penser à la bagarre.
Il y a énormément de gars qui n'ont jamais appris à se battre de leur vie et qui croient que les arts martiaux ça ne sert à rien,
qui croient qu'ils savent se battre naturellement parce qu'ils sont costauds, etc.
C'est du délire de supériorité.
Quand j'étais plus jeune, je m'entraînais énormément, je passais du temps à roder mes techniques, à développer toutes sortes de tactiques de combat, etc.
Et je me suis beaucoup battu.
Et 100% des types comme ça qui pensaient dans leur tête qu'ils savaient bien se battre alors qu'ils n'y avaient jamais vraiment réfléchi en fait ,
ben je les ai étalé en moins de 10 secondes.
Ils n'ont rien compris du tout.
Et c'est normal, ils n'avaient même pas de garde, ils ne savaient même pas tenir sur leurs jambes, ils n'avaient pas d'automatismes si ce n'est les automatismes archaïques du cerveau par défaut.
D'ailleurs c'est justement un bon exemple pour montrer que le cerveau par défaut ne va pas t'aider correctement à t'en sortir si tu ne l'as pas mis à jour.
Au contraire il va te faire faire n'importe quoi dans les moments cruciaux.
...
Le jour où on dégage de son propre chemin, c'est le jour où on commence à avancer efficacement.
On a tous besoin d'apprendre à être bon.
Peu importe le niveau avec lequel on naît.
...
Il n'y a pas UNE matrice du cerveau par défaut standard dans laquelle on naît et de laquelle on peut sortir pour être libre une bonne fois pour toute.
Non.
C'est davantage un continuum de conditionnements cérébraux et de croyances limitantes induits par la nature et la culture,
que l'on va retrouver chez les individus qui ne sont pas en contrôle d'eux mêmes, qui ont de gros angles morts, qui ne se confrontent pas à leurs failles et qui ont des difficultés à développer leur potentiel.
On peut en avoir plus ou moins de ces conditionnements limitants.
Le but étant d'en avoir le moins possible pour réaliser la vie de ses rêves ou tout du moins vivre l'expérience d'essayer.
Le but étant de ne pas être l'esclave inconscient de son cerveau,
mais au contraire d'en être le maître conscient.
...
Vous savez,
je n'en ai pas grand chose à faire de ce qui se passe dans le monde d'ici 10 ans voire 20 ans,
ça va continuer plus ou moins dans le même délire.
À ce niveau je pense qu'on peut difficilement y faire grand chose en tant qu'individu.
Cela dit au delà de ça je pense que l'impact sur le monde de la façon dont on a mené notre existence individuelle peut se faire ressentir.
...
Ce qui m'intéresse vraiment c'est le futur lointain, et pour qu'il se passe des choses différentes dans le futur lointain, il va falloir que les identités aient évoluées d'ici là.
Et donc c'est ça qui m'intéresse aujourd'hui, commencer à implanter les bases du changement dans les consciences.
Parce qu'on a du travail.
Beaucoup de travail.
...
...
Vous savez, le seul moyen de savoir si c'est possible de changer le monde, c'est d'essayer :D
Et il ne faut pas tout vouloir tout de suite, il faut être patient.
Très patient.
Mettre en place de l'inertie dans les bonnes directions.
Il faut que les routes se soient bien développées avant de pouvoir rouler vite.
Il faut penser processus dirigés, être continuellement ce qui devient dans le présent pour devenir naturellement dans le futur.
...
Et surtout il faut faire ça avant tout pour l'expérience,
pour le défi,
pour la découverte de soi et de la réalité dont on fait partie.
En ce qui me concerne, même si ça s'avère impossible de changer le monde,
c'est toujours mieux d'essayer que de gaspiller son temps à faire des conneries.
Je ne vois pas ce que je pourrais poursuivre de plus intéressant en fait.
Je suis sûr que c'est le chemin le plus riche et le plus transformateur.
Et personnellement je n'ai pas envie de laisser une seule goutte du potentiel de ma vie de côté.
Je veux pousser l'expérience humaine au bout.
...
Tu n'as qu'une seule vie dans le jeu de la vie.
Tu n'as droit qu'à un seul essai.
Et personnellement je ne vais certainement pas jouer la carte de la sécurité.
Quel ennui !
Et donc je ne vois pas pourquoi je me contenterais de quelque chose de plus petit que de changer le monde.
Je veux dire si je me contentais de quelque chose de plus petit,
c'est parce que j'aurais une forme d'insécurité à l'intérieur,
j'aurais peur d'échouer, j'aurais peur de ne pas être à la hauteur, ou une autre connerie du genre.
Parce qu'il n'y a rien à l'extérieur qui empêche qui que ce soit d'essayer.
Tous les verrous et toutes les clés sont à l'intérieur.
...
...
...
Ce monde ne va pas être éternellement le monde des dinosaures métaphoriques qui contraignent notre réalité.
On est pris dans un processus gigantesque.
Et à un moment donné les dinosaures vont se faire naturellement bouffer par la sélection naturelle à cause de leur manque d'efficacité et des problèmes qu'ils n'arrivent pas à solutionner.
À vrai dire je pense que leur fin a déjà commencé.
Enfin je veux dire ce n'est pas comme si c'était exceptionnel.
À toute époque il y a des dinosaures.
À grande échelle, la vie est perpétuellement en train de faire émerger des paradigmes, de les pousser à bout, de les faire mourrir,
de créer de nouvaux problèmes qui n'existaient pas avant,
et de faire émerger de nouveaux paradigmes pour solutionner les problèmes causés par les précédents.
...
Et donc ça va être à nous de donner du sens global à notre monde.
Qu'on le veuille ou non, on lui donnera un sens.
Et d'ici là, va falloir qu'on éleve notre jeu niveau conscience si on ne veut pas faire ça comme des manches.
Parce qu'on n'est pas encore prêt.
On n'est pas encore à la hauteur du phénomène qui se passe sur notre planète.
Ça devient de plus en plus hors de contrôle en fait.
...
Si vous êtes relativement jeunes comme moi je suis sûr que vous n'avez pas envie de rester toute votre vie dans le monde actuel,
que ça vous brancherait de vivre dans un monde nouveau,
régi par des valeurs modernes ;
et qui ne soit pas un monde virtuel,
Non qui soit le vrai monde.
Ce rêve c'est dès maintenant qu'on doit commencer à le construire, tout doucement.
En créant de l'inertie dans les bonnes directions.
De l'inertie qui aura un impact décisif dans le futur.
C'est la phase 1 du changement de la réalité partagée.
La phase de transition, la phase de mise à jour des réalités internes.
...
Et sur ce je vous dis à bientôt pour le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Certains pourront se dire que c'est pas si mal de vivre endormi dans la matrice du cerveau par défaut.
De se dire que ce n'est vraiment pas possible d'améliorer sa vie.
De se dire que de toute façon on n'a aucune chance de réussir,
qu'on n'est biologiquement pas fait pour.
De se dire que les gens qui réussissent sont dans une ligue différente que nous.
De vivre majoritairement dans la "fantaisie", dans sa petite bulle, et de ne pas trop s'impliquer dans la dure réalité,
d'essayer d'avoir la vie facile, de profiter de tous les moyens modernes pour se satisfaire comme on peut,
d'oublier notre potentiel, etc.
...
Moi je trouve que c'est nul.
Certes on peut avoir du plaisir, mais c'est très artificiel et temporaire.
Et sur le long terme ça vient avec plein de problèmes et de frustrations,
ce n'est pas fiable.
Comme je vous le disais dans l'épisode 98, au fond l'intelligence de notre ADN sait ce dont on a la capacité,
et si on se contente de tout objectif en dessous de notre potentiel,
on pourra difficilement être épanoui à cause de ça.
Rester enfermé dans la matrice du cerveau par défaut,
ça nous empêche d'atteindre notre plein potentiel, parce que pour développer son potentiel, il faut nécessairement du défi.
Pas de défi, pas de développement.
C'est simple.
Et c'est con parce que paradoxalement plus ça va plus l'humanité va avoir besoin d'individus au potentiel développé pour dépasser ses défis.
...
Et puis c'est quand même un peu lâche de choisir consciemment de vivre dans la matrice du cerveau par défaut quand on sait qu'elle existe et comment elle fonctionne,
faut se l'avouer.
Et de toute façon, même en essayant d'avoir la meilleure vie possible dans la matrice du cerveau par défaut, c'est vraiment un plan foireux...
À part pour regretter de ne pas en être sorti sur son lit de mort !
Pour garantir ça, c'est plutôt un bon plan !
...
Non définitivement, les MAGisters, les héros du monde réel, refusent de vivre dans les courants négatifs de la matrice du cerveau par défaut,
ils visent un paradigme existentiel plus élevé.
...
Quand on est dans la matrice du cerveau par défaut,
on a tendance à éviter d'utiliser nos capacités de regarder le futur.
Un truc dont je vous reparlerais plus tard pour se faciliter à prendre les bonnes décisions importantes pour sa vie et se bouger le cul,
c'est justement d'utiliser davantage et avec une intention plus forte nos capacités de regarder le futur.
Notamment à travers ce que j'appelle le raisonnement par projection du futur lointain dans le présent.
En gros il faut essayer de visualiser tout ce que vous allez finir par arrêter tôt ou tard dans votre vie,
et tout ce à quoi vous allez vous mettre tôt ou tard dans votre vie.
Et de faire en sorte de changer dès maintenant.
....
Vous pouvez également visualiser où va en être votre vie dans 10 ou 20 ans si vous continuez dans telle direction ou telle direction.
Quel va être le résultat global de l'accumulation des petits résultats dans cette direction par rapport à telle autre direction.
Il faut essayer de ressentir dans le présent ce que sera le futur dans différentes directions.
...
Entre passer ma vie dans la matrice du cerveau par défaut,
et passer ma vie à me dépasser et entreprendre des super projets,
où est-ce que j'en serais d'ici 10 ans,
quel est le futur qui va m'apporter le plus au bout du compte.
Et qu'est-ce que j'attends pour commencer à en faire une réalité ?
...
Un moment donné de votre vie il va falloir sortir de votre zone de confort vous ne croyez pas ?
C'est inévitable.
Et pourtant bien souvent, c'est comme si on attendait d'en avoir vraiment marre pour changer.
C'est comme si on attendait que quelque chose nous force,
c'est comme si on attendait qu'il soit presque trop tard
et qu'on soit poussé au pied du mur.
Ce qui est quand même assez con.
Je veux dire si on va finir par changer de manière réactive,
autant prendre de l'avance et le faire dès maintenant de manière pro-active.
...
Il faut bien comprendre qu'un présent type mène à un futur type.
Il n'y a pas de hasard.
Donc il faut consciemment réfléchir aux différents présents possibles pour nous.
Et le futur qui leur est associé.
Et ensuite il faut consciemment mettre ces différents doublets présent-futur sur la balance.
Et choisir celui qui pèse le plus lourd.
Notre cerveau est tellement focalisé sur le court terme qu'il est nécessaire de prendre du recul pour ne pas gâcher son temps sans s'en rendre compte.
...
Dwight Eisenhower disait un truc du genre "Ce qui est urgent n'est pas vraiment important, et ce qui est important n'est pas vraiment urgent".
Si vous êtes concerné par votre futur, il est essentiel de rendre urgent ce qui est important.
Comme le développement de compétences par exemple.
Personnellement depuis 10 ans j'ai toujours privilégié le développement de mon fond d'opération.
Le développement de mes connaissances et de mes compétences notamment.
Même quand j'avais des trucs beaucoup plus urgents à faire.
Et même quand ça m'a mis dans la merde vis-à-vis de ces choses plus urgentes.
Et je ne le regrette pas.
Car à l'échelle de mon existence, ces trucs urgents n'étaient pas importants.
...
Alors qu'à l'échelle de notre existence notre fond d'opération, nos compétences, nos connaissances, tout ça c'est toujours hyper hyper important,
même si ce n'est jamais urgent de les développer.
Ce n'est jamais urgent de devenir une personne plus accomplie.
...
Et pour comprendre pourquoi c'est hyper important de développer son fond d'opération,
je vous invite à aller visionner la série d'épisodes que j'ai fait sur ce thème qui commence à l'épisode 19.
..
Et sur ce, on reparle de tout ça dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Dans les derniers épisodes je vous ai parlé des différents niveaux de la matrice de notre esprit.
Je vous disais qu'aller dans le niveau 3 ça revient fondamentalement à réaliser que tout est unifié et que notre perception est un masque.
Et en pratique ça passe par la méditation, la contemplation, la philosophie, le yoga, etc.
C'est très spirituel le niveau 3.
Mais dans cet épisode je veux revenir sur des choses plus terre à terre.
Le passage entre le niveau 1 et le niveau 2.
Ce que j'appelle la sortie de la matrice du cerveau par défaut.
...
Et qui consiste à s'éveiller à son potentiel et à son pouvoir personnel,
à sortir des croyances limitantes, à sortir des émotions négatives,
à faire sauter les limites de notre cerveau et l'auto-sabotage,
à entrer dans une dynamique positive et optimiste,
à comprendre que nos pensées conditionnent énormément notre existence,
au point de créer une bonne partie de ce que l'on considère comme étant notre réalité.
Sortir de la matrice du cerveau par défaut, c'est réaliser qu'on n'est pas différent de toutes les personnes qui ont réussi leur vie.
On n'est pas dans une ligue différente.
...
En gros les pratiques et le travail sur soi pour aller au niveau 3 c'est tout le versant éveil spirituel du développement personnel.
Alors que les pratiques et le travail sur soi pour aller au niveau 2,
c'est tout ce qui est véhiculé par le développement personnel classique.
La prise en main, la responsabilité de son mental, le passage à l'action, l'apprentissage de compétences, la lecture de livres de développement, etc.
...
L'idée du passage au niveau 2, c'est de passer son cerveau en mode Winner et débloquer son potentiel.
Et de pratiquement changer le fonctionnement global de son cerveau en fait.
Et c'est tout à fait possible.
Nos cerveaux ont tous le potentiel de fonctionner en mode loser ou en mode winner.
C'est juste une question de conditionnement.
...
Moi maintenant je vis dans un état global où ce sont les comportements du cerveau par défaut qui sont des anomalies, et qui sont écrasées.
J'ai de l'inconfort et de l'ennui dès que je perds mon temps sur des trucs inutiles, à éviter les obstacles, à m'enfermer dans une routine.
C'est quelque chose qu'on a tous un petit peu à la base,
cette culpabilité quand on fait quelque chose qu'on sait qu'on ne devrait pas faire ;
ou l'inverse, quand on ne fait pas quelque chose qu'on sait qu'on devrait faire.
Il s'agit de la renforcer cette bonne culpabilité, pour se rattraper soi-même consciemment à chaque fois que l'on commence à dévier et tomber dans le piège.
De la même manière il faut renforcer l'attraction vers les choses qui nous font grandir.
Dès que j'ai une petite étincelle d'inspiration, je ne la laisse pas s'éteindre, je l'utilise comme levier pour démarrer une série d'actions.
...
Dès que je fais face à un obstacle, je ressens du positif, parce que
j'ai appris à voir les obstacles comme la matière qui permet de paver le chemin de l'évolution.
...
J'ai zéro pessimisme, soit je réussis, soit j'apprends à réussir.
...
J'ai encore quelques distractions temporaires qui me font dévier des choses importantes sur lesquelles je m'étais dit que j'allais resté concentré,
mais d'année en année je les réduis progressivement.
Et ce qui compte c'est que j'ai zéro distraction qui soit stable qui vient me parasiter de l'intérieur pendant que je travaille.
Je reviens assez rapidement à ce qui est important.
Je suis très aligné avec moi-même.
Dans le sens où j'évite naturellement de faire des choses qui ne concordent pas avec la direction que je veux donner à ma vie.
...
...
J'arrive très bien à maintenir un état calme positif et concentré sur de trèèèès longues durées, ce qui me permet d'être très productif.
Et surtout je ne me crée jamais d'excuses bidons, jamais d'illusions négatives.
Je n'accepte aucune excuse de la part de mon cerveau.
J'ai réussi à dépasser des trucs que je pensais tellement improbables,
que de toute façon je n'arrive plus à y croire à ces excuses.
C'est devenu impossible pour moi de les prendre au sérieux.
Même au fond du trou on peut faire des choses pour s'en sortir.
...
Et je ne vous dis pas tout ça pour me la péter,
mais pour vous illustrer ce qu'on peut attendre d'un cerveau bien re-configuré.
Ce niveau de maîtrise mentale, mais j'en étais vraiment loin avant.
Ça fait des années que je m'applique à domestiquer mon cerveau.
Si j'étais resté au niveau que j'avais avant, je serais juste un gros loser paumé.
On peut vraiment bien bien progresser si on est sérieux.
...
Sortir de la matrice du cerveau par défaut, c'est un mix
de programmation par l'inspiration,
de programmation par la conception,
et de programmation par la prise d'actions qui vont installer des habitudes.
...
Et faire tout ça, ça va cultiver une dynamique émotionnelle en vous.
Moi ce que je vais vous donner sur ma chaîne c'est essentiellement l'inspiration et la conception.
La conception en gros c'est voir les choses de la bonne manière.
Identifier les problèmes, les solutions, etc.
Avoir les bonnes cartes mentales pour bien s'orienter.
Le paradigme.
Pourquoi changer.
Comment changer.
Pourquoi il est essentiel de passer du temps à cultiver son fond d'opération, avec des défis, avec des habitudes, avec des rituels quotidiens, etc.
Si la raison n'est pas un tant soi peu convaincue avec de bonnes cartes mentales,
elle va vous empêcher d'y aller sérieux et de prendre de bonnes habitudes.
Donc c'est important de l'aligner.
Mon objectif c'est d'avoir un raisonnement percutant pour convaincre les rationnels les plus obstinés.
...
Je vais souvent vous le répéter sur cette chaîne, mais pour produire des choses remarquables avec son cerveau, le plus important c'est de le dominer, et de ne pas être dominé par lui.
Le QI franchement on s'en branle, à partir du moment où il est dans la norme, c'est secondaire.
Être autodiscipliné, maîtriser ses instincts, ses émotions, sa concentration, sa motivation, savoir ce qu'on veut,
c'est ça qui fait la grosse différence.
Autrement dit ce qu'on appelle plutôt l'intelligence émotionnelle.
J'ai vu défiler plein de personnes beaaaaaaaucoup plus intelligentes que moi en termes de QI dans ma vie,
des personnes capables de comprendre des choses super rapidement.
Leur intelligence fluide était juste impressionnante.
Mais en termes de maîtrise d'eux mêmes, de volonté et de stratégie de vie, la plupart étaient ZÉRO.
Et du coup ils n'ont jamais fait grand chose de leur vie, parce qu'ils ne savent pas se contrôler sur la durée, c'est leur cerveau par défaut qui leur dicte la vie.
Ils n'ont aucune propulsion émotionnelle, toute leur dopamine est associée à des choses qui ne mènent à rien.
Leur cerveau est très mal cultivé d'un point de vue émotionnel.
Donc il ne leur sert pas à grand chose leur QI.
...
Moi en général je me demande comment font les personnes avec un bon QI pour faire des choses sur des cours laps de temps,
elles atteignent des performances que je ne peux pas atteindre,
c'est hors de ma portée.
...
Et inversement ces personnes elles se demandent comment moi je fais pour faire les choses que j'arrive à produire sur de longues périodes de temps,
parce qu'elles n'arrivent pas à se motiver et à contrôler leur cerveau sur la durée alors que moi ça ne me pose aucun soucis,
je peux franchement rester des années à travailler tous les jours sur des projets
maintenant que j'ai cultivé le bon état d'esprit et que j'ai développé les bonnes connexions dans mon cerveau.
Et encore une fois, je pense que c'est ça qui est le plus important au final.
Je n'en ai strictement rien à faire de ne pas avoir un très bon QI.
Je pense franchement que c'est secondaire à partir du moment où tu sais ce que tu veux,
où ta mémoire fonctionne bien,
où tu es capable de surmonter ta résistance interne au quotidien.
et où tu t'investis à fond dans ce que tu veux pendant des années.
Si tu as ça, avec les années tu vas développer une sorte d'intelligence spécialisée pour ce que tu fais,
et ça compense largement.
...
Ce qui limite les gens ce n'est pas ce dont ils sont capables.
C'est leur dynamique émotionnelle.
C'est ce qui veulent.
À quel point ils ont faim de certaines choses.
Les personnes qui ont vraiment faim,
ils vont trouver des moyens,
et surmonter les difficultés,
il n'y a pas de soucis à se faire.
...
Mais encore une fois ce qui limite les gens c'est ce qu'ils sont capables de supporter émotionnellement.
Dans tous les sens du terme supporter.
Leur capacité de soutenir la positivité et l'inspiration d'avancer.
Et leur capacité de surmonter la négativité qui pousse à arrêter.
...
Et si vous vous dites "ouais mais moi justement je ne suis pas ce genre de personnes, je n'ai pas une bonne dynamique émotionnelle"
C'est que vous ne comprenez pas que ça se met en place progressivement une bonne dynamique émotionnelle.
...
Si vous prenez un terrain où il y a plein de mauvaises herbes qui poussent et où il n'y a pas de bonnes plantes qui poussent,
est-ce que vous allez en conclure que le terrain est bon à rien ?
Non.
De la même manière si vous plantez de bonnes graines dans un terrain, que vous les arrosez, et que le lendemain il n'y a rien qui a changé,
est-ce que vous allez en conclure que le terrain est bon à rien ?
...
Encore une fois non.
Tout est question de cultiver les bonnes choses sur la durée.
Il faut voir vraiment vraiment long terme.
...
Si vous vous appliquez hyper sérieusement vous pouvez développer un jardin magnifique avec un terrain normal.
Pour le cerveau c'est pareil, si vous vous appliquez hyper sérieusement vous pouvez développer plein de bonnes connexions et supprimer plein de mauvaises connexions.
...
Pour ce qui est de développer une bonne dynamique émotionnelle,
il s'agit de commencer petit.
De cultiver les bonnes émotions en accumulant des petites victoires.
Par exemple en développant des projets qui sont minuscules mais qui sont quand même au dessus de nos capacités actuelles.
Il s'agit d'augmenter sa capacité de surmonter la résistance en faisant des choses légèrement inconfortables.
Et d'entretenir et de renforcer cette dynamique progressivement.
Avec les années vous serez surpris de voir les résultats.
...
Et sur ce, on reparle de tout ça dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à partager cette vidéo et laisser un pouce bleu si vous l'avez appréciée, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Dans le dernier épisode je vous parlais d'un concours auquel j'ai participé récemment,
mais que je n'ai pas gagné.
Je vous parlais de l'importance de la préparation de fond.
Je vous disais que perdre ou gagner un petit jeu ne change rien à la progression dans le long jeu.
...
Ce que je vous expliquais en gros c'est que ça ne sert à rien de se mettre la pression, de se faire du mal et de sprinter comme un fou pour atteindre un objectif particulier qui est hors de portée.
Comme si ça pouvait radicalement changer quelque chose.
...
Je sais bien que quand une occasion importante rentre dans notre viseur,
on a tendance à rentrer en mode vision tunnel
et à tout donner pour ne pas échouer.
Mais si le niveau de cet objectif est vraiment loin de notre niveau actuel,
le prendre hyper au sérieux cet objectif et se mettre la pression ne raccourcira pas pour autant la distance que l'on doit parcourir.
...
Faites bien tourner ça consciemment dans votre tête pour que ça rentre,
parce que sinon vous pouvez être sûr que vous allez retomber dans le piège.
Et ça vous fera plus de mal que de bien.
...
S'il y a trop de distance entre vous et une occasion qui a une limite dans le temps,
vous n'allez probablement pas réussir à la saisir avec succès ;
parce que vous n'aurez pas le temps de combler toute cette distance qu'il vous manque dans le temps imparti.
Mais cela dit, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas essayer de combler cette distance.
Parce que cette distance elle ne concerne pas juste cette occasion particulière.
Non.
Elle concerne tout un tas d'autres occasions futures.
Pensez à l'inertie de vos efforts.
...
"Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles."
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 86,
certaines personnes disent que cette citation est stupide parce que la Lune est beaucoup plus proche que les étoiles.
Mais en fait bien souvent dans la vie, tu es obnubilé par une "lune",
c'est ta lune, c'est celle là que tu veux,
et tu fais des efforts de fou pour l'atteindre.
Mais malgré cela tu ne l'atteins jamais.
Ça semble triste comme histoire.
Mais en réalité pourchasser cette "lune" ça t'as mis en chemin vers une étoile encore plus éloignée,
dont tu ne connaissais même pas l'existence, et que tu atteindras un jour.
Même si pour l'instant tout ça n'est pas encore dans ton champ de conscience.
...
D'une certaine manière, la victoire et la défaite dans les petits jeux ce sont des illusions,
parce que dans le long jeu, vous êtes toujours en train de progresser.
...
Typiquement on devient bon dans le long jeu en faisant tout ce qu'on peut pour réussir des petits jeux, mais en les échouant quand même.
Encore une fois la stratégie gagnante d'échouer ce qu'on s'efforce de réussir,
dont je vous parlais à partir de l'épisode 22.
...
À chaque occasion importante je me donne à 100% pour réussir,
et si j'échoue,
je me reconnecte aussitôt que possible à la vision d'ensemble.
Et je me dis que je n'étais pas encore tout à fait prêt,
et que ce n'était en fait que de l'entraînement.
Ce n'était pas encore la mienne celle là.
Le long jeu n'est pas terminé.
...
On peut vraiment avoir des bonnes raisons de stresser pour une occasion particulière.
Comme si c'était l'occasion de notre putain de vie.
Et que la rater serait l'équivalent de rater sa vie.
Mais il faut bien comprendre qu'en fait, bien souvent, on se fait du mal pour rien.
Et que quitte à ce que ça ne change rien au final, que l'on se stresse ou que l'on ne se stresse pas en avancant,
autant apprendre à lâcher prise et faire le voyage sans stresser.
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 20,
plutôt que d'être obsédé et hyper-attaché d'atteindre un objectif et sprinter comme un fou-furieux,
il faut plutôt se mettre en tête d'être régulier dans ses efforts pendant une durée beaucoup plus étendue que prévue,
de persévérer sereinement avec un rythme soutenable,
et de cueillir tout naturellement les résultats qui correspondent à notre stade d'avancement.
...
Une attitude mature et paradoxalement assez insouciante et infantile.
...
Encore une fois, moi je me mets la pression pour accumuler de l'expérience, être actif, bouger, faire des choses, progresser,
mais je ne me mets pas de pression pour des résultats particuliers.
...
En fait ce que je veux dire avec cet épisode et le précédent,
c'est qu'il est essentiel de se placer au dessus de cette perception de la réussite et de l'échec vis-à-vis des occasions particulières.
À chaque fois l'entraînement que vous avez fait pour une occasion ratée,
il va créer de l'inertie qui va profiter aux occasions suivantes.
Et petit à petit, si vous restez sur le chemin du développement,
Vous allez arriver devant les nouvelles occasions avec un putain de bon niveau.
Et il n'y aura absolument aucun moyen qu'elles ne vous échappent.
Vous serez beaucoup trop bon pour ça.
C'est ça qu'il faut chercher à atteindre.
Un niveau tellement bon que ça sera un accident si vous échouez.
...
Si vous êtes comme moi, c'est à dire que vous n'êtes vraiment pas doué de base.
Quand vous décidez de réussir dans un domaine,
il faut que ça devienne très clair dans votre tête que
vous allez rester nul à chier pendant assez longtemps,
que vous n'allez pas vous améliorer rapidement,
parce que vous n'avez pas ce qu'il faut que ça vienne rapidement ;
et que donc la seule manière que vous allez avoir d'atteindre un bon niveau et avoir les résultats satisfaisants qui vont avec,
c'est de travailler plus dur que tout le monde sur la durée,
d'ajuster progressivement un à un tout ce qui ne va pas,
et de devenir bon à l'usure.
Si vous êtes comme moi, il y a juste beaucoup de travail de fond à faire, c'est comme ça.
Ça ne sera pas une correction rapide.
Il faut l'accepter.
Et ne pas se défiler pour autant.
...
Quelque part, tout ce que vous faites maintenant il faut vous dire que c'est juste de l'échauffement pour votre futur,
que ça ne compte pas encore vraiment.
Ça comptera seulement quand vous finirez par gagner.
Et ça va soulager votre périple cet état d'esprit.
...
Si vous vous assurez déjà de créer de l'inertie dans les bonnes directions dans votre vie,
alors tout ce que vous pouvez faire pour vous faciliter la vie,
c'est d'enlever le stress et la culpabilité inutiles durant le voyage, plutôt que de les rajouter.
...
Par exemple quand je tourne mes vidéos certains jours je ne suis pas spécialement en forme,
parfois je suis fatigué, mais je me dis aller il faut que je le fasse.
Et donc j'installe tout, je commence à tourner et au bout d'un moment ça marche mal, et je n'arrive plus à bien parler, ça part en couilles.
Parfois dès le début je n'y arrive pas.
Mais plutôt que de râler, de me laisser m'énerver, de tout arrêter, de considérer cette séance comme un échec, de me dire que j'ai perdu mon temps
et de passer une mauvaise journée ou une mauvaise nuit si je fais ça le soir,
en me disant "
mais bordel ça fait déjà plus de 2 ans d'entraînement intensif et j'ai toujours des échecs comme ça, c'est pas possible.
Est-ce que je ne suis pas en train de me planter en investissant dans ces vidéos.
Est-ce que ça ne va pas toujours être aussi galère ?
Peut-être que je ne suis vraiment pas fait pour ça.
Ça paraît tellement plus simple pour d'autres personnes de faire des vidéos."
...
Et donc dès que je sens toute cette merde qui monte dans ma tête.
Dès que je sens l'énervement, la frustration et l'envie d'arrêter qui arrivent quand je galère.
Je m'attrape et je me recentre.
Et je continue la vidéo, je continue de parler en redoublant de conscience.
...
Et en même temps, à mesure que je parle, je m'observe et j'apprends à voir que malgré la fatigue,
je m'en sors plutôt bien par rapport à quand j'ai commencé les premières vidéos.
J'arrive presque à dépasser la fatigue alors qu'il y a quelques temps c'était tout bonnement impossible.
Il y a plein de petits trucs que j'arrive à bien faire parce que j'ai appris des clés pour bien les faire.
Je fais bien attention de voir ça.
Et à partir de là mon but ce n'est pas de me forcer à finir correctement la vidéo.
Non mon but c'est simplement de prendre conscience que globalement je progresse, je suis dans la bonne direction.
Et donc même si au final je n'aurais sûrement pas de vidéo à la fin de la journée,
ben je ne vais pas pour autant passer une mauvaise journée et m'endormir en étant frustré et en ayant l'impression d'avoir perdu mon temps.
J'ai appris à voir dans la défaite, les micro-changements positifs et durables qui sont à peine perceptibles.
Et je ressors de l'expérience en ayant le sentiment que je suis dans la bonne direction.
Le sentiment que si je continue d'accumuler ces micro-changements durables comme ça,
sur la durée ça va payer, c'est inéluctable.
...
Ne pas s'énerver face à la difficulté.
Ne pas s'énerver pour une occasion ratée.
Savoir apprécier les petites progressions.
C'est la marque d'un joueur qui va s'élever dans le long jeu.
...
En fait ce qui compte le plus ce n'est pas d'être efficace quand on joue.
Non ce qui compte le plus c'est tout simplement de rester dans le jeu.
Donc il faut mettre en place une mentalité qui soit viable, qui soit soutenable sur la durée.
...
Et puis encore une fois rassurez quand on part de loin,
ça ne veut pas dire que le niveau maximum qu'on atteindra sera automatiquement moins bon que le meilleur niveau des personnes qui partent dès le début avec un bon niveau.
Non, rassurez vous.
Bien souvent ceux qui partent de très loin, quand ils commencent à monter,
il n'y a rien qui les arrête.
...
C'est comme une fusée.
Ça met beaucoup de temps et d'énergie à prendre de la vitesse.
Mais une fois que ça a pris de la vitesse, ça va dans l'espace !
...
Et le pourquoi du comment il se trouve essentiellement dans deux raisons.
La première je vous en parlais dans l'épisode 88.
À savoir que quand tu es coincé en bas tu finis par avoir vraiment faim.
Une faim que la plupart des personnes ne connaîtront jamais.
Et tu deviens prêt à tout à cause de cette faim.
Comme une sorte d'immigré qui doit gagner sa place dans un nouveau pays
et qui travaille beaucoup plus dur que la normale.
Et quand tout le monde va s'arrêter parce qu'ils n'auront plus faim ou que ce sera trop dur.
Toi tu vas continuer.
Et tu vas les dépasser.
...
Comprenez bien que la plupart des individus de notre société sont "softs".
Le confort, les medias, le divertissement, tout ça,
ça ne fait pas pousser des individus plein de détermination et de résolution.
Au contraire, ça tendance à produire des individus "softs".
Qui ne vont pas pousser et se faire du mal pour dépasser leurs limites.
C'est très vite pénible pour la plupart des gens de se dépasser.
Parce que d'un côté ils n'ont jamais connu ce que c'est que d'être coincé en bas.
Et de l'autre côté, ils savent qu'ils peuvent faire tout un tas de choses pour se divertir sans se faire de mal.
Et ceux là, sur la durée, c'est assez facile de les dépasser si tu es motivé.
Dès qu'ils vont tomber ou se prendre un mur ils vont arrêter.
Ils vont s'énerver et céder très facilement face à la difficulté.
Et ils vont céder aussi à toutes les tentations de divertissement que notre société produit en masse.
Et donc ils vont stagner.
...
Alors que toi peu importe le nombre de fois où tu tombes en chemin.
Peu importe le nombre de murs qui te font barrage sur le chemin.
Tu vas continuer de travailler et d'avancer.
Tu n'as pas besoin de récompense superficielle en chemin.
Parce que tu sais que tu vas aller jusqu'au bout.
Tu sais que tu auras la récompense finale.
Et tu as appris à apprécier le chemin.
Tu sais qu'au fond, il n'y a rien de plus épanouissant que te développer et être ce que tu peux être de mieux.
Et donc il n'y a rien qui va t'arrêter.
...
...
Et la raison numéro 2, je vous en parlais dans l'épisode 12.
À savoir qu'une fois que vous commencez à sortir de votre niveau de merde et à avoir des améliorations,
c'est souvent le signe que vous commencez à comprendre clairement comment devenir bon,
et que vous êtes rentré dans le processus gagnant.
Et si vous restez dans ce processus gagnant, votre évolution va continuer encore et encore.
Tous les ans vous allez devenir un peu meilleur que l'année précédente.
Et sur la durée vous finirez par devenir un champion.
C'est inéluctable !
....
Et sur ce je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao