Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'école des héros du monde réel.
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À la fin du dernier épisode,
je vous disais que la biologie elle nous a offert une capacité d'auto-réflexion consciente.
Cette capacité qui me permet de vous parler et vous raconter tout ce que je vous raconte sur notre nature.
Cette capacité dont le bon usage permet de palier ce retard inhérent du pré-câblage biologique du cerveau par défaut.
On peut comprendre de manière acquise ce qui est adapté et ce qui n'est pas adapté à notre époque,
on peut comprendre nos limites,
n peut comprendre comment les dépasser.
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La nature elle fait ce qu'elle peut avec les contraintes qu'elle a pour nous faire naître avec le moins d'imperfections possibles.
Et après c'est à nous de faire le reste du boulot.
Pour sculpter les êtres que l'on veut devenir avec la matière qui nous est donnée.
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On peut comprendre tout ça si on fait des efforts,
et ajuster délibérément notre comportement en accord avec cette compréhension.
Et donc on serait bien bête de ne pas l'utiliser judicieusement cette capacité.
Parce que c'est du bon usage de cette capacité que l'homo-sapiens que nous sommes pourra passer au stade d'évolution supérieur.
Ce que moi j'appelle l'homo-magister.
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Bref pour en revenir à l'optimisme et au pessimisme, moi justement c'est un truc pour lequel j'ai bien utilisé ma capacité d'auto-réflexion pour réfléchir consciemment à comment ça fonctionne.
Pourquoi ça fonctionne comme ça à la base.
Quelles sont les conséquences de ce fonctionnement sur les autres fonctions de mon organisme.
Est-ce que ce fonctionnement est pertinent pour atteindre mes objectifs dans le monde moderne, etc
Et j'ai réalisé que d'un point vue stratégique et pragmatique,
maintenir la connexion de ma conscience avec l'optimisme de manière inconditionnelle,
autrement dit sans chercher de raison particulière,
était la chose la plus intelligente à faire.
Et avec le temps j'ai ancré délibérément et profondément ce que j'appelle le principe d'optimisme inébranlable dans mon identité,
pour sculpter l'être que je veux devenir.
Aucune raison extérieure n'est suffisante pour connecter mon esprit au pessimisme et me mettre dans un positionnement de désengagement.
Même une grosse tempête de merde.
Et je n'ai besoin de rien pour être optimiste et serein.
C'est mon état par défaut.
Je ne cherche pas de condition pour m'y connecter.
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Une fois que l'on ancre bien ce type de règles, elles ont des conséquences sur nos prédispositions énergétiques, physiologiques et mentales.
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Vu que l'optimisme est associé à l'état d'engagement,
on a beaucoup plus d'énergie et on utilise notre raison et notre narration pour intégrer les informations de telle sorte à évoluer vis à vis de nos objectifs.
Au lieu de l'utiliser pour créer de l’auto-sabotage, des doutes et autres préoccupations qui nous désengagent.
L'expérience de la vie n'est vraiment plus la même.
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Il y a une sorte de paradoxe à développer en fait.
Se mettre la pression pour agir, tout en ne se mettant aucun pression vis-à-vis des résultats que l'on obtient ou que l'on doit atteindre.
Dit autrement, avoir un engagement intérieur maximum, aller vers la grande aventure, tenter sa chance encore et encore ;
tout en ayant un détachement maximum vis à vis de ce qui nous arrive à l'extérieur.
Pour ne pas que notre équilibre interne soit impacté quand il se passe un moment difficile.
Et empêcher son cerveau d'intégrer les échecs que l'on essuie dans notre identité personnelle.
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Je suis sûr que ça vous est déjà arrivé un jour d'être bien, d'être motivé, etc, et puis vous apprenez quelque chose de négatif et boum ça nique complètement votre état, toute votre énergie disparaît.
Ou que vous travaillez sur quelque chose et un moment donné vous faites une erreur et vous perdez beaucoup de travail, et boum ça vous désengage complètement.
On peut apprendre à ne pas réagir aussi facilement, à ne pas basculer de connexions internes, à maintenir sa position mentale.
C'est à dire à ce que les mauvaises raisons extérieures ne se propagent pas sur notre état interne.
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Si vous vivez dans la réaction c'est difficile de maintenir la direction de ce que j'appelle un processus dirigé par exemple.
Je vous en reparlerais en détails ultérieurement, mais en gros un processus dirigé, c'est l'ensemble de l'activité que notre organisme opère consciemment et inconsciemment pour se développer dans une direction particulière.
Sachant que le développement inconscient sur lequel travaille notre organisme,
dépend du développement conscient sur lequel on a travaillé en amont.
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Autrement dit, les directions dans lesquelles notre organisme se développe,
ce sont des caps que l'on donne à sa vie et que l'on maintient à travers le temps.
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Par exemple pour écrire un livre, pour devenir un expert dans un sport, etc.
Ça implique des cycles d'efforts conscients suivis de développements inconscients.
Autrement dit, maintenir actif un processus dirigé c'est une forme de détermination délibérée et contrôlée de notre vie indépendamment de toutes les choses incontrôlables qui peuvent se passer.
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Par exemple, ce projet de Fondation MAGister ça constitue un gros processus dirigé pour moi.
Si je veux atteindre les objectifs de ce projet je ne peux pas me permettre de me relâcher, de me laisser distraire, de faire une grosse pause parce que je n'ai pas envie de travailler là dessus, ou parce que c'est trop dur, ou parce que j'ai eu une sale journée, etc.
Je dois prendre le temps de régulièrement nourrir consciemment le processus pour m'assurer que mon organisme se développe inconsciemment dans sa direction,
et donc pour que le processus avance convenablement.
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Et donc si vous vivez dans la réaction c'est difficile de maintenir la direction d'un processus dirigé.
Parce que vous êtes la victime des circonstances, et que les circonstances ben on ne peut pas totalement les contrôler.
Parfois il nous arrive des merdes dans notre histoire.
Pour gérer un processus dirigé, il faut arriver à l'inverse à être l'initiateur de son état interne ;
et à ne pas laisser son identité faire tout un fromage des mauvaises circonstances extérieures ;
il faut arriver à faire abstraction du négatif.
Et donc ça ne veut pas dire ignorer ces circonstances et faire comme si elles n'existaient pas.
Non.
ça veut dire les dépasser ;
ne pas laisser son identité s'emporter dans le négatif, et simplement donner à ces circonstances objectives le sens subjectif qui va nous permettre d'avancer.
Ni plus ni moins.
Les interpréter de telle sorte à ne pas se faire du mal à soi-même et à l'histoire que l'on développe.
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En fait pour rester en contrôle de la création de sa propre réalité et rester maître de son expérience et de son histoire,
il faut éloigner son attention des choses qui ne peuvent pas nous faire avancer quand bien même elles ont une certaine existence.
Il faut mettre son attention sur les choses que l'on veut dans son histoire et non pas sur les choses que l'on ne veut pas.
Le but étant toujours de maintenir la connexion interne avec les systèmes et les émotions positives,
et de maintenir la déconnexion interne avec les systèmes et les émotions négatives.
Étant donné que l'on part du principe encore une fois qu'une grande part de ces choses qui font partie de notre histoire, est générée de l'intérieur.
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Sur ce,
Merci de m'avoir écouté,
Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
Et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
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