Le 12/10/2018

Liberté liquide, rêves imaginaires, contrôle réel et... bottage de cul ? #030



Notre liberté de vie dépend en premier lieu de notre liberté de contrôle, qui dépend elle-même de notre histoire et de différentes motivations et autres inspirations plus ou moins conscientes !

Bonjour et bienvenue,

C'est Bertrand de la Fondation MAGister,

l'école des héros du monde réel.

...

À la fin de l'avant dernier épisode, je vous disais que dans une situation particulière, il n'y a pas de magie, vos meilleures possibilités restent toujours limitées par vos possibilités de fond.

Et donc c'est pour ça que c'est une très bonne stratégie dans la vie de prendre conscience de l'état de son fond d'opération, et de faire en sorte de le développer.


Pour rappel, ce que j'appelle notre fond d'opération en gros c'est tout ce qui est super intégré en nous, tout ce qui est déjà prêt à sortir, et à partir duquel on opère naturellement dans le présent, sans réfléchir.

C'est à la fois des croyances, des compétences, des habitudes, des émotions, etc.

Tout ce qui va ressortir et émaner de nous, qu'on le veuille ou non, dans les diverses situations de notre vie.

Parce que c'est tellement intégré que ça va sortir tout seul.

Comme une sorte de résumé de tout ce qu'on est au plus profond de nous et que l'on ne peut pas cacher au monde.

...


Et donc je vous disais que développer son fond d'opération,

notamment au niveau du versant compétences,

plus que de faire évoluer notre potentiel, ça fait évoluer notre liberté et notre contrôle sur notre existence.

Et on va essayer de comprendre pourquoi aujourd'hui.

...

Concrètement, avec le fond d'opération actuel de ton être, dans le présent, tu peux faire tout ce que tu veux.

Par exemple, si tu es un dessinateur ultra-compétent, tu peux dessiner le dessin que tu veux.

À ce niveau ta liberté est liquide, tu as l'impression de pouvoir contrôler ce que tu veux, de rapidement passer d'un dessin à l'autre, comme bon te semble.

La gravité qui contraint tes mouvements est faible.

Mais le truc c'est que si tu as cette liberté et ce contrôle fluide, c'est qu'en premier lieu tu es un dessinateur ultra-compétent.

Ça fait partie de ta mémoire.

Tu portes dans le fond d'opération de ton être une super boîte à outils "mentale" de dessinateur.

Et avec cette boîte à outils tu fais ce que tu veux.

...

Cependant, est-ce que tu as cette même liberté de mouvement dans tous les domaines ?

Non. Bien sûr que non.

Pour obtenir ce type de contrôle et de liberté liquide dans un domaine, il faut développer la boîte à outil associée.

Et ça se fait en évoluant dans ce que j'appelle notre espace mental primitif.

...

Comme je vous l'expliquais dans le dernier épisode,

en fait pour moi,

si on fait abstraction du plan physique et qu'on raisonne uniquement sur le plan mental,

les mouvements de notre vie se passent dans deux espaces mentaux soumis à une gravité très différente.

Il y a d'une part l'espace mental aménagé ;

qui est un espace soumis à une faible gravité, dans lequel tout est intégré ;

et donc dans lequel on a un sentiment de liberté vis-à-vis de ce qu'on peut faire d'un instant à l'autre.

Nos mouvements dans cet espace mental sont caractérisés par du dynamisme et de la fluidité.

Mais le truc c'est que dans cet espace,

seuls les mouvements qu'on a déjà acquis et intégrés peuvent survenir.

...

Dès qu'on veut faire des mouvements qu'on n'a pas encore intégrés,

on passe dans l'autre espace mental,

l'espace mental primitif.

...

L'espace mental primitif, en gros c'est l'espace des domaines inexplorés,

dont on a pas encore de cartes et de routes mentales pour se repérer et se contrôler efficacement.

Quand on évolue dans cet espace mental, notre contrôle et notre liberté de mouvements ne sont  du tout les mêmes que dans l'espace mental aménagé.

Dans cet espace mental primitif, rien n'est intégré, le contrôle est difficile.

C'est comme s'il y avait une forte gravité.

Tout est lent, c'est du travail et beaucoup d'efforts pour avancer et faire le moindre mouvement notable.

On a le sentiment d'être coincé.

...

Mais ça ne veut pas dire que ça ne sert à rien de passer du temps dans cet espace mental primitif non intégré.

...

Parce que toutes les super choses qui peuvent se passer dans l'espace mental aménagé,

dans lequel la gravité est faible,

dans lequel vous avez beaucoup de liberté et de contrôle direct ;

dépend de l'inertie que vous avez accumulée dans l'espace mental primitif,

sur lequel votre contrôle direct est beaucoup plus limité.


En gros plus vous explorez une zone de l'espace mental primitif,

plus elle se transforme en une zone de l'espace mental aménagé.

Ça étend cet espace de liberté liquide dans lequel la vie est plus facile.
...

...

Il faut bien comprendre,

qu'avant d'arriver à un point dans sa vie où on a une liberté incroyable dans un domaine, où tout s'enchaîne à une vitesse extraordinaire,

eh bien il faut forcément avoir fait une longue et fastidieuse percée dans notre espace mental primitif pour aménager différentes choses.

Durant cet aménagement, tout va s'enchaîner extrêmement lentement,

parce qu'encore une fois,

c'est difficile d'évoluer dans cet espace mental primitif.

...

Mais ça vaut le coup, parce qu'une fois l'aménagement terminé,

c'est comme si ta vie pouvait évoluer à une autre échelle de temps que les autres dans ce domaine,

c'est comme si tu passais dans une autre dimension.

Et ça peut être très très avantageux.

C'est à partir de là que les gens vont se demander mais comment est-ce que t'arrives à faire ce que t'arrives à faire.

...

Du coup il faut voir notre liberté comme à la fois liquide et solide.

À l'intérieur de notre espace mental aménagé, la liberté est liquide, on peut tout faire fluidement et rapidement, sans contraintes.

Mais la structure de cet espace mental aménagé qui contient notre liberté liquide, elle est solide.

Et ne peut pas être changée avec la même liberté.

...

Dit autrement, on est à la fois le poisson et le bocal d'eau dans lequel il évolue.

Quand on navigue dans le bocal d'eau tel qu'il est structuré et aménagé, c'est facile.

Mais restructurer et ré-aménager le bocal d'eau pour faire autre chose de sa vie, c'est difficile.

...



...

...


Et donc pour en revenir à ce que je disais au début de cette vidéo.

C'est à partir de là que je peux avancer l'argument que votre liberté de vie dépend en premier lieu de votre liberté de contrôle.

Ou dit dans l'autre sens, que votre liberté de contrôle définit votre liberté de vie.

C'est à dire que vous n'allez pas saisir certaines options de vie, si vous n'avez pas intégré le contrôle pour les saisir.

Théoriquement vous êtes libres de les saisir bien sûr,

mais vous n'allez très probablement pas y arriver avant d'aménager et d'intégrer en vous le contrôle pour les saisir.

C'est comme si je vous disais que vous êtes libres de dessiner ce que vous voulez.

Mais en attendant si vous n'avez aménagé et intégré aucune compétence de dessin,

vous allez surtout être libre de dessiner de la merde :D

...


Et comme je vous le disais dans l'épisode 27, notre motivation est en partie liée à notre contrôle exploitable.

Si on pense pouvoir contrôler quelque chose, on aura la motivation de le faire.

La confiance qu'on a en notre capacité de réussir dans un type de situation,

c'est ça qui nous fait avoir le comportement qui mène à ce type de situations.

Et inversement, on s'empêche d'avoir le comportement qui mène à un type de situation quand on n'a pas vraiment confiance en notre capacité de réussir dans ce type de situation.

...

...

Après, bien sûr dans votre tête, vous allez pouvoir vous imaginez des rêves dans lequel vous avez un contrôle hors du commun et faites des trucs super cools ;

Mais "Baaaaah" vous allez soupirer et vous dire que ce ne sont que des rêves inaccessibles parce que justement il vous manque le contrôle réel pour les manifester.

...

Par exemple dans une situation un peu au hasard, vous allez pouvoir croiser une personne super attirante et vous imaginer en train de flirter avec comme un boss.

Mais comme vous n'avez pas du tout le fond d'opération pour effectivement gérer ça comme un boss, vous allez sortir de cette projection et revenir à votre petite vie.

...

Cela dit il ne faut pas vous dire que ces rêves ne servent à rien et que c'est complètement absurde de s'y croire comme ça dans sa tête.

Non.

Comme je vous le disais dans l'un des tous premiers épisodes, ces scénarios imaginaires, ces rêves d'enfants super cools,

servent de modèles pour l'énaction de notre existence.

Ce sont des précurseurs.

C'est l'inspiration naturelle pour aller dans l'espace mental primitif et créer et acquérir le contrôle nécessaire à la réalisation de ces rêves.

...

Par exemple quand j'étais petit je faisais beaucoup de rêves héroïques.

Dans lesquels je sauvais des demoiselles en détresse.

Dans lesquels j'avais des compétences en combat hors du commun et j'arrivais pile au moment critique pour dégommer tous les méchants.

Pendant des années c'était juste des rêves dans ma tête.

Mais plus tard dans ma vie, c'est en partie ça qui m'a conditionné et poussé à aller au-delà.

C'est ce qui m'a poussé à sérieusement apprendre les arts martiaux.

À réfléchir dans la journée à différentes techniques, à différentes tactiques, que j'allais pouvoir travailler le soir.

Je voulais être aussi fort dans la réalité que je l'étais dans mes rêves.

Je voulais avoir la capacité de gérer toute situation d'agression comme un boss,

peu importe le nombre d'adversaires,

comme dans les films d'action.

...

Et des années après, par la suite quand je me suis retrouvé lié à des agressions dans ma vie je ne me suis pas dit,

bordel si j'avais les compétences qu'il faut je leur aurais donné une bonne leçon à ces trous du cul.

Vu que j'avais développé les compétences, je n'ai pas juste imaginé dans ma tête une sorte de scénario héroïque.

Je l'ai énacté.

..

C'était mon territoire mental dans lequel ils entraient les types.

Dans lequel on parle mon langage.

Le langage des pêches et des tatanes haha

La plupart du temps,

je savais déjà comment ça allait se terminer,

alors qu'ils n'avaient même pas encore bien conscience de ce qui était en train de se passer.

Alors bien sûr que dans ces situations, je me sentais libre et motivé de passer à l'action.

Beaucoup plus que dans des situations sociales par exemple.

J'avais de câblé en moi beaucoup plus de repères pour le combat.

Ce qui est un avantage énorme à notre époque, car la plupart des gens n'ont même pas les bases.

...

Bref, je me répète mais pour moi ce qui est important pour réussir dans la vie,

ce n'est pas à quel point tu es capable de contrôler les situations qui se présentent.

Non.

C'est à quel point tu les avais déjà pré-contrôlées avant même qu'elles ne se présentent.

...

Tu peux être super fort à réagir et t'ajuster à une situation inconnue,

tu n'as aucune chance face à une personne dont l'espace mental est déjà parfaitement aménagé pour gérer la situation.


...

Cet exemple il n'est pas là pour vous inspirer à vous battre contre les gens qui vous emmerdent dans la vie.

En vrai, si vous n'êtes pas hyper préparé à la fois physiquement,

mais surtout émotionnellement,

c'est pas une bonne idée.

...

Non cet exemple il est là pour illustrer que croire à des scénarios imaginaires de fifous dans sa tête,

est un pré-requis pour devenir capable de vraiment énacter ce type de scénarios.

Ça ne veut pas dire qu'à partir du moment où vous vous y croyez à imaginer des choses dans votre tête,

vous allez automatiquement devenir capable de réaliser ces scénarios plus tard.

Non.

Ça veut juste dire que vous aurez l'inspiration et la direction pour apprendre ce qu'il faut pour les réaliser.

Est-ce que vous allez effectivement utiliser cette inspiration ou pas, c'est une autre histoire.

...

Moi par exemple depuis un peu plus d'un an j'imagine un scénario imaginaire pour la Fondation MAGister.

C'est beaucoup plus gros que ce que je fais actuellement.

Et c'est cette vision qui m'inspire à travailler tous les jours dans mon espace mental primitif, de sorte à aménager les compétences nécessaires pour réaliser cette vision.

On verra d'ici quelques années où ce scénario imaginaire m'aura mené :)

...

Bref.

Dans divers domaines, la liberté d'expression n'a juste rien à voir selon le niveau de compétence et de contrôle.

Il y a des choses que tu ne peux même pas exprimer sans contrôle en fait.

Tu peux juste les imaginer.

....

Une autre manière de se convaincre de cet argument que votre liberté de contrôle définit votre liberté de vie.

C'est de regarder ce que vous faites dans votre propre vie.

Et ce que les gens que vous connaissez font dans leur propre vie.

Vous allez voir que la plupart des gens développent leur vie là où ils ont certaines facilités de contrôle.

De nos jours tu peux regarder le film ou la série télé que tu veux par exemple.

Tu as une liberté quasi-totale là dessus ;

quand tu as envie de regarder quelque chose tu as vraiment le sentiment de pouvoir considérer toutes les options,

de valdinguer de l'une à l'autre sans inertie,

pour finalement réaliser celle que tu veux.

Cette quasi-absence de gravité est caractéristique de ce que j'appelle l'espace mental aménagé.

Et c'est un sentiment très confortable de vivre dans ce type d'espace.

...

Mais d'un autre côté si tu passes ta vie à regarder des films ou des séries télé,

c'est que ton espace mental aménagé doit être assez étroit,

et que tu dois te sentir bien coincé dans la vie.

C'est sûrement que ta liberté globale est assez limitée et que tu n'as pas le fond d'opération pour contrôler autre chose.

En fait le simple fait que tu passes du temps à envisager dans ta tête ce que tu vas regarder,

en dit long sur l'étendue de l'espace mental primitif inexploré qui contraint tes possibilités.

Ça en dit long sur ton identité et donc sur les choix que tu envisages.
...

Un autre exemple.

Une personne qui parle bien.

Elle va pouvoir s'engager et réussir dans un domaine où il faut parler en public.

En politique par exemple.

Une personne qui parle mal, c'est beaucoup moins probable que ça puisse marcher si elle n'apprend pas à bien parler.

Et avant d'avoir ce contrôle intégré lui permettant de bien parler en temps réel,

il y a des années de chemins à tracer et de routes à aménager dans son espace mental primitif.

Et donc encore une fois pour commencer à bien évoluer dans sa vie et gagner du contrôle sur son existence,

il faut se bouger soi et créer de l'inertie au niveau de cet espace mental primitif, de sorte à gagner en potentiel de liberté.

Il faut sortir de sa zone de confort et se confronter à ce qu'on n'est pas encore,

aller là où on n'a pas de contrôle, quitte à avoir de longs passages d'échecs avant d'évoluer.

Le principe étant d'essayer de contrôler le contrôle aménagé qu'on va avoir plus tard ;

c'est à dire ce qu'on va pouvoir contrôler rapidement et efficacement dans le futur.

...
...

Ce que je veux faire passer comme message aussi avec cette vidéo,

c'est qu'il faut faire attention avec notre sentiment de contrôle et de liberté.

Il ne faut pas confondre le contrôle de ce qu'on fait dans sa vie avec le contrôle de sa vie.

Ce n'est pas la même chose et ça ne se passe ni sur le même plan de conscience ni à la même échelle de temps.

Dans l'instant présent, seconde par seconde,

on peut facilement se laisser berner par la puissance du contrôle qu'on a sur ce qu'on a déjà intégré.

Alors qu'en fait, ce n'est pas si puissant que ça, parce qu'au final on ne fait que tourner en rond dans notre petit espace mental aménagé, où la gravité est faible.

Et auquel on est arrivé après des années d'existence.

...

Comme je vous le disais dans l'épisode 28, il y a des gens c'est un peu comme des plantes faisant partie de l'environnement.

D'année en année, tu les retrouves toujours aux mêmes endroits, à faire exactement la même chose.

Parce qu'ils ont cessé d'étendre leur espace mental aménagé.

Ils sont plus ou moins consciemment enchaînés à ce qu'ils savent déjà bien contrôler.

...

...

Et donc encore une fois, étant donné qu'on passe la plupart de notre temps dans notre espace mental aménagé,

Dans l'instant présent, on peut vraiment avoir cette impression trompeuse qu'il n'y a aucune gravité à la vie et que l'on peut faire et fait ce qu'on veut quand on veut.

Rien ne m'empêche de tourner sur moi même,

de bouger mes doigts,

de frapper dans mes mains,

de prendre l'objet qui est devant moi,

de parler plus fort, de parler moins fort, etc.

Nous sommes dans cet état où implicitement, tout nous semble possible.


Mais quand on dézoome la vie et qu'on regarde notre liberté à un niveau macroscopique.

Quand on commence à catégoriser les types de mouvements qu'on fait et ceux qu'on ne fait pas,

et ce à différentes périodes de notre vie.

On se rend compte que ce sentiment de liberté dans l'instant présent,

ne se retranscrit pas sur de longues périodes.

Finalement les mouvements de notre vie dans chacune des longues périodes qui la composent,

sont très typiques de l'état de notre espace mental aménagé durant ces périodes là.

Tout n'est pas possible aussi facilement qu'on le pense.

Il y a tout un chemin de réalisation qui précède et mène à la naissance d'un nouveau type de mouvement dans notre vie.

Et ce chemin peut être très long.

...

Vous aussi vous pouvez faire les choses que j'ai citées toute à l'heure.

Rien ne vous empêche de tourner sur vous même, de bouger vos doigts, de frapper dans vos mains, de prendre l'objet qui est devant vous, de parler plus fort, de parler moins fort, etc.

Parce que globalement, dans notre histoire personnelle, on a tous tracé notre chemin pour aménager et intégrer ce type de contrôle sur notre organisme dans les premières années de notre vie.

Il n'y a pas trop de divergence à ce niveau.

Mais si je commence à faire des mouvements comme ça.

Un peu bizarres.

Là tout de suite c'est moins directement accessible à n'importe qui.

Parce que ça reflète mon histoire particulière dans le monde.

Ça reflète toutes mes années de pratique d'arts martiaux qui m'ont conféré un contrôle augmenté sur mon corps.

...

...

Il est difficile de distinguer le contrôle dont on peut faire preuve,

du contrôle dont a on fait preuve.

...

Tout ce qui est possible pour vous dans l'instant présent, est rattaché à votre histoire.

Vous ne pouvez pas librement transformer vos possibilités d'un instant à l'autre.

Non pour que ça change,

vous devez transformer votre histoire.

Vous devez vivre des choses qui vont progressivement transformer ce qui est possible pour vous.

...

Et donc vous devez vous demander,

quelle histoire je dois vivre et écrire pour avoir accès à la liberté que je désire.


...

Encore une fois il faut voir notre liberté comme à la fois liquide et solide.

À l'intérieur de notre espace mental aménagé, c'est liquide, on peut tout faire sans contraintes.

Mais la structure de cet espace mental aménagé qui contient notre liberté liquide, elle est solide.

Et ne peut pas être changée avec la même liberté.

...

Exploiter son espace mental aménagé tel qu'il est, c'est facile.

Le ré-aménager pour pouvoir faire autre chose de sa vie, c'est difficile.

...


...


Bref,

L'idée théorique qu'on naît tous libres et égaux, c'est bien gentil,

mais en termes pratiques, on a de la liberté uniquement sur ce qu'on peut contrôler efficacement.

Et il faut travailler et vivre des choses, pour faire évoluer ce qu'on peut contrôler efficacement et en profiter.

Il n'y a pas d'échappatoire.

Donc ça ne me paraît pas aberrant de dire qu'on peut effectivement développer sa liberté et le contrôle de son existence en s'y prenant d'une certaine manière avec la vie.

Et pour faire ça il faut prendre du recul sur ce qu'on est.

Il faut mettre sa conscience sur ce que j'appelle notre fond d'opération.

À savoir tout ce qui est super intégré en nous et à partir duquel on opère sans réfléchir dans le présent.

...

Il faut se questionner,

ok c'est quoi mon fond d'opération, quelles sont ses limites et quel type de vie il me fait créer ?

Parce que comme je vous le disais dans l'avant dernier épisode, peu importe les circonstances,

votre vie sera toujours le reflet de votre fond d'opération.

...

Si vous ne l'avez pas encore remarqué,

votre vie est une symphonie qui tourne en boucle ;

une symphonie dont la partition ne se recompose que très lentement et progressivement à mesure qu'elle est jouée.

...

Peu importe où vous allez, vous jouerez toujours les rôles que vous êtes programmé pour jouer.

Et ce tant que votre programmation ne change pas.

...

Et donc encore une fois, le changement radical ça commence par la conscience.

Il faut passer en mode compositeur et identifier les passages de merde dans la partition de notre vie.

Il faut se demander.

C'est quoi ces foutus rôles que je suis en train de jouer et de répéter sans m'en rendre compte ?

Et qui me rendent malheureux.

...

Une fois que l'on connaît bien nos ennemis,

c'est plus facile de mettre en place un plan d'action pour les détruire et se restructurer.

...

...

Parce que comme je vous le disais dans le dernier épisode.

On est comme une structure mobile.

Et pour changer de vie, c'est du travail.

Du travail de réalisation.

Comme arriver de cette structure que je suis actuellement et qui produit cette vie ci,

à cette structure que je ne suis pas encore et qui produit cette vie là.

...

...

Le jour où tu acceptes que tu n'es pas aussi libre que tu le présupposes.

Et que tu prends bien conscience des limites qui régissent ton existence.

C'est paradoxalement là que tu commences à devenir vraiment libre.

...


Sur ce voilà qui clôt cet épisode.

Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout,

je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait.

et je vous dis à très bientôt pour la suite,

Ciao


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