Le 10/11/2018

Ne vous fiez pas à vos croyances naturelles, elles sont à la ramasse ! #034



Les croyances limitantes sont enracinées dans notre fonctionnement par défaut. Et c'est pour ça qu'on a besoin du développement personnel. Pour se convaincre qu'il y a plus en nous que ce qu'on pense qu'il y a. Et que ça vaut le coup de le découvrir !

Bonjour et bienvenue,

C'est Bertrand de la Fondation MAGister,

l'école des héros du monde réel.


Pour une vidéo sur un aspect des croyances limitantes dont on ne parle pas souvent.

En fait, les croyances limitantes, ce n'est pas juste des croyances que l'on développe quand on est jeune.

Non.

Ce sont aussi des croyances avec lesquelles on est né,

et qui sont enracinées dans notre fonctionnement par défaut.

Du coup dans cette vidéo, je vais essayer de vous expliquer pourquoi ça ne sert à rien d'essayer d'anticiper son potentiel.

Pourquoi ça ne peut pas marcher.

Parce que le seul moyen qu'on a de découvrir le potentiel qu'on a,

c'est de l'explorer.

...

Dans l'épisode 11,

Je vous disais que je n'étais pas né avec des avantages,

mais que progressivement, j'en avais acquis pas mal en m'efforçant de repousser mes limites.

Ces avantages je ne les avais pas spécialement anticipés,

quand j'étais petit je n'avais aucune idée aucune que c'était possible pour moi de développer tout ça.

Ce qui veut dire que biologiquement, de base, je n'avais pas cette connaissance et donc cette croyance,

que ce potentiel existait en moi et que je pouvais le développer.

Ce sont mes conditions de vie particulières qui de manière incidente, me l'ont révélé ce potentiel.

...

Conditions qui n'ont jamais existées dans l'histoire de l'évolution de la vie.

Comment ça ?

Eh bien déjà parce qu'à notre époque, les caractéristiques de la vie et de l'environnement n'ont juste rien à voir avec ce que ça a été dans le passé.

L'environnement dans lequel on évolue est infiniment plus riche et développé qu'avant.

On a accès à une sécurité et tout un tas de moyens et de ressources en surabondance, notamment grâce à Internet.

En fait, il faut bien réaliser qu'on est les premiers êtres humains à pouvoir profiter de tout ça.

Les personnes autour de mon âge, on est la première génération d'êtres humains ayant eu accès au cours de leur développement à un tel système de ressources d'informations.

Pour moi ce n'est pas du tout anodin.

Alors oui, la sécurité, la technologie, ça va sûrement donner naissance à un paquet de jeunes adultes qui se sont développés de manière anormale dans le mauvais sens du terme.

...

Mais je pense aussi que plus ça va aller plus on va voir émerger des jeunes adultes hyper instruits qui ont su profiter de tout ça pour se développer de manière complètement anormale, mais dans le bon sens du terme.

Parce qu'avant même si t'étais super motivé pour apprendre plein de choses, ton potentiel était limité par les moyens à disposition.

Il y avait un goulot d'étranglement à ce niveau.

...

Après le problème c'est que tous ces moyens et ces ressources en surabondance,

la plupart des jeunes qui ont grandi avec ont dormi dessus et sont complètement passé à côté.

Parce qu'ils n'avaient pas d'incitation à les exploiter de manière intelligente et productive.

Ils étaient dans le bus magique de la jeunesse.

C'est à dire que leur jeunesse était trop confortable et insouciante pour qu'ils prennent conscience de l'importance de tout ça.

On a besoin d'une forme de pression pour prendre ça au sérieux.

A fortiori quand on est jeune.

...

Une de mes particularités c'est que je n'ai pas vraiment eu la vie confortable et insouciante.

Physiquement j'ai eu la pression.

J'ai été progressivement poussé à sauter l'étape de l'insouciance,

à trouver une fin à ma vie,

et en vivre le début avec la pression d'en faire rapidement quelque chose.


Ce qui fait que dans ma façon de vivre,

je vais vraiment au bout des choses,

j'explore tout de fond en comble,

en permanence.

C'est ancré en moi.

Chaque seconde de vie compte énormément.

Et en conséquence j'ai des standards très élevés vis-à-vis de ce qui rentre dans ma vie.

...

Bref,

et donc vu que je suis né à cette époque d'abondance de ressources nouvelles,

ça m'a poussé à les explorer et les exploiter toutes ces ressources.

Ce que je n'aurais pas pu faire si elles n'existaient pas.

Et clairement sans ça, je n'aurais pas été la même personne aujourd'hui.

...

...

Ce que je veux dire, c'est que depuis des années et des années,

mon cerveau et mon organisme sont quotidiennement stimulés de manière complètement aberrante par rapport à ce à quoi notre biologie pouvait normalement s'attendre comme stimulations,

étant donné les caractéristiques de la vie et de l'environnement de nos ancêtres.

Et cette stimulation aberrante a un effet de croissance très puissant.

...

Et encore une fois, quand j'étais plus jeune, cette croissance ce n'était pas du tout ce que je visais.

Non.

J'agissais pour trouver des moyens de dépasser mes faiblesses, poussé par la necessité.

Mais de manière incidente à cette stimulation, j'ai progressivement développé des avantages que je n'avais pas avant.

Et encore une fois je n'avais aucune idée que c'était possible,

je n'avais pas cette connaissance que ce potentiel existait en moi et que je pouvais le développer.

Ce sont mes conditions de vie particulières qui de manière incidente, me l'ont révélé.


...


Ce que je veux dire c'est que les avantages que j'ai acquis par mon mode de vie,

la biologie de base avec laquelle je suis né n'avait pas la connaissance qu'ils pouvaient exister.

...

Parce que le potentiel que notre biologie peut prendre en compte,

reflète le potentiel offert par les caractéristiques de la vie et de l'environnement de nos ancêtres.

Par exemple, nos ancêtres ils ne pouvaient pas se traîner des problèmes de santé et atteindre un âge avancé.

Ils n'avaient pas les occasions de dépasser ces problèmes de santé.

...

Même si l'adversité qu'implique de suivre le rythme de la vie normale,

les  mettait en mode urgence et les poussait à utiliser et développer leur mental et leur potentiel pour compenser,

au bout d'un moment l'épuisement énergétique que ça impliquait leur était fatal.

...

Dans notre environnement moderne c'est différent,

tu peux rester en vie des années et des années en mode urgence,

dans un état hyper diminué, et avoir pas mal d'occasions de chercher des moyens de t'en sortir,

et même de faire quelque chose de super avec ta vie.

...

De la même manière, nos ancêtres ils ne pouvaient pas devenir plus intelligents en lisant ou en écoutant des livres toute la journée,

parce que cette stimulation environnementale n'existait pas.

C'était techniquement "impossible" d'obtenir des avantages en lisant un gigantesque paquet de livres pour nos ancêtres.

Et donc logiquement il n'y a rien dans notre biologie pour nous pousser à développer ces avantages.

...

Et pourtant de nos jours, la plupart des personnes qui réussissent énormément dans la vie sont de gros lecteurs.

Et c'est parfaitement logique, les livres c'est comme des gemmes de connaissances que certaines personnes ont extrait de leur expérience et mis des années à mettre en forme pour que n'importe qui puisse y accéder.

Si notre biologie n'était pas à la ramasse, lire des livres, ça serait comme consommer des fruits bien sucrés,

ça aurait par défaut un très bon goût pour nous pousser à développer les avantages associés à la lecture.

...

Mais ce potentiel aujourd'hui réel et exploitable, n'est pas pris en considération dans la logique de base de notre organisme.

Parce que pour ça il aurait fallu que c'eut été normal pour nos ancêtres de vivre dans ces conditions particulières,

d'avoir accès à ce type de ressources et de stimulations, et donc de pouvoir bénéficier des avantages associés.

Là ça aurait pu rentrer dans le code génétique d'une manière où d'une autre.

...

Ce que je veux dire, c'est que même si notre biologie devrait nous faire croire en nous,

et nous pousser à développer tous les avantages possibles que l'on peut développer pour réussir notre vie,

elle ne va pas le faire.

Parce qu'il n'y a rien dans notre biologie pour nous pousser à développer certains avantages.

En particulier ceux qui impliquent de suivre un processus assez contre-intuitif tels que de se confronter de manière répétée à ses difficultés et à l'échec.

...

Si vous avez du mal à vous motiver à faire ce que vous devez faire et employer de meilleures stratégies de vie.

Ce n'est pas que vous avez un problème particulier, que vous êtes une personne qui manque de motivation ou je ne sais quoi.

Non c'est parfaitement normal de ne pas naturellement avoir envie de faire certaines choses.

Il ne faut pas vous sentir mal à cause de ça.

Étant donné que notre biologie n'est pas à jour, on ne peut pas compter sur la motivation naturelle pour certaines choses que l'on doit faire.

On est obligé d'utiliser la volonté et la discipline sans avoir ce sentiment naturel de motivation derrière.

Ce sentiment d'être allumé.

Mais cela dit il est possible de développer sa perspective pour ajouter de la valeur à certaines choses chargées négativement, en les connectant avec quelque chose de plus fortement positif.

Et c'est principalement ce que j'essaie de faire avec mes vidéos, développer votre perspective.

...

...

De nos jours,

si après une dépense d'énergie,

une exploration active,

une quantité d'efforts et de stimulations d'informations,

dans des proportions considérées comme impossible à tenir d'un point de vue génétique.

Si après ça il peut brusquement se passer des adaptations avantageuses dans notre organisme.

Eh bien on ne va jamais être naturellement enclin à aller jusque là.


Et de la même manière,

Si quand on se soumet à certains efforts il peut se passer des micro-adaptations avantageuses très subtiles, voire imperceptibles.

Mais que lorsque ces micro-adaptations subtiles sont accumulées sur plusieurs années ça construit un gros macro-avantage.

Eh bien on ne va jamais être naturellement enclin à créer ces micro-adaptations avantageuses.

On aura de base la croyance limitante que ça ne mène à rien, que ce n'est pas possible ou que ça ne marche pas pour nous.

Car on a aucun moyen instinctif qui soit embarqué en nous et qui nous permette d'anticiper que ces dépenses d'énergie vont être la cause de macro-avantages futurs ;

à moins d'en avoir eu la preuve dans son passé.

...

Ce qui a été mon cas, il s'est passé des trucs avec mon corps et mon cerveau que je n'aurais jamais pu anticiper dans ma jeunesse.

Ça m'a donné des preuves que je ne pouvais pas douter.

Et c'est là que j'ai commencé à comprendre que notre capacité d'anticipation était très limitée et donc très limitante.

...

Et d'ailleurs de nos jours on commence à bien connaître le phénomène miroir de ce dont je vous parle.

Un truc qui te fait un peu de bien dans le présent.

Tu n'as aucun moyen instinctif d’anticiper que ça puisse te détruire sur le long terme.

Par exemple fumer.

Tu peux acquérir la croyance de seconde main que ça a fini par détruire d'autres personnes.

Mais tant que toi ça ne t'a pas détruit,

tu ne vas pas vraiment te sentir concerné,

tu ne vas pas y croire de manière viscérale,

et donc ça ne va pas affecter ton comportement.

...

Et donc de la même manière que c'est dur pour notre organisme d'activer notre système de motivation pour effectuer un micro-comportement particulier un peu pénible,

mais qui aura des macro-conséquences positives qu'on n'arrive pas à bien anticiper.

Par exemple faire quotidiennement de l'exercice physique pour maintenir son énergie et sa santé.

...

Eh bien c'est tout aussi difficile de désactiver notre système de motivation pour ne pas effectuer un micro-comportement positif particulier,

et éviter les macro-conséquences négatives associées qu'on n'arrive pas à anticiper.

Par exemple ne plus avoir envie de fumer, ne plus avoir envie de manger de la malbouffe, etc.


Notre cerveau émotionnel il ne comprend pas que des béquilles qu'on utilise pour mieux supporter la vie,

peuvent en même temps sournoisement nous ratatiner les jambes,

et donc aggraver ce besoin de support.

...


La logique de base de notre organisme raisonne sur des courbes d'anticipation beaucoup trop courtes et grossières.

S'il n'y a pas de forte pression qui nous contraint à nous bouger sérieusement,

ouais notre biologie peut quand même nous pousser à dépenser de l'énergie, à explorer des possibilités, à faire des efforts,

mais seulement si les bénéfices arrivent pas trop loin derrière et de manière évidente.

Mais si ce n'est pas le cas, les dépenses d'énergie sont bloquées, car notre énergie est injustement considérée comme quelque chose de crucial pour notre survie.

Quelque chose que l'on doit économiser.

...

Encore une fois, les croyances limitantes, ce n'est pas juste des croyances que l'on développe, ce sont aussi des croyances avec lesquelles on naît et qui sont enracinées dans notre fonctionnement par défaut.

On n'a d'ancré en nous tout un tas d'attentes sur le monde, sur la vie, sur notre potentiel, etc.

Et ces attentes sont en partie périmées.

...

Et donc encore une fois, pour ma biologie c'était tout simplement impossible de se développer comme je l'ai fait dans ma vie.

Et par conséquent sans pression supplémentaire, je n'aurais jamais été poussé à me développer de la même manière.

C'est un angle mort pour notre biologie, ça va trop loin dans le temps et c'est trop progressif.

Ce genre de gratification différée et progressive ne sera jamais pris en compte dans les raisonnements de base de notre cerveau par défaut,

qui cherche à renforcer notre succès à travers les biais qui ont été ancrés dans les gènes que l'on porte.

Des biais qui ont pour la plupart été ajustés et paramétrés en relation avec un passé très lointain.

Au cours duquel les caractéristiques de la vie et de l'environnement n'étaient pas du tout les mêmes qu'aujourd'hui.

...

En gros pour imager, notre biologie ne sait pas du tout de quoi elle est capable à l'époque moderne.

Et donc elle ne sait pas nous guider efficacement.

Elle a de gros angles morts sur son potentiel de développement.

Parce que pour elle ce qu'elle peut faire,

c'est ce qu'elle a déjà exploré et exploité dans le passé.

En d'autres termes, pour que la biologie d'un organisme sache de quoi elle est capable,

pour qu'elle soit équipée de croyances et de théories naïves lui permettant instinctivement d'anticiper quelles conditions mènent au développement de tel avantage,

elle doit avoir eu l'occasion de le découvrir à répétition pour que ça puisse influencer la sélection naturelle et re-paramétrer le code génétique.

Occasions que notre biologie n'a jamais eu à des échelles de temps assez grandes.

Mais qu'elle a de nos jours sans vraiment le savoir.

...

On est grosso-modo les premières générations d'êtres humains ayant les possibilités de découvrir l'étendue de notre potentiel.

Ce qui est précisément la raison pour laquelle on ne croit pas encore naturellement à ce potentiel.



...

Et tout ça à un concept dont on reparlera bientôt et que j'appelle le potentiel biologique inexploré.

C'est à dire tout ce dont on est biologiquement capable en tant qu'être humain, mais dont on ne pourra jamais savoir qu'on est capable tant qu'on n'en aura pas eu la preuve qu'on en était capable.

...

Encore une fois,

On est tous nés avec des croyances limitantes.

Et c'est pour ça qu'on a besoin du développement personnel.

Pour les détruire une à une ces croyances limitantes.

Pour se convaincre qu'il y a plus en nous que ce qu'on pense qu'il y a.

Et que ça vaut le coup de faire des efforts pour le découvrir.

...

...

Sur ce, on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode,

Je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,

Et je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout,

Ciao


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