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Bonjour et bienvenue, c'est Bertrand !
Ici je te propose des vidéos de développement personnel avancé te permettant de maîtriser ton esprit pour construire une vie et un monde meilleurs ;)
Pour accéder à une vision d'ensemble des sujets, rendez vous à la table des matières !
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le dix-septième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
Dans cet épisode, je veux préciser une fois de plus, que quand tu sors de cette matrice de la perception existentielle, tout change mais en même temps rien ne change.
Par exemple en ce qui me concerne,
j'avais plein plein de problèmes dans ma vie d'être humain à l'époque où j'en suis sorti pour la première fois.
Et je les avais toujours après ces problèmes.
Et donc il y avait toujours autant de travail "externe" à faire dans ma vie après.
L'éveil spirituel, ce n'est vraiment pas une pilule magique pour tout régler facilement.
Tu peux être éveillé au niveau de ta perception interne,
et être un gros loser d'un point de vue des standards de la société.
...
L'éveil spirituel, ça ne fera pas de toi quelqu'un d'équilibré comme par magie.
Je pense d'ailleurs que parmi les personnes qui sont éveillées spirituellement,
il y en a beaucoup qui sont déséquilibrées.
Parce qu'ils mettent la conscience et la spiritualité sur un piédestal et ils négligent tout le reste,
comme si ça n'avait aucune importance,
et qu'ils étaient au dessus de tout ça.
Ce qui est pour moi un gros voilage de face et une forme d'échappatoire.
Parce qu'en fait ces personnes ils n'ont pas envie de faire certains travaux sur eux-mêmes et sur leur vie ;
et c'est bien pratique et confortable de dire que ça n'a aucune importance, que c'est juste egoïque et superficiel.
Et que c'est pour ça qu'ils ne le font pas.
Parce qu'ils sont soit-disant au dessus de ce jeu égoïque.
...
L'éveil spirituel, ça ne te donnera pas du tout les réponses pour devenir un boss et comprendre comment régler tous tes problèmes de la vie humaine.
La seule chose à laquelle tu accèdes, c'est de la connaissance de premier ordre on va dire.
Tu deviens hyper clairvoyant sur le plan hyperordinal de la réalité.
Sur la nature profonde et primordiale des choses on va dire.
Mais sur tous les plans subordinaux tu n'es pas plus avancé qu'avant.
Autrement dit,
pour ce qui est du second ordre, pour ta vie d'être humain, ça ne change rien.
Tu as encore autant de boulot qu'avant.
...
Et encore une fois je pense que c'est une erreur de vouloir sortir de la matrice de la perception existentielle,
de vouloir aller dans le troisième niveau,
avant de mettre de l'ordre dans sa vie.
Même si avoir un éveil spirituel ça peut être une motivation pour améliorer sa vie, c'est vrai.
...
Mais mon conseil c'est faites un travail pour sortir de la matrice du cerveau par défaut et de toutes vos croyances limitantes.
Sortez du premier niveau de la matrice.
Réglez votre vie, essayez de vous stabiliser dans le deuxième niveau.
Et en parallèle vous pouvez faire un peu de ce travail pour préparer votre entrée dans le troisième niveau si vous en avez l'inspiration.
Mais n'en faites pas une priorité.
Parce que votre temps et votre énergie sont limités.
...
Avec le temps et l'évolution globale, je pense que de plus en plus de personnes vont avoir des expériences de sortie de la matrice de la perception existentielle.
Ça fait partie de l'évolution de la vie humaine à une échelle macroscopique.
Et je vous ré-expliquerais en détails pourquoi plus tard.
Mais comprenez bien que s'attacher à ce troisième plan d'existence et le plan de vérité "absolue" qui vient avec comme une obsession,
ça ne vous mènera pas au bonheur.
Comme je vous l'ai déjà dit.
Tout grand mouvement émerge comme une sorte de réponse aux problèmes causés par un paradigme ayant été poussé au bout.
...
Et donc un moment donné quand tu en es bien sorti de la matrice de la perception exisentielle,
tu vas pousser à bout la vie dans ce paradigme,
et tu vas te rendre à l'évidence qu'il faut revenir à la perception existentielle.
Tu vas te rendre compte que pour vivre pleinement ta vie d'individu, il faut lâcher prise sur ce plan de vérité "absolue",
et revenir sur les plans de la vérité relative.
S'accrocher au plan de vérité "absolue" va brider ton potentiel et te mener à une existence très conceptuelle et névrotique.
Donc il faut bien veiller à équilibrer tout ça.
...
L'équilibre c'est un truc dont on reparlera beaucoup parce que c'est hyper important.
D'ailleurs si vous voulez améliorer votre vie, j'espère que vous ne regardez pas uniquement ma chaîne par exemple.
Parce que ce ne serait pas équilibré d'avoir une seule source d'influence.
Toute perspective doit être contre-balancée par d'autres perspectives,
sans ça on a très vite fait de la considérer comme parole d'évangile et devenir aveuglé à tous ces excès, tous ses travers et à toutes ses limites.
Je n'ai jamais vu de ma vie quelqu'un ayant une position parfaitement équilibrée sur la vie.
Ça penche toujours d'un côté ou de l'autre.
Il y a toujours des dimensions et des valeurs très mises en avant, et des dimensions et des valeurs négligées.
Et je ne suis certainement pas une exception à ça.
...
Moi même j'essaie activement d'équilibrer mes influences,
de telle sorte à ne pas avoir d'angles morts, à ne pas avoir d'aspects surdéveloppés ou sous-développés.
Je vais chercher du contenu qui penche d'un côté,
ensuite du contenu qui penche de l'autre côté.
Et tout ça, ça me permet en plus de pro-activement prendre du recul sur les informations qui sont communiquées par les différentes sources d'influence et de les tempérer.
Parce que pour chaque source je sais c'est quoi leurs forces, je sais c'est quoi leurs faiblesses, je sais c'est quoi leurs excès, leurs manques, leur opposé, etc.
Et grâce à ce repérage et à cette contextualisation mentale, j'arrive à voir à l'avance en quoi ce qu'ils disent est coloré par leur position.
Je me dis que par exemple, telle autre source n'aurait jamais dit tel truc comme ça.
...
Et mentalement c'est assez hygiénique en fait d'avoir ce recul.
...
Bref, sur ce on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le seizième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
Dans le dernier épisode je vous ai parlé de cette conscience divine qui émerge et se développe à travers nous.
Cette conscience divine elle permet à notre esprit de sortir de l'océan de la matrice et de prendre un recul incroyable sur cet océan d'Existence dont on fait partie.
Elle nous offre une vue unifiée de toute la Création, comme un seul et même organisme géant.
Au début on peut avoir l'impression que c'est une vue à la troisième personne,
mais en fait c'est plutôt une vue sans personne justement !
Quand tu as cette vue, tu n'es rien ni personne et en même temps tout à la fois.
...
Et actuellement même si c'est possible de se connecter à cette conscience divine,
c'est un peu difficile d'y rester connecté puisque le monde n'est pas encore prêt.
Le jeu de la vie n'en est pas encore là.
Et encore une fois les conditions de vie structurent notre esprit.
On doit encore subvenir à nos besoins egoïques, ça prend du temps et ça nous met dans un certain état d'esprit centré sur notre existence en tant qu'individu,
qui va à l'opposé de la non dissociation et de la non-dualité.
Ça nous empêche de prendre du recul,
au contraire ça nous immerge dans la matrice,
ça nous focalise dans la perspective zoomée de notre vie egoïque à la première personne.
...
En fait on peut dire que la perception existentielle égoïque offre une perspective zoomée de la réalité,
articulée autour de l'individu,
une perspective à la première personne.
Et cette perception à la première personne elle sert à la survie locale, la survie de l'individu.
Alors que la perception divine sert à la survie globale, la survie du monde.
Elle offre une perspective extrêmement dézoomée et désincarnée.
Et le truc c'est que tant que notre survie en tant qu'individu, notre survie égoïque et locale n'est pas bien en sécurité,
notre esprit est dans une forme de stress latent.
Dans ces conditions il s'en fout de la survie du monde,
il se bloque sur la vision limitée et réductrice de la perception existentielle,
qui est faite pour que l'on trouve des moyens d'assurer notre survie locale justement.
Autrement dit actuellement notre survie égoïque a toujours priorité.
...
Mais dès que notre survie locale est garantie et qu'il n'y a plus aucun stress,
ou tout du moins dès que notre esprit croit que notre survie locale est garantie,
notre esprit se relâche, il peut sortir du personnage,
s'élever et prendre le recul global associé à la perception divine.
Cela dit dès qu'il va y avoir de nouveau un danger au niveau local,
ça va être comme une sorte de réveil d'alerte,
et plouf on va replonger dans la perception existentielle pour être en capacité de régler ce qui ne va pas à ce niveau.
...
En gros on ne peut passer au niveau global que quand le niveau local est en sécurité.
Et dès que le niveau local est de nouveau en danger, on se recentre dessus.
...
À un niveau relatif, au sein de nos vies egoïques,
on peut déjà voir en action dans notre esprit ce type de mécanismes d'expansion et de contraction de la conscience .
Quand on est malade par exemple notre perception, nos sensations, nos envies, etc se recentrent sur nous-mêmes pour qu'on s'occupe de nos problèmes de santé.
Et de manière plus générale, quand certaines choses sont urgentes, on a tendance à être focalisé sur elles et oublier tout le reste pour s'en occuper.
Alors que quand on a terminé de s'occuper de toutes nos priorités ou qu'elles sont très lointaines,
notre esprit est relaxé et on divague beaucoup plus, on élargit ce sur quoi on porte notre conscience.
...
Du coup actuellement on commence à avoir des conditions de vie qui globalement permettent plus facilement à la conscience divine de se développer par rapport à avant,
mais ça reste encore limité.
Ça nous prend encore beaucoup de conscience, d'attention, de temps et d'énergie d'assurer notre survie égoïque.
Donc il ne reste pas grand chose à allouer au développement de la conscience divine.
...
Après ça ne veut pas dire que ça ne sert à rien de prendre le temps de pratiquer l'éveil spirituel,
de mettre en place les conditions méditatives pour éliminer tout stress interne,
pour se détacher délibérement de la perspective de l'individu à la première personne,
et de développer sa connexion avec la conscience divine désincarnée.
Ça ne sert pas à rien parce que malgré tout ça a des conséquences assez profondes sur notre vie.
...
Et parce que comme je vous l'ai expliqué dans les deux derniers épisodes,
je suis convaincu que cette conscience c'est le futur de la Vie avec un grand V,
un futur dans lequel tous les petits organismes auront directement accès à une vision organique et hollistique du Tout dont il font partie.
Parce que je ne sais pas si vous avez réalisé mais la tendance actuellement,
c'est que la pression locale sur nos vies elle diminue,
alors que la pression globale quant à elle augmente.
Et ça c'est le mix environnemental parfait pour favoriser le développement de la conscience divine.
..
Bref ce futur, ce n'est pas juste un truc qui va nous arriver, on peut l'accompagner.
Et d'une certaine manière on devra l'accompagner tôt ou tard,
en développant cette conscience divine dont la souche est déjà en nous.
...
Mais encore une fois on doit aussi poursuivre nos besoins egoïques en parallèle.
Et actuellement c'est encore très largement ça qui est le plus important aujourd'hui,
on a déjà tous beaucoup de boulot à ce niveau,
pour développer des egos sains et forts,
et devenir les héros de nos propres vies.
...
Et donc après une expérience spirituelle divine,
quand tu reviens à ton ego, et sa perspective limitée sur la réalité,
tout redevient comme avant.
Tu perds cette intuition divine on va dire.
Mais logiquement tu sais.
Tu sais comment ça marche.
Ça reste dans ta mémoire.
...
Tu as une certaine forme de connexion spirituelle permanente.
Tu sais que tu fais partie de quelque chose de beaucoup plus grand et de beaucoup plus intelligent que ton petit ego.
Tu en as eu l'expérience directe.
Tu sais que même si la logique du monde peut apparaître très illogique, très tordue, très cruelle, etc, pour la perception existentielle de ton ego.
Eh bien en fait sur le plan divin, c'est une logique parfaitement logique.
Il n'y a absolument aucune erreur.
Aucune.
Ce que tu vois comme des erreurs, c'est juste comme des couleurs de ta perception existentielle.
C'est là pour guider ta propre existence egoïque.
Mais en fait sur le plan divin, tout se déroule parfaitement comme ça doit se dérouler.
Ce qui peut être une pilule très difficile à avaler.
Parce que la vérité du troisième niveau,
n'est pas faite pour s'accorder avec les vérités relatives des egos humains,
et être gentilles avec eux.
Non,
elle est juste la vérité du troisième niveau.
...
Sortir de la matrice de la perception existentielle, ça peut entraîner diverses réactions quand tu reviens à ton ego.
Ça peut te faire beaucoup rire.
Parce que le rire est fortement lié à l'écrasement d'une perspective par une autre.
C'est une sorte de système de désamorçage le rire, et je pense qu'il n'y a rien de plus désamorçant que de sortir de la matrice.
...
Ça peut te faire devenir beaucoup plus en paix aussi.
Parce que l'anxiété est en grande partie causé par l'incertitude.
Et que sortir de la matrice de la perception existentielle te donne un sentiment de certitude hyper fort,
parce que d'une certaine manière ça explique tout.
...
Tu peux prendre la vie beaucoup plus au sérieux également parce que ça te fait réaliser que tu as le privilège de faire partie d'un truc vraiment fou.
...
Mais tu peux aussi être amer, enervé et vraiment pas content, parce que tu n'aimes pas ce qu'elle dit cette vérité.
Cela dit vu le chemin que ça demande de s'éveiller, je pense que c'est très rare d'avoir la dernière réaction.
Parce que généralement, si tu n'es pas bien prêt tu n'arriveras pas au bout du chemin de l'éveil spirituel, tout simplement.
...
Dans tous les cas ces réactions égoïques sont nécessaires, même si elles n'ont pas lieu d'être.
...
...
Si vous regardez en détails les trucs que je raconte,
vous allez voir que je raconte des trucs qui ressemblent pas mal à ce que disait Jésus et d'autres mystiques par exemple.
Et c'est exactement ça.
Et c'est convergent, tu n'y peux rien.
En fait quand tu es vraiment en train de sortir de la matrice de la perception existentielle,
quand tu avances dans le terrier mental vers le troisième niveau,
tu deviens obligé de penser comme ça.
C'est plus fort que toi, même si tu n'as pas envie.
Même si ça ne plaît à ton Ego de penser comme ça.
...
En fait plus j'avance dans tout cet aspect de la spiritualité,
plus je réalise que la plupart des religions ont été créées autour d'individus qui ont accédé assez profondément,
et de manière prématurée par rapport à leur époque,
à cette perception divine.
Puis qui ont été réappropriées et "corrompues" par des individus qui n'y ont jamais accédé à cette perception divine.
...
Mais croyez le ou non, quand vous sortez de la matrice de la perception existentielle,
il y a beaucoup de citations religieuses qui deviennent parfaitement logiques et sensées.
C'est assez déroutant.
...
Enfin sur ce,
on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le quinzième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
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À la fin du dernier épisode, je vous disais
que l'on peut voir le monde et l'existence à travers les yeux de l'ego.
C'est à dire à travers ce que j'appelle le masque de la perception existentielle.
Mais on peut aussi voir le monde et l'existence à travers les yeux de Dieu.
...
Si vous voulez c'est un peu comme si on avait tous un trouble dissociatif de l'identité.
Qu'on est à la fois nous en tant qu'individualité humaine, et nous en tant que Dieu.
...
Vous vous rappelez je vous en ai parlé de ce trouble dans l'épisode 84.
Et il me semble que le personnage du film Split qui est sorti il y a quelques années présente ce trouble.
Mais je n'ai pas vu ce film, donc je ne peux pas vous confirmer.
...
Bref ces personnes présentant un trouble dissociatif de l'identité elles nous montrent que notre matériel biologique peut tout à fait être l'hôte de plusieurs identités.
Et ce qui devient remarquable quand on réalise que c'est possible d'avoir plusieurs identités et pas uniquement une seule,
ben c'est justement qu'on ait quasiment tous sans exception,
une seule identité du début à la fin de notre vie, et non plusieurs.
Ça en dit long sur tous les verrous psychologiques qui se sont développés en nous.
...
Et donc d'une certaine manière on peut dire qu'on a tous en nous,
notre identité d'être humain assez limitée,
mais aussi une identité qui n'a pas de limites.
À laquelle, on a pour la plupart jamais accédée.
...
Parce que pour accéder à cette identité qui n'a pas de limites, pour entrer en communication avec elle.
Devinez quoi, il faut faire certaines choses.
Et ce sont des choses que l'on va retrouver à la fois dans la religion, mais aussi dans la spiritualité New Age.
Avec cette idée d'accéder à l'intelligence infinie de l'Univers.
....
Autrement dit notre ego, notre perception existentielle, n'est qu'un passager de notre organisme.
Mais ce n'est pas le seul.
Dieu, ou ce qu'on pourrait appeler, la conscience du monde, est aussi un passager fantôme de notre organisme.
C'est seulement à travers notre conscience que le monde s'éveille à sa propre existence et développe sa conscience.
Et par divers moyens, on peut plus ou moins tuner son cerveau pour sortir de notre ego et développer cette conscience du monde.
Ce qui au passage est un phénomène qui est en train de se dérouler naturellement.
Les gens deviennent progressivement beaucoup plus conscients de leur interconnexion avec l'environnement par exemple.
Notre conscience écologique se développe.
Notre conscience de l'interdépendance mutuelle de l'existence se développe.
Même si ça reste à un degré assez limité qui nous paraîtra être primitif dans plusieurs décennies.
Ce passager fantôme est encore largement masqué et endormi dans la plupart des êtres humains.
....
Et cette conscience divine qui se développe à travers nous,
quand tu y réfléchis c'est parfaitement logique qu'elle soit déjà là sous une forme assez basique.
C'est parfaitement logique qu'à un moment donné de l'évolution de la vie,
la conscience en arrive inéluctablement à ce stade.
Je veux dire, dans les derniers siècles on a progressivement développé une conscience du monde ayant permis à notre espèce de faire émerger des sociétés reposant sur des valeurs nouvelles, des cultures, des technologies, etc.
On devient de plus en plus conscients de nous-mêmes, de notre passé, de nos limites, de notre évolution et surtout de la globalité.
La conscience collective se développe.
On explore la réalité et ses possibilités.
On explore ce qu'on est et nos possibilités.
Tout devient progressivement très meta.
On peut facilement imaginer où la poursuite d'une telle continuité va nous mener.
On est en plein milieu de bouleversements et de redéfinition de ce qu'est la vie, l'être et l'esprit ;
on est dans une phase de transition entre l'ancien et le nouveau,
durant laquelle si on prend du recul,
on peut avoir un avant goût de ce que sera l'esprit du futur,
car ses fondations sont déjà là,
elles ne vont pas apparaître de nul part.
...
C'est juste qu'on est encore au début.
La plupart des gens ne réalisent pas que la société moderne n'est encore qu'un enfant qui expérimente et qui fait des bêtises.
Rendez-vous compte il y a peine un siècle on était tellement loin de tout ça.
On traîne encore un large héritage de l'ancienne définition de la vie.
D'une certaine manière, c'est lent et en même temps ça va hyper vite.
...
Et c'est pour ça que je ne vais pas parler des masses d'éveil spirituel sur ma chaîne,
en fait c'est encore beaucoup trop tôt.
La plupart des personnes ne sont pas prêtes à accueillir ces folles idées.
Et surtout les conditions de vie qui structurent notre esprit ne sont pas prêtes.
On a encore tellement de boulot à faire à un niveau egoïque.
...
Mais le mindfuck en fait, c'est qu'il n'y a aucune raison objective que vous soyez juste vous en tant qu'Ego.
Aucune.
Dit autrement il n'y a aucune raison biologique que l'espèce humaine serve simplement à développer le système du "Moi" avec lequel on est familier,
comme si c'était une sorte de finalité,
et qu'il fallait absolument empêcher de développer des systèmes qui ne vont pas dans cette direction.
Il n'y aucune raison biologique de ne pas développer une perception non existentielle.
Il y a juste des raisons de la bloquer temporairement.
En fait l'évolution est un processus extrêment ouvert et décentralisé.
À travers notre évolution,
évolue plein plein de choses qui n'ont en soit rien à voir les unes avec les autres,
si ce n'est qu'elles vont se retrouver dans le même organisme, et que cet organisme qui va être soumis à un monde pré-établi.
Autrement dit, ce n'est jamais un organisme qui est développé,
c'est toujours un monde ultra-complexe et multi-dimensionnel qui est développé.
...
De la même manière que certaines formes de vie microscopiques, à savoir des virus, des bactéries, des parasites, etc sont des passagers qui utilisent des organismes vivants plus grands comme hôtes pour maintenir et poursuivre leur existence.
Et bien des formes de vie macroscopiques utilisent des organismes vivants plus petits comme hôtes pour naître et entrer dans l'existence.
Pensez fonctions, pensez systèmes de valeurs, pensez cultures. Ce genre de choses.
Mon hypothèse c'est que Dieu essaie de développer et d'installer sa conscience où il peut, dès qu'il peut.
Il essaie de trouver tous les hôtes possibles.
Un peu comme une sorte de parasite divin :D
Il n'attend pas que ce soit le bon moment pour commencer à développer sa conscience,
la moindre opportunité de commencer à développer sa conscience est une opportunité.
...
Et ainsi dès qu'une forme de vie commence à atteindre un certain stade de développement cognitif,
je pense que Dieu commence automatiquement à s'installer en passager fantôme,
sans interférer négativement avec l'existence de la forme de vie dont il est le passager.
...
Et c'est pour ça que les êtres humains, qui sont arrivés à un certain développement,
ont une part divine en eux alors même qu'en même temps on reste des organismes assez primitifs.
D'une certaine manière on est encore des singes très avancés, on doit manger, faire caca, on se prend la tête pour des conneries et des choses insignifiantes, etc.
On est encore enchainé à plein de natures primitives on va dire.
Mais en même temps on a aussi des dimensions beaucoup plus élevées.
Il y a aussi de la grandeur en nous.
Il y a plusieurs niveaux qui sont en jeu en même temps à travers notre existence.
Beaucoup de choses cohabitent en nous.
On est les hôtes de tout un tas de processus.
Du local, du global, du micro, du macro, du petit, du grand, de l'ancien, du très ancien, du nouveau et même du futur.
Et notamment on est les hôtes de la naissance de la conscience de Dieu.
...
Et donc, déjà à notre époque,
quand tu réveilles et accèdes pleinement à cette conscience à travers diverses pratiques,
c'est comme si le passager fantôme s'éveillait et prenait le relais.
C'est comme si tu avais la perception de Dieu.
Tu es instantanément convaincu que un est tout, et tout est un.
Quand tu regardes ce qui t'entoure, quand tu regardes ton corps, ta main, etc, c'est comme si tu en prenais conscience pour la première fois.
Non pas en tant qu'Ego, le premier passager, mais en tant que Dieu, le second passager.
Tu as vraiment ce sentiment d'être Dieu qui s'éveille à lui-même et qui se découvre.
La façon dont tu perçois l'existence, c'est incomparable avec la perception egoïque.
...
Autrement dit, à certains moments de nos vies,
Dieu peut déjà prendre conscience de son Existence et de sa propre Création à travers les mêmes véhicules que nos Ego utilisent.
...
Ça peut vous paraître délirant ce que je raconte au premier abord,
parce que vous êtes pris dans les codes de la perception existentielle.
Mais si vous y réfléchissez,
en fait c'est bien moins délirant que l'Ego qui s'approprie tout ce qui est crée dans notre esprit,
nos pensées, nos émotions, nos envies, nos décisions, nos inspirations, notre contrôle, etc.
Alors même que notre Ego n'a pas plus d'idée de comment on crée tout ça,
que comment notre corps crée chacune de nos cellules au bon endroit au bon moment, ajuste notre production d'hormones, etc.
Même la science moderne ne fait que commencer à comprendre comment notre cerveau fonctionne.
Elle ne fait que commencer à comprendre cette incroyable intelligence inconsciente et créatrice dont nous faisons partie.
Et pourtant tout ce qui se passe dans notre esprit et dans nos vies,
nos pensées, nos émotions, nos envies, nos décisions, nos inspirations, notre contrôle, etc dépendent de cette intelligence que notre Ego ne comprend pas.
...
Et d'ailleurs au passage, beaucoup d'artistes acceptent cette idée que pour créer,
il faut laisser s'exprimer à travers soi des forces qui nous dépassent.
...
Bref autrement dit si on accepte que finalement en tant qu'Ego, en tant que petit moi,
on n'est pas vraiment en train de faire tout ce que l'on fait,
on s'identifie simplement à certaines choses qui sont en train de se faire...
Mais alors qui est en train de faire ces choses ?
Et même au delà de ça, qui est en train de faire notre Ego qui se perçoit en train de faire tout ce qu'il fait et de vivre son histoire ?
Parce qu'indéniablement toutes ces choses sont vraies,
elles sont en train de se passer.
Je ne suis pas en train de vous dire que notre contrôle n'est pas réel par exemple.
Notre contrôle est réel.
Ce n'est pas du vent.
De la même manière je ne suis pas en train de dire que notre Ego n'a aucun pouvoir.
Non, notre Ego et toute l'histoire romantisée qui va avec,
structurent le cours de l'existence.
...
Ce que je suis en train de vous dire c'est juste que ce n'est pas notre Ego qui crée tout ça.
Au contraire, notre Ego est une partie de la Création.
Ça le dépasse complètement.
L'Ego n'est pas sa propre invention.
...
Et donc c'est là,
quand on réalise que le penseur et son histoire sont eux-mêmes des pensées parmi les pensées,
qui émerge d'une source d'intelligence qui le dépasse,
que le concept de Dieu, tel que je l'ai utilisé jusque là, rentre dans l'équation.
C'est quand on commence à réaliser l'étendue de l'ignorance et des limites de notre Ego que l'on commence à s'identifier à quelque chose de plus grand.
Le film tout entier, et non le personnage.
...
Quand on y réfléchit notre intelligence n'est pas uniquement notre intelligence.
C'est l'intelligence du Monde, l'intelligence de la Création, l'intelligence de Dieu, qui se manifeste d'instant en instant à travers notre existence.
Ce qui est l'une des raisons pour lesquelles j'aime bien employer cette métaphore du théâtre de la Vie.
Il y a une direction d'ensemble inconsciente dans la façon dont on joue nos propres rôles.
C'est beaucoup plus orchestral qu'on ne le soupçonne la symphonie émergente que l'on joue ensemble.
...
Et donc la conscience de Dieu c'est une conscience inclusive qui s'identifie à toute l'intelligence consciente et inconsciente de la Création, sans aucunes limites.
Et quand on y réfléchit c'est bien plus raisonnable que la conscience Egoïque,
qui elle est exclusive et se dissocie de certaines choses.
La conscience egoïque ne s'identifie qu'à certaines choses et place des limites arbitraires qui ne tiennent que grâce à son ignorance de l'absolu.
Ça c'est à moi, c'est ma pensée.
Ça c'est à moi, c'est ma main.
Ça c'est aussi à moi, c'est mon passé.
Ah ça non, ce n'est pas à moi.
Ah oui, ça c'est à moi, c'est ma souffrance. Et il faut que je m'en débarasse.
C'est fou quand on y réfléchit cette interface Egoïque.
Mais c'est très efficace pour guider la survie.
...
Et quand on se connecte à la conscience divine,
on peut réaliser que l'Ego, ce personnage du théâtre de la vie,
qui essaye de s'en sortir comme il peut,
et toutes les moindres de ces caractéristiques,
sont une expression du divin.
De la même manière que tous les concepts des premiers niveaux de la matrice,
le contrôle, la faute, le travail, le jeu, le mérite, l'honneur, l'individualité, la volonté, la responsabilité, le choix, la décision, la causalité,
tout ce qui structure et dirige l'existence dans la matrice,
sont une expression du divin.
De la même manière que l'exploration de la matrice et l'inéluctable réflexion de l'Ego sur lui même,
est une expression du divin.
La vie est vraiment un travail d'artiste !
...
Et sur ce on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le quatorzième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
Peut-être que vous pouvez vous demander mais comment on peut sortir de notre propre perception ?
Comment on peut sortir du plan humain alors qu'on est des êtres humains.
...
Et c'est vrai. On des êtres humains.
Mais pas que.
On est aussi la conscience du monde. Ce qu'on pourrait appeler Dieu si vous voulez.
Il y a une co-évolution.
Notre organisme évolue en parallèle une psyché egoïque qui se réalise séparée de tout,
et une psyché divine qui se réalise unifiée à tout.
Et ces psychés ont toutes deux un aspect conscient et un aspect inconscient.
...
Selon moi notre organisme évolue une psyché divine pour trois raisons spéculatives.
Raison spéculative numéro 1 / Parce que c'est vrai. D'un point de vue purement rationnel la psyché divine est tellement plus dans le vrai que la psyché egoïque.
Elle ne se voile pas la face sur ce qu'est la réalité et sur ce qu'elle est.
C'est vraiment l'auto-duperie qui permet toute la psyché egoïque.
Mais d'un autre côté c'est cette duperie qui permet d'augmenter la survie de l'organisme.
Comme je vous le disais dans l'épisode 63, un organisme qui perçoit la vérité plutôt que de percevoir ce qui permet de maximiser sa survie,
ben automatiquement ce n'est pas un champion de la survie.
Encore une fois, notre système perceptif est davantage un moyen de ne pas connaître le monde, que de le connaître.
...
Cela dit il doit forcément y avoir des bénéfices à être capable de percevoir la vérité malgré tout,
et c'est pour ça que je pense qu'on a co-évolué cette psyché divine.
...
Raison spéculative numéro 2 pour laquelle on a évolué une psyché divine, c'est parce que je pense qu'à certaines époques de la vie, il y a très très longtemps.
Nos ancêtres ont développé cette psyché divine parce que ça les a beaucoup aidé.
Le problème c'est qu'il y a une compétition entre les deux psychés.
Entre la psyché egoïque et la psyché divine.
Et devinez quoi ? La psyché egoïque a gagné.
Autrement dit les individus à dominance egoïque, qui étaient compètement pris dans le jeu et les délires de la perception existentielle,
ont davantage survécu que les individus à dominance divine.
Il est fort probable que les groupes d'individus a dominance egoïque ont du aussi massacrer les groupes d'individus à dominance divine.
...
Imaginez dans votre tête l'exemple de Jésus.
Ça c'était un individu à forte dominance divine.
On pourrait même dire qu'il était "egopathe" tellement sa psyché egoïque était dangereusement faible.
Et le mec s'est laissé crucifier sans rien dire,
tellement la conception entre le Mal et le Bien n'existait pas pour lui.
À partir de là c'est facile de comprendre pourquoi cette psyché divine a disparu de nos jours.
...
Après attention ça ne veut pas dire que la psyché divine a disparu de notre code génétique.
Non.
C'est très difficile d'effacer quelque chose du code génétique.
Beaucoup plus facile de simplement le désactiver.
Et donc selon moi la psyché divine existe toujours en nous,
prête à resurgir quand l'épigénétique l'y prédisposera.
Ce qui est la raison pour laquelle certaines personnes ont des expériences mystiques à travers certaines pratiques.
Elle est juste désactivée par défaut cette psyché divine.
Et enfin raison spéculative numéro 3 /
Notre organisme évolue une psyché divine parce qu'il sait que la psyché egoïque,
est à grande échelle vouée à juste être mécanisme temporaire dans l'histoire de la vie,
et que plus loin dans l'histoire, on aura besoin d'une psyché beaucoup plus puissante pour poursuivre notre évolution,
à savoir la psyché divine.
Parce que dans l'absolu, c'est beaucoup plus fonctionnel d'être Dieu.
Petit à petit, l'évolution cherche l'ordre macroscopique qui intégre le plus de variables possibles.
Parce qu'à long terme, la survie égoïque non intégrative, n'est tout simplement pas viable.
...
Dieu est en ce sens une intelligence que l'on porte déjà dans nos organismes,
et qui fera de nous les cellulles unifiées d'un organisme plus grand.
...
Du moins c'est comme ça que j'interprète comment ça se fait que nos esprits puissent déjà accéder à Dieu à travers divers procédés.
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 74, il y a une compétition interne en nous pour définir qu'est-ce qu'on est.
Qu'est-ce qui est au pouvoir.
Parce qu'il y a plein de gènes que l'on porte en nous, avec des fonctions différentes,
mais qu'à un moment donné on n'active pas tous les gènes,
il n'y a que certains gènes qui sont révéillés et qui sont au pouvoir.
...
Et si vous m'avez bien suivi il y a une compétition cachée entre les perceptions.
On co-evolue depuis des milliers d'années différentes façons de percevoir l'existence et non une seule.
Et ces systèmes de perceptions, comme nos différents traits, s'activent de maniere épigénétique.
C'est à dire qu'il y a des portes dans notre comportement, dans notre mode et dans nos conditions de vie, qui nous permettent d'accéder à ces différents systèmes de perceptions.
Bien sûr quand on vit une vie d'être humain, l'intelligence de notre ADN maintient en place la perception existentielle egoïque.
Parce que l'intelligence de notre ADN comprend, épigénétiquement que cette perception egoïque est nécessaire pour mener cette forme de vie là.
Comme je vous l'ai évoqué il y a quelques épisodes, la structure de notre esprit est façonnée et maintenue en place par nos conditions de vie.
Notre esprit n'est pas indépendant du monde dans lequel il se situe.
...
Et c'est là que vous comprenez pourquoi les mystiques vont s'isoler dans des retraites solitaires, pour méditer pendant des jours et des jours, et entrer en connexion avec la conscience divine.
Quand on fait ça, épigénétiquement, l'environnement, les conditions et le mode de vie ne sont plus vraiment humain on va dire.
Ils n'exercent plus du tout la même force pour structurer l'esprit.
Ce qui est la raison pour laquelle des prisionniers qui sont au trou pendant longtemps,
complètement dans le noir et dans le silence,
affamés d'entrées perceptives extérieures,
peuvent avoir des méga-trips hallucinatoires.
...
Et donc petit à petit, quand on reste dans ces conditions, quand on cesse de vivre une vie d'être humain,
l'intelligence de notre ADN lâche prise sur la perception existentielle egoïque et permet l'activation de la perception divine.
La structure de l'esprit se relâche et laisse s'exprimer certaines dimensions.
C'est super astucieux quand on y pense.
Parce que seuls ceux qui sont prêts à renoncer à leur vie egoïque peuvent vraiment accéder à Dieu.
Dieu ne se révelera jamais à quelqu'un qui le cherche de manière egoïque.
Autrement dit, notre ADN s'assure de ne pas donner les codes nucléaires à des personnes possédées par leur ego.
Le système de sécurité est enfoui en nous.
...
Paradoxalement la raison pour laquelle j'ai eu des expériences mystiques relativement jeune,
c'est que je n'en avais rien à foutre.
Je n'étais absolument pas intéressé par une quelconque spiritualité ou une quelconque connexion avec le divin.
Mais alors vraiment pas du tout.
En fait si j'avais su que mes recherches m'auraient mené à ça,
je ne les aurais sûrement pas entamées,
parce je n'aurais pas pu trouver ça sérieux.
Non.
Je voulais juste comprendre ma propre nature, comprendre ma consicence, ma perception, etc.
De manière beaucoup plus insistante que la plupart des gens.
Et j'étais extrêmement ouvert dans mes pistes de réflexions.
J'ai suivi authentiquement ce chemin introspectif pendant très longtemps,
sans chercher à en retirer un bénéfice externe,
sans savoir qu'il était possible de bidouiller sa perception,
et au bout de plusieurs années de navigation dans le labyrinthe de mon esprit,
de réalisation en réalisation,
ma perception s'est débloquée.
...
Bref,
Et donc c'est là que vous comprenez que l'ouverture du troisième oeil, c'est pas des conneries.
C'est là que vous comprenez que la communication avec Dieu, que l'on retrouve dans diverses religions, c'est pas des conneries.
La pratique religieuse étant un moyen épigénétique d'accéder à cette perception hyperordinale, cette perception divine, et donc d'obtenir des réponses inaccessibles à la perception egoïque.
Quand tu es vraiment dans la merde dans ta vie et que tu en fais appel à Dieu,
c'est des conditions épigénétiques aigues pour accéder à Dieu,
parce que l'intelligence egoïque n'est manifestement plus suffisante.
...
Et donc je pense que la plupart des personnes qui ont vraiment accédé à Dieu de manière circonstancielle et temporaire au cours de l'histoire de l'humanité n'ont pas du tout compris ce qui leur arrivait,
et ont complètement dissocié cette expérience de leur ego,
et ont ensuite essayé de rationaliser ce qui leur est arrivé vis-à-vis de leur paradigme existentiel actuel.
D'où l'image classique de Dieu en tant qu'entité externe, capable d'entendre nos prières et d'y répondre à distance.
Parce que pour ces personnes, avec ce qu'elles savaient du monde,
c'était le seul moyen d'expliquer ce qui s'est passé.
...
Alors que Dieu en fait, c'était nous.
C'est juste une façon alternative de se réaliser comme le Tout et non comme une individualité séparée du reste.
Une façon de se réaliser qui est enfouie dans notre ADN.
...
Bref, et c'est pour ça aussi que je pense que dans les expériences de morts imminentes,
ce qui se passe en fait c'est que l'organisme lâche prise sur la perception egoïque et se connecte à la perception divine.
Parce que ça n'a plus aucun sens de s'attacher à la perception existentielle egoïque dans ces conditions.
Dans son état normal, notre esprit/cerveau force sans qu'on ne s'en rende compte pour filtrer la réalité, maintenir le masque pragmatique de la perception existentielle et l'encapsulation de notre conscience.
Quand certaines zones du cerveau sont éteintes et cessent leur activité, notre conscience se désencapsule et notre perception commence à devenir débridée !
Un débridage qui peut être "mécaniquement" induit par le sommeil, par des carences ou par l'usage de substances psychédéliques.
D'ailleurs dans toutes les traditions spirituelles qui sont davantage "chamaniques" on va dire,
il y a beaucoup cet usage de substances pour se connecter et s'unifier à l'esprit de la Nature.
Encore une fois Dieu, le Tout, l'esprit de la Nature dans cette perspective c'est synonyme pour moi.
Il faut voir au delà des mots, car les mots sont simplement des pointeurs vers des expériences.
Si vous commencez à pinailler sur les mots vous allez passer à côté de ce qui est vraiment pertinent.
...
...
Bref,
On peut voir le monde et l'existence à travers les yeux de l'Ego.
C'est à dire à travers ce que j'appelle le masque de la perception existentielle.
Mais on peut aussi voir le monde et l'existence à travers les yeux de Dieu.
...
Si vous voulez c'est un peu comme si on avait tous un trouble dissociatif de l'identité.
Qu'on est à la fois nous en tant qu'individualité humaine, et nous en tant que Dieu.
Et sur ce on continue d'en parler dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
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Pour le quatorzième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
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Avant de passer à la suite je veux commencer à vous parler d'un avantage d'être capable de sortir de la matrice de la perception existentielle.
Parce que vous allez assez facilement comprendre cet avantage avec tout ce que je viens de vous dire dans les épisodes précédents,
notamment dans l'épisode 114.
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Vous savez dans le développement personnel, il y a ce concept de "frame".
La frame en gros c'est ton cadre d'interprétation de la réalité,
c'est la manière dont tu interprètes et vois la vie.
La manière dont tu te vois toi-même.
Et plus particulièrement la manière dont tu interprètes et vois la situation que tu es en train de vivre.
On pourrait aussi dire que c'est le contexte narratif qui va contextualiser tout ce qui va se passer.
Ça correspond à ce que moi j'appelle souvent la réalité intérieure, ou encore la subjectivité que l'on porte, et qui est plus ou moins forte.
...
Une autre manière d'expliquer ce concept de "frame" c'est de faire l'analogie avec le test de Rorschach.
Vous savez c'est ce fameux test psychologique au cours duquel on vous présente plusieurs tâches noires, ayant une forme abstraite particulière,
et vous devez interpréter ce que vous voyez dans ces tâches noires.
Dans la même tâche noire certaines personnes vont percevoir une tête de loup, d'autres un papillon, d'autres un ange, etc.
L'idée c'est qu'au final il n'y a qu'une tâche noire qui n'a pas de sens,
et ce que vous allez percevoir va dépendre de vous.
...
Et donc avec le monde, c'est un peu pareil, il est comme il est,
et le sens qu'on lui attribue dépend de notre "frame".
Bref, et du coup dans le domaine du développement personnel on va vous dire que contrôler sa frame est essentiel
et qu'il ne faut pas laisser le monde extérieur et les autres influencer notre frame sans notre contrôle,
voire nous en imposer une autre.
Et que pour contrôler sa frame, il faut déjà avoir conscience qu'on en a une.
Sinon, ça veut dire qu'on se fait contrôler par elle.
...
Cela dit même en étant conscient qu'on a une frame,
c'est difficile de la contrôler quand elle est mise sous pression.
Par exemple par des émotions négatives, par le comportement de personnes extérieures, etc.
C'est difficile de ne pas se faire absorber par cette frame que renvoie le monde extérieur et nos émotions.
...
Quand on est habitué à la pression, ça devient plus facile.
Pareil quand on médite régulièrement.
Mais le top du top pour contrôler sa frame, vous l'aurez compris, c'est d'arriver à sortir de la matrice.
...
Comme je vous le disais dans l'épisode 114,
en fait la perception est pratiquement l'équivalent de la création.
Si tu perçois ton libre-arbitre, tu l'as.
Si tu ne le perçois plus, tu le perds.
Ce qui se passe quand le monde extérieur fait pression sur toi, c'est qu'il contraint ta perception de sorte à te faire perdre tes pouvoirs.
En contraignant ta perception il va rentrer dans ta tête,
créer certaines choses indésirables,
et en retirer d'autres.
Et ainsi avoir une influence considérable sur la possession de tes pouvoirs.
Il va indirectement te contrôler.
C'est tout un jeu d'esprit, tout un mindgame.
...
Et il y a deux solutions pour devenir hyper fort à ce petit jeu là.
Solution numéro 1, développer un mental de champion, toujours garder conscience de la qualité de sa frame, devenir hyper solide mentalement et ne jamais se laisser avoir.
Cette solution je vous en ai déjà beaucoup parlé dans divers épisodes.
Notamment dans les épisodes 89, 90 et 91.
...
Et solution numéro 2 bien sûr, vous l'aurez deviné,
être capable de sortir de la matrice de la perception existentielle.
...
Imaginez que vous êtes dans une situation hyper tendue,
et boum vous sortez de la matrice.
Qu'est-ce qui va se passer ?
D'un coup tous les concepts de la perception existentielle disparaissent.
Il n'y a plus personne.
Vous n'êtes plus là.
Les personnes qui font pression sur vous ne sont plus là.
Tout est recontextualisé.
La seule chose que vous percevez c'est Dieu jouant avec lui-même.
...
Et si vous arrivez à faire ça,
croyez moi vous arriverez à rire dans les pires situations !
C'est un moyen incroyablement puissant pour désamorcer les émotions et se recentrer quand on commence à perdre l'équilibre
et qu'on commence à se laisser emporter trop sérieusement dans les émotions de la trame narrative que l'on vit dans la perception existentielle.
Ça nous fait quitter cette trame narrative instantanément,
on sort du film,
tout ce qui est en train de se passer est recontexualisé.
On sort de cette lourdeur du drama de l'existence,
et à partir de là le corps se calme.
...
Et à ce propos si vous voulez plus d'informations là dessus,
cette sortie de la trame narrative c'est quelque chose dont je vous ai déjà parlé au milieu de l'épisode 10.
Je n'avais pas encore parlé de sortie de la matrice, mais si vous réécoutez cet épisode vous allez tout de suite faire le lien.
...
Bref,
Vous ne pourrez plus vous faire affecter aussi profondément si vous êtes ancré en Dieu,
c'est à dire si vous êtes ancré dans cette perception totalement organique et unifiée du monde.
Et au passage si vous ne comprenez pas pourquoi je parle de Dieu,
allez voir l'épisode 113, et surtout ne ratez pas le prochain épisode, l'épisode 118,
dans lequel on reviendra beaucoup sur ce que ça veut dire.
...
Donc je disais que
Vous ne pourrez plus vous faire affecter aussi profondément si vous êtes ancré en Dieu,
c'est à dire si vous êtes ancré dans cette perception totalement organique et unifiée du monde.
Pensez à l'exemple de Jésus.
Ça c'était un mec qui était sorti de la matrice.
Il était bien ancré en Dieu.
Quand tu lis des récits sur Jésus en ayant connaissance de tout ce dont on parle dans cette série d'épisodes,
c'est évident qu'il avait ce genre d'expérience du monde, et de perception organique, hyperordinale, unifiant toutes les séparations,
c'est évident qu'il voyait au delà de la perception existentielle egoïque et de ses dualités ;
et je pense que tout le bazar autour de Jésus est probablement parti de là d'ailleurs.
...
Et quelque part grâce à cette façon de voir le monde il a été capable de contrôler sa frame même en se faisant crucifier.
C'est dire le pouvoir du truc !
En fait c'est limite dangereux tellement c'est puissant !
...
Et sur ce, on continue cette série sur l'éveil spirituel dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
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Pour le treizième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
Beaucoup de gens ne comprennent pas que nos vies, nos valeurs, nos sociétés, nos cultures toutes entières sont fondées sur de la connaissance et des concepts relatifs.
Qui ne vont pas se retranscrire dans l'absolu, sur les différents plans de la réalité.
Beaucoup de gens commençent à tout mélanger ensemble quand ils réfléchissent.
Ce qui donne des débâts et des remises en question un peu absurdes, notamment sur la responsabilité, l'agentivité, la faute et la façon dont la loi de notre société punit certains actes.
Des terrains très glissants.
Pas mal de gens ont entamé des débuts de réflexion et se disent que finalement étant donné les circonstances, parfois on n'est pas responsable des actes que l'on commet.
Que certains actes ont été faits sous le coup des émotions, et que donc dans l'absolu ce n'est pas vraiment la faute de la personne.
Elle n'avait pas le choix,
c'est le déséquilibre chimique dans son cerveau qui est la cause.
Ce genre de choses.
Et ce genre de raisonnements dans l'absolu, ça remet en question tous les jugements relatifs.
Quelque part on ne peut jamais vraiment savoir ce qui a poussé une personne à commettre un acte irréparable.
Dans l'absolu, on pourra toujours montrer que ce n'est pas vraiment sa faute.
De la même manière que dans l'absolu on pourra toujours dire que le libre-arbitre n'existe pas, parce que nos cellules ne sont pas libres, etc.
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Mais encore une fois, ce que ces raisonnements ne prennent pas en compte donc,
c'est que dans l'absolu toute vérité relative est fausse.
Nos actes sont toujours causés par des émotions plus ou moins intenses,
on est jamais dissociable de nos émotions.
Même dans nos plus grands moments de lucidité.
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Si on investigue, on peut toujours expliquer pourquoi une personne a commis tel ou tel acte.
Même si on doit remonter loin,
à un trauma de son enfance par exemple.
Dans l'absolu on peut toujours trouver une explication en remontant la chaîne.
La personne a subit plein de coups durs, qu'elle n'a pas choisi,
mais qui ont transformé sa personnalité,
et derrière elle a fini par commettre l'irréparable.
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En fait on peut même remonter jusqu'à la naissance ;
La personne est née avec un tempérament aggressif,
qu'elle n'a pas choisi,
et un beau jour, elle était particulièrement énervée, et elle a commis l'irréparable.
Etc, etc.
Un moment donné c'est sa faute, un moment donné ce n'est plus sa faute.
Et à partir de quel moment ça ne devient plus sa faute ?
C'est indéfinissable.
Je veux dire si tu vas dans les prisons tu vas trouver plein de types avec des taux de testostérone super élevé.
Et ce n'est pas un hasard, parce que la testostérone c'est liée à l'agressivité et à l'impulsivité.
Et l'aggresivité et l'impulsivité c'est liées au fait de faire de grosses conneries on va dire,
et de commettre des actes que la société ne tolère pas.
Et du coup on peut se questionner, est-ce que c'est vraiment leur faute d'être arrivé en prison ?
Et la vérité relative de notre société, c'est que oui, c'est leur faute.
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Dans l'absolu, tout ce qui est relativement vrai peut devenir faux.
On se doit donc de mettre des séparations relatives pour diriger et structurer notre existence et l'existence de nos sociétés.
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Et c'est pour ça que les jugements de culpabilité qu'exerce la société font largement abstraction de tous les facteurs qui ont pu causer la faute.
La société ne va pas chercher la faute super loin.
Elle fonctionne à un niveau relatif.
Parce que sinon même Adolf Hitler ne pourrait pas être rendu coupable ;
on pourrait expliquer qu'il a commencé à vraiment merder de manière impardonnable
quand tout ce qui s'est passé jusque là dans sa vie l'a amené à vraiment merder de manière impardonnable.
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Encore une fois les jugements de la société fonctionnent dans un paradigme relatif,
l'individu et son histoire on s'en fout un peu,
ce qui compte c'est la société et ses valeurs.
Et donc les jugements de la société vont chercher la faute dans les actes et dans la transgression de certaines valeurs qui vont contre le maintien de la société.
Dit autrement la société essaie de se maintenir, et exerce un pouvoir pour éliminer l'expression de certaines anti-valeurs qui vont contre son maintien.
Peu importe comment et pourquoi ces anti-valeurs ont été exprimées.
Un pouvoir qui peut paraître un peu cruel quand on investigue les choses ;
parce que parfois il peut y avoir des dérapages exceptionnels,
parfois ça peut être une question de nature.
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Mais c'est la sélection naturelle justement.
Si tu n'arrives pas à t'adapter à l'environnement et trouver des moyens de contrôler tes impulsions et contourner tes faiblesses,
eh bien oui tôt ou tard, tu vas te faire éliminer du jeu.
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Et il faut se dire que si notre société ne fonctionnait pas comme ça,
et ne punissait pas certains actes et certaines expressions d'anti-valeurs pour maintenir l'ordre,
on n'en serait pas arrivé là.
Elle n'existerait pas cette société.
Parce que ce qui lui a permis de se développer c'est ça.
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En plus de ça, il faut bien comprendre que le fait que la loi de notre société, en tant qu'autorité,
soit intransigeante sur la punition de certaines choses,
ça fait en soi partie de notre contrôle individuel.
Parce que ça pousse les gens à se contrôler en premier lieu.
Ça nous rend responsable de certaines choses.
Si on savait qu'on pouvait s'en sortir sans conséquence même si on commet quelque chose de grave,
on exercerait beaucoup moins de contrôle sur nous mêmes,
et ça se ressentirait à un niveau statistique.
Il y aurait des conséquences négatives.
...
Dans notre contrôle il y a une grande part d'éducation explicite et implicite en fait.
Et c'est pour ça que c'est dangereux de commencer à chercher la vérité absolue sur son contrôle,
de commencer à remettre en question son contrôle comme si c'était quelque chose qu'on a ou qu'on n'a pas,
de commencer à suggérer que c'est une illusion.
Parce que le contrôle à notre niveau relatif, c'est quelque chose que l'on doit activement réaliser, quelque chose que l'on crée, quelque chose que l'on construit.
Et si on commence à la questionner, si on commence à essayer de considérer ce qu'est notre contrôle d'un point de vue objectif,
en dehors de notre subjectivité,
eh bien forcément on sort de cette dynamique.
...
Ce que tu penses de ton contrôle dans l'absolu, change ce que c'est dans l'absolu.
Il faut bien comprendre cette boucle.
...
Et si je vous parle de cet exemple, ce n'est pas tellement pour cet exemple en lui-même.
Non, c'est pour que vous compreniez que c'est pour tout pareil.
Et que donc si on cherchait systématiquement à avoir la vérité absolue,
notre réalité toute entière tomberait.
Parce qu'elle est complètement relative.
Pratiquement tout dans notre perception foncionne à un niveau relatif.
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Et donc encore une fois il n'y a aucune raison de vouloir trouver le libre-arbitre ailleurs que dans le plan de vérité relatif de notre perception existentielle.
De la même manière qu'il n'y a aucune raison de vouloir trouver la beauté d'un tableau ailleurs que dans notre perception.
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Le libre-arbitre n'a pas a exister au delà de notre subjectivité.
En fait cette question de savoir si objectivement le libre-arbitre existe vraiment ou si c'est une illusion,
c'est un bon moyen d'identifier les personnes avec une rationnalité qui se bouffe elle même et qui devient toxique.
Il y a de gros problèmes et de grosses limites avec la rationalité, le réductionnisme, le matérialisme, le mécanomorphisme, etc, à chercher quelles en sont les origines, qu'est-ce qui cause quoi, etc
et cette question du libre-arbitre le met assez bien en évidence je trouve.
...
En fait étant moi même assez rationnel, je n'aurais aucun soucis avec ces positions qui s'évertuent de comprendre "objectivement" le monde et l'esprit comme des machines externes,
dont on peut décomposer le fonctionnemment en cellules, en neurones et compagnie.
Je n'aurais aucun soucis avec ces positions objectivistes si je n'étais pas moi-même une partie de ces objets.
Le problème c'est que je suis cet objet que j'essaie de réduire.
Et donc il y a ce problème de la boucle.
Comment je pourrais objectivement expliquer que je suis subjectivement en train de m'expliquer sans faire abstraction de ce que je suis vraiment ?
Comment je pourrais m'expliquer en tant qu'objet alors que je suis le sujet ?
Et c'est là, quand on commence à faire des efforts pour se comprendre
que l'on se rend compte que le réductionnisme c'est une sorte de délire complètement absurde dans l'usage de nos capacités rationnelles.
On ne pourra jamais comprendre ce qu'on est avec cet outil là,
on ne pourra que que faire du mécanomorphisme et créer une histoire complexe de ce qu'on est.
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Comme disait Abraham Maslow,
"Tout ressemble à un clou pour qui ne possède qu'un marteau"
Et c'est exactement ce qui se passe comme déformation de la réalité quand on essaie de comprendre rationnellement comment on fonctionne.
...
En commençant à se forcer à se voir comme quelque chose,
on finit par voir quelque chose, et à croire à ce que l'on voit.
Mais cette chose que l'on voit, ce n'est pas nous,
c'est juste une nouvelle création de notre esprit.
...
Et sur ce, on continue de parler de tous ces plans d'existence dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
À la fin du dernier épisode, je vous disais qu'en réalité,
il n'y a aucune raison de penser que l'activité cérébrale physique est la cause de notre subjectivité et pas l'inverse.
Les deux émergent en symbiose, ils font partie du même tout.
...
Ce que tu penses que tu es, c'est une image.
Ce que tu penses que tu peux contrôler, c'est une image.
Et tu peux être sûr que les personnes qui réussissent le mieux sur cette planète c'est ceux qui ont une sacrée image d'eux-même,
et une sacrée image de leur contrôle et de leur agentivité.
Ils ont implanté et cultivé des images riches et puissantes bien profondément dans leur subconscient.
Et au passage l'agentivité, ça fait référence à la perception de soi comme un acteur du monde qui fait arriver des choses,
et pas seulement comme quelqu'un à qui il arrive des choses.
La perception de soi comme étant une cause, et non comme étant un effet.
...
Et donc il faut faire très attention quand on commence à s'enlever de la responsabilité et de l'agentivité, c'est un vilain cercle vicieux,
parce que justement ça va te faire avoir des images de toi et de ton contrôle petites et appauvries,
et tu ne pourras qu'avoir la vie de merde qui avec.
Se retirer de la responsabilité et de l'agentivité, c'est quelque chose qui est très discuté au niveau de la dépression notamment.
Je vois énormément de gens se convaincre que parce que la dépression est un "déséquilibre chimique" dans le cerveau on ne peut pas s'en sortir avec la "volonté".
Énormément de gens se disent que parce que c'est une maladie, on ne peut pas s'en sortir tout seul, etc, etc.
Et ces mêmes gens sont bien souvent très énervés quand on évoque la possibilité qu'ils puissent être responsables de leur état.
Ils vont s'exclamer que la dépression est une maladie vraiment grave, qu'elle n'a rien à voir avec la tristesse et la déprime,
qu'il ne faut pas confondre,
et qu'on n'a jamais du avoir de dépression pour dire de telles conneries, etc.
...
Vous vous rendez compte à quel point c'est dangereux de s'embarquer dans ce genre de croyances et d'y tenir aussi fort que ça ?
À partir de là vous allez développer une image de soi en tant que victime de votre cerveau,
et avoir tendance à tout mettre sur le dos de ce "déséquilibre chimique",
qui n'est au final qu'un personnage de l'histoire que vous vous racontez.
...
Vous croyez vraiment que les personnes qui réussissent dans la vie ont ce genre d'images impuissantes d'eux-mêmes ?
Mais non au contraire !
Ils maintiennent une agentivité même quand les choses ne vont pas dans leur sens.
Sans bonne image de toi et de ton contrôle, tu n'iras jamais loin.
Réduire son image de soi c'est comme se déposséder de tout pouvoir sur soi et s'empêcher à tout jamais d'éveiller son potentiel !
Il n'y a rien de tel pour se maintenir dans une dynamique d'apathie.
Si tu te retrouves en situation de dépression, tu dois faire attention à ne jamais tomber dans ce piège.
Ne laisse pas la faiblesse émotionnelle te faire rentrer dans ce genre de délires.
Parce que ça va rendre la sortie de ta dépression beaucoup plus dure qu'elle n'a à être.
...
Ce qui est marrant c'est que les gens dépressifs qui pensent comme ça,
ils croient qu'ils n'ont plus de contrôle sur leur état et sur leur vie.
Alors que ces croyances négatives qui sont super fortes c'est justement une forme de contrôle actif sur la vie.
Mais du contrôle pour ne pas s'en sortir.
En fait beaucoup de dépressifs ont un Ego hyper développé et capricieux qui résiste à beaucoup de choses,
notamment à la difficulté de la vie.
Et ironiquement c'est ce qui rend leur vie difficile.
Eux ne le voient pas, mais quand tu discutes avec eux ça saute aux yeux.
D'ailleurs beaucoup de dépressifs qui ont un Ego bien développé sont tellement centrés sur eux-mêmes, sur leurs difficultés, sur leurs handicaps, etc
qu'ils sont convaincus que la vie est plus dure pour eux.
Comme si ce n'était pas dur pour tout le monde.
...
Tu ne dois absolument pas avoir cet angle mort sur le pouvoir contrôlant de tes pensées négatives et de ta résistance.
Tu dois réaliser que même si c'est hyper dur à avaler, tu te places toi-même indirectement dans ta situation de dépression.
Si tu n'acceptes pas ça, tu es foutu, tu ne pourras pas en sortir.
...
En fait j'ai remarqué que c'est souvent ça le gros problème.
Les personnes dépressives ont tendance à avoir une carte très pauvre de ce qui les rend heureux et de ce qui les rend malheureux en premier lieu,
et à rester hyper-attachées à cette carte qui ne fonctionne pas.
Elles ont le sentiment que le bien-être devrait leur être dû avec leur orientation et leur paradigme existentiel actuels.
Et elles préfèrent être malheureuses plutôt que de tout remettre en question.
Encore une fois l'Ego bien capricieux.
...
En analysant les personnes dépressives, je suis rarement étonné qu'elles soient dépressives,
elles ont souvent beaucoup d'angles morts sur ce qui ne va pas avec leur attitude et leur mode de vie.
Et le fait qu'elles n'aient pas su réaliser et corriger ça à temps quand elles étaient encore en pleine santé,
explique pourquoi c'est encore plus difficile une fois qu'elles sont bien en dépression.
Mais au fond leur problème de contrôle était là bien avant la dépression.
La dépression étant juste l'aboutissement inéluctable de leur encapsulation.
Si vous revisionnez l'épisode 65 sur l'encapsulation de la conscience,
les biais de la matrice du cerveau par défaut,
et cette attitude de toujours préserver son petit Ego,
bah typiquement tout ça c'est des mauvaises façons psychologiques de se protéger sur le court-terme,
qui sont associées à la dépression sur le long-terme.
...
C'est assez fou en fait, on peut passer des années et des années avec des angles morts énormes dans la petite matrice de notre esprit.
C'est pour ça que personnellement assez régulièrement j'essaie de prendre du recul sur ma façon de penser.
J'essaie de me demander où est-ce que je suis en train de m'enterrer moi-même sans m'en rendre compte dans ma vie.
Parce que si ça peut être aussi grave chez certaines personnes, alors ça doit forcément m'affecter d'une manière ou d'une autre.
Et présupposer le contraire serait justement un signe que je suis sacrément affecté.
...
En fait, les personnes dépressives sont juste bien souvent inconscientes de ce en quoi consiste leur contrôle,
et c'est probablement pour ça qu'elles sont dépressives en premier lieu.
Si vous croyez que les gens qui réussissent dans leur vie exercent plus de contrôle que les gens déprimés, vous vous gourez.
C'est juste une perception relative,
c'est juste qu'elles contrôlent des trucs différents !
Il y a des personnes qui sont pris dans des courants négatifs, d'autres dans des courants positifs.
Il y a en qui s'en rendent compte, il y en a qui ne s'en rendent pas compte.
...
Si une personne fume pendant des années et des années comme une cheminée et finit par se taper un problème de santé ;
Est-ce qu'elle n'a pas contrôlé l'arrivée de ce problème de santé ?
Bien sûr que si, même si elle n'en avait l'intention.
Ce n'est pas parce que tu n'as pas envie qu'une chose t'arrive qu'elle ne va pas t'arriver si tu fais tout ce qu'il faut pour qu'elle t'arrive.
Comme je vous le disais dans l'épisode 21, tu n'as pas besoin de partir avec une finalité pour arriver à une finalité.
Parce que ce n'est pas les objectifs que l'on se fixe qui nous font arriver quelque part, mais les comportements et les activités qu'ils nous poussent à avoir.
Le problème de santé de la personne qui fume, il ne se sera pas installé d'un coup.
Et c'est pareil pour la dépression.
C'est l'accumulation de certaines petites choses sur la durée qui y mène.
Une forme d'érosion.
Être surpris des dégâts quand ils deviennent impossible à ignorer,
est juste révélateur d'un gros manque de conscience à une échelle plus granulaire.
Parce que tu peux être sûr qu'il y avait des signes avant-coureurs.
...
Dans la vie, tu dérives lentement mais sûrement dans certaines directions.
Et il s'agit de dériver dans les bonnes.
Tous les petits trucs qui te poussent plus ou moins dans une direction, il ne faut pas les négliger.
Sans y faire attention, tu ne verras jamais naturellement les petites choses changer ton état.
C'est comme du poison que tu ingères goutte par goutte.
C'est imperceptible sans attention.
C'est pour ça que la vie est si difficile à contrôler si tu n'essaies pas de la contrôler.
...
La dépression on y arrive, quand en amont on a sévèrement merdé dans le macro-contrôle de notre vie.
C'est pour ça qu'il faut prendre du recul et se rendre compte de l'histoire qu'on est en train d'écrire avec nos petits comportements,
parce que qu'on le veuille ou non, on écrit une histoire.
Il faut anticiper et ne pas réagir quand la situation est déjà critique.
Quand tu crois que tu es bien, et que tu es dans une bonne phase,
il ne faut pas en profiter pour te relâcher sans réfléchir,
il faut en profiter pour anticiper et être sûr d'assurer les devants.
Sinon tu seras toujours en situation à risques.
...
Le problème c'est que souvent les personnes dépressives croient que si elles avaient du contrôle sur leur état et sur leur vie,
elles pourraient radicalement changer d'état d'un coup d'un seul et que ça resterait stable sans rien faire.
Mais non, personne n'a ce type de contrôle.
Tu dois repartir de cet état exactement comme tu en es arrivé.
C'est à dire par l'accumulation de petites choses.
En éliminant une à une toutes les fuites qui te font dériver dans les mauvaises directions.
Et en ajoutant tous les petits éléments possibles pour te faire dériver dans les bonnes directions.
Il faut prendre conscience de l'impact et de l'importance des petites choses.
Tu dois regarder attentivement ce qui se passe dans ta vie.
...
Et pour en revenir aux angles morts, ben c'est ça le problème.
Il y a des angles morts où l'on ne regarde jamais consciemment.
On fait l'autruche et on persévère à maintenir notre conscience aux mêmes endroits comme pour oublier tout le reste.
Donc forcément on n'est pas en contrôle à ces niveaux.
...
Plus tu cherches ton contrôle plus tu vas le trouver.
Et inversement.
On est responsable que de ce dont on se rend responsable.
...
En fait, de bien des manières, le contrôle c'est quelque chose que l'on réalise en y mettant sa conscience sur la durée.
Plus tu penses à comment contrôler un domaine de ta vie, plus tu vas développer du contrôle sur ce domaine de ta vie.
Et inversement moins tu penses à contrôler un domaine de ta vie, moins tu vas développer de contrôle sur ce domaine de ta vie.
...
Les gens qui ont une vision du contrôle comme quelque chose qui se passe exclusivement sur le court terme, ne comprennent rien au contrôle.
Parce que le contrôle, c'est en grande partie une histoire de conscience et d'inertie.
Ta capacité de t'ajuster et de te contrôler sur le court-terme ce n'est pas la même d'un jour à l'autre.
Non.
Ta capacité de t'ajuster et de te contrôler sur le court-terme est une structure mentale qui se développe avec l'entraînement à long terme.
Si tu crois que tu peux réaliser une nouvelle façon de te contrôler en très peu de temps, tu te goures.
Si tu crois que tu peux enlever des années de conditionnement en très peu de temps, tu te goures aussi.
Tout gros changement radical s'installe petit à petit par l'accumulation de petites choses.
...
Et toute cette confusion métaphysique sur la nature du contrôle, sur est-ce qu'on a vraiment du contrôle
est d'ailleurs à la source de débâts et de remises en question un peu absurdes,
notamment sur la responsabilité, la faute et la façon dont la loi de notre société punit certains actes.
...
Et sur ce, on continue d'en parler dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le douzième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
Dans les deux derniers épisodes, je vous disais que le meilleur argument pour défendre l'existence du libre-arbitre ce n'est pas d'essayer de montrer que dans l'absolu il est vrai,
c'est de montrer que dans l'absolu tout est faux.
C'est de montrer comme je vous l'expliquais dans l'épisode 110,
que notre perception n'est pas faite pour connaître l'absolu,
mais qu'au contraire elle est faite pour rester dans l'ignorance absolue de telle sorte à permettre une nouvelle forme de connaissance relative.
Et que donc dans un paradigme ou dans l'absolu tout est faux,
la fausseté peut être considérée comme l'équivalent de la vérité.
...
Il faut bien comprendre que pratiquement tout dans notre perception existentielle de la réalité et dans notre sens commun existe et fonctionne à un niveau relatif.
Autrement dit, dans l'absolu la vie telle qu'on la conçoit est un rêve.
Une sorte de pièce de théâtre cosmique qui se joue moment par moment.
Et c'est ça que l'éveil spirituel permet de percevoir du tableau de la réalité.
L'éveil spirituel permet de percevoir qu'il n'y a rien ni personne, il y a simplement tout.
Il permet de percevoir qu'il y un monde de formes complètement unifiées qui se manifeste d'instant en instant, exactement comme dans un rêve.
...
Ce qui veut dire que l'éveil spirituel c'est quelque chose qui n'arrive à personne en fait.
Parce que pour vraiment réaliser qu'il n'y a personne, ça implique qu'il n'y ait personne.
Vous comprenez ?
...
Ce n'est jamais l'Ego qui réalise cette perspective absolue dénuée de toutes séparations.
Quand l'éveil spirituel arrive, quand cette union de l'esprit avec le Tout arrive, il n'y a forcément personne.
Les réalisations de l'absolu n'arrivent pas à l'Ego.
Elles arrivent, tout simplement.
...
Et donc encore une fois, comme je vous l'ai expliqué dans l'épisode 114,
ce sont les demi-éveils du rêve de la perception existentielle et les demi-vérités qui en découlent qui font des dégâts ;
quand notre esprit est à moitié dans l'absolu et à moitié dans le relatif en même temps.
...
Pour reprendre l'exemple que j'avais donné,
si on est un personnage dans un rêve, qu'on a une épée et qu'il y a un monstre qui se rapproche de nous.
Mais que l'on réalise sélectivement que finalement, notre épée elle n'existe pas,
sans réaliser que tout le reste n'existe pas non plus.
Ça va créer des problèmes au sein du rêve ;
Parce qu'on va injustement considérer que notre épée est fausse en relation avec les autres éléments du rêve qui eux restent vrais.
On va commencer à se dire que notre épée n'a pas vraiment de pouvoir sans pour autant se dire que le monstre et tout le reste non plus.
...
De la même manière, quand au sein du rêve persistant de la réalité,
l'Ego réalise sélectivement que le libre-arbitre n'existe pas dans l'absolu, n'existe pas hors de la matrice de la perception existentielle,
eh bien ça fait des dégâts.
Ça va créer de l'anxiété, de l'énervement et un sentiment d'impuissance de la part de l'Ego.
L'Ego va interpréter ça comme si ça voulait dire qu'il ne pouvait pas vraiment faire ce qu'il veut.
Et pire, il va interpréter ça comme si ça voulait dire que quelque chose d'autre le contrôlait.
Pourquoi ? Mais parce que l'Ego interpète cette réalisation au sein du rêve.
Autrement dit quand il réalise que son "épée" n'existe pas en dehors du rêve,
l'Ego ne réalise pas qu'il est lui-même un élément du rêve.
Il ne réalise pas qu'il est toujours dans le rêve, qu'il y a toujours été, et qu'il y restera toujours.
Et que toutes les réactions qu'il émet font également partie du rêve.
Il ne réalise pas que dans l'absolu, c'est tout ce qu'il appelle "existence" qui n'existe pas.
Il ne réalise pas que dans l'absolu, tout le reste du rêve, y compris ses réactions, n'existe pas non plus en dehors.
Et notamment il ne réalise pas qu'en dehors de la matrice, lui-même n'existe pas, le contrôle n'existe pas, les envies n'existent pas, le pouvoir qu'ont les choses n'existe pas, le monde dans lequel il évolue n'existe pas,
tout est une sorte de gigantesque théâtre cosmique, de rêve cosmique, dont l'Ego et son libre-arbitre sont des éléments symboliques essentiels et directeurs,
dans le sens où une grande quantité de choses qui se passent dans la réalité n'a de sens qu'à leur égard.
Bref, si l'Ego réalisait que sa propre existence est tout aussi relative que tout ce qui existe dans le rêve,
autrement dit s'il réalisait que dans l'absolu, lui-même n'existait pas non plus en premier lieu,
alors il n'y aurait aucune émotion négative égoïque vis-à-vis de la considération que dans l'absolu, le libre-arbitre n'existe pas.
Parce que c'est évident que quelque chose qui n'existe absolument pas ne peut pas être absolument libre.
Encore une fois, notre Ego n'est pas vraiment dans nos cellules, donc normal que notre libre-arbitre n'y soit pas dedans non plus.
Et donc si l'Ego réalisait vraiment la beauté et le génie de la Création, il aurait des émotions positives plutôt que des émotions négatives.
Parce qu'il réaliserait que sans ça, il n'existerait pas.
Cette matrice qu'il commençait à prendre pour son ennemi, il réaliserait qu'en fait il lui doit son existence.
Il doit son existence à ce rêve cosmique, à cette matrice de la perception existentielle.
Il réaliserait que tout ce qu'il pouvait espérer comme existence, c'est une existence relative.
À partir du moment où ses propriétés n'étaient pas là dès le début de l'univers.
Son existence absolue ne pouvait jamais rentrer dans l'équation.
...
Et si vous n'arrivez pas à bien suivre ce que je raconte rassurez vous :)
En fait ce que je vous raconte c'est des trucs que la science moderne ne comprend même pas encore sur notre existence.
Mais qui je pense sont très pertinents étant donné les avancées scientifiques sur le cerveau qui sans une compréhension de tout ça
vont stupidement remettre en question des choses sur nous-mêmes.
...
Ce que je veux dire notamment, c'est que c'est comme ça que paradoxalement, par l'absurde,
on peut défendre l'existence du libre-arbitre.
Parce que le libre-arbitre n'est associé qu'à l'Ego.
Qui sont tous les deux des éléments de la matrice, des vérités relatives pouvant être démontrées comme fausses dans l'absolu,
étant donné qu'ils existent dans l'Univers grâce à la transcendance.
L'Ego a exactement ce qu'il veut, et il contrôle exactement ce qu'il contrôle, parce que le contrôle et les désirs font aussi partie du rêve.
...
Et si dans un certain plan de référence de la réalité, en dehors de notre matrice de la perception existentielle,
notre Ego peut être considéré comme faux, comme une illusion, alors évidémment que son libre-arbitre peut être considéré comme faux et comme une illusion lui aussi.
...
Le seul moyen de dire que notre libre-arbitre n'existe pas du tout,
c'est de dire que l'on existe pas du tout non plus.
Et là on voit bien que c'est complètement absurde n'est-ce pas ?
C'est absurde de dire que l'on existe pas du tout,
quand bien même on existe à travers un rêve cosmique qui transcende et influence les réalités permettant sa manifestation.
Je veux dire si on n'existe pas, mais rien n'existe à partir de là.
Parce que l'Ego même en tant que symbole, dirige fortement le cours de l'existence.
Quelque chose qui a autant de conséquences ne peut être que réel, n'est-ce pas ?
...
Ce que j'essaie de vous expliquer avec ces vidéos, c'est que c'est super facile de tomber dans le piège pseudo-spirituel et se dire que rien n'existe.
Et ensuite ne plus rien faire de constructif de sa vie, parce qu'au final rien n'existe.
C'est pratiquement considéré par certains comme de la spiritualité haute gamme, la spiritualité ultime,
mais pour moi c'est de la spiritualité bas de gamme.
La spiritualité ultime pour moi c'est que justement, une fois que tu as sorti la tête de l'océan onirique de la matrice
et que tu as fait l'expérience de cet éveil spirituel, que tu as eu ces réalisations profondes de non-dualité,
eh bien tu replonges dans l'océan onirique, tu t'y réimmerges pleinement,
et tu joues au jeu de la vie de manière plus engagée que jamais.
Tu transcendes ce niveau de réalisation.
Tu réalises que la vie egoïque, les petites choses, aller de l'avant, faire de son mieux, se développer, dépasser les défis, construire de bonnes relations,
devenir la meilleure personne qu'on puisse être,
avec la bonne conscience, actuellement c'est ça le chemin et l'expérience spirituels ultimes,
et c'est pour ça que notre perception existentielle est encore comme elle est.
...
Encore une fois, la non-dualité ça veut aussi dire que ce qui se passe dans les différents plans de la réalité est en partie défini par les images, les mythes et les symboles des plans expérientiels de la réalité.
Ce qui est la raison pour laquelle les images, les symboles et les mythes parviennent à exister au delà du rêve.
Parce qu'on retrouve leur impact dans les activités de bas niveau, dans la mouvance du monde.
Par exemple, il faut bien comprendre que le fait que le libre-arbitre soit présent dans notre plan de vérité relatif,
affecte ce qui se passe dans différents autres plans de la réalité, comme le plan physique par exemple.
Sans pour autant que le libre-arbitre ne soit directement présent dans ces autres plans.
Autrement dit, le libre-arbitre existe.
Parce que, qu'est-ce qu'exister sinon affecter par sa présence le fonctionnement de la réalité ?
Hum ?
...
Il faut juste accepter que notre expérience, que le rêve, que les images que l'on se fait, c'est ça la matière de l'existence.
Et que ça ne compte pas pour du beurre pour autant, du tout.
Encore une fois qu'est-ce qui dirige davantage le cours de l'existence que l'Ego ?
C'est très arbitraire et primitif de prendre pour fondement de l'existence la matière physique.
Pourquoi ne pas prendre plutôt la subjectivité pour fondement de l'existence par exemple ?
Je veux dire c'est quoi la logique derrière ce choix ?
Parce que la matière physique c'est dur ?
...
Mais n'est-ce pas dur dans la subjectivité ?
...
Beaucoup de personnes sont coincées dans le paradigme matérialiste et s'intéressent à comprendre comment le cerveau produit le libre-arbitre,
plutôt que de s'intéresser d'une part à comprendre comment et pourquoi le monde a fait émerger le libre-arbitre
et d'autre part à comprendre comment le libre-arbitre influence et guide le cerveau.
...
Vous savez l'autre jour je lisais un commentaire sur une vidéo de Sam Harris qui est un neuroscientifique, auteur et philosophe très connu,
qui défend l'idée que le libre arbitre n'existe pas, que c'est une illusion.
Dans cette vidéo Sam Harris expliquait qu'avec l'imagerie cérébrale, on peut grosso-modo voir dans le cerveau les décisions que l'on va prendre jusqu'à 7 secondes avant qu'on ne les prenne vraiment.
Et donc le mec en commentaire disait qu'il était d'accord avec lui, que le libre-arbitre est une illusion, qu'on est juste des robots biologiques, et qu'en fait on n'est pas vraiment en contrôle,
on est contrôlé par autre chose que nous-mêmes.
...
Et ce genre de réactions, c'est exactement le genre de réactions absurdes que j'ai voulu mettre en évidence au début de cet épisode.
Si tu as une image de toi en tant qu'être libre et responsable qui est bien implantée dans ton subconscient,
tu ne crois pas que cette image elle va influencer ce qui se passe dans ton cerveau ?
Moi je te parie que oui.
Et c'est pour ça que c'est complètement stupide de dire que le libre-arbitre est une illusion.
Parce que l'image de soi, c'est extrêmement important dans la détermination de comment on se contrôle et des décisions que l'on prend.
Et donc si tu as comme image de toi un robot qui n'a aucun réel contrôle sur lui-même, devines quoi ?
Ça va affecter négativement ta façon de te contrôler et de prendre des décisions !
Tu vas toujours remettre la faute sur quelque chose d'autre que toi-même.
Alors que si tu te vois comme quelqu'un de responsable, ça va affecter positivement ta façon de te contrôler et de prendre des décisions !
...
En réalité il n'y a aucune raison de penser que l'activité cérébrale physique est la cause de notre subjectivité et pas l'inverse.
Les deux émergent en symbiose, ils font partie du même tout.
...
Ce que tu penses que tu es, c'est une image.
Ce que tu penses que tu peux contrôler, c'est une image.
Et tu peux être sûr que les personnes qui réussissent le mieux sur cette planète c'est ceux qui ont une sacrée image d'eux-même,
et une sacrée image de leur contrôle.
Ils ont implanté et cultivé des images riches et puissantes bien profondément dans leur subconscient.
...
Et donc il faut faire très attention quand on commence à s'enlever de la responsabilité, c'est un vilain cercle vicieux,
parce que justement ça va te faire avoir des images de toi et de ton contrôle petites et appauvries,
et tu ne pourras qu'avoir la vie de merde qui avec.
Se retirer de la responsabilité, c'est quelque chose qui est très discuté au niveau de la dépression notamment.
Je vois énormément de gens se convaincre que parce que la dépression est un "déséquilibre chimique" dans le cerveau,
on ne peut pas s'en sortir avec de la "volonté".
Énormément de gens se disent que parce que c'est une maladie, on ne peut pas s'en sortir tout seul, etc, etc.
Et ces mêmes gens sont bien souvent très énervés quand on évoque la possibilité qu'ils puissent être responsables de leur état.
Ils vont s'exclamer que la dépression est une maladie vraiment grave, qu'elle n'a rien à voir avec la tristesse et la déprime,
qu'il ne faut pas confondre,
et qu'on n'a jamais du avoir de dépression pour dire de telles conneries, etc.
...
Vous vous rendez compte à quel point c'est dangereux de s'embarquer dans ce genre de croyances et d'y tenir aussi fort que ça ?
...
En tout cas, libre ou pas libre, décision ou pas décision, on en reparle dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le onzième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
...
À la fin du dernier épisode, je vous disais que le meilleur argument pour défendre l'existence du libre-arbitre ce n'est pas d'essayer de montrer que dans l'absolu il est vrai,
c'est de montrer que dans l'absolu tout est faux.
C'est de montrer comme je vous l'expliquais dans l'épisode 110,
que notre perception n'est pas faite pour connaître l'absolu,
mais qu'au contraire elle est faite pour rester dans l'ignorance absolue de telle sorte à permettre une nouvelle forme de connaissance relative.
Et que donc dans un paradigme ou dans l'absolu tout est faux,
la fausseté peut être considérée comme l'équivalent de la vérité.
...
Je veux dire pensez-vous vraiment que les mécanismes chimiques à l'intérieur de notre corps qui nous permettent de ressentir l'amour,
comprennent ce qu'est notre amour ?
Et est-ce que vous serez étonné, énervé, choqué ou même anxieux de réaliser que l'amour humain, n'existe pas au niveau cellulaire ?
Non.
Nos cellules n'ont pas besoin de ressentir les différents sentiments que l'on ressent,
pour que nous on les ressente.
Elles n'ont pas besoin d'être amoureuses pour que l'on soit amoureux.
Il y a une forme de transcendance.
Le tout est irréductible à la somme des parties.
Sans ça rien de nouveau ne pourrait émerger dans le monde.
...
Je veux dire, un moment donné dans la grande histoire de la vie, certaines choses n'étaient pas là, on est d'accord ?
Et donc pour entrer dans l'existence, ces choses elles ont forcément du émerger à partir de ce qu'elles n'étaient pas.
C'est ça que j'appelle la transcendance.
Et le seul moyen d'échapper à la transcendance dans l'explication de ce qui arrive sur cette planète,
c'est soit de dire que tout ce dont on fait l'expérience a toujours existé,
soit de dire que tout ce dont on fait l'expérience n'existe pas vraiment.
Deux positions aussi stupides l'une que l'autre si vous voulez mon avis.
...
On ne peut pas trouver l'origine de quelque chose dans ce quelque chose.
L'origine de quelque chose se doit d'être dans quelque chose d'autre.
Encore une fois si on pouvait trouver l'origine de quelque chose dans ce quelque chose,
ça voudrait dire que l'on ne pourrait jamais rien avoir de nouveau !
Il est ainsi tout à fait normal et non problématique de ne pas trouver quelque chose à son origine,
mais de trouver quelque chose de différent.
Autrement dit à partir du moment où tu commences à étudier comment quelque chose émerge,
tu cesses de l'étudier.
Tu étudies son émergence.
Ce qui est radicalement différent.
...
La chimie qui nous anime et qui permet l'émergence de l'amour, la manifestation de l'amour,
et l'expérience que l'on a de l'amour,
ce sont des plans à la fois parallèles et indépendants.
Autrement dit l'amour n'est vrai que dans le plan de vérité relatif de notre perception existentielle.
...
Et donc pour en revenir au libre-arbitre,
il n'y a en ce sens aucune raison de vouloir le trouver ailleurs que dans le plan de vérité relatif de notre perception existentielle.
Pour reprendre le cas de nos cellules,
il n'y a aucune raison que nos cellules ou même que notre cerveau soient libres pour que nous on soit libres.
Notre libre-arbitre transcende et influence ce qui permet son existence.
...
En fait c'est très bête de s'évertuer à chercher l'omniprésence des vérités à tous les niveaux de la réalité pour s'assurer qu'elles soient bien vraies.
Par exemple pour être sûr que notre libre-arbitre existe vraiment et que ce n'est pas une illusion,
certains scientifiques ont la mauvaise bonne idée de se dire
bah tiens on va aller chercher sa présence au delà de notre expérience subjective,
on va aller le chercher à l'intérieur de notre cerveau notre libre-arbitre.
Et là oh mon dieu !
La vérité révélée !
Il n'y a pas de trace de libre-arbitre dans le cerveau !
Ça veut donc dire qu'il n'existe pas ?
Ça veut donc dire que c'est une illusion ?
...
Non, ça veut juste dire que tu n'as rien compris à la magie de la vie !
...
Notre cerveau n'est pas nous, c'est déjà de l'anthropomorphisme de l'approcher comme s'il était nous et de vouloir qu'il partage nos propriétés.
Et l'anthropomorphisme au passage, c'est la tendance à attribuer des traits humains à toutes sortes de choses .
...
Pour mieux comprendre l'absurdité du truc.
Imaginez que vous soyez en train de faire l'amour,
et que vous ressentez que ouais ça vous fait du bien ;
Que ça vous fait vraiment du bien.
Et soudainement vous vous arrêtez et vous vous demandez,
mais attend comment je peux être sûr que ça me fait vraiment du bien ?
Comment je peux être sûr que ce n'est pas une illusion ?
...
Vous comprenez à quel point c'est stupide cette recherche de la vérité absolue ?
C'est absurde de s'attendre à pouvoir trouver une démonstration que faire l'amour ça nous fait vraiment du bien ailleurs que dans notre expérience.
Et c'est tout aussi absurde d'envisager d'accepter que finalement bah non,
ça ne nous fait pas vraiment du bien, parce qu'après investigation le bien c'est une illusion de notre cerveau ou je ne sais quoi.
Comme je vous l'ai déjà dit, la véritable illusion c'est de croire qu'il existe vraiment des illusions.
...
Ce qui est,
est ce qui est,
sinon quoi ?
...
Et hélas beaucoup de nos scientifiques modernes en sont à étudier notre cerveau, nos neurones, etc et en tirer des conclusions sur notre existence d'être humain.
Ce qui est complètement à côté de la plaque, et qui ne fait que mettre en évidence les lacunes métaphysiques et épistémologiques de la science moderne.
...
Comprenez moi bien il y a beaucoup d'intérêts à étudier le cerveau, les neurones et compagnie, je suis le premier à m'intéresser à tout ça.
Mais quand j'entends des personnes dire qu'on n'est que le résultat de l'activité de nos neurones.
Alors même que les concepts de "résultat", d'"activité" et de "neurone" sont le fruit de notre perception subjective d'être conscient.
Ben je me dis que ces personnes sont prises dans un vilain délire réductionniste dont elles ne sont pas prêtes de sortir.
Elles se racontent une histoire mécanomorphique sur elles-mêmes, et elles ne s'en rendent même pas compte.
...
Et au passage la plupart des leaders spirituels commettent grosso-modo la même erreur.
Ils investiguent simplement d'une manière différente la nature de notre "moi", la nature de notre Ego,
à travers la méditation, la contemplation, le questionnement, etc
et en tirent des conclusions sur son existence,
ou plutôt sur sa non-existence.
Sans réaliser que notre Ego n'existe pas uniquement quand notre expérience ne le fait pas exister.
Ce qui est certes, tout à fait possible, mais temporaire.
L'Ego n'est pas une illusion sous-prétexte que l'on peut le faire disparaître temporairement.
Je veux dire, quand il est là, il est là, ce n'est pas une illusion.
De la même manière que quand on ressent du bien, on ressent du bien, ce n'est pas une illusion.
Quelque chose n'est pas une illusion sous prétexte que l'on peut mentalement projeter qu'elle disparaisse si on la regarde différemment.
C'est stupide comme raisonnement.
Parce que tant qu'on ne la regarde pas différemment, elle est bien réelle cette chose.
...
En fait, on ne peut jamais savoir si en changeant de perception sur quelque chose, on retire un voile ou si on en rajoute un.
On ne peut jamais savoir si on regarde la même chose d'une manière différente,
ou si on regarde quelque chose de complètement différent.
Le terme illusion donne l'impression qu'il y a un vrai monde objectif caché derrière ce que l'on perçoit.
Et c'est en ça que l'illusion est une illusion.
Parce que ce vrai monde objectif caché derrière est une pure projection mentale.
Alors que l'expérience subjective elle, est bien là.
On ne voit jamais en même temps l'illusion et la non-illusion.
On passe séquentiellement de l'une à l'autre.
Et on se dit mentalement que c'est la même chose, et que l'un est le voile de l'autre.
Mais est-ce vraiment le cas ?
Cette association de deux perceptions parallèles, n'est-ce pas là une histoire que l'on se raconte ?
N'est-ce pas là une structure mentale arbitraire que l'on crée ?
...
...
Concrètement,
à votre avis, si je regarde un visage comme un ensemble de matière, est-ce que je regarde vraiment un visage ?
Et si je considère un beau tableau comme un ensemble d'atomes et de molécules, est-ce que je considère vraiment ce beau tableau ?
Certes le tableau que je regarde ne pourrait pas exister sans atomes et molécules, mais est-ce qu'il se limite à ça ?
Est-ce que je peux réduire ce tableau à la somme des atomes et des molécules qui le composent ?
Est-ce que ce qui fait la beauté de ce tableau se trouve dans l'agencement d'atomes et de molécules qui le composent ?
Est-ce que c'est ça qui compte vraiment ?
...
Bien sûr que non, le tableau transcende tout ça.
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Croire que l'on augmente notre compréhension d'un tout en le réduisant à d'autres choses de plus en plus fines.
C'est un vilain biais de l'esprit.
...
Il y a des choses que l'on peut expliquer.
Mais que l'on ne peut pas vraiment comprendre pour autant en expliquant.
Par exemple, une symphonie de musique ne réside pas dans sa composition matérielle et sa séquence de notes individuelles.
Non.
Elle réside davantage dans la dynamique globale, immatérielle, qui relie tout ça avec une signature particulière.
Et encore, même vu comme ça, c'est à côté de la plaque.
On ne peut pas mieux comprendre un "tout" en le réduisant à sa composition.
En fait, à l'inverse, d'une certaine manière on diminue notre compréhension du tout.
On peut mieux comprendre des choses techniques, comme l'émergence de ce tout, mais déjà à partir de là, on ne considère plus le tout en lui-même.
On entre dans une vision un peu "autistique" on va dire.
Je n'aime pas ce terme parce que c'est réducteur.
Mais je n'ai pas encore trouvé d'équivalent pour le remplacer.
En gros c'est l'idée que l'on comprend comment une chose fonctionne, mais que paradoxalement on ne comprend pas ce que c'est.
...
Bref, ce que je veux dire c'est qu'il faut faire très attention aux conclusions que l'on tire de l'usage dynamique et flexible de notre esprit et des différentes perspectives qui en découlent.
On peut très facilement créer des illusions en pensant en retirer.
...
Et pour terminer cet épisode, juste une petite anecdote pour illustrer le thème de cette vidéo.
En commentaire de ma chaîne récemment, en réaction à l'épisode 101,
il y a un ami qui suit régulièrement mes vidéos qui a remarqué que c'était une chose difficile à faire de créer son propre chemin dans le monde,
parce qu'il avait l'impression que tous les domaines avaient déjà bien été exploités.
Je lui ai fait remarquer qu'à toutes les époques la plupart des gens devaient penser la même chose,
et que s'il pouvait savoir à l'avance tout ce qui sera vraiment fait dans les centaines d'années à venir, il serait choqué.
En réalité il y a sûrement plus d'opportunités maintenant qu'il n'y en a jamais eu dans toute l'histoire.
On peut quantifier notre connaissance, mais pas notre ignorance.
Oui c'est difficile de créer son propre chemin,
mais dépasser cette perception que tout a été fait,
c'est en fait le plus gros de la difficulté.
Les rares individus qui dépassent cette étape de limite perceptive sont grosso-modo ceux qui créent de nouvelles voies.
...
Ce à quoi il m'a répondu qu'il allait prendre le temps de dépasser cette fausse perception.
Et je lui ai répondu que non, c'est une vraie perception.
Il n'y a pas de fausse perception, il n'y a que des vraies perceptions.
Parce qu'encore une fois l'esprit et la perception ont un pouvoir créateur et structurant sur la réalité, y compris dans leurs limites.
Je dirais même, en particulier dans leurs limites.
On crée ce que l'on perçoit.
Autrement dit, les limites de l'esprit et de la perception sont les remparts principaux contre l'expansion incontrôlable de la création dans notre réalité.
Cette perception que tout a déjà été bien exploré, elle n'est donc pas fausse, ce n'est pas une illusion, elle est on ne peut plus vraie pour les gens qui l'ont.
Et elle a un sacré pouvoir.
C'est le seul pouvoir de cette perception qui empêche la majorité des personnes de prendre l'initiative de créer.
Et la plupart des gens l'auront toute leur vie cette perception,
d'autres vont réussir à en changer, mais ça va probablement leur prendre beaucoup de travail.
D'où mon insistance sur le fait que cette perception est vraie, et que ce n'est pas une illusion.
Parce que de la même manière que notre Ego, c'est une sorte de perception qui structure notre réalité,
et on ne peut pas s'en débarasser comme ça,
ben en fait cette perception c'est aussi comme quelque chose de solide dans notre réalité,
quelque chose que l'on ne peut pas faire disparaître de notre réalité comme par magie, au contraire.
Bien au contraire.
Et toutes les croyances limitantes sont concernées par ça d'ailleurs.
Si on pouvait s'en débarasser d'un claquement de doigt, juste parce que c'est des croyances dans la tête,
mais notre monde serait méconnaissable et personne n'aurait aucune croyance limitante.
Mais encore une fois ça ne marche pas comme ça.
Il faut tout un processus actif et conscient pour restructurer son esprit et se débarasser des croyances limitantes.
...
Et sur ce, on continue de parler de tous ces plans d'existence et de vérités dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao
Bonjour et bienvenue,
C'est Bertrand de la Fondation MAGister,
l'École des Héros du Monde Réel.
...
Pour le dixième épisode de la série sur l'éveil spirituel et la sortie de la matrice de la perception existentielle, la matrice de notre propre création.
...
Pour en revenir au libre-arbitre, dont on a beaucoup parlé dans le dernier épisode.
Quand vous croyez que vous êtes une personne libre, devinez quoi ?
Vous allez fonctionner comme une personne libre.
Et plus vous croyez que vous êtes libre, plus vous allez fonctionner comme une personne libre.
Plus vous allez faire de plans, plus vous allez réfléchir à votre futur, etc
Ça ne veut pas dire qu'il faut pousser sa liberté toujours plus loin.
Parce que trop de liberté va vous paralyser.
Mais ça veut dire qu'il faut mettre le curseur au bon endroit.
...
Et qu'est-ce qui va se passer quand on va vous dire que vous n'êtes pas libre et que vous allez commencer à y croire ?
Le curseur va descendre.
Et vous n'allez plus fonctionner comme une personne libre.
Vous allez faire moins de plans, vous allez moins vous sentir responsable, etc
...
Donc de la même manière que la vie est aussi sérieuse que vous pensez qu'elle est,
vous êtes aussi libres que vous pouvez croire que vous êtes libres ok ?
Rentrez-vous bien ça dans le crâne,
et ne laissez personne changer négativement votre curseur de liberté,
sous prétexte de tel ou tel argument.
...
Et encore une fois, moi aussi quand mon esprit est dans la matrice de la perception existentielle,
quand je suis Bertrand,
je suis libre.
Alors que quand je sors de la matrice, tout ça n'existe plus, c'est comme un rêve.
Autrement dit l'éveil spirituel ne change rien à ce qui se passe dans la matrice.
Les vérités absolues ne changent rien aux vérités relatives.
...
En fait je suis plus libre dans la matrice de la perception existentielle,
depuis que je suis allé profondément hors de cette matrice.
Parce que justement le fait de sortir de cette matrice egoïque,
ça m'a fait réaliser ce caractère très onirique et créatif des traits psychologiques de notre Ego.
J'ai réalisé que ce qui fait la différence entre la version de Bertrand qui va avoir une vie médiocre et la version de Bertrand qui va avoir une super vie,
ça ne tient à pas grand chose, et ça se passe là haut.
J'ai réalisé que c'est à moi de créer mon libre-arbitre, parce que je ne suis libre que quand je pense que je le suis.
C'est à moi de me rendre responsable de ce dont je veux être responsable.
Parce que je ne suis responsable que de ce dont je me rends responsable.
...
Et même si avec tout l'entraînement que j'ai,
je peux vivre intérieurement hors de la matrice de la perception existentielle,
c'est à dire hors des concepts, des dualités et des séparations egoïques.
Je passe malgré tout l'essentiel de ma vie dans cette perception existentielle,
au sein de la matrice egoïque.
Parce que pourquoi je vivrais dans le troisième niveau, en dehors de la matrice de la perception existentielle,
alors que la quasi-totalité du monde actuel vit dans cette matrice des deux premiers niveaux
et ne comprend absolument rien au troisième niveau ?
...
Et puis, les gens qui commencent à s'éveiller croient que le troisième niveau est une finalité.
Mais non ce n'est pas une finalité.
Du moins pas pour notre génération.
Quand tu restes des années dans le troisième niveau,
en dehors de la matrice de la perception existentielle,
ouais c'est une super expérience métaphysique,
c'est comme une sorte de méga-trip permanent.
Mais au bout d'un moment tu finis par retourner dans la matrice de la perception existentielle,
parce que c'est essentiellement là que se passe le jeu de la vie actuellement.
Ce n'est pas en devenant un mystique hyper éveillé reclus dans un temple que je pourrais changer le monde.
...
Après ça ne m'empêche pas de jongler à la volée entre les niveaux 2 et 3 de la matrice pour les bénéfices que ça appporte,
et dont on reparlera plus tard.
...
Bref,
si dans votre perspective vous êtes libre, vous êtes libre.
Et si vous voulez comprendre comment on peut voir la liberté dans le troisème niveau,
en dehors de la matrice de la perception existentielle, sans pour autant renier la liberté des premiers niveaux,
je vous invite à aller écouter l'épisode 17.
Qui est une bonne introduction à ce qu'est la liberté d'un point de vue du troisième niveau et de l'éveil spirituel.
L'idée générale de cet épisode 17 c'est d'expliquer que l'on peut effectivement se considérer libre,
dans le sens où notre changement passe d'abord par notre conscience.
On ne peut pas être plus libre que sa conscience.
Et ainsi, notre monde ne change activement que là où la conscience change activement.
Et ça, c'est pour moi le témoignage ultime de notre liberté.
...
Le problème en fait quand on commence à discuter de l'existence du libre-arbitre,
c'est qu'on s'éloigne beaucoup trop de notre expérience humaine.
On commence à imaginer une sorte de détermination automatique et imposée,
qui se poursuivrait de la même manière avec ou sans notre consentement et peu importe la qualité de notre activité consciente.
Alors que si vous prenez du recul sur votre propre vie,
vous vous rendrez compte que c'est plutôt l'inverse en fait,
tant qu'on n'a pas réalisé et décidé consciemment qu'il faut changer,
il n'y a rien qui va changer tout seul dans notre vie.
Notre comportement sera grossièrement le même.
La direction de notre vie répond au doigt et à l'oeil aux intentions que l'on développe ;
c'est juste que l'on met beaucoup de temps à changer d'intentions.
...
Et c'est en ce sens là que pour moi, on peut se considérer vraiment libre et responsable.
Si on ne l'était pas, notre liberté de changement ne nous attendrait pas pour s'exprimer.
On changerait inconsciemment à bien des niveaux.
Alors que là, c'est comme si le monde tout entier attendait que l'on réalise des choses pour changer.
...
Encore une fois, le monde ne change activement que là où la conscience change activement.
Et ça c'est pour moi le témoignage ultime de notre liberté.
Notre conscience est littéralement le goulot d'étranglement du changement.
Sans conscience, l'évolution est comme bloquée dans le temps.
...
La responsabilité de notre conscience vis-à-vis du changement est donc super-élevée.
Si élevée qu'elle en devient un facteur vraiment limitant quand elle est occupée, bloquée ou endormie.
Ce qui est la raison pour laquelle l'objectif principal de ma chaîne c'est de faire évoluer les consciences.
Parce que c'est là qu'est le plus gros levier.
...
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Et pour en finir avec le libre-arbitre,
comprenez bien que le meilleur argument pour défendre l'existence du libre-arbitre ce n'est pas d'essayer de montrer que dans l'absolu il est vrai,
non, au contraire,
c'est de montrer que dans l'absolu tout est faux.
C'est de montrer comme je vous l'expliquais dans l'épisode 110,
que notre perception n'est pas faite pour connaître l'absolu,
mais qu'au contraire elle est faite pour rester dans l'ignorance absolue de telle sorte à permettre une nouvelle forme de connaissance relative.
Et que donc dans un paradigme ou dans l'absolu tout est faux,
la fausseté peut être considérée comme l'équivalent de la vérité.
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Et sur ce, on continue de parler de tout ça dans le prochain épisode !
En attendant je vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,
à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le référencement.
Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout
et je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,
Ciao