Le 15/02/2019

Sortir de la Matrice de son Cerveau (premiers conseils) #075



Dans cet épisode, on aborde quelques directives générales pour sortir des limites de la matrice de son cerveau.

Bonjour et bienvenue,

C'est Bertrand de la Fondation MAGister,

l'École des Héros du Monde Réel.

...

Dans le dernier épisode,

je vous disais que notre identité et notre réalité c'est une sorte de matrice sur laquelle notre esprit est réglée,

parmi tout un tas de différentes matrices sur lesquelles il a le potentiel d'être réglé.

Je vous disais qu'à un instant de notre vie, il ne peut y avoir qu'une seule matrice active à la fois,

et que notre conscience a tendance à rester bloquée sur la même matrice tant qu'il n'y a aucun traumatisme qui force à en changer.

Une propriété fondamentale d'une matrice étant qu'elle cherche à survivre et se renforce continuellement elle-même.

...

Dans les épisodes précédents, je vous disais également que notre esprit ne cherche pas l'expansion de sa conscience, il cherche la cohérence et la viabilité.

Il encapsule notre conscience.

En ce sens je vous expliquais que notre réalité, c'est une capsule de conscience,

c'est à dire un véhicule mental ayant juste le nécessaire de "réalisation" pour guider notre existence et nous protéger.

Et donc quand notre conscience est encapsulée dans la réalité d'une matrice,

c'est très difficile de se rendre compte qu'il peut y avoir d'autres matrices.

La réalité de la matrice sur laquelle on est réglé semble être l'unique réalité.

...

Et c'est pour ça qu'on a naturellement du mal à croire que tout cela peut vraiment changer assez radicalement.

On a tendance à se dire que c'est des conneries, qu'on est comme on est et qu'on ne peut pas vraiment changer.

Et ça ce rejet du changement de soi, c'est juste des pensées d'autodéfense de la matrice de notre cerveau par défaut.

C'est une réaction de protection.

...

En fait, je vous disais que par défaut, quand on arrive dans le monde,

il y a plein de mauvais biais psychobiologiques qui sont pré-activés dans notre cerveau.

Pour nous protéger.

Des biais qui vont nous bloquer dans une matrice anti-productive,

allant contre notre propre intérêt,

et qui va nous empêcher d'exploiter tout notre potentiel d'évolution,

et nous empêcher d'atteindre des stages de consciences plus élevés.

...

Cette matrice du cerveau par défaut dont on va beaucoup reparler,

c'est une image pour représenter la matrice de réglages typiques de notre esprit par défaut.

C'est une image pour représenter les croyances limitantes sur l'existence,

sur nous-mêmes et sur la réalité que notre cerveau produit par défaut et qui interfèrent avec notre développement personnel.

...


Et en enfin il y a quelques épisodes,

je vous disais que la narration identitaire ne s'arrête jamais.

Toute pensée dont vous avez eu conscience, est venue en relation à une autre, qui est venue en relation à une autre, etc, etc.

...

Donc en général tout ce qu'une personne sait,

c'est beaucoup moins vaste, et beaucoup plus relié que ce qu'elle soupçonne ;

parce que toutes les informations extérieures sont interprétées et reconstruites par son cerveau pour être cohérentes avec son encapsulation, son identité et son histoire actuelle.

En fait il y a un gros cercle idéologique duquel votre conscience n'est jamais sorti.

Toute votre vie est un gros chemin, une histoire continue dans un cercle idéologique.

Et votre cerveau par défaut n'a pas la volonté d'en sortir.

Au contraire il vous empêche sournoisement d'en sortir,

en veillant bien à ne pas vous donner le sentiment qu'il vous en empêche.

Il va vous aider à trouver les raisons pour justifier votre chemin.

...

Je suis sûr que vous avez déjà eu une super idée de projet que vous avez mis de côté pour "plus tard"

et qu'en fait vous l'avez oubliée.

Par contre regarder la nouvelle saison de telle ou telle série, ou un truc du genre, ça vous n'avez pas oublié.

Et ce petit jeu ça peut durer toute la vie.

...

Tout le monde a des idées de projets ;

ce qui fait la différence c'est l'exécution.

...

Pour sortir rapidement et de manière naturelle de la matrice de notre cerveau par défaut,

il faut vraiment faire face à une situation qui est insolvable dedans.

Vivre une situation extrêmement difficile qui reconditionne l'idéologie du cerveau et qui pousse à évoluer pour survivre.

Parce que notre cerveau n'a aucune raison de changer d'identité, d'idéologie et de réalité si elles lui ont permis de survivre jusque là et qu'elles lui permettent toujours de survivre.

Même si votre épanouissement est limité dans cette réalité.

Au moins il y a une certaine certitude de survivre.

Et donc votre cerveau va quand même essayer de préserver l'identité et l'idéologie actuelle tant qu'il n'y a pas un gros trauma.

Parce que soyons clair, votre épanouissement est bien secondaire pour votre cerveau.

Et donc le problème c'est que justement le fonctionnement de notre matrice nous empêche autant que possible de vivre des situations qui forceraient à en changer.

...

Donc l'alternative pour sortir de la matrice de son cerveau par défaut,

c'est de tomber par hasard sur un "fou" avec qui on discute longuement,

pour réaliser certaines choses qui nous font questionner voire briser la cohérence de notre petite capsule de conscience et de la matrice associée.

Qui nous font questionner la cohérence de ce qu'on croyait être et le contrôle que l'on pensait avoir.

La clé étant ici d'en venir à suspecter son propre esprit.

Parce que si tu ne suspectes pas ton propre esprit et qu'il n'y a rien qui le met en danger,

c'est dur d'éviter ses vilains biais.

...
Vraiment, sans ce genre d'expériences troublantes,

ta réalité individuelle est beaucoup plus continue, cohérente et homogène que tu ne le soupçonnes puisqu'elle tourne autour de l'idéologie de ton identité.

Et dès qu'il y a un petit écart, il est écrasé comme une anomalie.

Oublié dans les interstices de l'existence.

Comme cette vidéo le sera probablement d'ailleurs.

Il faut des anomalies durables, ou tout du moins très fortes pour s'en sortir.

Il faut que la cohérence globale de ta petite capsule de conscience soit brisée.

...

Mais une fois qu'on a compris que notre cerveau essaie naturellement de nous encapsuler dans une petite cohérence idéologique réductrice,

ça devient possible d'en sortir de manière beaucoup plus contrôlée et responsable en allant systématiquement à l'encontre des principes de ce mécanisme.

Le principe d'optimisme inébranlable dont je vous ai beaucoup parlé,

d'être optimiste sans raison, par défaut, pour être sûr de ne pas avoir de croyances limitantes,

pour être sûr d'agir et d'écrire son histoire de manière positive et aventureuse,

c'est déjà un bon début pour se désencapsuler et sortir de la matrice de son cerveau par défaut.

Ensuite il faut inverser le système narratif primitif et considérer la peur et la résistance comme des guides.

Les choses qui nous paralysent sont bien souvent les choses qui peuvent nous changer,

les choses qui peuvent faire disparaître notre matrice actuelle.

...

Autrement dit les choses qui nous paralysent sont bien souvent les choses qui peuvent nous faire évoluer le plus,

et qui demandent du courage.

Ce sont les défis à surmonter dans notre histoire.

...

Je vous en ai déjà un peu parlé mais sachez qu'on est des êtres qui évoluent et se transforment par l'action.

On n'est pas des êtres fixes mais on ne change pas non plus de manière spontanée.

Il faut agir.

Et donc la seule raison pour laquelle on se croit condamné à être nuls dans certains domaines,

c'est parce qu'on s'en protège,

on résiste,

on n'entreprend pas d'action dans ces domaines.

Tout simplement.

...

Personne n'écrit son premier livre parce qu'il a l'intelligence d'écrire un livre.

Non.

On a l'intelligence d'écrire un livre parce qu'on s'est galéré à écrire un livre.

Par exemple.

...


Après pour sortir de la matrice de son cerveau par défaut,

il faut aussi se permettre de douter de tout,

y compris de ses propres doutes.

Parce qu'il y a peut-être des limites non désirées qui se cachent là dedans.

Est-ce vraiment moi qui doute de manière considérée

ou est-ce mon cerveau qui me fait douter de manière automatique pour me garder encapsulé ?

...

Il faut vraiment connaître les biais, les stratagèmes, et les limites de son cerveau.

Pour en revenir à la communication et l'entendement dont je vous parlais il y a quelques épisodes,

il faut être conscient qu'il y a des trucs que les gens peuvent nous dire maintenant que l'on est incapable d'entendre tant que l'on n'a pas évolué.

..

Quand on réagit de manière négative à un discours,

il faut donc se dire "attend une minute, est-ce que je ne serais pas en train de réagir bêtement pour me protéger de mon ignorance là ?"

...

Ensuite, et c'est lié, il faut aussi accepter l'incohérence temporaire dans la narration de sa vie et même dans sa propre identité.

Être ouvert à toute forme de connexions entre les choses.

C'est comme ça que l'on peut changer de paradigme existentiel.

En envisageant qu'on a un paradigme et qu'on a une identité qui nous absorbent et qui nous aveuglent,

et qu'il puisse y en avoir d'autres de mieux.

Bref, il faut essayer de se mettre au dessus de son propre fonctionnement.

...

Et sur ce,

on continue d'en parler dans le prochain épisode.

En attendant,

je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,

à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.

Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout

et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,

Ciao


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